(Document inclus dans le dossier d'enquête publique pour l'enquête publique concernant la 2ème version de la 2ème révision simplifiée du POS de VENDARGUES qui a lieu du 22 février au 27 mars 2007. Ces pages présentent le contenu intégral du document, texte et illustrations en couleurs ; en dehors de la correction d'erreurs typographiques et de fautes d'orthographe, seule la mise en page du document et la taille relative des illustrations les unes par rapport aux autres ont été modifiées : le document original est en format A3 et organise texte et illustrations sur les pages d'une manière qui n'est pas adaptée à des pages web ; quant aux illustrations, nous avons privilégié la lisibilité à l'écran par rapport au respect des échelles, quite, pour certaines d'entre elles, à les faire afficher dans une fenêtre distincte du navigateur à partir d'un lien en ligne dans le texte pour ne pas donner au document textuel une largeur qui aurait nécessité pour le lecteur des déplacement horizontaux dans la page.)
Le Plan d'Occupation des Sols de la commune de Vendargues a été publié en
1978 et approuvé le 23 mai 1980. Les objectifs de ce document n'ont
jamais été fondamentalement remis en cause.
Il n'a subi depuis que cinq modifications dont la dernière date du
25 février 1998, afin de débloquer des zones NA à construire,
et une révision simplifiée, approuvée le 29 janvier
2004, pour permettre l'extension de la plateforme logistique Système U
au nord-ouest du village.
Aujourd'hui, la municipalité souhaite réaliser une nouvelle révision simplifiée concernant la zone NAf2 et une partie de la zone UE, soit une superficie totale d'environ 17 hectares. L'objet de cette procédure est de changer la vocation de cette zone, destinée initialement à recevoir des établissements commerciaux et des bureaux, en zone d'habitat et de l'ouvrir à l'urbanisation.
Il s'agit, dans le cas présent, outre la procédure de révision simplifiée, de traduire un projet d'aménagement communal sur un secteur concerné par les dispositions de l'article L 111-1-4 du code de l'urbanisme qui découle d'une mission de réflexion du Sénateur Ambroise Dupont sur les entrées de ville.
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- L'AMENDEMENT DUPONT (article L 111-1-4 du Code de l'Urbanisme)
Les dispositions de l'amendement Dupont découlent de l'article
52 de la loi n° 95-101, dite loi Barnier, du 2 février 1995
relative au renforcement de la protection de l'environnement.
Partant du constat d'une urbanisation anarchique en périphérie
des agglomérations, d'une banalisation et d'une uniformisation des entrées
de villes, le législateur a souhaité que les collectivités
locales mènent une réflexion d'ensemble avant tout aménagement
aux abords des principaux axes routiers.
À défaut de cette analyse, indispensable pour élaborer
un projet urbain de qualité, le texte impose une marge de recul de
75 (voies à grande
circulation) ou de 100 mètres (autoroutes et déviations d'agglomération)
en bordure des infrastructures concernées pour les espaces non urbanisés.
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La Nationale 113, qui borde la future zone d'aménagement, est classée
« voie à grande
circulation ». Sans réflexion préalable de la part
de la municipalité, une marge de recul de 75 mètres serait imposée.
L'option de maintenir l'inconstructibilité de cette bande de terrain
aurait plusieurs conséquences :
Ce serait un effet pervers de la loi et contraire à la volonté du législateur qui a souhaité, à travers cette mesure, inciter les communes à engager une réflexion préalable et globale sur l'urbanisation éventuelle des abords des grandes voies de circulation.
Les lignes qui précèdent sont reprises mot pour mot en p. 31-32 du rapport de présentation de la 2ème révision simplifiée du POS de VENDARGUES. On pourra lire dans la page que nous consacrons à la ZAC Pompidou ce que nous pensons de cet argument pour le moins spécieux ainsi que des éléments plus sérieux sur l'esprit de cet amendement, étayés par des extraits de la circulaire d'application de la loi Barnier.
La commune de Vendargues mène une réflexion sur son développement depuis de longues années. Les principes généraux du P.O.S. publié en 1978 n'ont pas été foncièrement remis en cause par les municipalités qui se sont succédées. Les ouvertures des zones NA ont fait l'objet successivement d'études et de schémas d'organisation. Les responsables locaux souhaitent donc, sur le secteur « Lou Camp des Arts » répondre aux exigences de cette loi et ne plus être sous la contrainte de cette zone inconstructible.
En disant ici que « les responsables locaux souhaitent... répondre aux exigences de cette loi », on voudrait nous faire croire que l'amendement Dupont pose une obligations générale aux communes (des « exigences »), alors que c'est le contraire ! Le droit commun, c'est de ne pas profiter de l'exception prévue par l'amendement Dupont et de ne pas construire à proximité des routes à grande circulation, en tout cas pas des logements, et ce n'est que par exception, et pour lever la contrainte imposée par la loi, que l'on peut profiter des dispositions de l'amendement Dupont. Mais il est parfaitement possible pour une commune de prévoir un « développement harmonieux » d'une zone proche d'une route à grande circulation sans avoir recours à l'amendement Dupont et en respectant la bande inconstructible, par exemple en y faisant des aménagements paysagers, surtout lorsqu'il s'agit, comme ici, de construire des logements ! Comme nous le disons dans une autre page, l'esprit de l'amendement Dupont, c'était de contrôler le développement anarchique d'établissement commerciaux le long des voies majeures d'entrée dans les grandes villes qui fait que toutes ces routes se ressemblent et qu'on y trouve, presque dans le même ordre, les mêmes enseignes à l'approche de toutes les villes de France ! Malheureusement, la formulation textuelle du texte est restée ouverte et peut, dans la lettre, s'appliquer aussi à des lotissements d'habitation.
De plus, une étude qui serait conforme à l'esprit de la loi Barnier, ne se limiterait pas à quelques centaines de mètres de la RN 113 conjoncturellement concernées par un unique projet immobilier d'une seule commune riveraine, mais devrait être menée à l'échelle de l'agglomération de Montpellier, en y incluant éventuellement d'autres communes (comme Saint-Aunès dans le cas de la RN 113) pour définir des règles d'urbanisme générales à toutes les pénétrantes dans l'agglomération de Montpellier, depuis la limite des zones urbanisées jusqu'à l'approche des zones urbanisées denses. Car quelle cohérence d'ensemble y a-t-il, pour la section de la RN113 qui nous concerne ici, si d'un côté, Saint-Aunès y implante des zones d'activités et des commerces (le centre Leclerc, juste en face de la future ZAC, et plus globalement la ZAC Saint Antoine), et que de l'autre, sans concertation entre les communes, Vendargues décide d'y implanter des logements ?
Cela passe donc par une étude globale reposant sur un diagnostic permettant de définir des enjeux puis de justifier un parti d'aménagement à partir :
Pour accéder à la carte figurant en page 5 de l'étude, qui situe le secteur « Lou Camp des Arts » dans son environnement à quelques kilomètres à la ronde, cliquer ici. La carte s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
Le secteur Lou Camp des Arts constitue une des entrées principales
de la zone urbaine de Vendargues, mais il marque également l'entrée
nord-est de l'agglomération Montpelliéraine.
C'est même la première entrée sur l'agglomération
lorsqu'on arrive de la région lyonnaise par l'autoroute A9.
Sur l'ensemble de ce territoire, l'amendement Dupont s'applique, pour les
espaces non urbanisés, sur les principaux axes routiers : la R.N. 113,
la R.N. 110 et l'autoroute A9.
Pour accéder à la carte figurant en page 6 de l'étude, qui montre Vendargues et ses environs vers 1950-1955, cliquer ici. La carte s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
Cette carte de Vendargues et de ses environs date des années 1950-55. À l'époque, la commune compte un peu plus d'un millier d'habitants, qui se serrent dans un espace centré sur la place principale. Pas plus de 400 mètres ne séparent ce point de la maison la plus éloignée. Le bâti s'est développé en direction des deux nationales qui prennent le village en tenaille. La façade bâtie donnant sur la nationale 113 est déjà constituée et annoncée, depuis l'est, par la cave coopérative.
Le réseau ferré, alors aussi important que le réseau routier, marque le paysage depuis moins d'un siècle. La départementale 65 (troisième « côté » du triangle) n'existe pas : un chemin rural, non carrossable, préfigure son tracé. Par contre, une voie construite il y a près de deux mille ans est encore lisible : la voie de la Monnaie, parfaitement rectiligne, file depuis Vendargues en direction du nord-est, à mi-chemin entre Castries et Baillargues. Sa géométrie s'impose jusqu'aux formes des parcelles, alignées sur cette direction.
Vendargues est encore un village rural situé à 8 kilomètres à vol d'oiseau de Montpellier, ville moyenne qui compte alors moins de 100 000 habitants. Les espaces naturels sont prédominants, c'est l'urbain qui constitue l'exception. Le paysage est dominé par la culture de la vigne. Le bois de Saint-Antoine avec ses allées rayonnantes est encore à mi-chemin entre Vendargues et Baillargues...
![]() Le Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme Montpellier-Sète-Lunel, élaboré au début des années 1970 (mais jamais officiellement approuvé par la suite), fixe déjà l'évolution urbaine de Vendargues sur plus d'une génération, définissant le triangle urbain et les futures zones d'activités. |
VENDARGUES AUJOURD'HUI : une commune péri-urbaine
Pour accéder à la carte figurant en page 7 de l'étude, qui montre Vendargues et ses environs dans les années 90, cliquer ici. La carte s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
Aujourd'hui, Vendargues est une commune périurbaine soumise à la croissance démographique de la capitale régionale (plus de 5 200 habitants en 1999). Elle fait complètement partie de l'agglomération montpelliéraine dont elle constitue un point d'entrée depuis l'autoroute. En une génération, la mobilité automobile a façonné le territoire. De nouveaux réseaux sont apparus dans le couloir languedocien, dont l'autoroute A9 (1970-75), tandis que d'autres ont disparu à l'échelle locale, comme la voie ferrée allant vers Castries.
Le schéma d'organisation dessiné pour le Plan d'occupation des sols de 1980 a été mis en œuvre avec une certaine continuité. L'espace urbanisé s'inscrit dans un triangle délimité par des voies à grandes circulations. Les deux centres de cette figure sont constitués par le cœur du village et par le complexe sportif. Le bâti s'est développé en grande partie sous forme de maisons individuelles installées sur des parcelles de taille moyenne. En cela, Vendargues ne diffère pas des communes soumises au phénomène de péri-urbanisation des grandes villes françaises.
Mais la commune a réussi à préserver une centrante de village minimale, à contenir l'étalement urbain et à préserver des espaces naturels. Ainsi, le hameau de Meyrargues est encore entouré de champs qui dominent le paysage de la N 113.
![]() Ce territoire urbain est maintenant bordé, à l'ouest, d'une zone d'activités économiques importante (photo) et, au sud, d'une zone d'activités essentiellement commerciales (dont une grande surface à l'enseigne Leclerc), située sur la commune de Saint-Aunès (Zone d'aménagement concerté « Saint-Antoine »). |
VENDARGUES DEMAIN : une petite ville du grand Montpellier
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Dans les années à venir, Vendargues connaîtra des changements aussi importants que ceux qui se sont déjà produits et des choix cruciaux seront à opérer.
Le déplacement de l'autoroute plus au sud, la transformation de l'actuelle emprise en rocade inter-urbaine, la réalisation du prolongement du LIEN (la liaison intercantonnale d'évitement nord) avec ladite rocade, l'arrivée à une échéance plus ou moins longue du tramway (2010 ?), sont autant d'événements qui vont marquer l'évolution urbaine de la commune dans les vingt années à venir.
Vendargues, autrefois prisonnière d'un corset de routes à grande circulation, va pouvoir faire éclater le « triangle infernal » et renforcer ses liaisons avec son environnement proche. Les voies qui la bordent, délestées d'une partie de la circulation de transit, deviendront des voies de desserte locale. Néanmoins, la nationale 113 supportera encore un trafic important : se posera alors la question de la requalification de ses abords et du devenir du sud du territoire communal (hameau de Meyrargues).
D'un mode d'urbanisation quantitatif et extensif, la commune pourra passer à un mode de développement qualitatif en se préoccupant de ses marges, de ses entrées, de ses limites, de l'intégration paysagère des grandes entités de son territoire, de la qualité de ses espaces publics. Du puzzle qui a résulté de la juxtaposition des zones d'habitat et d'activités, il conviendra de constituer un tissu urbain vigoureux et agréable à vivre. Plus largement, la préservation de vastes espaces naturels et agricoles à l'échelle de l'agglomération permettra de sauvegarder les grandes lignes du paysage.
Il n'est sans doute pas trop tôt pour envisager d'ores et déjà cette nouvelle étape du développement de Vendargues. L'aménagement du secteur Lou Camp des Arts doit s'insérer dans cette réflexion d'ensemble.
LOU CAMP DES ARTS : une étape cruciale du développement urbain
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Historiquement, l'urbanisation de Vendargues s'est déroulée dans le sens horaire, de l'ouest vers l'est en tournant autour du cœur historique. Après s'être étiré vers la nationale 113 jusque dans les années 1950, le bâti s'est ensuite développé par grandes poches plus ou moins reliées entre-elles et au centre. A l'urbanisation anarchique des années 1960-70 a succédé le volontarisme de quelques opérations structurées dans les années 1980. La dernière décennie a vu poussé des quartiers plus denses, alors qu'ils sont plus éloignés du centre. Avec des espaces publics moins vastes mais mieux définis, ces opérations de lotissement ont tenus compte des attentes des (futurs) acquéreurs concernant la recherche de tranquilité.
Au final, seul subsiste dans ce triangle, au lieu-dit Lou Camp des Arts, le secteur que l'on peut considérer le plus ingrat à bâtir (on ne vous le fait pas dire !), mais aussi le plus stratégique (pourquoi ?). L'urbanisation de la dernière zone libre dans le territoire urbain de Vendargues doit alors être l'occasion de reconsidérer l'existant, de tisser des liens manquants, de répondre à des besoins encore non satisfaits sur la commune et d'amorcer une nouvelle étape de développement.
LOU CAMP DES ARTS : au cœur du féveloppement futur de Vendargues
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Tout aménagement de cette zone aura une incidence sur le développement futur de la commune. Aussi, un certain nombre de questions doivent y trouver une réponse.
CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE : à l'échelle de l'aire urbaine de Montpellier
VARIATION DE LA POPULATION
DE L'AIRE URBAINE (1) DE MONTPELLIER DE 1990 À 1999 |
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(1) Aire urbaine : ensemble de communes d'un
seul tenant et sans enclaves, constitué par un pôle urbain, et par
les communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont
au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille
dans le pôle ou dans les communes attirées par celui-ci. (2) Pôle urbain : Unité urbaine offrant 5000 emplois ou plus. |
L'aire urbaine de Montpellier, concentrant 459 916 habitants en 1999,
est l'une des plus dynamique de France en terme de croissance démographique.
Elle est quatrième en terme de contribution à la croissance
démographique
nationale entre 1990 et 1999 après celles de Paris, Toulouse et
Lyon. L'extension d'une aire urbaine, et notamment celle de Montpellier,
est souvent le signe du phénomène de périurbanisation.
L'aire urbaine de Montpellier est composée de 93 communes actuellement
contre 74 en 1990, un étalement urbain qui s'explique par le comportement
des actifs qui travaillent essentiellement dans la ville mère et sa
première couronne mais vont habiter de plus en plus loin.
Ainsi, on constate que ce sont surtout les communes au sud-ouest de Montpellier qui ont connu simultanément des taux et des surplus de population importants entre 1990 et 1999 (Saint-Jean-de-Védas, Villeneuve-lès-Maguelone, Fabrègues, Cournonsec) lié notamment à un net renforcement des équipements. Les communes situées à l'est, dont Vendargues, ont eu une croissance relativement modérée sur la même période. Souvent ces communes ont maîtrisé leur capacité d'accueil ces dernières années après avoir récupéré une bonne part des surplus démographique de la ville-pôle après 1968 au moment où la croissance de Montpellier se tassait.
L'unité urbaine de Montpellier, composée de onze communes
dont Vendargues,
concentre 287 981 habitants sur 154 km2 (1 865 habitants
au km2) en 1999, soit
plus de 62 % de la population totale de l'aire urbaine.
Le taux de variation annuel moyen de la population de 1990 à 1999 était
de
+1,88 % pour l'aire urbaine contre seulement +1,28 % pour l'unité urbaine
de
Montpellier.
Le développement et la qualité des dessertes fait que la croissance, d'une manière générale, déborde donc du pôle urbain sur sa périphérie. Les jeunes ménages n'hésitent plus à aller loin chercher l'habitat individuel. D'après l'INSEE, les plus aisés ont tendance à habiter au nord et le niveau d'équipements, longtemps plus élevé côté mer semble amorcer un rééquilibrage vers l'ouest et le nord-ouest.
La crise immobilière de ces dernières années et les coûts pour se loger à Montpellier et sa périphérie proche font que même les classes dites « moyennes » sont souvent obligées de prospecter à plus de 30 kilomètres pour espérer acquérir un logement à un coût accessible. Le prochain recensement devrait donc mettre en évidence ce phénomène « d'éclatement » qui génère, outre des disparités sociales, des déplacements domicile-travail de plus en plus importants.
CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE : à l'échelle communale
Évolution du nombre d'habitants
![]() |
Année | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 (estimation) |
||||||||
Nbre d'habitants | 1 080 |
1 196 |
1 411 |
1 869 |
2 601 |
4 257 |
5 228 |
6 000 |
||||||||
Taux d'évolution | + 10,7 % |
+ 18 % |
+ 32,5 % |
+ 39,2 % |
+ 63,7 % |
+ 23 % |
+ 14,8 % |
Année | 1975-1982 | 1982-1990 | 1990-1999 | 1999-2004 (estimation) |
||||
Taux de variation annuel |
+ 4,79 % |
+ 6,35 % |
+ 2,31 % |
+ 2,4 % |
||||
dû au mouvement naturel |
+ 0,28 % |
+ 0,76 % |
+ 0,74 % |
- |
||||
dû au solde migratoire |
+ 4,51 % |
+ 5,59 % |
+ 1,75 % |
- |
![]() Le nombre d'habitants de Vendargues a augmenté progressivement et lentement de 1954 jusqu'au milieu des années 70. Puis, la plupart des communes proches de Montpellier ont connu dans les années 70 une expansion démographique plus ou moins affirmée. Vendargues a bénéficié de cette évolution qui s'est confirmée par un fort taux de croissance sur la période 1982/1990. Ainsi, on constate que : - la population a doublé entre 1982 et 1999, avec une augmentation de près de 64 % entre 1982 et 1990. - un taux de variation annuel qui chute entre les deux dernières périodes (1982-90/1990-99) et qui se maintient ces dernières années. - une évolution positive du nombre d'habitants due principalement au solde migratoire. Le mouvement naturel, qui est positif et relativement stable depuis 1982, n'a qu'une importance secondaire sur l'évolution démographique. Au recensement de 1999, la commune de Vendargues comptait 5228 habitants, soit une augmentation de l'ordre de 23 % depuis 1990. Une croissance moyenne annuelle de 2,31 %, soit environ 110 habitants par an, à comparer à la période précédente (82/90) : 6,35 % (environ 210 habitants par an). Un ralentissement important qui s'explique par le manque de
terrains constructibles ces dernières années. On peut dire qu'aujourd'hui, la commune de Vendargues, à l'image de la plupart des communes de la première couronne d'agglomération, voit son projet de développement arriver à terme et offre une capacité d'accueil limitée. La création de la ZAC Pompidou à vocation essentiellement d'habitats doit permettre de répondre à la demande à court et moyen terme sur la commune mais aussi à l'échelle du pôle urbain de Montpellier. |
CARACTÉRISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES
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Vendargues a une population relativement jeune avec près de 60 % de moins de 40 ans contre moins de 50 % à l'échelle de la région, un écart surtout due aux moins de 20 ans qui représentent 28,8 % (contre 22,9 % en Languedoc-Roussillon). Ces taux sont en légère diminution, de l'ordre de 3 %, par rapport à 1990.
Si la taille moyenne des ménages est passée de 3 à 2,8 personnes entre 1990 et 1999, Vendargues accueille d'une manière générale des familles assez nombreuses. Comparés effectivement aux chiffres départementaux et régionaux, les ménages à 4 et 5 personnes sur la commune représentent 28,8 % des familles contre respectivement 16,7 % et 16,9 %.
Au contraire, les personnes vivant seules sont beaucoup moins nombreuses (20,3 % contre 33,5 % et 31,7 %).
ÉVOLUTION ET CARACTÉRISTIQUES DES LOGEMENTS
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE LOGEMENTS
![]() |
Année | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 (estimation) |
||||||||
Nbre de logements | 310 |
408 |
482 |
676 |
1004 |
1531 |
1993 |
2200 |
||||||||
Taux d'évolution | + 31,6 % |
+ 10 % |
+ 40,2 % |
+ 48,5 % |
+ 52,5 % |
+ 30,2 % |
+ 10,4 % |
Année | 1965 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 (estimation) |
Résidences principales | 435 |
591 |
848 |
1411 |
1876 |
2100 |
Nbre moyen d'occupants/résid. princ. | 3,2 |
3,1 |
3 |
3 |
2,8 |
2,8 |
Résidences secondaires | 13 |
13 |
11 |
33 |
18 |
- |
Logements vacants | 34 |
72 |
145 |
87 |
99 |
- |
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CARACTÉRISTIQUES DES RÉSIDENCES PRINCIPALES
![]() Parallèlement à l'accroissement démographique et à la proximité du pôle d'activité économique montpelliérain, le parc de logements de Vendargues a doublé depuis 1982, avec la réalisation de plus de 1000 logements, soit une moyenne d'environ 50 logements par an sur les vingt dernières années. On constate que : |
Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal
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