Le PLU de Vendargues
et le PDU de l'agglo

Parallèlement à l'élaboration du plan local d'urbanismle (PLU) de Vendargues, réinitiée par délibération du conseil municipal du 23 septembre 2009, l'agglo de Montpellier avait mis en chantier dès 2007 son plan de déplacements urbains (PDU) pour la période 2010-2020, destiné à remplacer celui qui avait été approuvé en 2002. Ce PDU 2010-2020 a été arrêté par délibération du conseil de communauté lors de sa séance du 26 janvier 2011, puis soumis pour avis aux personnes publiques concernées, dont toutes les communes de l'agglo, et donc Vendargues, avant d'être soumis à une enquête publique qui a eu lieu du 30 mai au 8 juillet 2011 ; il a finalement été approuvé à l'unanimité par le conseil de communauté en sa séance du 19 juillet 2012, soit à peine un mois après l'arrêt du PLU de Vendargues par délibération du conseil municipal du 27 juin 2012.

Ce PDU est accessible en ligne sur le site de Montpellier agglomération. Il est découpé en six parties téléchargeables à partir du site de l'agglo en cliquant sur les images ci-dessous ou sur le titre qui est sous chaque image (fichiers au format pdf nécessitant Adobe Reader et dont le temps d'affichage peut être long).

PDU - Partie 1 :
Diagnostic et enjeux

(45,7 Mo)
PDU - Partie 2 :
Projet

(36,5 Mo)
PDU - Partie 3 :
Mise en œuvre

(47,1 Mo)
     
PDU :
Annexe Accessibilité

(8 Mo)
PDU :
Étude Environnementale

(40,4 Mo)
PDU :
Plan de Synthèse

(10,8 Mo)

Ce document décrit en particulier le réseau routier et le réseau de tramway cibles de Montpellier agglomération pour la décennie en cours, de manière cohérente avec les orientations du schéma de cohérence territoriale (SCoT) approuvé le 17 février 2006. C'est donc un document particulièrement pertinent pour fixer un cadre au PLU de Vendargues, et s'il n'était pas encore définitivement approuvé pendant que la commune élaborait son projet de PLU, l'essentiel en était connu depuis le vote d'arrêt du projet le 26 janvier 2011 et sa transmission pour avis aux communes concernées. Or, si le projet de PLU de Vendargues inclut bien une courte section sur sa compatibilité avec le PDU de l'agglo (rapport de présentation, section C.5.3 – Justification de la compatibilité du PLU avec le PDU de Montpellier Agglomération), le maire ne l'a jamais soumis à l'avis du conseil municipal (ce qui fait que, faute d'avis dans les trois mois de sa soumission, début 2011, l'avis de Vendargues était réputé favorable) et semble n'avoir pris en compte que très partiellement ce qui y était dit en particulier de l'évolution du réseau routier autour de Vendargues.

Si le PDU n'a pas été approuvé plus tôt, c'est entre autres du fait du retard pris par le projet de doublement de l'autoroute A9 au droit de Montpellier, qui conditionnait une grande partie des autres projets routiers de l'agglo et du département. Ce projet étant maintenant définitivement approuvé et sa réalisation démarrée, le PDU approuvé a pu le prendre en considération.

Les parties du PDU concernant Vendargues

Vous trouverez sur ce site les extraits suivants du document complet accessible à l'aide des liens ci-dessus vers le site de l'agglo :

Le PDU :

Je vais revenir plus en détail sur ces points un peu plus loin.

Ce que dit le projet de PLU du PDU

Dans le rapport de présentation, section C.5.3 – Justification de la compatibilité du PLU avec le PDU de Montpellier Agglomération, pp. 138-139, on peut lire :

« 5.3 – Justification de la compatibilité du PLU avec le PDU de Montpellier Agglomération

Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) arrêté par délibération du Conseil Communautaire le 26 janvier 2011 devrait être prochainement approuvé.

À son échelle, le PLU de VENDARGUES répond aux objectifs du PDU en :

Comme on le voit, rien n'est dit du barreau de liaison de la RD 65 avec le LIEN (alors qu'il est nécessaire pour éviter le trafic poids-lourds avec la zone industrielle du Salaison sur les RD 610 et 613 en périphérie de la zone agglomérée de Vendargues), ni du classement en voie de niveau 3 du chemin des Coustouliers et seuls ceux qui examineront attentivement le plan de zonage et la liste des emplacements réservés (qui ne figure que sur le plan de zonage de la partie urbanisée, qui n'a pas été présenté lors des réunions publiques) pourront soupçonner que le déclassement de cette route en voie communale n'est pas à l'ordre du jour.

En ce qui concerne la zone « Porte est », c'est dans la section C.5.1 - Justification de la compatibilité du PLU avec le SCoT de Montpellier agglomération, p. 137, qu'on trouve le commentaire suivant :

« En compatibilité avec le plan de secteur Cadoule - Bérange, le PLU de VENDARGUES :

[...]

Cette manière de voir est particulièrement spécieuse puisque d'une part le PLU ne peut faire autrement que d'intégrer la première tranche, puisqu'elle est déjà dans le POS actuel suite à sa troisième révision simplifiée approuvée par délibération du conseil municipal du 21 décembre 2009, affaire n° 19, et d'autre part, il ne préserve nullement l'avenir, tel du moins qu'il est annoncé dans le schéma reproduit en page 27 du rapport de présentation du PLU, puisqu'il crée deux zones, IV AUb et V AUb, pour protéger les intérêts de certains de ses amis, qui sont parfaitement incompatibles avec ce schéma (sur ce point, voir la page sur l'élaboration du PLU, sections intitulées « Tourisme à Vendargues ? » et « Zonage à la carte »). C'est pourtant le maire et lui seul qui a négocié, sans jamais en débattre avec le conseil municipal, et encore moins avec les Vendarguois, jusqu'à l'avis favorabler donné par le conseil municipal sur le projet ficelé en sa séance du 19 octobre 2005, la création de cette zone « Porte est » dans le cadre de l'élaboration du SCoT, où rien n'a été fait sans l'accord des maires concernés et qui a été voté à l'unanimité. Mais il n'est pas pressé d'assumer les conséquences de ces choix avant les élections municipales de 2014, où il espère être réélu pour un dernier mandat. Après, ce seront ses successeurs qui devront assumer ces choix avec l'agglo !...

Et pourtant, il ne peut même pas dire que, du fait de la crise, la seconde phase n'est pas pour demain, car il a lui-même expliqué au conseil municipal du 27 juin 2012 qui arrêtait le PLU que l'entreprise multinationale Kawneer, dont le siège pour la France est dans la zone industrielle du Salaison, prévoyait de regrouper sur Vendargues l'ensemble de ses activités en France et envisageait pour cela d'acquérir l'ensemble des terrains de la ZAC Via Domitia nord LIEN en cours d'aménagement, ce qui épuiserait le potentiel à court terme de cette zone, alors que, lors de la séance du conseil d'agglomération du 19 juillet 2012, le vice-président en charge du développement économique, Gilbert Pastor, par ailleurs maire de Castries, en rendant compte du bilan des parcs d'activités de l'agglo pour 2011, a indiqué qu'un des problèmes actuels était le manque de foncier d'entreprises (c'est-à-dire de terrains libres utilisables pour l'implantation d'entreprises), en particulier dans l'est de l'agglo.

Les projets routiers autour de Vendargues
selon le PDU

L'extrait du plan de synthèse ci-dessous va permettre de décrire plus précisément le réseau routier cible autour de Vendargues (pour afficher la légende de ce plan dans une fenêtre distincte du navigateur, cliquez ici).

L'autoroute A9

Note : depuis la première rédaction de cette page en août 2012, j'ai pu avoir accès à des plans plus précis du projet de doublement de l'autoroute, figurant dans le dossier d'enquête publique « loi sur l'eau ». On pourra se reporte à la page de la section « Actualités » de ce site, intitulée « Point sur le doublement de l'A9 (novembre 2012) », dans laquelle j'ai reproduit et commenté ces plans, pour plus de précisions sur ce projet.

Le déplacement de l'autoroute A9 doit finalement être réalisé de la manière suivante (certaines des informations données ici proviennent d'autres sources que le plan de synthèse ci-dessus, dont le plan des travaux à venir sur l'échangeur de Vendargues, à partir desquels j'ai fait les schémas ci-dessous). Il commencera au nord de Baillargues (carré blanc sur le plan et, jusqu'à la jonction avec la section manquante du contournement est (en pointillés rouges sur le plan, antérieurement appelé DEM, pour « déviation est de Montpellier »), se fera par élargissement des voies actuelles pour passer de deux fois trois voies à deux fois six voies séparées dans chaque sens en trois plus trois : trois voies de trafic local gratuit à l'extérieur et trois voies de trafic de transit payant à l'intérieur physiquement séparées les unes des autres (en pratique, les deux groupes de trois voies nouvelles seront construites au nord des voies actuelles et, à termes, ces voies nouvelles recevront, pour les trois extérieures, le trafic local dans le sens Baillargues vers Saint-Jean-de-Védas, pour les trois intérieures, le trafic de transit dans le sens Lyon vers Barcelone, et les six voies actuelles seront dédiées au trafic dans le sens Espagne vers Lyon pour les trois voies intérieures, c'est-à-dire celles qui vont aujourd'hui de Lyon vers Barcelone, et Saint-Jean-de-Védas vers Baillargues pour les trois voies extérieures). C'est au niveau de l'échangeur au nord de Baillargues que se fera la séparation entre trafic local et trafic de transit et un péage sera créé au départ des voies de trafic local pour les véhicules entrant sur l'autoroute de transit ou en sortant à ce niveau ; on trouvera la même chose à l'autre bout, au niveau de Saint-Jean-de-Védas, si bien que les péages de Gallargues et de Saint-Jean-de-Védas seront supprimés pour le trafic de transit et qu'on pourra aller de Lyon à la frontière espagnole sans avoir à passer de péage intermédiaire. Pour les véhicules restant sur les voies intérieures de transit, il ne sera plus possible de sortir de l'autoroute entre Baillargues et Saint-Jean-de-Védas.

La séparation de tracé entre les voies de trafic local et l'autoroute proprement dite se fera au niveau de l'échangeur avec le contournement est. À partir de là, l'actuelle autoroute sera déclassée en voie de niveau 4 (voie rapide avec échangeurs) et la nouvelle autoroute partira vers le sud pour rejoindre le tracé du contournement TGV de Nîmes et Montpellier.

L'échangeur de Vendargues-Baillargues ne donnera accès qu'aux voies externes de trafic local et sera complètement refait pour permettre des entrées et sorties de ces voies dans les quatre sens (Vendargues - Montpellier, Vendargues - Nîmes, Baillargues - Montpellier, Baillargues - Nîmes) de manière directe, sans avoir à aller tourner au rond-point de Baillargues pour la circulation entre Vendargues et Montpellier ou à celui de Leclerc pour la circulation entre Baillargues et Nîmes. Un nouveau pont de franchissement de l'autoroute par la RN 113 destiné à remplacer le pont exisant sera construit parallèlement au pont actuel à l'ouest, avec un rond-point à chaque extrémité, ce qui évitera d'avoir à faire un trèfle complet ; la bretelle sud sera légèrement déplacée pour s'adapter à la nouvelle configuration, la bretelle nord existante sera déplacée aussi et simplifiée pour ne permettre que la sortie des véhicules venant de Nîmes et la bretelle qui permet aujourd'hui d'entrer en direction de Montpellier en venant de Baillargues sera remplacée par une nouvelle bretelle dans l'angle nord-ouest partant du nouveau rond-point nord ; grâce aux deux ronds-points, chaque bretelle d'entrée ou de sortie sera utilisable directement aussi bien par le trafic venant de Vendargues (entrée) ou y allant (sortie) que par le trafic venant de Baillargues (entrée) ou y allant (sortie). Il est probable que le barreau de raccorcement du LIEN à l'autoroute A9 viendra se connecter au nouveau rond-point nord (côté Vendargues).

La déviation de la RN 113 autour de Baillargues et Saint-Brès

Cette déviation sera constituée pour partie par les voies déclassées de l'autoroute (trafic local) entre l'échangeur de Vendargues et le nouvel échangeur / péage au nord de Baillargues, puis, à partir de là, par une voie nouvelle, dont on voit le début en orange sur le plan ci-dessus, au nord de l'autoroute, qui rejoindra le tracé actuel de la RN 113 à l'est de Saint-Brès, vers Valergues.

Mais en fait, c'est toute la nouvelle voie rapide constituée par l'autoroute déclassée depuis Baillargues jusqu'à Saint-Jean-de-Védas qui constituera le contournement de Montpellier pour le trafic de transit sur la RN 113, car, une fois entrés sur la voie rapide au nord de Baillargues, les véhicules venant de Nîmes et souhaitant continuer sur la RN 113 au-delà de Montpellier n'auront plus aucune raison de sortir à Vendargues pour reprendre l'ancienne RN 113 et traverser Castelnau-le-Lez et Montpellier et resteront sur la voie rapide gratuire jusqu'à la sortie leur permettant de retrouver la RN 113 à l'ouest de Montpellier. Et pareillement, les véhicules circulant sur la RN 113 d'ouest en est, une fois sur la voie rapide, n'auront plus de raison d'en sortir avant la nouvelle fin de la partie gratuire, au nouvel échangeur au nord de Baillargues, marquant la fin du doublement de l'autoroute. C'est ce qui explique qu'à partir de l'échangeur de Vendargues, dans toute la traversée de Vendargues et au-delà vers Le Crès et Castelnau-le-Lez, la RN 113, déjà partiellement devenue RD 613, soit classée voie de niveau 2 (voie de liaison locales interquartiers). Mais ce classement ne deviendra une réalité que si cette route n'est plus utilisée par le trafic de camions avec la zone industrielle du Salaison, ce qui suppose une chemin alternatif pour ce trafic qui, au niveau du PDU, est constitué par le bareau terminal du LIEN (entre le rond-point de Castries et l'échangeur de Vendargues) et le bareau de liaison du LIEN à la RD 65 (route de Jacou), pour lequel le maire n'a rien prévu au PLU.

Le LIEN

Le bareau terminal du LIEN, à créer par le Département, figure sur ce plan en voie de niveau 4 (rouge, voie rapide). Comme prévu, il partage, à partir du rond-point de Castries où se termine le LIEN actuel, la déviation de la RN 110 autour de Castries par le sud, avant de s'en séparer pour descendre vers l'échangeur de Vendargues en passant à l'est du bois de Saint-Antoine et venir se raccorder probablement au rond-point nord (côté Vendargues par rapport à l'autoroute) du nouvel échangeur (voir ci-dessus).

Les rocades autour de Montpellier

Le plan complet dont est extrait la figure ci-dessus met en évidence deux voies rapides de niveau 4 (rouge sur les plans) contournant Montpellier par le nord à plus ou moins grande distance du centre :

Le bouclage sud de ces deux contournements se fait par l'autoroute déclassée en périphérique de Montpellier (reste en suspens le problème de la jonction, à l'ouest de Montpellier de l'A9 et de l'A750 pour la rocade extérieure constituée au nord par le LIEN).

La RD 65 autour de Vendargues

Le résultat de ces classements, c'est que la portion de la RD 65 qui va du rond-point du lycée Georges Pompidou à Castelnau-le-Lez à la jonction avec la RN 113 à Vendargues est classée, non plus en voie rapide de niveau 4, mais en voie de niveau 3 (liaison intercommunale ou structurante). Ou plutôt, pas toute cette portion de la RD 65, mais deux tronçons seulement : la RD 65 dans son état actuel sur le territoire de la commune de Vendargues, est appelée route de Jacou dans sa portion entre Le Crès et la RD 610, puis partage un tracé commune avec la RD 610 entre le feu de la route de Jacou sur la RD 610 et le rond-point de Castries, puis devient le chemin des Coustouliers entre le rond-point de Castries et la RN 113, après quoi elle laisse la place, entre Vendargues et Mauguio, à la RD 112 qui en constitue le prolongement ; or ce que montre le plan ci-dessus, c'est que le tracé identifié comme de niveau 3 quitte la RD 65 au rond-point d'entrée dans la zone du Salaison sur la route de Jacou pour emprunter le barreau de liaison avec le LIEN qui reste à construire. Mais le chemin des Coustouliers reste, lui, identifié comme voie de niveau 3, tout comme son prolongement vers Mauguio par la RD 112. Certes, il ne s'agit pas du tronçon de liaison du LIEN avec l'autoroute, mais cette portion de route, dont le PLU continue de prévoir l'élargissement à 18 mètres d'emprise (emplacement réservé n° 17 au profit du département sur le plan de zonage), reste un axe de transit intercommunal important, comme le laissaient d'ailleurs prévoir les travaux entrepris par le département pour recalibrer la RD 112 entre la RN 113 et Mauguio et aménager la jonction entre la RD 65, la RD 112 et la RN 113.

Le barreau de liaison entre la RD 65 et le LIEN

Ce voie nouvelle à construire, déjà prévue au SCoT dès 2005, est celle qui, selon le PDU, doit résoudre, en lien avec le bouclage du LIEN sur l'autoroute A9, le problème du trafic poids-lourds entre l'autoroute et la zone industrielle du Salaison, qui, une fois ces deux sections ouvertes, n'aura plus aucune raison d'emprunter soit la RD 613, soit le chemin des Coustouliers et la R 610. Pourtant, rien n'est prévu au nioveau du PLU en termes de réservaion d'espaces, pour ce barreau de liaison.

Il semble qu'un problème existe à propos de ce barreau avec la commune du Crès, comme je l'indiquais dans ma page sur l'élaboration du PLU, et comme le montre l'avis négatif donné par la commune du Crès sur le PDU (délibération du conseil municipal du Crès en date du 12 avril 2011, jointe au dossier d'enquête publique sur le PDU et accessible sur ce site en fichier pdf en cliquant ici) : « Il est rappelé que, dans le cadre des études préliminaires de création d'une liaison entre la RD 65 et le LIEN, le Conseil Général de l'Hérault a sollicité la ville du Crès au cours du mois de décembre 2007 afin de recueillir son avis sur différentes hypothèses de tracé.
Par courrier en date du 24 janvier 2008, la commune faisait état de son choix, privilégiant un raccordement entre ces deux axes majeurs par un tracé passant au nord du territoire communal, tout en s'opposant très explicitement au doublement de la RD 65 pour la partie traversant le Crès.
Après lecture des grands principes du PDU, il apparait que l'avis de la commune n'a pas été intégré dans les prévisions d'aménagement.
Il est donc demandé au Conseil municipal :
• De donner un avis défavorable au projet de PDU 2010-2020 de Montpellier Agglomération pour sa partie intégrant le doublement de la RD 65.
 »

Or, ce que montre cette délibération, c'est que ce à quoi s'oppose la commune du Crès, c'est avant tout au passage à deux fois deux voies de la RD 65 sur le territoire du Crès (en particulier pour ne pas couper la commune en deux au niveau de la nouvelle ZAC Maumarin). La commune privilégie par ailleurs un tracé de raccordement entre la RD 65 et le LIEN « par un tracé passant au nord du territoire communal » (correspondant probalement plus ou moins au tracé que j'avais identifié en sur le plan présenté dans la section « Les perspectives d'évolution du réseau routier autour de Vendargues » de la page sur l'élaboration du PLU). Mais en fait, cette option n'est pas incompatible avec le barreau de liaison actuellement prévu : si l'on considère ce barreau comme nécessité par la zone du Salaison et la future ZAC Via Domitia complète et qu'on laisse la RD 65 en l'état dans Le Crès, voire que l'on prévoit aussi à terme une liaison RD 65-LIEN par le nord du Crès, le trafic sur la portion de la RD 65 traversant Le Crès devrait rester limité.


Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
Accueil - Actualité - Dossiers - Documents - PV des CM - Aide
Liens utiles - Qui suis-je - Me contacter
Dernière mise à jour le 1er décembre 2012