On trouvera dans cette page quelques plans commentés issus du dossier d'enquête publique « loi sur l'eau » sur le doublement de l'autoroute A9 autour de Montpellier, tenue du 5 novembre au 6 décembre 2012.
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Note : en cliquant sur le plan ci-dessus ou ici, vous pouvez ouvrir dans une fenêtre distincte du navigateur une version agrandie de ce plan.
Le tracé est divisé en trois section qui sont, d'ouest en est :
Les deux sections dites « coaxiales » correspondent aux parties où les deux tracés, celui de l'autoroute de transit (destiné aux véhicules qui ne font que passer aux abords de Montpellier dans le cadre d'un trajet plus long) et celui de l'autoroute actuelle déclassée en périphérique de Montpellier sont sur le même sillon sur quatre fois trois voies : deux fois trois voies en intérieur correspondant à l'autoroute de transit, sans entrée ou sortie possible entre Baillargues et Saint-Jean-de-Védas, et, de part et d'autre, trois voies dans chaque sens correspondant au périphérique de Montpellier.
La section centrale est celle où les deux autoroutes se séparent et où l'autoroute de transit va emprunter le sillon de la ligne grande vitesse (LGV, en vert sur le plan) de contournement ferroviaire de Montpellier.
La séparation entre les deux autoroutes (actuelle et nouvelle) se fait aux deux points appelés sur le plan « saut de mouton » (est et ouest), en référence au fait que, pour se séparer de l'autoroute actuelle, l'autoroute de transit constitué par les voies intérieures, devra « croiser » les trois voies extérieures sud correspondant à la circulation d'ouest (Saint-Jean-de-Védas) en est (Baillargues) sur le périphérique de Montpellier que deviendra l'actuelle autoroute, et que ce « croisement » se fera par un « saut de mouton » (passage surélevé) des trois voies de périphérique au-dessus de l'autoroute de transit partant rejoindre le sillon de la LGV en restant, elle, à niveau (voir ci-dessous le plan agrandi du « saute de mouton est »).
D'un point de vue pratique, l'élargissement sur les deux sections coaxiales ne se fera pas en ajoutant trois voies de chaque côté aux six voies existantes, car il faurdra tenir compte de la topographie, de ce qui existe actuellement de part et d'autre de l'autoroute actuelle, de la largeur disponibles sous/sur les ouvrages d'art (ponts et passages au-dessus de l'autoroute), dont certains seront purement et simplement refaits à côté des ouvrages existants, etc., si bien qu'à certains endroits, on construira en fait six voies nouvelles d'un côté de l'autoroute actuelle, à d'autres endroits six voies nouvelles de l'autre côté et à d'autres endroits encore trois voies nouvelles de chaque côté, ce qui conduira à reprofiler l'ensemble des douze voies qui coexisteront à terme pour les adapter à un nouveau tracé légèrement différent du tracé actuel. C'est ce que signifie le fait que, sur le plan, le trait rouge coerrespondant aux voies nouvelles est tantôt d'un côté, tantôt de l'autre du trait noir correspondant à l'autoroute actuelle.
Une des conséquences de ce projet est que les barrières de péage de Gallargues (côté Nîmes) et de Saint-Jean-de-Védas disparaîtront et seront remplacées par une barrière de péage à Baillargues et une autre (nouvelle) à Saint-Jean-de-Védas destinées uniquement au trafic local : véhicules sortant de l'autoroute pour emprunter le périphérique de Montpellier (trafic à destination de Montpellier et de ses environs) ou venant de ce périphérique pour emprunter l'autoroute vers Nîmes à l'est (péage de Baillargues) ou Béziers à l'ouest (péage de Saint-Jean-de-Védas). Il deviendra donc possible d'aller de Lyon à la frontière espagnole ou le contraire sans rencontrer de barrière de péage intermédiaire.
Les deux échangeurs actuels sans péage qui sont sur les sections coaxiales, celui de l'intersection entre l'autoroute actuelle et la RN 113 entre Vendargues et Baillargues, et celui de Saint-Jean-de-Védas, seront refaits pour tenir compte de la nouvelle configuration à 12 voies (voir ci-dessous le plan plus détaillé de l'échangeur de Vendargues à l'intersection avec la RN 113).
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Notez que l'axe nord-sud de ces plans a été légèrement incliné vers la droite pour réduire la pente du tracé de l'autoroute, comme on peut s'en rendre compte en constatant que les noms des communes et autres points remarquables ne sont pas à l'horizontale. Dans la mesure où ces plans sont issus du dossier « loi sur l'eau », les tracés des cours d'eau ont été renforcés et leur nom réécrits en plus gros que sur les fonds de cartes utilisés.
En cliquant sur le plan ci-dessus ou ici, vous pouvez ouvrir dans une fenêtre distincte du navigateur une version agrandie de ce plan sur laquelle on peut suivre la continuité du tracé sur un plan parfaitement lisible.
Par ailleurs, vous trouverez ci-dessous un agrandissement de la partie de plan correspondant à chacun des trois ouvrages identifiés en rouge sur le plan ci-dessus, tous trois à la même échelle.
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Comme le montre ce plan, le péage sera situé au niveau de l'actuelle aire de repos du Mas de Rou. On distingue nettement l'absence de barrières de péage sur les deux portions centrales constituant l'autoroute de transit.
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On peut voir sur ce plan que l'échangeur va être complètement réorganisé autour d'un nouveau pont parallèle au pont existant (les tracés en clair correspondent à l'existant, les tracés en foncé au nouvel échangeur). La principale nouveauté est qu'il y aura à chaque extrémité de ce nouveau pont un rond-point et ces deux ronds-points permettront d'éviter, bien que le trèfle ne soit toujours pas complet, d'avoir dans certains cas à aller faire le tour, comme c'est le cas aujourd'hui, au rond-point de Baillargues (venant de Montpellier pour aller vers Vendargues ou venant de Vendargues pour aller vers Montpellier) ou à celui de Leclerc (venant de Baillargues et allant vers Nîmes ou venant de Nîmes et allant vers Baillargues). Ainsi par exemple, venant de Montpellier par l'autoroute pour aller vers Vendargues, on pourra, grâce au rond-point situé à l'extrémité est du pont (côté Baillargues) faire le tour pour prendre la RN 113 en direction de Vendargues ; et de même, venant de Nîmes, on pourra faire le tour au rond-point ouest (côté Vendargues) pour reprendre tout de suite la RN 113 en direction de Baillargues. La seule bretelle nouvelle qui sera ajoutée est une bretelle permettant, venant de Vendargues, de prendre directement l'autoroute vers Montpellier sans avoir à aller tourner au rond-point de l'autre côté du pont ; et cet ajout permettra de supprimer la bretelle actuelle d'entrée sur l'autoroute direction Montpellier : le trafic venant de Baillargues et allant vers Montpellier utilisera la nouvelle bretelle grâce au nouveau rond-point côté Vendargues du nouveau pont. Les schémas ci-dessous (où l'axe nord-sud est encore un peu plus incliné que dans le plan ci-dessus), débarassés du fond de carte et séparant l'ancien et le nouveau, déjà publiés dans la page de ce site consacrée au PDU de l'Agglo, section « L'autoroute A9 », permettent de mieux comprendre le fonctionnement du nouvel échangeur.
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À terme, comme le montre le schéma ci-dessous fourni par le Département et présentant le fuseau d'étude pour le raccordement du LIEN à l'autoroute, le LIEN viendra se brancher sur le nouveau rond-point prévu côté Vendargues du nouveau pont de franchissement de l'autoroute.
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La séparation entre l'ancien autoroute et la nouvelle se fera, comme le montre ce plan, au niveau de l'actuelle aire de repos de Saint-Aunès. Ce sont les trois voies de circulation côté mer, destinées au trafic local dans le sens ouest-est (Saint-Jean-de-Védas vers Baillargues/Vendargues), qui franchiront en passage au-dessus les six voies (trois dans chaque sens) de l'autoroute de transit après s'en être d'abord écartées pour ouvrir un angle suffisant pour le franchissement.
| Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal
de VENDARGUES (Hérault) Accueil - Actualité - Dossiers - Documents - PV des CM - Aide Liens utiles - Qui suis-je - Me contacter Dernière mise à jour le 3 décembre 2012 |
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