L'affaire Dudieuzère-Pérez

Verdict définitif

Pierre Dudieuzère a vu sa condamnation à
18 mois de prison avec sursis
et 2 000 € d'amende
confirmée en appel le 8 octobre 2002
pour des faits requalifiés de

trafic d'influence passif,
corruption passive
et recel d'abus de biens sociaux.
Pierre Dudieuzère ne s'étant pas pourvu en cassation,
ce jugement est
définitif
(voir le texte complet de l'arrêt de la Cour d'appel)
 
Vendarguoises, Vendarguois qui êtes arrivés jusqu'ici,
vous avez parfaitement le droit de voter
pour un maire condamné pour corruption,
mais vous ne pourrez plus dire :
« Je ne savais pas ! »
 
Un rapport de la Chambre régionale des comptes
en date du 15 octobre 2002 montre comment
le groupe Pérez s'est fait rembourser
par les contribuables Vendarguois
les salaires qu'il avait versés à Pierre Dudieuzère

 

Introduction

Depuis que ce qui est devenu l'affaire Dudieuzère-Pérez a percé au grand jour pendant la campagne des municipales de juin 1995 et jusqu'à ce que la justice ait prononcé son verdict définitif, ni la liste « Vendargues autrement » menée en 1995 par Bernard Suzanne, ni ensuite les conseillers municipaux qui en étaient issus (MM. Suzanne et Francès, Mmes Monteil et Curci, remplacées en cours de mandat par MM. Silencieux et Pouillot), ni la liste « Vendargues passionnément » menée en 2001 par Max Hermet, ni ensuite les conseillers municipaux qui en sont issus, et qui constituent l'actuel groupe minoritiare au conseil municipal de Vendargues, n'ont voulu prendre publiquement position sur une affaire sur laquelle ils n'avaient pas tous les éléments. La justice suivait son cours et c'était à elle et à elle seule de rendre son verdict au vu des éléments de l'enquête qu'elle seule et les avocats de M. Dudieuzère possédaient.

Tant que le jugement n'était pas rendu, Pierre Dudieuzère bénéficiait de la présomption d'innocence et les Vendarguois pouvaient en conscience lui renouveler leur confiance en le supposant victime de calomnie. Par contre, maintenant que la justice, en laquelle Pierre Dudieuzère a toujours déclaré avoir une entière confiance, a rendu son verdict définitif, maintenant que la Chambre régionale des comptes a montré comment ce sont le Vendarguois qui ont finalement payé les salaires de Pierre Dudieuzère lorsqu'il travaillait pour les sociétés du groupe Pérez grâce à des surfacturations de marchés passés avec ces sociétés, il nous semble important que les Vendarguois aient accès aux éléments du dossier et puissent ensuite prendre position vis-à-vis de Pierre Dudieuzère en connaissance de cause. La loi n'interdit pas à une personne condamnée pour corruption sans peine complémentaire d'inéligibilité de se représenter aux élections, et si la majorité des électeurs ne voit aucun mal à élire un tel homme comme gestionnaire des deniers publics et officier de police judiciaire (un maire et ses adjoints sont, de par leur fonction, et en application de l'article L.2122-31 du Code général des collectivités territoriales, officiers de police judiciaire) pour leur commune, les règles de la démocratie obligent les autres à accepter le verdict des urnes. Encore faut-il que les électeurs aient en main toutes les pièces du dossier, et pas seulement les affirmations de celui qui a le plus intérêt à taire la vérité !

Pierre Dudieuzère confond justice et suffrage et s'est depuis le début de cette affaire estimé innocenté par le resultat des urnes, comme si la voix d'électeurs qui n'avaient pas accès au dossier prouvait quoi que ce soit ! Dans cette perspective, on ne peut que regretter que la justice ait accepté de renvoyer un procès qui aurait dû avoir lieu peu avant les élections de mars 2001 en vertu d'un principe de neutralité politique et de non-ingérence dans le suffrage universel, privant ainsi des électeurs qui ne sont consultés qu'une fois tous les 6 ans d'une lumière qui aurait pu les éclairer dans leur vote. Ce n'est qu'alors, et alors seulement, que le résultat des élections aurait prouvé, en cas de réélection de Pierre Dudieuzère... non pas son innocence, mais l'indifférence de la majorité des électeurs à la moralité de leurs élus...

C'est d'ailleurs de cette indifférence qu'ont fait preuve les conseillers municipaux du groupe majoritaire qui, lors de la première séance du conseil municipal après la publication de l'arrêt de la Cour d'appel condamnant Pierre Dudieuzère pour corruption, le 24 octobre 2002, dans la même séance où, hasard du calendrier, leur était présenté le rapport d'observations définitives de la Chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon sur Vendargues de 1990 à 1996 qui éclairait certains aspects des relations entre la commune de Vendargues et les sociétés du groupe Pérez et des surfacturations auxquelles elles avaient donné lieu, renouvelaient leur confiance à Pierre Dudieuzère par la voix de Lionel Espérou et l'applaudissaient debout comme un héros, à la consternation du groupe minoritaire qui en resta médusé (et assis) !... (voir le procès-verbal de cette séance)

Notre action ici n'est en rien revancharde ou d'amerture de notre défaite. Nous acceptons et accepterons encore le verdict des urnes. Mais nous estimons simplement que les électeurs et les contribuables vendarguois ont droit à la vérité. Il ne s'agit plus ici de ragots ou de rumeurs, mais bien d'éléments objectifs, de l'arrêt de la Cour d'appel lui-même, reproduit ici intégralement en photocopie et sans commentaires, d'un rapport de la Chambre régionale des comptes, de coupures de journaux relatant des audiences ou des jugements rendus, ou encore de documents émanant de Pierre Dudieuzère lui-même. Car nous avons tenu à présenter ici, outre des coupures de journaux, aussi bien les affirmations de ceux qui portèrent l'affaire sur la place publique en 1995 que les commentaires de Pierre Dudieuzère lui-même au fil des ans. Chacun pourra ainsi juger, maintenant que l'épilogue est connu et à la lumière des conclusions de l'enquête reprises dans l'arrêt de la Cour d'appel, qui disait vrai et qui mentait.

Encore une remarque : si la loi n° 95-65 du 19/01/1995 actuellement en vigueur, qui rend automatique l'inéligibilité pour un certain nombre de délits comme justement la corruption ou le trafic d'influence et dont risque d'être victime Alain JUPPÉ, avait été votée un peu plus tôt, ou si Pierre DUDIEUZÈRE avait commis un peu plus tard les faits pour lesquels il a été condamné, il serait actuellement automatiquement inéligible jusqu'en octobre 2012 (voir l'article L7 du Code électoral modifié par la loi n° 95-65, ainsi que l'article LO130 du même code ; les faits pour lesquels Pierre DUDIEUZÈRE a été condamné tombent sous le coup des articles 432-11—corruption passive et traffic d'influence—et 321-1—recel—du Code pénal ; l'abus de biens sociaux est défini par l'article L. 242-6 , 3°, du Code de commerce) !...

Chronologie de l'affaire

Les documents officiels

Note : ces documents sont des documents publics librement consultables par tous. L'arrêt de la Cour d'appel a été prononcé en séance publique et chacun peut en obtenir une copie en s'adressant au greffe pénal de la Cour d'appel de Montpellier. Le rapport de la Chambre régionale des comptes a été présenté en séance publique du conseil municipal le 24 octobre 2002 et est disponible sur le site Internet de la Chambre régionale des comptes.

Le dossier de presse (et autres documents)

Note : tous les documents reproduits ici ont été publiés antérieurement soit sous forme de tracts ou lettres ouvertes distribués aux Vendarguois, soit dans des journaux, ou encore sont des documents officiels consultables et publiables (PV de séances de conseil municipal, etc.). Leur reproduction ici ne signifie pas que les gestionnaires du site prennent à leur compte ce qui y est dit, chaque document restant publié sous la seule responsabilité de ses auteurs.


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Dernière mise à jour le 6 septembre 2004