(Document inclus dans le dossier d'enquête publique pour l'enquête publique concernant la 2ème révision simplifiée du POS de VENDARGUES qui a eu lieu du 25 septembre au 27 octobre 2006. Ces pages présentent le contenu intégral du document, texte et illustrations en couleurs ; en dehors de la correction d'erreurs typographiques et de fautes d'orthographe, seule la mise en page du document et la taille relative des illustrations les unes par rapport aux autres ont été modifiées : le document original est en format A3 et organise texte et illustrations sur les pages d'une manière qui n'est pas adaptée à des pages web ; quant aux illustrations, nous avons privilégié la lisibilité à l'écran par rapport au respect des échelles, quite, pour certaines d'entre elles, à les faire afficher dans une fenêtre distincte du navigateur à partir d'un lien en ligne dans le texte pour ne pas donner au document textuel une largeur qui aurait nécessité pour le lecteur des déplacement horizontaux dans la page.)
PAYSAGE ET CIRCULATION sur la nationale 113
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Enjeux de la séquence 1 : renforcer le caractère naturel des abords, ménager des fenêtres sur le grand paysage, limiter le vocabulaire routier trop prononcé.
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Enjeux de la séquence 2 : aménager la porte symbolique que constitue le pont de l'échangeur, affirmer la transition du naturel vers l'urbain (échelle géographique), favoriser la réduction graduelle de la vitesse jusqu'au giratoire, préserver les relations visuelles avec les signes remarquables de l'horizon.
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Enjeux de la séquence 3 : rendre perceptible le caractère résolument urbain de cette séquence (même si une large place doit être faite aux aménagements végétaux), structurer le paysage et la voirie, rendre lisibles les grandes directions partant du giratoire, préserver les vues sur la colline de Meyrargues.
PERCEPTIONS PAYSAGÈRES LOINTAINES
Pour accéder à l'image de la page 17, qui illustre les perspectives paysagère observées depuis le secteur de la ZAC Pompidou et est identique à la figure de la page 16 de l'étude d'impact de la ZAC Pompidou, cliquer ici. L'image s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
La topographie du secteur - avec des terrains très légèrement en pente vers le sud - s'inscrit dans le schéma habituel de la plaine languedocienne faisant la transition entre le littoral au sud et les reliefs au nord. Le caractère ouvert de l'horizon et l'aspect non bâti du site permettent des vues lointaines sur le grand paysage (Pic-St-Loup, Grande-Motte, Château de Castries). Si l'urbanisation du secteur remettra forcément en cause cet aspect, il conviendra néanmoins de ménager des perspectives sur les éléments paysagers proches, comme le Pioch Palat. Contre-exemple, à éviter : depuis la rue Delacroix, la percée sur le bois de Saint-Antoine est maintenant occultée par deux imposantes maisons.
PERCEPTIONS PAYSAGÈRES PROCHES
Pour accéder à l'image de la page 18, qui illustre les vues sur la ZAC Pompidou depuis l'extérieur et est identique à la figure de la page 17 de l'étude d'impact de la ZAC Pompidou, cliquer ici. L'image s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
Le site offre des vues extrêmement ouvertes sur l'horizon. Aucune structure paysagère végétale n'est décelable. Seuls les fronts bâtis des lotissements et de la cave coopérative font sens entre le sol et le ciel. Le caractère plat du site le rend vulnérable à la moindre construction.
Mais la plaine viticole laissant progressivement la place à un tissu construit, il conviendra sans doute de structurer cet espace ouvert par des masses végétales et des alignements d'arbres. Pourra-t-on épargner ce qui fait une des valeurs du site, à savoir sa remarquable ouverture vers le ciel ?
Le Plan de Déplacements Urbains
La commune de Vendargues fait partie de l'aire d'étude du Plan de Déplacements Urbains (P.D.U.) de l'agglomération de Montpellier. Ce périmètre comprend 48 communes et 93 % de la population de l'aire urbaine soit 429 000 habitants sur 670 km2.
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L'aire du P.D.U. a été divisée selon les grands ensembles cardinaux. La commune de Vendargues appartient à l'ensemble « Grand Est (RN 113 - RN 110) qui représente 12,3 % de la population totale et près de 26 % de la population hors Montpellier.
À la différence des autres grands ensembles, l'ensemble « Grand Est » n'est relié que par un seul axe majeur avec Montpellier (ville centre), la RN 113, sur lequel se concentrent tous les flux et qui traverse le territoire de Vendargues (où vient se piquer la RN 110).
Les migrations alternantes :
Les migrations alternantes « Domicile - Travail » constituent l'essentiel des déplacements.
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On recense environ 48 500 migrants entrant ou sortant de la ville centre dont près de 80 % de migrants vers Montpellier dans des proportions assez voisines entre les grands ensembles cardinaux. Un peu plus de 20 % des migrants sortent de la ville centre dont environ 2 500 vers le grand ensemble « Grand Est » soit un quart du total des sortants.
La commune de Vendargues a vu sa position de pôle générateur de déplacement se renforcer ces dernières années au regard du nombre d'emplois nouveaux créés.
La voiture particulière est utilisée sur l'ensemble de l'aire d'étude à plus de 80 % pour les déplacements domicile-travail. Plus précisément sur Vendargues, les modes de transport des actifs ayant un emploi sont répartis de la manière suivante :
Actifs ayant un emploi | Nombre | Part |
Ensemble | 2 120 |
100 % |
Pas de transport | 66 |
3,1 % |
Marche à pied | 67 |
3,2 % |
Un seul mode de transport : | 1 865 |
88,0 % |
- deux roues | 76 |
3,6 % |
- voiture particulière | 1 728 |
81,5 % |
- transport en commun | 61 |
2,9 % |
Plusieurs modes de transport | 122 |
5,8 % |
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L'analyse de la trame viaire conduit à mettre en évidence un certain enclavement du centre. Son accessibilité automobile depuis la nationale 113 se fait de manière indirecte, les accès n'étant pas aménagés et la traversée de Vendargues n'étant pas mise en valeur.
Deux axes majeurs irriguent les quartiers construits depuis une quinzaine d'années : la rue de la Monnaie (voie romaine historique) et la continuité des avenues Pierre Mendès-France et 8 mai 1945. Sillonnant le territoire d'est en ouest et du nord au sud sur une longueur de près d'un kilomètre chacune, ces voies se révèlent être plus à l'échelle d'un déplacement automobile que piéton. Les quartiers récents sont formés d'ilôts relativement fragmentés qui permettent une bonne irrigation automobile, mais aussi piétonne, du tissu urbain. Mais l'activité commerciale étant quasi-exclusivement concentrée au centre, l'usage de la voiture, faute de liaisons piétonnes rapides et sûres, s'avère indispensable, compte-tenu des modes de vie actuels. Il en va de même s'agissant de l'accès au centre commercial St-Aunès. Une des leçons à tirer de cet état de fait est qu'il faudra valoriser, dans l'aménagement du secteur Les Aires Vieyes, la moindre possibilité de liaison piétonne menant directement au centre. |
Le reseau pluvial
Une étude hydraulique a été réalisée par la Direction Départementale de l'Equipement en 1987 sur une zone de 45 hectares dans laquelle se situe le secteur Lou Camp des Arts. Elle a été effectuée dans le cadre du projet d'aménagement d'une zone NAu du P.O.S. destinée à accueillir de l'habitat, des commerces et des équipements publics.
Cette étude avait été faite dans le cadre de la préparation du PAE Pompidou, dans lequel une partie de la zone concernée, non construite alors et maintenant lotie, était destinée à l'habitat, et une autre partie, celle qui doit maintenant devenir la ZAC Pompidou, était destinées à des activités économiques, et non pas, comme le dit pudiquement le texte ci-dessus, à « des commerces et des équipements publics ». Pour les raisons qui ont poussé le maire à réorienter dans un premier temps cette zone vers « des commerces » du fait d'un désaccord avec le District de Montpellier, ancêtre de l'agglo, qui devait initialement prendre en charge l'aménagement de cette zone d'activités, voir notre dossier sur la modification avortée du POS de 2000.
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Les calculs ont été effectués à l'horizon du P.O.S. avec une morphologie urbaine supposée équivalente à celle des secteurs voisins. Les résultats et solutions proposées sont les suivantes :
Au regard de l'ancienneté de cette étude et des obligations fixées par la loi sur l'eau, l'urbanisation du secteur Lou Camp des Arts a fait l'objet d'une étude hydraulique spécifique. Les préconisations de cette étude seront pris en compte dans le parti d'aménagement. |
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Les réseaux d'eaux usées, d'eau potable et BRL
Le site ne pose pas de difficultés pour être raccordé aux différents réseaux humides. Ces raccordements pourront s'effectuer à partir des lotissements voisins déjà équipés. Les réseaux traversant actuellement le site pourraient être reconsidérés en fonction du parti d'aménagement.
L'alimentation en eau potable est issue de la source du Lez.
La station d'épuration située à proximité du
site (au sud-ouest du rond-point) permet de traiter plus de 7000 équivalents-habitants
et pourra largement supporter l'augmentation de population (cette
conclusion optimiste a été remise en cause depuis : voir la
section correspondante de l'étude d'impact de la ZAC Pompidou).
Dans la cadre de la communauté d'agglomération de Montpellier,
la commune de Vendargues doit être raccordée au futur émissaire
en mer, via la station de la Céréreide (Lattes).
Pour le réseau d'irrigation (BRL), il faudra négocier l'abandon des antennes qui ne sont plus utilisées ou prévoir une utilisation pour les particuliers (jardins) ou les espaces verts.
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Le site est actuellement occupé à 75 % par des friches agricoles (certaines servent de pâturages), à 21 % par de la vigne et le reste par des cultures céréalières.
Cet espace est marqué par la présence de quelques arbres : des allées de Cyprès, des pins Pignon,... et surtout un superbe chêne vert au nord-est en bordure de la R.D. 65 et du lotissement du « Grand Chêne », qu'il convient de préserver dans le cadre du futur aménagement.
Vendargues s'inscrit dans la grande plaine du Bas-Languedoc avec des altitudes variant entre 80 mètres au nord du territoire communal et une trentaine de mètres au sud-est. Le site de la future Z.A.C. comprend les points les plus bas de la commune.
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Le secteur présente un relief composé de pentes douces dans l'ensemble. Il se caractérise par deux orientations :
Ainsi, la topographie varie entre 33 mètres (NGF) et 41 mètres (NGF), soit un dénivelé de 8 mètres. La pente moyenne est de l'ordre de 5 %.
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Le périmètre de la Z.A.C. concerne 42 parcelles non bâties réparties entre une vingtaine de propriétaires sur superficie totale d'environ 16 hectares (y compris voirie existante et emprises non cadastrées).
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La répartition est la suivante :
Référence cadastrale |
Superficie approx. (m2) |
Référence cadastrale |
Superficie approx. (m2) |
Référence cadastrale |
Superficie approx. (m2) |
AE25 |
2 990 |
AE39 |
324 |
AE62 |
2 768 |
AE26 |
2 349 |
AE40 |
2 788 |
AE66 |
15 198 |
AE27 |
2 147 |
AE41 |
22 482 |
AE72 |
292 |
AE28 |
2 121 |
AE44 |
7 580 |
AE75 |
1 256 |
AE29 |
2 138 |
AE45 |
4 105 |
AE164 |
8 128 |
AE30 |
2 000 |
AE46 |
5 699 |
AE211 |
498 |
AE31 |
2 089 |
AE47 |
7 213 |
AE212 |
494 |
AE32 |
4 205 |
AE48 |
6 429 |
AE213 |
501 |
AE33 |
6 997 |
AE49 |
3 609 |
AE214 |
492 |
AE34 |
1 925 |
AE51 |
4 128 |
AE215 |
498 |
AE35 |
1 855 |
AE54 |
104 |
AE216 |
479 |
AE36 |
1 940 |
AE55 |
107 |
AE217 |
494 |
AE37 |
4 052 |
AE56 |
6 785 |
AE218 |
505 |
AE38 |
106 |
AE57 |
36 |
AE219 |
11 022 |
Emprises non cadastrées* | 7 290 |
TOTAL : |
159 278 |
Le site a un foncier relativement morcelé notamment au niveau du
chemin de Saint-Antoine, au nord du site, avec des parcelles en « lamelles » orientées
perpendiculairement au chemin et d'une superficie moyenne de 2000 m2.
Les parcelles les plus importantes se situent essentiellement au sud du
site et en bordure de l'avenue du 8 mai 1945 avec des superficies
variant de près
de 1 hectare à plus de 2 hectares.
À signaler une découpage de 8 parcelles d'environ 500 m2
en moyenne sur la partie nord-ouest du site correspondant à un lotissement
en attente d'une ouverture à l'urbanisation.
LES NUISANCES SONORES
Situation actuelle |
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Le site est en bordure d'infrastructures routières bruyantes concernées par l'Arrêté préfectoral n° 2001-1-975 qui classe la RN 113 (au niveau du site) et la RD 65 en catégorie 3. Pour cette catégorie, la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de l'infrastructure est de 100 mètres. Dans cette bande sont imposées des normes de constructions.
En outre, une étude acoustique a été réalisée par le bureau d'études Conseil Ingénierie Acoustique (CIA) de Marseille afin de connaître la situation actuelle au niveau du site.
L'analyse de la situation initiale a été faite à partir d'une modélisation par calcul. La carte de bruit (1) ci-dessus montre l'impact acoustique à une hauteur de 1.5 m de la RD 65 et de la RN 113 en situation actuelle. Sur la zone du projet, les niveaux de bruit actuels sont de l'ordre de 50 à 55 dB(A).
Trafics et vitesses
SECTIONS | VITESSE km/h (1) |
%PL (2) |
2000 v/j (2) |
2003 v/j (3) |
2003 v/h |
||
RD65 | Castries |
Échangeur RD65/RN113 |
50 |
3,2% |
15 597 |
17 043 |
947 |
Bretelle vers RN113 |
nord est |
50
50 |
3,2 %
3,2 % |
3 899
3 899 |
4 261
4 261 |
237
237 |
|
Ouvrage sur RN113 |
50 |
3,2 % |
7 799 |
8 522 |
473 |
||
Bretelle vers RN113 |
ouest sud |
50 50 |
3,2 % 3,2 % |
3 899 3 899 |
4 261 4 261 |
237 237 |
|
RN113 | Baillargues |
RD65 |
50 |
9,6 % |
25 346 |
27 696 |
1 539 |
RD65 |
Giratoire centre commercial |
50 |
9,6 % |
25 346 |
27 696 |
1 539 |
(1) données réglementaires
(2) données Spi Infra
(3) Calcul réalisé avec un taux de croissance de 3 %
Globalement, on peut dire que le projet se situe dans une zone d'ambiance sonore préexistante modérée (LAeq actuel > 65 dB(A)).
Le futur projet d'urbanisation dans le cadre de la ZAC Pompidou devra
donc préciser les contraintes acoustiques sur la zone à bâtir
pour les futurs promoteurs (les maîtres d'ouvrage de projets immobiliers
en bordure d'infrastructure importante sont tenus de mettre en place des
protections contre le bruit - de par l'antériorité de la route
par rapport au bâti, ce n'est plus au maître d'ouvrage de l'infrastructure
de mettre en place des protections).
Le projet de ZAC doit donc, en fonction des contraintes, définir les
mesures pour réduire le bruit dans l'environnement (2).
(1) Le bruit est dû à une variation de la pression régnant dans l'atmosphère. L'onde sonore faisant vibrer le tympan résulte du déplacement d'une particule d'air par rapport à sa position d'équilibre. Cette mise en mouvement se répercute progressivement sur les particules voisines tout en s'éloignant de la source de bruit. Dans l'air, la vitesse de propagation est de l'ordre de 340 m/s. On caractérise un bruit par son niveau exprimé en décibel (dB(A)) et par sa fréquence (la gamme des fréquences audibles s'étend de 20 Hz à 20 kHz).
(2) La réduction du bruit dans l'environnement porte sur la conception de source de bruit moins gênantes (véhicule moins bruyant mais toujours plus nombreux, amélioration des revêtements de chaussée pour les routes...), la mise en place de barrières acoustiques (écrans acoustiques, merlon de terre...) et enfin isolation de façade des bâtiments (ce dernier recours consiste à assurer un isolement important à un logement en mettant en place des menuiseries performantes au niveau acoustique).
LE PLAN D'OCCUPATION DES SOLS
Le zonage :
Le P.O.S. de Vendargues a été approuvé le 23 mai
1980 et a subi depuis cinq modifications et une révision simplifiée
afin d'ouvrir progressivement des zones à urbaniser.
Les ouvertures à l'urbanisation des zones NA ont successivement fait
l'objet d'études et de schémas d'organisation.
Le document d'urbanisme doit faire l'objet d'une révision simplifiée afin
d'intégrer le futur projet de ZAC dont le site est actuellement classé essentiellement
en NAf2 et, pour l'extrémité ouest, en UE, des zones qui ont
vocation a accueillir des activités économiques.
Extrait P.O.S. actuel |
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Les servitudes d'utilité publique et les mesures de protection :
Le site de la ZAC est concernée par plusieurs servitudes d'utilité publique :
Les dispositions concernant la servitude 14, lié au passage d'une ligne électrique de haute tension (au sud-est du site), ont été abrogées par un décret du 23/09/1999.
La servitude PM1 relative au Plan de Prévention des Risques d'Inondations (approuvé par arrêté préfectoral en date du 14/08/2003) ne concerne pas le site.
Extrait du plan des servitudes d'utilité publique |
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Les sites archéologiques :
Aucune découverte archéologique n'est actuellement recensée sur le site par les services de la DRAC (source : Porter à connaissance en date du 24/12/2002).
LE SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE (SCOT) DE LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIER
Le projet doit être compatible avec les orientations du SCOT. Ainsi, dans le document d'orientations générales, la commune de Vendargues appartient au secteur « Cadoule et Bérange ».
Le site de la ZAC appartient aux zones d'extensions urbaines prévues par le SCOT sur la commune. Il préconise un niveau d'intensité de plus de 20 logements à l'hectare ou plus de 2000 m2 de SHON par hectare (niveau d'intensité C).
Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal
de VENDARGUES (Hérault) Accueil - Actualité - Dossiers - Documents - PV des CM - Aide Liens utiles - Qui suis-je - Me contacter Dernière mise à jour le 14 novembre 2006 |
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