Vendargues
Étude d'entrée de ville sur la R.N. 113

(Application de l'article L. 111-1-4 du code de l'urbanisme)
(septembre 2005)

(Document inclus dans le dossier d'enquête publique pour l'enquête publique concernant la 2ème révision simplifiée du POS de VENDARGUES qui a eu lieu du 25 septembre au 27 octobre 2006. Ces pages présentent le contenu intégral du document, texte et illustrations en couleurs ; en dehors de la correction d'erreurs typographiques et de fautes d'orthographe, seule la mise en page du document et la taille relative des illustrations les unes par rapport aux autres ont été modifiées : le document original est en format A3 et organise texte et illustrations sur les pages d'une manière qui n'est pas adaptée à des pages web ; quant aux illustrations, nous avons privilégié la lisibilité à l'écran par rapport au respect des échelles, quite, pour certaines d'entre elles, à les faire afficher dans une fenêtre distincte du navigateur à partir d'un lien en ligne dans le texte pour ne pas donner au document textuel une largeur qui aurait nécessité pour le lecteur des déplacement horizontaux dans la page.)

Vers section précédente

Paysage

PAYSAGE ET CIRCULATION sur la nationale 113

 
En se dirigeant vers le nord, nous quittons le système linéaire de la nationale, pour rejoindre deux des principales voies de contournement de l'agglomération : D 65 et LIEN. Fin de la séquence 1.

L'horizon est dominé par le pont de l'échangeur avec la d épartementale 65. C'est une vraie porte paysagère : au-delà, autre chose commence. Une direction secondaire peut être prise, grâce à une bretelle de raccordement.

Stabilisation de la pente de la route et horizontalité des lignes du paysage perçu : l'horizon porte moins loin. Léger vallonement des champs sur le côté. Le franchissement de la Cadoule se fait de manière « anonyme ».

Réduction de l'emprise à 2 x 1 voie, mais large bande d'arrêt et glissière de sécurité : nous sommes toujours dans un registre routier. La nationale 113 a retrouvé sa direction « naturelle » (plein ouest), mais l'essentiel des pancartes pré-directionnelles engagent l'automobiliste vers le nord (à droite).

Large courbe orientant la route vers l'ouest. Découverte de l'horizon marqué par les collines du Grès. Repère fort : le château d'eau situé au hameau de Meyragues. Percées visuelles furtives sur les quartiers est de Vendargues. Présence d'un panneau publicitaire dénotant la qualité des abords (par banalisation et mercantilisation)

Accès depuis Baillargues ou en provenance de Nîmes par I'A9. Typologie de voie à grande vitesse: deux fois deux larges files, terre-plein central et longue voie d'insertion. Boisements de part-et-d'autre.

Enjeux de la séquence 1 : renforcer le caractère naturel des abords, ménager des fenêtres sur le grand paysage, limiter le vocabulaire routier trop prononcé.

 
  L'objet routier « rond-point » monopolise complètement la perception paysagère. En légère pente, non végétalisé, occupant une vaste emprise, le giratoire apparait comme un élément « dur » et artificiel du paysage Il annonce une troisième séquence.

Un giratoire s'annonce à l'horizon. Le chantier de sa construction (il y a plus de dix ans) est encore lisible sur les bas-côtés (profond fossé et talus dégarni).

Assez vite, les abords de la route souffrent de la présent visible d'objets disparates : vaste parking du centre commercial au sud (avec voitures, grillage, mâts d'éclairage), quelques pannonceaux publicitaires côté nord. Les activités humaines sont lisibles, sans pour autant que le paysage ne soit urbain. Une impression d'inachèvement et d'inorganisation domine.

La voirie revient pour la première fois au même niveau que les terres environnantes. Cela donne d'autant plus de force à l'ouverture de l'horizon sur Vendargues. Seules les maisons construites depuis une dizaine d'années apparaissent, mais l'homogénéité du bâti et son épannelage (niveau des toitures) contribuent à conserver l'image d'un village « blotti » autour d'un point central. Ce point, seul élément historique visible, est, en l'occurence, le cimetière et ses cyprès. Chaque entité (urbaine ou naturelle) est visuellement bien définie, les limites sont nettes, conférant lisibilité au paysage.

  Après le franchissement, l'horizon tarde à s'ouvrir et à prendre de la consistance. Les abords sont très marqués par l'infrastructure routière (glissière, voies d'enga-gement).

  En continuant vers l'ouest, nous franchissons un ouvrage d'art, correspondant au point de plus faible largeur de la Nationale. Pour autant, les voitures roulent à 90 ou 100 km/h, rassurées par la glissière qui file. La végétation sur les bas-côtés est de type friche arbustive, non mise en valeur. Présence d'un pylône électrique très visible.

Enjeux de la séquence 2 : aménager la porte symbolique que constitue le pont de l'échangeur, affirmer la transition du naturel vers l'urbain (échelle géographique), favoriser la réduction graduelle de la vitesse jusqu'au giratoire, préserver les relations visuelles avec les signes remarquables de l'horizon.

 
Le caractère fréquenté de la voie et l'absence de traitement des abords (avec panneaux publicitaires) nous laissent penser que l'on est en marge d'un espace de vie : Vendargues ne profite pas de l'effet-vitrine que peut favoriser la nationale 113.

Malgré l'horizon dégagé au sud (hameau de Meyrargues), la monotonie et la continuité des murs encadrant la route, la ponctualité du bâti et l'absence de trottoirs prolongent cette impression mitigée d'hésitation entre urbain et naturel.

L'alignement des platanes conduit tant bien que mal à rééquilibrer visuellement les abords de la route : il existe en effet une certaine dissension entre les gros volumes de la cave coopérative à l'écart de la route (nord) et le bâti modeste et hétérogène accolé à la voie (sud).

Front urbain hétéroclite pour l'entrée dans l'agglomération de Vendargues (cuves industrielles de la cave côté nord, panneaux publicitaires côté sud). C'est néanmoins le premier espace un peu structuré que nous rencontrons depuis le début du parcours (alignement de platanes).

Énorme terre-plein central, mais aucun trottoir ni aucun passage pour piétons. Le talus au nord encaisse la route, les terrains au-dessus ne sont pas visibles en voiture : autant de raisons qui font réaccélérer les conducteurs au sortir du giratoire.

Au sortir du rond-point, la vue porte loin : sur le hameau de Meyrargues et sur le vallon séparant Vendargues de Saint-Aunès. Les premiers bâtiments de Vendargues - à commencer par la cave coo-pérative - apparaissent encore lointains.

Le premier accès direct dans le tissu urbain de Vendargues se fait par le rond-point. Les abords ne sont pas traités. Où se trouve-t-on ? en milieu urbain ? ou en milieu naturel comme peut le suggérer l'horizon dégagé ?

Enjeux de la séquence 3 : rendre perceptible le caractère résolument urbain de cette séquence (même si une large place doit être faite aux aménagements végétaux), structurer le paysage et la voirie, rendre lisibles les grandes directions partant du giratoire, préserver les vues sur la colline de Meyrargues.

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PERCEPTIONS PAYSAGÈRES LOINTAINES

Pour accéder à l'image de la page 17, qui illustre les perspectives paysagère observées depuis le secteur de la ZAC Pompidou et est identique à la figure de la page 16 de l'étude d'impact de la ZAC Pompidou, cliquer ici. L'image s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.

La topographie du secteur - avec des terrains très légèrement en pente vers le sud - s'inscrit dans le schéma habituel de la plaine languedocienne faisant la transition entre le littoral au sud et les reliefs au nord. Le caractère ouvert de l'horizon et l'aspect non bâti du site permettent des vues lointaines sur le grand paysage (Pic-St-Loup, Grande-Motte, Château de Castries). Si l'urbanisation du secteur remettra forcément en cause cet aspect, il conviendra néanmoins de ménager des perspectives sur les éléments paysagers proches, comme le Pioch Palat. Contre-exemple, à éviter : depuis la rue Delacroix, la percée sur le bois de Saint-Antoine est maintenant occultée par deux imposantes maisons.

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PERCEPTIONS PAYSAGÈRES PROCHES

Pour accéder à l'image de la page 18, qui illustre les vues sur la ZAC Pompidou depuis l'extérieur et est identique à la figure de la page 17 de l'étude d'impact de la ZAC Pompidou, cliquer ici. L'image s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.

Le site offre des vues extrêmement ouvertes sur l'horizon. Aucune structure paysagère végétale n'est décelable. Seuls les fronts bâtis des lotissements et de la cave coopérative font sens entre le sol et le ciel. Le caractère plat du site le rend vulnérable à la moindre construction.

Mais la plaine viticole laissant progressivement la place à un tissu construit, il conviendra sans doute de structurer cet espace ouvert par des masses végétales et des alignements d'arbres. Pourra-t-on épargner ce qui fait une des valeurs du site, à savoir sa remarquable ouverture vers le ciel ?

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Trame viaire

LES DÉPLACEMENTS

Le Plan de Déplacements Urbains

La commune de Vendargues fait partie de l'aire d'étude du Plan de Déplacements Urbains (P.D.U.) de l'agglomération de Montpellier. Ce périmètre comprend 48 communes et 93 % de la population de l'aire urbaine soit 429 000 habitants sur 670 km2.

L'aire du P.D.U. a été divisée selon les grands ensembles cardinaux. La commune de Vendargues appartient à l'ensemble « Grand Est (RN 113 - RN 110) qui représente 12,3 % de la population totale et près de 26 % de la population hors Montpellier.

À la différence des autres grands ensembles, l'ensemble « Grand Est » n'est relié que par un seul axe majeur avec Montpellier (ville centre), la RN 113, sur lequel se concentrent tous les flux et qui traverse le territoire de Vendargues (où vient se piquer la RN 110).

Les migrations alternantes :

Les migrations alternantes « Domicile - Travail » constituent l'essentiel des déplacements.

On recense environ 48 500 migrants entrant ou sortant de la ville centre dont près de 80 % de migrants vers Montpellier dans des proportions assez voisines entre les grands ensembles cardinaux. Un peu plus de 20 % des migrants sortent de la ville centre dont environ 2 500 vers le grand ensemble « Grand Est » soit un quart du total des sortants.

La commune de Vendargues a vu sa position de pôle générateur de déplacement se renforcer ces dernières années au regard du nombre d'emplois nouveaux créés.

La voiture particulière est utilisée sur l'ensemble de l'aire d'étude à plus de 80 % pour les déplacements domicile-travail. Plus précisément sur Vendargues, les modes de transport des actifs ayant un emploi sont répartis de la manière suivante :

 

Actifs ayant un emploi Nombre Part
Ensemble
2 120
100 %
Pas de transport
66
3,1 %
Marche à pied
67
3,2 %
Un seul mode de transport :
1 865
88,0 %
- deux roues
76
3,6 %
- voiture particulière
1 728
81,5 %
- transport en commun
61
2,9 %
Plusieurs modes de transport
122
5,8 %
Source : INSEE 1999

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LA MOBILITÉ INTER-QUARTIERS

L'analyse de la trame viaire conduit à mettre en évidence un certain enclavement du centre. Son accessibilité automobile depuis la nationale 113 se fait de manière indirecte, les accès n'étant pas aménagés et la traversée de Vendargues n'étant pas mise en valeur.

Depuis les quartiers périphériques, se rendre au centre à pied ou en voiture se fait par quelques carrefours-clés, en nombre limité. En effet, l'urbanisation non maîtrisée des années 1960-1970 a créé autour du centre une couronne de macro-ilôts difficilement pénétrables qui isolent le cœur de la commune (place de la mairie, nouveau jardin). Atteindre le centre depuis un grand tiers sud-est du territoire bâti nécessite un passage obligé par le rond-point du cimetière. L'accès à la place de la mairie se fait alors par la rue du Peyrou, relativement étroite. Il est à noter par ailleurs que ce cheminement ne ménage aucune continuité piétonne au-niveau du dit carrefour. Celui-ci, malgré son récent aménagement, ne comprend aucun trottoir, ni aucun passage piéton !!

Deux axes majeurs irriguent les quartiers construits depuis une quinzaine d'années : la rue de la Monnaie (voie romaine historique) et la continuité des avenues Pierre Mendès-France et 8 mai 1945. Sillonnant le territoire d'est en ouest et du nord au sud sur une longueur de près d'un kilomètre chacune, ces voies se révèlent être plus à l'échelle d'un déplacement automobile que piéton. Les quartiers récents sont formés d'ilôts relativement fragmentés qui permettent une bonne irrigation automobile, mais aussi piétonne, du tissu urbain. Mais l'activité commerciale étant quasi-exclusivement concentrée au centre, l'usage de la voiture, faute de liaisons piétonnes rapides et sûres, s'avère indispensable, compte-tenu des modes de vie actuels. Il en va de même s'agissant de l'accès au centre commercial St-Aunès.

Une des leçons à tirer de cet état de fait est qu'il faudra valoriser, dans l'aménagement du secteur Les Aires Vieyes, la moindre possibilité de liaison piétonne menant directement au centre.

 

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Réseaux

RÉSEAUX HUMIDES

Le reseau pluvial

Une étude hydraulique a été réalisée par la Direction Départementale de l'Equipement en 1987 sur une zone de 45 hectares dans laquelle se situe le secteur Lou Camp des Arts. Elle a été effectuée dans le cadre du projet d'aménagement d'une zone NAu du P.O.S. destinée à accueillir de l'habitat, des commerces et des équipements publics.

Cette étude avait été faite dans le cadre de la préparation du PAE Pompidou, dans lequel une partie de la zone concernée, non construite alors et maintenant lotie, était destinée à l'habitat, et une autre partie, celle qui doit maintenant devenir la ZAC Pompidou, était destinées à des activités économiques, et non pas, comme le dit pudiquement le texte ci-dessus, à « des commerces et des équipements publics ». Pour les raisons qui ont poussé le maire à réorienter dans un premier temps cette zone vers « des commerces » du fait d'un désaccord avec le District de Montpellier, ancêtre de l'agglo, qui devait initialement prendre en charge l'aménagement de cette zone d'activités, voir notre dossier sur la modification avortée du POS de 2000.

 

Les calculs ont été effectués à l'horizon du P.O.S. avec une morphologie urbaine supposée équivalente à celle des secteurs voisins.

Les résultats et solutions proposées sont les suivantes :

  • débit de pointe décennale prévisible : 6 m3/s
  • canalisation de débit par un fossé en terre le long de la R.N. 113 jusqu'à un bassin de rétention situé au centre du carrefour giratoire : soit un volume de rétention global de 4 300 m3 (fossé et excavation centrale).
  • canalisation du débit de fuite de 3,70 m3/s par un fossé en terre sur la commune de Saint-Aunès jusqu'au ruisseau de la Balaurie.

Au regard de l'ancienneté de cette étude et des obligations fixées par la loi sur l'eau, l'urbanisation du secteur Lou Camp des Arts a fait l'objet d'une étude hydraulique spécifique. Les préconisations de cette étude seront pris en compte dans le parti d'aménagement.

Les réseaux d'eaux usées, d'eau potable et BRL

Le site ne pose pas de difficultés pour être raccordé aux différents réseaux humides. Ces raccordements pourront s'effectuer à partir des lotissements voisins déjà équipés. Les réseaux traversant actuellement le site pourraient être reconsidérés en fonction du parti d'aménagement.

L'alimentation en eau potable est issue de la source du Lez.

La station d'épuration située à proximité du site (au sud-ouest du rond-point) permet de traiter plus de 7000 équivalents-habitants et pourra largement supporter l'augmentation de population (cette conclusion optimiste a été remise en cause depuis : voir la section correspondante de l'étude d'impact de la ZAC Pompidou).
Dans la cadre de la communauté d'agglomération de Montpellier, la commune de Vendargues doit être raccordée au futur émissaire en mer, via la station de la Céréreide (Lattes).

Pour le réseau d'irrigation (BRL), il faudra négocier l'abandon des antennes qui ne sont plus utilisées ou prévoir une utilisation pour les particuliers (jardins) ou les espaces verts.

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Sol

L'OCCUPATION DU SOL

 

Le site est actuellement occupé à 75 % par des friches agricoles (certaines servent de pâturages), à 21 % par de la vigne et le reste par des cultures céréalières.

Cet espace est marqué par la présence de quelques arbres : des allées de Cyprès, des pins Pignon,... et surtout un superbe chêne vert au nord-est en bordure de la R.D. 65 et du lotissement du « Grand Chêne », qu'il convient de préserver dans le cadre du futur aménagement.

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LA TOPOGRAPHIE

Vendargues s'inscrit dans la grande plaine du Bas-Languedoc avec des altitudes variant entre 80 mètres au nord du territoire communal et une trentaine de mètres au sud-est. Le site de la future Z.A.C. comprend les points les plus bas de la commune.

Le secteur présente un relief composé de pentes douces dans l'ensemble. Il se caractérise par deux orientations :

Ainsi, la topographie varie entre 33 mètres (NGF) et 41 mètres (NGF), soit un dénivelé de 8 mètres. La pente moyenne est de l'ordre de 5 %.

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LE FONCIER

Le périmètre de la Z.A.C. concerne 42 parcelles non bâties réparties entre une vingtaine de propriétaires sur superficie totale d'environ 16 hectares (y compris voirie existante et emprises non cadastrées).

La répartition est la suivante :

Référence
cadastrale
Superficie
approx. (m2)
Référence
cadastrale
Superficie
approx. (m2)
Référence
cadastrale
Superficie
approx. (m2)
AE25
2 990
AE39
324
AE62
2 768
AE26
2 349
AE40
2 788
AE66
15 198
AE27
2 147
AE41
22 482
AE72
292
AE28
2 121
AE44
7 580
AE75
1 256
AE29
2 138
AE45
4 105
AE164
8 128
AE30
2 000
AE46
5 699
AE211
498
AE31
2 089
AE47
7 213
AE212
494
AE32
4 205
AE48
6 429
AE213
501
AE33
6 997
AE49
3 609
AE214
492
AE34
1 925
AE51
4 128
AE215
498
AE35
1 855
AE54
104
AE216
479
AE36
1 940
AE55
107
AE217
494
AE37
4 052
AE56
6 785
AE218
505
AE38
106
AE57
36
AE219
11 022
Emprises non cadastrées*
7 290
TOTAL :
159 278

Le site a un foncier relativement morcelé notamment au niveau du chemin de Saint-Antoine, au nord du site, avec des parcelles en « lamelles » orientées perpendiculairement au chemin et d'une superficie moyenne de 2000 m2.
Les parcelles les plus importantes se situent essentiellement au sud du site et en bordure de l'avenue du 8 mai 1945 avec des superficies variant de près de 1 hectare à plus de 2 hectares.
À signaler une découpage de 8 parcelles d'environ 500 m2 en moyenne sur la partie nord-ouest du site correspondant à un lotissement en attente d'une ouverture à l'urbanisation.

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Nuisances et contraintes

NUISANCES SONORES

LES NUISANCES SONORES

Situation actuelle

Le site est en bordure d'infrastructures routières bruyantes concernées par l'Arrêté préfectoral n° 2001-1-975 qui classe la RN 113 (au niveau du site) et la RD 65 en catégorie 3. Pour cette catégorie, la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de l'infrastructure est de 100 mètres. Dans cette bande sont imposées des normes de constructions.

En outre, une étude acoustique a été réalisée par le bureau d'études Conseil Ingénierie Acoustique (CIA) de Marseille afin de connaître la situation actuelle au niveau du site.

L'analyse de la situation initiale a été faite à partir d'une modélisation par calcul. La carte de bruit (1) ci-dessus montre l'impact acoustique à une hauteur de 1.5 m de la RD 65 et de la RN 113 en situation actuelle. Sur la zone du projet, les niveaux de bruit actuels sont de l'ordre de 50 à 55 dB(A).

Trafics et vitesses

  SECTIONS VITESSE
km/h (1)
%PL
(2)
2000
v/j (2)
2003
v/j (3)
2003
v/h
RD65
Castries
Échangeur RD65/RN113
50
3,2%
15 597
17 043
947
Bretelle
vers RN113
nord
est
50
50
3,2 %
3,2 %
3 899
3 899
4 261
4 261
237
237
Ouvrage sur RN113
50
3,2 %
7 799
8 522
473
Bretelle vers RN113
ouest
sud
50
50
3,2 %
3,2 %
3 899
3 899
4 261
4 261
237
237
RN113
Baillargues
RD65
50
9,6 %
25 346
27 696
1 539
RD65
Giratoire centre commercial
50
9,6 %
25 346
27 696
1 539

(1) données réglementaires
(2) données Spi Infra
(3) Calcul réalisé avec un taux de croissance de 3 %

Globalement, on peut dire que le projet se situe dans une zone d'ambiance sonore préexistante modérée (LAeq actuel > 65 dB(A)).

Le futur projet d'urbanisation dans le cadre de la ZAC Pompidou devra donc préciser les contraintes acoustiques sur la zone à bâtir pour les futurs promoteurs (les maîtres d'ouvrage de projets immobiliers en bordure d'infrastructure importante sont tenus de mettre en place des protections contre le bruit - de par l'antériorité de la route par rapport au bâti, ce n'est plus au maître d'ouvrage de l'infrastructure de mettre en place des protections).
Le projet de ZAC doit donc, en fonction des contraintes, définir les mesures pour réduire le bruit dans l'environnement (2).

(1) Le bruit est dû à une variation de la pression régnant dans l'atmosphère. L'onde sonore faisant vibrer le tympan résulte du déplacement d'une particule d'air par rapport à sa position d'équilibre. Cette mise en mouvement se répercute progressivement sur les particules voisines tout en s'éloignant de la source de bruit. Dans l'air, la vitesse de propagation est de l'ordre de 340 m/s. On caractérise un bruit par son niveau exprimé en décibel (dB(A)) et par sa fréquence (la gamme des fréquences audibles s'étend de 20 Hz à 20 kHz).

(2) La réduction du bruit dans l'environnement porte sur la conception de source de bruit moins gênantes (véhicule moins bruyant mais toujours plus nombreux, amélioration des revêtements de chaussée pour les routes...), la mise en place de barrières acoustiques (écrans acoustiques, merlon de terre...) et enfin isolation de façade des bâtiments (ce dernier recours consiste à assurer un isolement important à un logement en mettant en place des menuiseries performantes au niveau acoustique).

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CONTRAINTES RÉGLEMENTAIRES

LE PLAN D'OCCUPATION DES SOLS

Le zonage :

Le P.O.S. de Vendargues a été approuvé le 23 mai 1980 et a subi depuis cinq modifications et une révision simplifiée afin d'ouvrir progressivement des zones à urbaniser.
Les ouvertures à l'urbanisation des zones NA ont successivement fait l'objet d'études et de schémas d'organisation.
Le document d'urbanisme doit faire l'objet d'une révision simplifiée afin d'intégrer le futur projet de ZAC dont le site est actuellement classé essentiellement en NAf2 et, pour l'extrémité ouest, en UE, des zones qui ont vocation a accueillir des activités économiques.

Extrait P.O.S. actuel

Les servitudes d'utilité publique et les mesures de protection :

Le site de la ZAC est concernée par plusieurs servitudes d'utilité publique :

Les dispositions concernant la servitude 14, lié au passage d'une ligne électrique de haute tension (au sud-est du site), ont été abrogées par un décret du 23/09/1999.

La servitude PM1 relative au Plan de Prévention des Risques d'Inondations (approuvé par arrêté préfectoral en date du 14/08/2003) ne concerne pas le site.

Extrait du plan des servitudes d'utilité publique

Les sites archéologiques :

Aucune découverte archéologique n'est actuellement recensée sur le site par les services de la DRAC (source : Porter à connaissance en date du 24/12/2002).

LE SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE (SCOT) DE LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIER

Le projet doit être compatible avec les orientations du SCOT. Ainsi, dans le document d'orientations générales, la commune de Vendargues appartient au secteur « Cadoule et Bérange ».

Le site de la ZAC appartient aux zones d'extensions urbaines prévues par le SCOT sur la commune. Il préconise un niveau d'intensité de plus de 20 logements à l'hectare ou plus de 2000 m2 de SHON par hectare (niveau d'intensité C).

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Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
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Dernière mise à jour le 14 novembre 2006