LA maîtrise de la fiscalité
Selon l'équipe majoritaire

+ 12,6 % sur les impôts locaux de 2000 à 2003

42,6 % d'investissements en moins en moyenne
de 2001 à 2003 par rapport à 2000

Où va l'argent ?...

Promesses électorales

Dans le tract de présentation de sa liste aux élections municipales de 2001, Pierre DUDIEUZÈRE nous promettait

« une fiscalité parfaitement contrôlée ».

Dans sa profession de foi, il promettait la

« maîtrise des impôts locaux par une gestion saine et cohérente »

qui ferait que

« Vendargues demeurera le village de l'agglomération
où les imôts locaux sont les plus bas
 »

(cliquez sur l'image à gauche pour voir une version agrandie de la profession de foi, ou sur les liens dans le texte pour accéder à l'un ou l'autre des documents cités).

Que reste-t-il de ces belles promesses deux ans et demi après les élections ?

Hausse des taux et baisse des investissements

Le taux des impôts locaux de la commune a augmenté de 1,2 % dès 2001 (après les élections, bien sûr !...), de 5 % en 2002 et de 6 % en 2003 !...

Dans le même temps, les investissements réels engagés en 2001 représentaient 66,7 % de ceux de 2000, ceux engagés en 2002, 50 % de ceux de 2000 (et 75 % de ceux de 2001) et le budget 2003 prévoit des investissements qui représentent 55 % de ceux de 2000 (en augmentation de seulement 10 % par rapport à 2002). Le montant annuel des investissements réels engagés sur les trois années 2001, 2002 et 2003 représente en moyenne 57,3 % du montant des investissements de 2000, ce qui veut dire que chaque année depuis les élections, Vendargues a investi en moyenne 42,7 % de moins que l'année qui a précédé les élections, malgré des hausses de taux continues sur ces trois ans !...

Bref, les taux ne cessent d'augmenter alors que les investissements stagnent à un niveau largement inférieur à celui d'avant les élections. On peut se demander à quoi ont servi les ressources supplémentaires induites par les hausses d'impôts. Si ces sommes ne servent pas aux investissements, qui sont eux-mêmes très sensiblement réduits depuis 3 ans, c'est qu'elles sont absorbées, tout comme les sommes dégagées par la réduction des investissements, par les dépenses de fonctionnement. En termes clairs, ceci veut dire que c'est le train de vie de la commune qui augmente démesurément depuis les élections !...

A vous de voir si vous estimez que la qualité des services municipaux s'est accrue dans les mêmes proportions depuis les élections...

Vendargue 11ème commune la plus chère de l'agglomération en 2003

Quant à la promesse de faire que Vendargues demeure « le village de l'agglomération où les impôts locaux sont les plus bas », il suffit de se reporter au tableau disponible sur une autre page de ce site, où sont classées les communes de l'agglomération par taux pour 2003, pour voir ce qu'il en est en 2003, c'est-à-dire à peine à mi-parcours : loin d'être la commune la moins chère de l'agglomération, Vendargues se classe maintenant en 11ème place sur 37 (le 1er étant le plus cher) pour la taxe d'habitation, celle qui concerne toutes les familles Vendarguoises, ce qui veut dire qu'il y a maintenant 25 communes dans l'agglomération (voire 26, puisque les taux de Saint-Drézéry ne figurent pas dans le tableau) qui sont moins chères que Vendargues. A ce rythme-là, Vendargues sera de loin la commune la plus chère de l'agglomération avant les prochaines élections !...

Investissements : graphe et données chiffrées

Pour illustrer ce qui vient d'être dit, le graphe ci-dessous compare l'évolution des taux des impôts locaux payés au titre de la commune au montant des investissements réels engagés dans l'année.

Les valeurs données sur l'échelle des taux ne sont pas les valeurs des taux eux-mêmes, qui ne sont pas comparables sur la période, du fait du regroupement des taux commune + district à partir de 2002 (année à partir de laquelle l'agglomération ne percevait plus ni la taxe d'habitation, ni les taxes foncières, mais seulement la taxe professionnelle, la part du district de ces impôts revenant à la commune), mais des valeurs proportionnelles sur une base 100 pour l'année 2000 (pour 100 € de taxe payés à la commune en 2000, on payait 101,2 € à la commune en 2001, hors augmentation des bases votées par le parlement), 106,26 € en 2002, etc.)

Les investissements réels engagés dans une année sont exprimés en millions d'euros (M€) et sont calculés en ne retenant des dépenses d'investissements effectives constatées au compte administratif de l'année considérée que les chapitres 20 (immobilisations incorporelles), 21 (immobilisations corporelles) et 23 (immobilisations en cours), desquelles sont déduits les reports de l'année précédente (dépenses engagées l'année précédente, mais non payées dans l'année où elles ont été engagées), et auxquelles sont ajoutés les restes à réaliser de l'année (dépenses engagées dans l'année, mais qui ne seront payées que l'année suivante). Pour l'année 2000, nous avons ignoré, en report comme en reste à réaliser, les dépenses relatives au PAE Georges POMPIDOU, soit 9.880.042 F reportés de 1999 et 9.558.400 F de « restes à réaliser » reportés vers 2001 mais abandonnés ensuite sans avoir été réalisées, qui correspondent à des dépenses théoriques pour la partie zone d'activité du PAE remises en cause par la modification du POS et son annulation ultérieure. Pour 2003, les investissements sont ceux prévus au budget , le réel n'étant pas connu à ce jour. Un tableau à la suite du graphe donne le détail des valeurs utilisées dans ces calculs.

Comparaison de l'évolution
des taux et des investissements réels
de 2000 à 2003

 

  1999 2000 2001 2002 2003
Reste
à réaliser
Réalisé Reste
à réaliser
Réalisé Reste
à réaliser
Réalisé Reste
à réaliser
Budget
Chap. 20 127.447 18.894   23.410 10.062 14.100 58.380 46.000
Chap. 21 103.513 237.844  238.888 462.667 51.455 299.581 1.800 719.554
Chap. 23 2.110.748 2.988.672  2.354.317 2.686.932 1.691.543 2.478.672 651.754 1.170.990
Total 2.341.708 3.245.410 2.593.205 3.173.009 1.753.060 2.792.353 711.934 1.926.544
Engagé réel   3.496.907 €   2.332.864 €   1.751.227 €    
Engagé en F   22.938.206 F   15.302.584 F   11.487.296 F    

L'engagé réel pour une année a est égal au réalisé total de l'anné a, moins le reste à réaliser total de l'année a-1, plus le reste à réaliser total de l'année a.

Le cumul des investissements pour les trois années 2001, 2002 et 2003 est de 6.010.635 €, soit en moyenne 2.003.545 € par an, ce qui représente 57,3 % des investissements de 2000.


Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
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Dernière mise à jour le 11 octobre 2003