...et il a des cadeaux pour tout le monde (ou presque) !
Pas de doute possible, même s'il avait rasé sa barbe blanche et oublié d'enfiler sa veste rouge, c'est bel et bien le Père Noël qui présidait la réunion électorale de la liste menée par le maire sortant, Pierre DUDIEUZÈRE, le mardi 11 février 2014 à 18h30 à la salle Armingué 2 axée sur la présentation des projets d'aménagement des installations sportives vendarguoises, en présence de nombreux présidents et représentants d'associations sportives vendarguoises ! Et il était venu avec des cadeux plein sa hotte, containers et couvertures... euh ! pardon, club-houses et espaces couverts, pour tous les « enfants » sages. Mais pour qu'on ne l'accuse pas de générosité outrancière, notre Pierre Noël a eu juste ce qu'il faut de sévérité envers l'enfant turbulent de la classe, le rugby club de Vendargues, dont un des dirigeants a l'outrecuidance de se présenter aux élections municipales sur une liste concurrente de la sienne, et qui s'est vu pour cela mis au coin de la commune et privé de container... euh ! pardon, de club-house ; et pour qu'on ne lui reproche pas après les élections d'avoir jeté de la poudre aux yeux en racontant des bobards, le Maire Noël a pris la précaution, au début et à la fin de la présentation de son catalogue de jouets pour tous, de préciser que, bien sûr, ce qu'il présentait là était un inventaire d'idées dont la réalisation dépendrait des moyens financiers de la commune quand, une fois la période des rêves... euh ! pardon, des élections, passée, si on lui faisait une fois encore confiance, on reviendrait sur terre et qu'on chiffrerait toutes ces promesses... euh ! pardon, suggestions. Et bien évidemment, aucune date n'a été fixée pour le Noël de qui que ce soit, mais tout était prioritaire du moment que le président de l'association demandeuse présent dans le public se manifestait et félicitait le Père Noël pour son beau manteau rouge !...
Voyons un peu maintenant ce que contenait la vitrine de Noël du grand magasin.
Les « couvertures » : couverture du terrain de sport « rouge » du stade le long de la rue de la Cadoule, couverture de deux courts de tennis en terrre battue synthétique, couverture d'une nouvelle carrière pour activités équestres à l'espace Cadoule. Pour que les sportifs puissent pratiquer leur activité favorite même par temps de pluie, on couvrira(it) à tout va. De belles images projetées montraient d'élégantes constructions, mais quand on creusait un peu la carrière couverte, présentée sur une photo avec d'élégantes armatures en bois, on apprenait que, non, à Vendargues, ce serait une simple armature métallique. Et s'agira(it)-il de couvrir la carrière existante ? Non, bien sûr ! car elle est trop près de la Cadoule et, en 2003, elle avait été emportée par une inondation. Donc on fera(it) une nouvelle carrière plus en hauteur (mais on ne dit pas où). Et l'ancienne ? Eh bien ! elle pourra(it) toujours servir aux sand-balleuses, car, dixit le maire, les cavaliers la trouvent trop profonde et trop meuble et préféreront sûrement la nouvelle dès après le Noël de l'AVEEC !... Quant au terrain de sport couvert, il sera(it) omni-sports, sauf que, dans la planche PowerPoint présentée à ce propos, tous les sports étaient listés... sauf le rugby ! Allez savoir pourquoi...
Les « containers » : depuis que certains ont eu l'idée d'aménager en logements des containers, ces parallèlépipèdes rectangles en métal de grandes dimensions initialement destinés aux transports de marchandises par camion, chemin de fer ou bateau (Le Havre a ainsi construit des résidences étudiantes à l'aide de tels containers), des tas de sociétés se sont lancées dans le business du réaménagement de containers à toutes les sauces. Et cela a donné l'idée à notre Maire Noël de parsemer le complexe sportif de containers transformés en buvettes club-houses pour les uns et les autres : un ou deux dans la pinède, un autre pour le tambourin, un autre pour l'athlétisme, en plus d'une extension (en dur, cette fois) du club-house du tennis en cours pour une inauguration prochaine (sans doute juste avant les élections), d'une extension (en dur aussi) du club-house du foot et de la construction de vestiaires pour le terrain d'honneur récemment refait en synthétique. Et lorsqu'une des personnes présentes dans le public a fait remarquer que, plutôt que de faire un club-house par association, il serait peut-être plus judicieux et plus économique de faire une sorte de « maison des associations » sur le complexe sportif, que tous se partageraient, ce qui, de plus, permettrait de tisser des liens entre les membres des diverses associations, Pierre DUDIEUZÈRE s'est lancé dans un beau discours complètement à côté de la plaque pour expliquer que cette manière de faire, c'était pour lui le « socialisme », car elle conduisait à nommer un directeur, et des adjoints, et des animateurs, etc. et revenait finalement à « municipaliser » les associations, ce à quoi, n'étant pas socialiste, il s'opposait. La vérité, c'est que, plutôt que de « municipaliser » les associations, il préfère les tenir en laisse en promettant à chacune une carotte spécifique pourvu que ses dirigeants ne mélangent pas les genres en faisant aussi de la politique (ce qui, dans sa bouche, veut dire ne pas se présenter contre lui ou sympathiser avec ses opposants, puisque, dans sa liste de 2014, on trouve pas moins de six présidents ou vice-présidents d'associations vendarguoise qui, bien sûr, ne font pas de politique en se présentant avec lui mais n'ont en tête que l'intérêt de leurs adhérents... s'il est réélu !)
Encore des « club-house » : le maire, fort de « la force de l'expérience », est tellement prévoyant que, de son propre aveu, la halle des sports, inauguré le 5 septembre 2009, est déjà trop petite par rapport à la demande. Il envisage donc de lui greffer des extensions, une à l'arrière, entre le mur extérieur et le parking pour fournir des espaces de rangement supplémentaires, l'autre sur l'esplanade devant l'entrée, où il propose de construire un bâtiment supplémentaire qui pourrait servir de... devinez quoi !... club-house, salle de convivialité, voire salle pour certaines activités, selon sa taille, qui n'est bein sûr pas précisée sinon par un vague dessin projeté qui est tout sauf un croquis d'architecte.
Le terrain de sports « flottant » : après avoir refait le terrain d'honneur du stade en synthétiqe, il va falloir refaire l'autre terrain dont le revètement synthétique, vieux de 12 ans, arrive en fin de vie. Mais le maire explique que, plutôt que de profiter de cette opportunité pour le refaire aux normes d'un terrain de rugby, plus contraignantes que les normes d'un terrain de foot, ce qui permettrait de rendre le terrain compatible avec les deux sports, il le refera aux normes d'un terrain de foot, ce qui excluera son utilisation pour des matchs de rugby officiels, au grand dam du rugby club de Vendargues. Dans une succession de commentaires pleins de contradictions dispersés au fil de la présentation, il explique aux dirigeants de ce club présents dans le public que, oui, Vendargues accueille bien volontiers ce nouveau sport sur la commune mais qu'il faut que le club fasse ses preuves sur la durée et atteigne une taille critique en nombre de licenciés avant que la commune fasse des investissements spécifiques pour lui (les dirigeants ont beau lui expliquer que, faute de créneaux sur les terrains actuels et de terrain aux normes pour accueillir des compétitions officielles, ils sont obligés de limiter leurs ambitions, et donc de refuser de nouveaux adhérents et de renoncer à créer une équipe d'adultes, il campe sur sa position, ajoutant même que, pour un club, avoir une équipe de rugby en compétitions régionales c'est 30.000 € par an et qu'il ne faut pas attendre de lui... euh ! pardon, de la commune, le premier centime de cette somme au cas où...), que d'ailleurs on n'est pas obligé de tout faire sur Vendargues et qu'on peut regarder vers les communes voisines, Jacou et Mauguio, par exemple, qui ont des terrains de rugby aux normes (c'est bien la première fois que le maire prend conscience de ce qu'il existe des équipements ailleurs qu'à Vendargues qui pourraient être utilisés par les Vendarguois !), mais que, quand même, comme de toutes façons, les deux terrains du complexe sportif commençant à arriver à saturation avec toutes les activités qui s'y déroulent, il envisage de créer, ailleurs dans Vendargues, un troisième terrain de sport qui sera, lui, aux normes à la fois du foot et du rugby (et en plus ceint d'une piste d'athlétisme), mais pour lequel il ne faudra pas venir lui demander ensuite un club-house ou des vestiaires (pas de container pour le rugby !), du moins durant les prochain six ans. Et où sa baguette magique fait-elle surgir de terre ce nouveau terrain ? Dans le coin nord-est de la zone agglomérée de Vendargues, derrière le Petit Paradis, non loin du rond-point de Castries, dans le secteur du Bourbouissou, là-même où le plan local d'urbanisme (PLU) tout neuf, voté en juillet dernier mais déjà soumis deux fois à modifications, prévoit de construire des logements selon des orientations d'aménagements illustrées dans le PLU par le schéma reproduit ci-dessous.
Et le maire d'expliquer le plus sérieusement du monde que maintenant, lorsqu'on construit, on est obligé de faire des bassins de rétention et que, cette fois-ci, il fera un bassin de rétention couvert et installera le stade dessus ! Mais dans le schéma d'aménagement ci-dessus, les bassins de rétention sont déjà positionnés pour faire tampon entre les zones déjà construites de Vendargues et le nouveau lotissement (zones vertes au sud du lotissement sur le schéma). Or le schéma présenté sur le Powerpoint du maire situe le nouveau bassin de rétention-stade dans le coin nord en se gardant bien de reprendre le schéma d'aménagement ci-dessus. Je l'ai donc fait pour lui de la manière suivante, dans l'image ci-dessous : j'ai utilisé en fond d'image la photo aérienne de Vendargues fournie par Google map à l'échelle du schéma ci-dessus et je lui ai superposé le schéma avec une transparence suffisante pour qu'on voit aussi la photo aérienne ; puis j'ai récupéré sur la photo Google map à la même échelle la photo du terrain d'honneur du stade et de la piste qui l'entoure, que j'ai réorientée pour venir ensuite la positionner là où devrait être le stade selon la planche Powerpoint projetée à la réunion.
Si je n'ai pas rapproché le stade du rond-point et du chemin des Coustouliers (RD 65), pour lui faire occuper la partie laissée en blanc dans le schéma d'aménagement, c'est parce que la ligne que j'ai accentuée en rouge est la frontière communale entre Vendargues et Castries et que, si cette partie est restée en blanc dans le schéma d'aménagement, c'est parce qu'elle ne fait pas partie de Vendargues. En d'autre termes, si le maire faisait son stade plus près du rond-point, ce stade serait à Castries !
Comme on le voit, construire un stade à cet endroit réduirait sensiblement le nombre de logements, en particulier sociaux, susceptibles d'être construit dans ce secteur, obligerait à repenser complètement le schéma de circulation prévu et conduirait à un ensemble qui n'aurait plus aucune cohérence. Mais il y a plus ! Le PLU de Vendargues vient à peine d'être validé et il était le résultat de plusieurs années de réflexion sous la houlette d'un cabinet d'urbanisme. Si ce projet de stade était sérieux, pourquoi n'a-t-il pas été inclus dans le schéma d'aménagement du secteur du Bourbouissou inclus dans le PLU ?! Mais non ! Il s'agit bien évidemment d'improvisation et ce supposé stade a été sorti du chapeau en vue de la réunion sans même que le maire et ses adjoint n'aient pris la peine d'en valider la faisabilité au regard du PLU, ne serait-ce qu'en faisant ce que j'ai fait en à peine une heure, au lendemain de la réunion, pour produire l'image ci-dessus ! Il faut croire aussi que les bassins de rétention inspirent le maire puisqu'aux élections de 2008, il avait promis un théâtre de verdure dans le grand bassin de rétention situé derrrière Système U sur le chemin de Banières, que l'on attend d'ailleurs toujours ! Gageons qu'il en sera de même pour le stade de rugby...
La « piscine » écologique : sur ce thème, recyclé des élections municipales de 2008 (vive les promesses durables!...), il a été évasif et fumeux, projetant la photocopie illisible et incompréhensible d'une page de documentation technique sur un nouveau procédé qui remplacerait celui dont il était question en 2008, mais qu'il n'était pas capable d'expliquer car c'était trop « technique ». Le message subliminal qu'il essayait de faire passer était que ce procédé n'était plus passible des critiques qu'on lui avait adressées jusque-là et, dans ces conditions, il ne fallait pas qu'on puisse indentifier ce nouveau procédé pour qu'il soit impossible de le critiquer avant les élections. Et, quoi qu'il en soit, il a ajouté que la « piscine » ne se ferait que s'il pouvait la faire avec les agréments requis et dans le respect des réglementations applicables, si bien que si ce projet tombait à l'eau (si l'on peut dire pour une piscine !...) une seconde fois, ce serait faute d'avoir pu obtenir les agréments nécessaires. Mais comme il ne faut pas d'agrément pour une promesse préélectorale et que ça ne coûte rien, pourquoi se priver ?!...
Par contre, sur ce même projet, il a été plus prolixe et attendrissant sur un autre point : il a expliqué que cette piscine, il la voulait pour les pauvres enfants de Vendargues dont les parents n'avaient pas les moyens d'avoir une piscine dans leur jardin, et pas même les moyens d'emmener leurs enfants à la mer à Palavas (« Oui ! Il y en a, vous savez ! », a-t-il dit, admettant pour une fois qu'il y a des pauvres à Vendargues), et que, de ce fait, il ferait en sorte qu'elle soit le moins cher possible, voire gratuite (ce qui reste à voir lorsqu'on sait qu'il prévoyait de la concéder en gestion à un exploitant privé). Sans doute ne sait-il pas qu'il y a au Crès un lac avec baignade gratuite qui n'est guère plus loin de Vendargues que le bois de Saint-Antoine où il dit vouloir faire cette « piscine ». Tenir compte de ce qui existe dans les autres communes, c'est bon pour le stade de rugby, pas pour la piscine !...
Les arènes : il s'agit pour le maire de « terminer » les arènes, dont on ne savait pas qu'elles étaient inachevées. En fait, ce qu'il veut dire par là, c'est que, lorsqu'il avait entrepris la reconstruction des arènes en 2000, il savait déjà, pour en avoir discuté avec les héritiers futurs, et avait même informé le conseil municipal de ce fait, qu'au décès de son occupante d'alors déjà âgée, la maison Harel, contre laquelle allaient s'appuyer les arènes qu'il avait en projet, serait en vente et pourrait être rachetée par la commune pour être démolie et permettre d'avoir un espace dégagé sur le pourtour des arènes côté rue et une forme plus régulière pour l'enceinte extérieure et les gradins, mais il ne voulait pas, comme je le lui avais alors suggéré, attendre que cette vente, conditionnée par le décès de la propriétaire occupante, puisse se réaliser car il voulait pouvoir inaugurer les arènes rénovées avant les élections municpales de 2001. C'est pourtant à peine trois ans plus tard, début 2003 (voir délibération n° 13 du conseil municipal du
18 février 2003)
que la maison Harel a pu être rachetée par la commune. Mais il n'a pas voulu aussitôt, si peu de temps après l'inauguration des arènes, relancer le chantier et montrer ainsi qu'il avait agi trop vite en 2000. Il a donc dans un premier temps loué cette maison à diverses personnes, avant de finir par se décider, une dizaine d'années plus tard, à la démolir. Et maintenant, il se propose de « rectifier »
les arènes et d'y adjoindre... devinez quoi ?... Gagné !... un club-house pour le club taurin, ainsi qu'une infirmerie
et diverses autres extensions pour améliorer l'usage des arènes, extensions que, comme l'a fait remarquer le président du club taurin, il annonce depuis plusieurs années, mais pour lesquelles il ne donne toujours pas de dates.
Et les finances, dans tout ça ? Car sur les murs de la salle, on pouvait voir plusieurs affichettes proclamant : « Notre engagement n° 1 : réduire les impôts de 10 % » (sur cette autre promesse de campagne, voir la page d'actualité intitulée « Le maire avoue enfin !... »). À cette question posée par un membre de l'assistance, le maire a répondu que rien n'était encore définitif (comme ça on ne pourra pas l'accuser d'avoir menti s'il ne tient pas ses « promesses », puisqu'elles n'en sont pas et qu'il ne s'agit que de réflexions en cours) et que bien sûr tout dépendrait des moyens disponibles, puis a enchaîné sur le possible recours à des subventions, sujet sur lequel il a passé la parole à son premier adjoint et ex-dauphin (le vrai dauphin, son propre fils, étant sur sa liste, ce serait bien sûr lui le successeur le moment venu) qui a commenté un tract qui était sur les chaises destinées au public au début de la réunion et qui faisait le bilan des subventions obtenues par Vendargues entre 2008 et 2013 (pour tenter de faire bonne figure face à ceux qui le critiquent pour n'avoir obtenu aucun équipement valorisant de l'agglo à Vendargues, comme par exemple Jacou et Saint-Brès, qui ont une piscine,ou Castries qui a une médiathèque). Ces subventions font un total de 2.658.776 € représentant, nous dit-il, l'équivalent du terrain synthétique (1.442.000 €) plus le club house du tennis (230.000 €) plus l'achat de la partie centrale du bois de Saint-Antoine (374.000 €) plus divers autres équipements (fronton du tambourin, mur d'escalade, courts de tennis, etc. pour 632.776 €), dont 1.035.000 € de l'agglo, 659.198 € du département et 455.525 € de la région, ce qui, selon le maire, revenait à dire que ce n'étaient pas les Vendarguois qui avaient payé ces équipements ! Il est consternant de constater qu'après 25 ans de mandat, et malgré « la force de l'expérience », le maire persiste à penser que l'argent qu'il fait dépenser à la commune et qui ne provient pas de ses ressources propres (celles de la commune, pas celle du maire !...) ne provient pas de la poche des Vendarguois, ignorant ou faisant semblant d'ignorer que les Vendarguois payent aussi des impôts à l'agglo, au département et à l'État et que donc des subventions de l'agglo ou du département proviennent aussi des impôts des Vendarguois ! Plus ! Même si le plus gros des impôts perçus par l'agglo et la totalité de ceux perçus par la région proviennent des entreprises et non pas des particuliers, ces entreprises payent leurs impôts grâce à leur chiffre d'affaire, qui provient des produits et services qu'ils facturent à leurs clients et ces clients c'est nous ou d'autres entreprises qui factureront leur production à leurs clients, etc. jusqu'à ce qu'en bout de chaîne ce soient toujours les mêmes qui payent, nous, les consommateurs de base ! Un bon exemple de cela, c'est la subvention conséquente qu'il avait obtenue de GGL pour financer la halle des sports dans le cadre du contrat d'aménagment pour la ZAC Pompidou : cette subvention (officiellement 1.440.000 €, soit 30 % du prix supposé de la halle des sports, mais en réalité 2.740.000 €, soit plus de la moitié, comme je l'explique dans mes commentaires à l'article IX, Montant de la participation, du traité de concession d'aménagement approuvé lors du conseil municipal du 19 juillet 2007, affaire n° 5), GGL l'a bien sûr intégrée dans les charges à partir desquelles il a calculé le prix de revente au mètre carré des terrains de la ZAC. Et donc, qui a payé cette subvention en fin de compte ? Les acheteurs des terrains de la ZAC, des Vendarguois donc, qui ont payé à eux seul plus de 50 % de cet équipement alors qu'ils ne représente guère plus de 15 % de la population de la commune ! Bref, tout l'argent qu'il fait dépenser à la commune provient, par un chemin plus ou moins long, de la poche des Vendarguois... Mais tout ça, c'est trop compliqué à comprendre pour lui...
Rendez-vous à Noël donc. Mais à propos, à quelle date avez-vous dit que c'était, le Noël de Pierre ?...