ProcÈs-verbal n°05/2007
du conseil municipal du 19/07/2007

Présents :

M. DUDIEUZÈRE - M. GALTIER - M. LAURET - Mme VEILLON - Mme NAVARRO - Mme RUIZ - M. BERSON - M. SEGUIN - M. VASSALLO -  Mme AUDRAN - M. MALANDAIN - Mme OUFFE - Mme SALLES - Mme PINEL -  M. COMBETTES - Mme FAIVRE - M. HERMET - Mme ÉDOUARD - M. SUZANNE

Représentés :

Mme GARCIA : pouvoir à M. DUDIEUZÈRE ; M. AVELINE : pouvoir à M. GALTIER ; M. BERETTI : pouvoir à Mme SALLES ; M. BONNEGARDE : pouvoir à M. VASSALLO ; Mme BONNET : pouvoir à M. LAURET ; Mme SUC : pouvoir à M. HERMET

Absents :

M. CLARET - M. ESPÉROU - M. TORRENT

Excusés :

Mme ROQUEBLAVE

Monsieur GALTIER a été élu secrétaire de séance.

Question n° 1 - Adoption de l'ordre du jour

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte l'ordre du jour modifié suivant :

Deux affaires ont été retirées par rapport au projet d'ordre du jour envoyé aux conseillers municipaux avant la séance, les affaires numérotés 18, « Aliénation FONTANA », et 19, « Aliénation BERTRAND », dans ce projet. L'ordre du jour modifié de cette séance était donc le suivant :

Question n° Objet
1. Adoption de l'ordre du jour
2. Adoption du procès-verbal n° 03/2007
3. Décisions municipales n° : 09 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 et 19/2007
4. Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) - 2ème révision simplifiée - projet ZAC Georges POMPIDOU - Bilan de la concertation et approbation du P.O.S. révisé
5. ZAC POMPIDOU - désignation de l'aménageur et approbation de la concession d'aménagement
6. Délibération modificative n° 01-2007
7. Réalisation de la halle des sports de Vendargues - adoption du marché
8. Réalisation d'un écran acoustique sur la RD 65 - avenant n° 1
9. Approbation de la modification des statuts du S.I.A.E. du Salaison et adhésion de la commune à sa nouvelle compétence (poteaux incendie)
10. Instruction technique des autorisations et actes relatifs à l'occupation des sols - dénonciation de la convention de mise à disposition des services de l'État, et approbation d'une nouvelle convention avec la communauté d'agglomération de Montpellier
11. Rapport entre l'État et les établissements privés d'enseignement : école Saint-Joseph - année scolaire 2007-2008
12. Montant de la redevance d'occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de distribution de gaz
13. Montant de la redevance d'occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d'électricité
14. Montant de la redevance d'occupation du domaine public due par les opérateurs de communication électronique
15. Adoption de l'itinéraire de grande randonnée - GR n° 653
16. Aliénation VASSEUR
17. Aliénation BATOCHE
18. Personnel communal - détermination des taux de promotion aux grades d'avancement
19. Personnel communal - modification du tableau des effectifs
20. École les Garrigues - participation communale aux classes vertes - régularisation pour le séjour du 16 au 20 Avril 2007
21. Animajeunes - attribution d'une subvention complémentaire
22. Collège du Crès - attribution d'une subvention exceptionnelle
23. Agglomération - service assainissement - transfert des résultats
24. Agglomération - service assainissement - mise à disposition de l'actif et du passif

Question n° 2 - Adoption du procès-verbal n° 03/2007

M. SUZANNE signale l'erreur de calcul concernant l'avenant au lot n° 3 à la question n° 12 (Cantine garderie les Asphodèles) - page 5/9 du P.V.

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte le procès-verbal n° 03/2007 de la séance du 12 avril 2007.

Question n° 3 - Décisions municipales n° : 09 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 et 19/2007

Le conseil municipal prend acte des décisions municipales suivantes :
09/2007 : Recours contre les délibérations des 30 janvier et 1er mars 2007 du conseil municipal - autorisation de défendre en justice - honoraires d'avocats

Il s'agit de défendre les intérêts de la commune dans le recours déposé par Bernard SUZANNE contre les délibérations citées qui visaient à faire prendre en charge par la commune les frais de justice de Pierre DUDIEUZÈRE et Bernard GALTIER dans des actions en diffamation contre les élus du groupe minoritaire, après l'annulation par le tribunal administratif de Montpellier de décisions prises en ce sens par le maire dans le cadre de ses délégations, alors que celles-ci ne l'y habilitaient pas. Pour plus de détails sur ces affaires, voir nos commentaires aux délibérations n° 9 du 30 janvier 2007 et n° 9 du 1er mars 2007.

10/2007 : Marché de travaux - agrandissement et rénovation de la carrière à chevaux de l'espace communal « La Cadoule » - EMF entreprise
11/2007 : Défense des intérêts de la commune devant le tribunal administratif de Montpellier - instances n° 0701493-1, n° 0701494-1 et n° 0701449-1 - désignation SCP CGCB et associés

Il s'agit du déféré préfectoral et du référé suspension du préfet contre le sursis à statuer sur le permis de construire sollicité par SITA SUD, ainsi que de la requête de SITA SUD contre cette même décision. Pour plus de détails sur toute cette affaire, voir notre page d'actualité sur le permis de construire de SITA SUD.

12/2007 : Contrat d'abonnement location-entretien d'une balance postale et d'une machine à affranchir - société SATAS
13/2007 : Convention de location de locaux communaux - maison « PONCE » sise rue du Général Berthézène à Vendargues - Madame Amandine ALLEMANT
14/2007 : Contrat de maintenance logiciels  - cadastre informatique - SARL ORCIMA
15/2007 : Contrat de maintenance et d'entretien d'aires de jeu - SARL COALA Grand Sud
16/2007 : Renouvellement contrat de maintenance - logiciel de gestion du cimetière communal - société GESLAND Développements
17/2007 : Défense des intérêts de la commune devant le TA de Montpellier - instances n° 0606300-1, n° 0606304-1, n° 0606302-1, n° 0702347-1, n° 0702203-1 et n° 0702348-1 - désignation SCP CGCB & associés

Il s'agit cette fois de la défense de la commune contre les recours au fond déposés par SITA SUD et le préfet contre la modification de POS qui avait justifié le premier refus de permis de construire à SITA SUD et tous les refus successifs opposés par le maire, affaires qui sont toutes venues à l'audience du 28 juin 2007. Pour plus de détails sur toute cette affaire et sur le résultat, négatif pour la commune, de cette audience, voir notre page d'actualité sur le permis de construire de SITA SUD.

18/2007 : Gestion des emprunts - réaménagement de prêts - Dexia Crédit Local

Ce contrat de réaménagement de dette consolide 5 contrats antérieurs :

Soit un capital emprunté total de 3.632.565,61 €. Le contrat est sur une durée de 19 ans, remboursable par annuités (un remboursement par an) avec un amortissement de capital progressif augmentant de 5 % par an, à un taux d'intérêt fixe de 4,38 % tant que l'EURIBOR 12 mois ne dépasse pas 6 %, et croissant au-delà en fonction de l'écart de l'EURIBOR 12 mois par rapport à 6 %.

En supposant que le taux reste fixe à 4,38 % sur les 19 ans et que les annuités tombent à la date anniversaire de la souscription (faute de quoi les intérêts sur la première annuité seraient réduits ou augmentés en fonction de son écart de durée par rapport à un an), l'amortissement du prêt se ferait selon le tableau suivant :

Année Capital restant dû Capital remboursé Intérêts Échéance
2008 3 513 614,31 118 948,30 159 106,24 278 054,54
2009 3 388 718,60 124 895,72 153 896,31 278 792,02
2010 3 257 578,09 131 140,50 148 425,87 279 566,38
2011 3 119 880,57 137 697,53 142 681,92 280 379,45
2012 2 975 298,17 144 582,40 136 650,77 281 233,17
2013 2 823 486,64 151 811,52 130 318,06 282 129,58
2014 2 664 084,55 159 402,10 123 668,72 283 070,81
2015 2 496 712,34 167 372,20 116 686,90 284 059,11
2016 2 320 971,53 175 740,81 109 356,00 285 096,81
2017 2 136 443,68 184 527,85 101 658,55 286 186,41
2018 1 942 689,43 193 754,25 93 576,23 287 330,48
2019 1 739 247,47 203 441,96 85 089,80 288 531,76
2020 1 525 633,41 213 614,06 76 179,04 289 793,10
2021 1 301 338,65 224 294,76 66 822,74 291 117,50
2022 1 065 829,15 235 509,50 56 998,63 292 508,13
2023 818 544,18 247 284,97 46 683,32 293 968,29
2024 558 894,96 259 649,22 35 852,24 295 501,46
2025 286 263,28 272 631,68 24 479,60 297 111,28
2026 0,00 286 263,28 12 538,33 298 801,61
 Total   3 632 562,61 1 820 669,27 5 453 231,88

Bernard SUZANNE a fait remarquer au maire qu'un tel réaménagement pose un grave problème en ce qu'il reporte vers le futur, lorsque Pierre DUDIEUZÈRE ne sera plus maire, la plus grosse charge de remboursement de capital et oblige a commune a payer une plus grosse charge d'intérêts que d'autres structures de remboursement plus habituelles. C'est en quelque sorte la politique du « Après moi, le déluge ! » Car, non seulement il s'agit là d'augmenter la durée de prêts antérieurs, puisqu'on reprend sur 19 ans des prêts dont la plus grosse partie était déjà antérieure à 2004 (le prêt renégocié en 2004 dont il reste plus de 2,5 millions d'euros à rembourser, soit plus de la moitié du nouveau prêt, et qui reprenait des prêts souscrits sans doute en 1999, 2000 et 2001, en particulier pour la construction de l'espace FUXA et de l'école COSSO lors des précédentes élections municipales, et dont la durée se trouve ainsi prolongée de 5 à 7 ans), mais en plus, la structure de remboursement de capital choisie reporte le remboursement de la plus grosse partie du capital vers la fin du nouveau prêt (sur les six prochaines années on ne remboursera que 22 % du capital, soit à peine plus d'un cinquième) !

Certes, chacun sait que, dans les prêts à échéances constantes (même montant de remboursement pour toutes les échéances) souscrits par les particuliers, la part d'intérêts est importante au début et décroît ensuite, alors qu'au contraire la part de capital remboursé est faible au début et croît ensuite. Mais, outre que ce type de prêt (à échéances constantes) n'est pas celui qui est généralement souscrit par les collectivités locales, la formule souscrite par le maire dans le cadre de ce réaménagement est plus désavantageuse encore qu'un prêt à échéances constantes, puisque, comme on peut le voir sur le tableau ci-dessus, le prêt est à échéances croissantes, plus faibles au début, plus élevées vers la fin !

On trouvera ci-dessous le tableau d'amortissement d'un prêt à échéances constantes, qui serait remboursé par annuités (une seule échéance par an) constantes, dont le montant serait de 285.579,38 € par an.

Année Capital restant dû Capital reboursé Intérêts Écart en capital Écart en intérêts
2008 3 506 089,47 126 473,14 159 106,24 7 524,84 0,00
2009 3 374 076,81 132 012,66 153 566,72 7 116,95 -329,59
2010 3 236 282,00 137 794,82 147 784,56 6 654,31 -641,31
2011 3 092 451,77 143 830,23 141 749,15 6 132,70 -932,77
2012 2 942 321,77 150 129,99 135 449,39 5 547,59 -1 201,38
2013 2 785 616,09 156 705,69 128 873,69 4 894,16 -1 444,37
2014 2 622 046,69 163 569,40 122 009,98 4 167,30 -1 658,73
2015 2 451 312,96 170 733,73 114 845,65 3 361,53 -1 841,26
2016 2 273 101,09 178 211,87 107 367,51 2 471,06 -1 988,49
2017 2 087 083,53 186 017,55 99 561,83 1 489,70 -2 096,73
2018 1 892 918,41 194 165,12 91 414,26 410,87 -2 161,97
2019 1 690 248,86 202 669,55 82 909,83 -772,41 -2 179,97
2020 1 478 702,38 211 546,48 74 032,90 -2 067,58 -2 146,14
2021 1 257 890,16 220 812,22 64 767,16 -3 482,54 -2 055,58
2022 1 027 406,37 230 483,79 55 095,59 -5 025,71 -1 903,04
2023 786 827,39 240 578,98 45 000,40 -6 705,99 -1 682,92
2024 535 711,05 251 116,34 34 463,04 -8 532,88 -1 389,20
2025 273 595,81 262 115,24 23 464,14 -10 516,45 -1 015,46
2026 0,00 273 595,81 11 983,50 -12 667,32 -554,83
 Total   3 632 562,61 1 793 445,54   -27 223,73

Les colonnes « écart en capital » et « écart en intérêts » montrent, année par année, l'écart par rapport au prêt souscrit par la commune, positif si on rembourse plus cette année-là, soit en capital, soit en intérêts, dans la formule à échéances constantes que dans la formule retenue par le maire, négatif si l'on rembourse moins. On voit donc que, dans cette formule, on rembourse plus vite le capital (un peu plus de 23 % dans les six premières années au lieu de 22 %) et qu'on économise au total un peu plus de 27.000 € d'intérêts.

Mais la structure de prêt la plus classique pour les communes, du fait que le capital s'impute aux dépenses d'investissement et les intérêts aux dépenses de fonctionnement, et que le souci premier de la commune n'est pas d'avoir des échéances constantes, est celle où le capital est remboursé d'un même montant chaque année, soit, dans notre cas, un dix-neuvième par an pendant 19 ans. Le tableau d'amortissement d'un tel prêt est le suivant :

Année Capital restant dû Capital reboursé Intérêts Écart en capital Écart en intérêts
2008 3 441 375,10 191 187,51 159 106,24 72 239,21 0,00
2009 3 250 187,60 191 187,51 150 732,23 66 291,79 -3 164,08
2010 3 059 000,09 191 187,51 142 358,22 60 047,01 -6 067,66
2011 2 867 812,59 191 187,51 133 984,20 53 489,98 -8 697,72
2012 2 676 625,08 191 187,51 125 610,19 46 605,10 -11 040,58
2013 2 485 437,58 191 187,51 117 236,18 39 375,98 -13 081,88
2014 2 294 250,07 191 187,51 108 862,17 31 785,41 -14 806,55
2015 2 103 062,56 191 187,51 100 488,15 23 815,30 -16 198,75
2016 1 911 875,06 191 187,51 92 114,14 15 446,69 -17 241,86
2017 1 720 687,55 191 187,51 83 740,13 6 659,65 -17 918,43
2018 1 529 500,05 191 187,51 75 366,11 -2 566,74 -18 210,12
2019 1 338 312,54 191 187,51 66 992,10 -12 254,45 -18 097,69
2020 1 147 125,03 191 187,51 58 618,09 -22 426,55 -17 560,95
2021 955 937,53 191 187,51 50 244,08 -33 107,25 -16 578,67
2022 764 750,02 191 187,51 41 870,06 -44 321,99 -15 128,57
2023 573 562,52 191 187,51 33 496,05 -56 097,47 -13 187,27
2024 382 375,01 191 187,51 25 122,04 -68 461,72 -10 730,20
2025 191 187,51 191 187,51 16 748,03 -81 444,18 -7 731,57
2026 0,00 191 187,51 8 374,01 -95 075,76 -4 164,32
 Total   3 632 562,61 1 591 062,42   -229 606,85

On voit qu'avec cette formule, l'économie pour la commune serait de 230.000 € environ sur les intérêts et que le remboursement du capital après 6 ans serait de 32 % environ au lieu de 22 % dans la formule retenue. Par le choix qu'il a fait, le maire reporte sur les six dernières années du prêt (2021 à 2026) un surcroît de capital à rembourser par rapport à la formule qu'il a retenue qui se monte à près de 380.000 €, soit environ 10 % du total emprunté.

La loi oblige la commune à dégager un autofinancement (part des recettes de fonctionnement non utilisées par les dépenses de fonctionnement) qui couvre au moins le montant des remboursements de capital des emprunts souscrits (faute de quoi cela reviendrait à devoir emprunter pour rembourser les emprunts). En réduisant le montant de capital à rembourser à court terme d'un montant supérieur à l'accroissement d'intérêts induit (qui vient, lui, augmenter les dépenses de fonctionnement et donc diminuer la part d'autofinancement disponible), ce qui est le cas dans le montage fait par le maire avec ce contrat, Pierre DUDIEUZÈRE augmente à court terme sa capacité à investir en reportant sur les années où il ne sera plus là la charge de payer le plus gros des investissements qu'il aura faits au cours de ses derniers mandats !

Bref, c'est la fuite en avant sur les remboursements d'emprunts !

19/2007 : Aménagement de la cour « PONCE » et programme de voirie 2008 - marché de maîtrise d'œuvre - SARL PROJETEC Sud

Question n° 4 - Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) - 2ème révision simplifiée - projet ZAC Georges POMPIDOU - Bilan de la concertation et approbation du P.O.S. révisé

Monsieur GALTIER présente l'affaire ;
VU le code de l'urbanisme ;
VU le Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) de la commune approuvé par arrêté préfectoral du 23 mai 1980 ;
VU la délibération du conseil municipal n° 66/2003 en date du 7 octobre 2003 prescrivant la révision simplifiée du P.O.S. pour le projet ZAC Georges POMPIDOU et approuvant les modalités de la concertation ;
CONSIDÉRANT que la concertation a été organisée conformément aux modalités fixées par cette délibération, à savoir :

CONSIDÉRANT que cette concertation est terminée et qu'il convient d'en présenter le bilan ci-après :

VU l'arrêté municipal n° 327/2006 en date du 31 août 2006 prescrivant, du 25 septembre au 27 octobre 2006, une enquête publique relative à la révision simplifiée du POS concernant la réalisation de la ZAC Georges POMPIDOU ;
VU l'arrêté municipal n° 31/2007 en date du 2 février 2007 prescrivant, du 22 février au 27 mars 2007, une seconde enquête publique relative à la révision simplifiée du POS concernant la réalisation de la ZAC Georges POMPIDOU, suite aux évolutions du dossier visant à tenir compte des observations émises lors de la 1ère enquête ;
VU l'entier dossier de la révision simplifiée du plan d'occupation des sols, notamment la note décrivant l'opération d'intérêt général ;
ENTENDU le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur qui souligne la très forte attente de la population en terme de logements et la prise en compte des recommandations qu'il avait formulées suite à la 1ere enquête ;
CONSIDÉRANT que le commissaire enquêteur a formulé un avis favorable à ce projet, sous réserve de la réalisation d'un cheminement piétonnier entre le nouveau quartier que sera la ZAC Georges POMPIDOU et la zone commerciale de Saint-Aunès, en prévoyant une liaison sécurisée de franchissement de la RN 113 qui sépare les deux zones ;
CONSIDÉRANT que la révision simplifiée telle qu'elle est présentée au conseil municipal est prête à être approuvée ;
Je vous propose :

  1. de délibérer et d'approuver le bilan de la concertation,
  2. d'arrêter le dossier définitif du projet de révision simplifiée,
  3. d'accepter de prendre en considération la réserve émise par le commissaire enquêteur, de réaliser un cheminement piétonnier entre le nouveau quartier que sera la ZAC Georges POMPIDOU et la zone commerciale de Saint-Aunès et de solliciter de l'État, gestionnaire de la voirie concernée, la réalisation d'une liaison sécurisée de franchissement de la RN 113 qui sépare les deux zones,
  4. d'approuver le dossier de révision simplifiée du P.O.S. tel qu'il est annexé à la présente,
  5. de dire que la présente délibération :
  6. de préciser que le dossier de révision simplifiée du P.O.S. pour le projet ZAC Georges POMPIDOU est tenu à la disposition du public en MAIRIE de VENDARGUES, ainsi qu'à la DIRECTION DÉPARTEMENTAL de l'ÉQUIPEMENT et dans les locaux de la PRÉFECTURE de l'HÉRAULT aux jours et heures d'ouverture habituels.

Le conseil municiapl, à la majorité des voix exprimées, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   3 (MM HERMET, SUZANNE, Mme SUC)
Pour :   22

On notera que, comme le rappelle la délibération dans ses premières lignes, cette révision a été initiée par une délibération du conseil municipal qui date du 7 octobre 2003 ! Il aura donc fallu au maire et à son équipe près de 4 ans pour mener à bien ce dossier, alors que le dossier en était prêt pour les élections municipales de 2001 et que le seul contentieux entrepris par le groupe minoritaire contre la première version du projet avait pris fin le 8 février 2002 par l'annulation par le tribunal administratif de Montpellier de la modification de POS du 27 septembre 2000 destinée à rendre possible la ZAC Pompidou dans sa version initiale (voir notre dossier sur cette affaire). Par contraste, le maire a su mener en 18 mois (entre le 27 juin 2002 et le 29 janvier 2004) une révision simplifiée selon une procédure similaire pour permettre l'extension de Système U.

Le groupe minoritaire a voté contre cette modification, non pas bien sûr parce qu'il est contre la construction de logements sociaux à Vendargues, mais parce qu'il est contre ce projet spécifique qui rend constructible pour l'habitation une zone aux abords de voies à grande circulation dont le POS disait auparavant qu'elle était impropre à l'habitat et qu'il utilise de manière absurde : ainsi, on place la halle des sports dans la partie de la zone la moins exposée aux nuisances et la plus propre à l'habitat, alors qu'on situe des logements sociaux aux endroits les plus exposés aux nuisances, au plus près du croisement de la RN 113 et de la RD 65, là où il aurait justement été plus approprié de mettre des équipements sportifs, et le long du mail d'entrée (pour plus de détails sur notre position sur ce sujet, voir notre dossier sur la ZAC Pompidou).

Question n° 5 - ZAC POMPIDOU - désignation de l'aménageur et approbation de la concession d'aménagement

Madame RUIZ présente l'affaire ;
En application des dispositions des articles L. 300-4 et suivants et R. 300-4 et suivants du code de l'urbanisme, une procédure de publicité et de mise en concurrence a été mise en œuvre afin d'attribuer la concession de la ZAC Georges Pompidou.
Il est donné lecture du rapport du maire exposant le déroulement de la procédure, et les motifs du choix du groupe GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE.
Vu le code de l'urbanisme et notamment ses articles L. 300-4 et suivants et R. 300-4 et suivants.
Vu l'avis de la commission prévu par l'article R. 300-8 sur les candidature.
Vu l'avis de la commission prévu par l'article R. 300-8 sur les propositions des candidats.
Vu le rapport de monsieur le maire.
Vu le projet de traité de concession d'aménagement avec le groupe GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE, et toutes ses annexes.
Il est proposé au conseil municipal :

Le conseil municipal, à l'unanimité des votants, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   3 (MM HERMET, SUZANNE, Mme SUC)
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   22

Pour rester cohérent avec son vote contre la modification de POS rendant possible la ZAC Pompidou et son opposition au projet en l'état proposé par le maire et la majorité municipale, le groupe minoritaire n'a pas pris part à ce vote, laissant au seul groupe majoritaire l'entière responsabilité de ses choix pour cette ZAC.

ZAC POMPIDOU

Rapport du Maire
établi au titre des articles L 300-4 et suivants du code de l'urbanisme
et conformément au règlement de la consultation.

Préambule

Par délibération du 23 novembre 2006, le conseil municipal a désigné, conformément à l'article R 300.8 du code de l'urbanisme, la commission chargée d'émettre un avis sur les offres reçues pour la concession d'aménagement de la ZAC G. POMPIDOU.

La publicité nécessaire à la passation de la concession d'aménagement est parue :

La date limite de remise des offres de candidature a été fixée au 11 décembre 2006.

La commission ad hoc, régulièrement convoquée, s'est réunie à huis clos le 10 janvier 2007 à l'hôtel de ville. Elle a pris acte des candidatures présentées : SERM - ARGOS - MONNÉ DECROIX - GROUPE GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE.

Un dossier de consultation comprenant :

a été transmis le 5 février à l'ensemble des candidats. Le délai de réception des propositions a été fixé au 19 mars 2007 à 17 heures.

Le 20 mars 2007, la commission ad hoc s'est une nouvelle fois réunie, en application de l'article R 300-8 du code de l'urbanisme, pour procéder à l'analyse des propositions reçues et émettre un avis ; il en ressort :

Elle note que la SERM se propose de reverser 80 % du solde excédentaire de l'opération (à la commune).

L'article 9 du règlement de consultation stipule que le concessionnaire sera choisi au regard des critères ci-après, chacun noté de 1 à 5, assortis d'un coefficient de pondération :

Analyse et notation des propositions

Capacités techniques et financières

1) SERM - Société d'économie mixte au capital de 5.900.000 € .

Le bilan d'activités annuels présente :

Au cours des trois dernières années, un montant moyen d'investissement en opérations d'aménagement de 150 M€ par an

Évolution du chiffre d'affaires hors taxes des trois derniers exercices clos :

2003 2004 2005
43.211 K€ 41.488 K€ 44.839 K€

Dotée de fonds propres à hauteur de 12 M€ , le capital de la SERM est détenu à hauteur de 71 % par des collectivités et 29 % par des actionnaires privés.

La SERM est composée de 77 personnes organisées en cinq départements

Sa structure et ses moyens lui permettent de proposer une maîtrise d'ouvrage dès l'amont d'une opération jusqu'à son parfait achèvement.

NOTE : 4,5 X 30 % = 1,35

2) Groupe MONNÉ DECROIX - Il s'agit de la holding France Capital qui regroupe trois filiales : MONNÉ DECROIX Promotion - MONNÉ DECROIX Épargne et Investissement - MONNÉ DECROIX Gestion

L'activité du groupe MONNÉ DECROIX s'appuie donc essentiellement sur la commercialisation de logements neufs (en moyenne 2.200 par an) complétée par des recettes de gestion locative et de syndic des logements gérés.

Évolution du chiffre d'affaires hors taxes des trois derniers exercices :

2003 2004 (sur 9 mois) 2005
163.792 K€ 179.801 K€ 203.732 K€

Les effectifs du groupe sont passés de 297 personnes en 2002 à 450 personnes en 2005, sans précision de l'organigramme du groupe et donc des moyens techniques pour assurer le rôle d'aménageur recherché.

NOTE : 2,5 X 30 % = 0,75

3) Groupe GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE - Il s'agit d'une société en nom collectif au capital de 3.000.000 €, dotée de fonds propres à hauteur de 40 M€.

Son activité est principalement orientée vers les opérations d'aménagement, 670 ha au cours des dernières années sur l'ensemble du territoire de l'Hérault.

Son activité principale est complétée par des opérations :

Évolution du chiffre d'affaires hors taxes des trois derniers exercices :

2003 2004 (sur 9 mois) 2005
68.000 K€ 73.000 K€ 94.000 K€

Le groupe GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE, doté de moyens techniques performants, est composé d'une équipe de 40 personnes, spécialisées dans les domaines de compétence de :

La structure et les moyens, présentés par le groupe GUIRAUDON GUIPPONI LEYGU, permettent donc d'assurer en totalité la mission que souhaite confier la commune pour l'aménagement de la ZAC G. POMPIDOU.

NOTE : 4,5 X 30 % = 1,35

Références et expériences de la société

1) SERM

LA SERM présente de nombreuses références de réalisation de ZAC, mais principalement commandées par la ville de Montpellier pour le développement de nouveaux quartiers et la communauté d'agglomération pour le développement économique.

Ses références dans le péri urbain de Montpellier se limitent à la ZAC Jean Vilar à Baillargues et la ZAE La Croix à Gignac.

NOTE : 3,5 X 20 % = 0,70

2) Groupe MONNÉ DECROIX

Le Groupe MONNÉ DECROIX est principalement tourné vers la promotion. La seule référence donnée est une ZAC privée de 8 ha développée par deux co-aménageurs dont la « SARL Ponts Jumeaux », société créée à cet effet.

NOTE : 1 X 20% = 0,20

3) Groupe GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE

Le groupe GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE présente de nombreuses références de réalisation de ZAC, notamment dans des opérations d'importance similaire, dans les départements de l'Hérault, du Gard, de l'Aude, des Pyrénées Orientales.

Il convient de noter la diversité géographique des références présentées et donc la confiance apportée au groupe par de multiples collectivités territoriales.

Les références présentées sont plus complètes.

NOTE : 4,5 X 20 % = 0,90.

Aptitude à conduire l'opération projetée, notamment au regard de la méthodologie proposée

1) SERM

La méthodologie proposée est de qualité dans les différentes étapes de la conduite de l'opération et notamment au regard de l'association de la commune à l'ensemble des décisions qui devront être prises.

Il s'agit de :

Commentaires : la note méthodologique présentée soulève quelques interrogations :

Certains de ces commentaires posent problème, principalement celui sur la maîtrise foncière ! Il revient à dire qu'une société soumissionnant pour devenir aménageur d'une ZAC nouvellement créée devrait, avant même d'être choisie, anticiper sur une possible décision favorable à son égard en achetant un maximum des terrains inclus dans le périmètre de la ZAC, afin de pouvoir présenter un dossier dans lequel sa « maîtrise foncière » du périmètre de la ZAC lui donnerait des points ! C'est parfaitement absurde. Sauf que c'est effectivement ce qu'a fait le groupe GUIRAUDON GUIPPONI, devenu ensuite GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE, depuis près de 10 ans, puisqu'il a commencé à proposer d'acquérir des terrains de la ZAC avant même que le conseil municipal ne soit officiellement informé de l'intention du maire de transformer cette zone de zone d'activités économiques en zone d'habitat par le lancement d'une étude préalable à une procédure de modification de POS votée lors du conseil municipal du 2 décembre 1999 (question n° 11), à une époque où ce promoteur ne s'intéressait qu'aux lotissements d'habitations et pas aux zones d'activités économiques et réalisait sur la commune le PAE Pompidou, ce qui lui permet aujourd'hui d'annoncer une maîtrise foncière sur 80 % du périmètre de la ZAC (« maîtrise foncière » signifiant, non pas nécessairement « propriété », mais au moins détention de promesses de vente non révocables par le vendeur sur leur période de validité) !...

On notera au passage l'aveu implicite du maire à travers la référence au retard possible de la halle des sports, que tout ce qui l'intéresse, c'est de pouvoir inaugurer cette halle des sports, ou au moins en poser la première pierre avant les élections ! Mais ce n'est pas encore fait, puisque le plan fourni par l'aménageur GGL dans le projet de convention reproduit plus loin montre qu'il ne maîtrise pas l'une des parcelles sur lesquelles doit se construire la halle des sports (parcelle n° 8 au nord-ouest de la ZAC) !

La proposition de la SERM de faire participer la commune à hauteur de 80 % au bénéfice de l'opération peut se comprendre du fait que cette société demandait à la commune de prendre à son compte le risque sur l'opération (à travers sa garantie financière). Mais elle pouvait aussi être le point de départ d'une négociation avec l'aménageur pour l'inciter à réduire son prix de vente sur les terrains en particulier destinés aux logements sociaux, de manière à réduire le coût d'achat ou de location pour les futurs occupants, manière indirecte pour la commune de rétrocéder cette part de bénéfices aux futurs vendarguois.

NOTE : 3 X 50 % = 1,50

2) Groupe MONNÉ DECROIX

Comme nous l'avons déjà analysé, le groupe MONNÉ DECROIX ne présente pas de référence en qualité d'aménageur, pour des opérations aussi importantes que la ZAC G. POMPIDOU.

Cet aspect ressort dans la note méthodologique présentée qui porte principalement sur :

À noter, pas de commentaire sur la réalisation des équipements publics. Engagement sur une démarche « Haute Qualité Environnementale ».

NOTE : 2 X 50 % = 1

La remarque du groupe MONNÉ DECROIX sur le problème de la maîtrise du foncier est intéressant, car il suggère que c'est la commune et non pas un promoteur ne sachant pas encore (?!?) s'il serait retenu, qui aurait dû commencer à se porter acquéreur des terrains de la future ZAC pour freiner la spéculation foncière (mais on risque dans une telle opération de s'aliéner les suffrages de certains électeurs !) et garder ses mains libres pour le choix futur de l'aménageur, à qui elle aurait pu, le moment venu, céder les terrains dont elle était auparavant devenue propriétaire ! Cela aurait même sans doute permis au maire de lancer la construction de la halle des sports bien plus tôt, puisque ce type d'équipements n'était pas incompatible avec le POS avant révision...

4) Groupe GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE

Propose une étude spécifique de la ZAC G. POMPIDOU. Il ne s'agit en aucun cas d'un copier/coller d'une autre opération. Prise en compte de la qualité architecturale et du souci d'intégration de ce nouveau quartier dans son environnement.

L'accent est particulièrement mis sur le caractère architectural, urbanistique et environnemental de l'opération en intégrant les normes H.Q .E. (Haute Qualité Environnementale : les trois candidats disent la même cose sur ce point !), en privilégiant le développement durable et en développant un cahier des prescriptions architecturales dans la phase réalisation de la ZAC.

La commune sera par ailleurs associée à tous les stades décisionnels des études, de la réalisation et de la commercialisation de l'opération.

Commentaires

NOTE : 4 X 50 % = 2

On trouve ici l'argument majeur de la « maîtrise foncière », dont on a déjà dit ce qu'il valait dans nos commentaires sur l'analyse des propositions de la SERM et de MONNÉ DECROIX !

RÉCAPITULATIF DES NOTES

  SERM MONNÉ-DECROIX GGL
Capacité technique et financière 1,35 0,75 1,35
Références et expériences 0,70 0,20 0,90
Aptitude à conduire l'opération 1,50 1,00 2,00
TOTAL 3,55 1,95 4,25

Suite à l'avis formulé par la commission ad hoc et en application de l'article 8 du règlement de consultation, les discussions afin de finaliser le contrat de concession sont engagées avec la SERM et le groupe GGL.

Une réunion de travail est fixée en mairie, par lettre du 26/04/2007, adressée à la SERM, pour le 2/05/2007 à 14h30 et par lettre du 27/04/2007, adressée au groupe GGL, pour le 3/05/2007 à 9h.

Les questions communes auxquelles il est demandé également une réponse écrite, portent sur :

1) SERM

Engagement de maîtriser la totalité des terrains, y compris par voie d'expropriation.

Prix d'acquisition pour l'ensemble du périmètre 30 €/m2.

La SERM propose les prix de vente suivants :

La SERM propose un fond de concours aux équipements publics de 5 842 000 €. Il intègre le solde excédentaire de 1 123 000 € au financement initialement chiffré à 4 720 000 €. En l'état du bilan prévisionnel, la participation de la commune reste fixée à 0 €.

La SERM précise qu'elle engagera les négociations foncières dès sa désignation en qualité d'aménageur et prévoit un dossier de réalisation de ZAC en Février 2008.

Remarques

1) Foncier : Le surcroît du bâti existant sur le terrain de la halle des sports n'est pas pris en compte. Les services fiscaux, par avis du 16/01/2006, avaient évalués l'acquisition de ce foncier à 945 000 €.

2) Prix de vente : les prix de vente en logement social et accession abordable semblent élevés.

3) Fonds de concours : le fond de concours, corrigé d'un excédent aléatoire (1 123 000 €) et du surcoût imputable au foncier (environ 1 000 000 €) devrait plutôt s'établir dans une logique de sagesse financière à 3 720 000 €. Il convient de ne pas oublier que la commune peut être appelée à intervenir financièrement pour l'équilibre de l'opération.

Compte tenu des éléments complémentaires donnés, la note « aptitude à conduire l'opération » est fixée à : 3,5 x 50 % = 1,75.

Note globale : 3.90

2) Groupe GGL

Engagement de maîtriser la totalité des terrains, y compris par voie d'expropriation.

Prix moyen d'acquisition de foncier à 30 €/m2, à l'exception du bâti situé sur l'emprise de la future halle des sports (150 €/m2)

Le groupe GGL propose les prix de vente suivants :

Le groupe GGL fixe ses participations au titre de l'article L 311-4 à 3 500 000 €. Aucune participation, de quelle nature qu'elle soit, ne sera demandée à la collectivité.

Compte tenu de sa maîtrise foncière, le groupe GGL précise que le dossier de réalisation pourrait être finalisé en septembre 2007 et le début de réalisation du programme courant premier trimestre 2008.

Le candidat insiste lourdement sur le fait qu'il avait depuis longtemps déjà anticipé la décision de Pierre DUDIEUZÈRE !

Remarques

1) Foncier : le groupe GGL maîtrise une bonne partie du foncier et notamment le terrain réservé pour la halle des sports (deux lots sur trois selon son plan. Et une fois encore, on voit qu'à l'approche des élections, cela semble être la principale préoccupation de Pierre DUDIEUZÈRE !)

2) Prix de vente : les prix proposés pour le logement social et l'accession abordable sont moins élevés que ceux proposés par la SERM.

3) Participation : bien que moins importante, elle est ferme et définitive et apparaît plus réaliste au regard du bilan prévisionnel. De plus, le groupe GGL assure seul le risque financier de l'opération.

4) Calendrier prévisionnel de réalisation : compte tenu de sa maîtrise foncière (on insiste, au cas où vous n'auriez pas encore compris !...), le groupe GGL peut proposer légitimement une commercialisation premier trimestre 2008 (étant entendu que, de l'aveu même du maire lors de la réunion informelle du conseil municipal tenue deux jours avant sur cette question, les travuax de raccordement de Vendargues à la station d'épuration Maera prévus par l'agglo doivent commencer en octobre ou novembre 2007 et durer dix mois, ce qui veut dire qu'il ne sera pas possible d'habiter sur la ZAC avant au mieux août ou septembre 2008).

Compte tenu de ce qui précède la note « aptitude à conduire l'opération » est fixée à : 4,5 x 50 % = 2,25

Note globale : 4,50

Le groupe GGL est désigné aménageur de la ZAC G. Pompidou.

Le contrat de concession établit à cet effet sera soumis à l'adoption du conseil municipal dès sa prochaine séance.

Fait à Vendargues, le 10 juillet 2007
Le Maire,
Pierre DUDIEUZÈRE

 

COMMUNE DE VENDARGUES
ZAC « POMPIDOU »

TRAITÉ DE CONCESSION D'AMÉNAGEMENT

ENTRE LES SOUSSIGNÉS :

LA COMMUNE DE VENDARGUES,

représentée par son maire, monsieur Pierre DUDIEUZÈRE
habilité à cet effet par délibération du conseil municipal en date du 19 Juillet 2007 transmise au représentant de l'ÉTAT le ..........................
domicilié es qualités Hôtel de Ville, B.P. 28 - 34742 VENDARGUES

Ci-après désignée par « la Commune » ou « le Concédant ».

ET :

LE GROUPE GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE,
société au capital de 3 000 000 Euros, inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés de MONTPELLIER sous le numéro 442 889 469

représentée par M. Jacques GUIPPONI
domicilié es qualités de Président au siège social sis Parc Club du Millénaire - Bât. 22 - 1025, Rue Henri Becquerel - B.P. 84 - 34935 MONTPELLIER Cedex 9

Ci-après désignée par « l'Aménageur » ou « le Concessionnaire ».

PRÉAMBULE

Par délibération en date du 26 novembre 2003, le conseil municipal a ouvert la concertation préalable à la création d'une ZAC sur le secteur dit « POMPIDOU ».

Cette zone présente des enjeux d'aménagement forts. Elle permet en effet de :

Par délibération du conseil municipal en date du 11 juillet 2006, le bilan de la concertation a été tiré et le dossier de création approuvé.

Par délibération en date du 7 octobre 2003, le conseil municipal a prescrit la mise en révision simplifiée du plan d'occupation des sols pour permettre l'ouverture à l'urbanisation du secteur « POMPIDOU ».

La révision simplifiée a été approuvée par le conseil municipal le 19 juillet 2007.

Par le présent traité, la Commune de VENDARGUES concède au groupe GUIRAUDON GUIPPONI LEYGUE la réalisation des opérations prévues dans la zone d'aménagement concerté Georges POMPIDOU, en application des articles L.300-4 et suivant du code de l'urbanisme.

CECI EXPOSE, IL EST CONVENU CE QUI SUIT :

TITRE PREMIER : CONDITIONS GÉNÉRALES :


Article I - OBJET

1.1

Le Concédant confie au Concessionnaire l'aménagement et l'équipement de la Zone d'Aménagement Concerté (ci-après ZAC) « POMPIDOU » conformément aux pièces annexées à la présente soit :

Annexe 1 :

Annexe 2 :

restent à déterminer et seront annexés au présent traité dès l'approbation du dossier de réalisation.

Annexe 3 :

Annexe 4 :

1.2

Conformément aux dispositions de l'article L 300-4 du code de l'urbanisme, le Concessionnaire :

Article II - DURÉE

Le présent traité est passé pour une durée de 8 ans à compter de sa notification au concessionnaire.

Si, à la date normale d'expiration du présent traité, tous les travaux et équipements de l'opération ne sont pas terminés et remis à la collectivité compétente ou bien, si tous les biens immobiliers compris dans le périmètre de l'opération et destinés à recevoir des constructions n'ont pas été vendus, loués ou concédés, les parties conviennent de se rapprocher aux fins de négocier un avenant de prorogation du présent traité.

Le présent traité ne peut être ni tacitement renouvelé, ni tacitement prorogé.

Trois mois avant la date d'expiration de la convention, la partie la plus diligente doit notifier à l'autre sa demande motivée de prorogation de la concession. Le destinataire doit répondre dans un délai d'un mois. Son silence vaut rejet de la demande de prorogation.

Article III - AVENANTS

Le présent traité pourra être utilement complété par avenants après accord des deux parties. Un avenant sera adopté au moment effectif de l'approbation du dossier de réalisation de la ZAC par le conseil municipal.

TITRE DEUX : OPÉRATIONS FONCIÈRES :


Article IV - MAÎTRISE FONCIÈRE :

Le concessionnaire justifie de la maîtrise foncière des terrains compris dans le périmètre de la ZAC et figurés en annexe 4.

Le concédant charge le concessionnaire d'acquérir les biens dont il n'est pas propriétaire, par voie d'acquisition amiable. Les acquisitions sont entièrement financées par l'aménageur.

Article V - EXPROPRIATION ET PRÉEMPTION :

Le concédant charge le concessionnaire d'acquérir les biens dont il n'aura pu obtenir amiablement le transfert de propriété, par voie d'expropriation ou de préemption. Le présent traité et la délibération du conseil municipal qui l'approuvent valent, à l'intérieur du périmètre de la ZAC « POMPIDOU » :

À cette fin, la commune s'engage à transmettre dès réception au concessionnaire les déclarations d'intention d'aliéner relatives à des biens situés dans le périmètre de la zone d'aménagement concerté dont elle pourrait être destinataire.

Elle s'engage également à prêter assistance au concessionnaire pour la mise en œuvre de la procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique et à examiner sans délai toute demande de celui-ci dans ce but. À cet égard, il est rappelé que le conseil municipal a, par délibération du 19 juillet 2007, déclaré d'intérêt général l'opération et sollicité du Préfet de l'HÉRAULT la déclaration d'utilité publique.

TITRE TROIS : RÉALISATION DU PROGRAMME DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS :


Article VI - TRANCHES :

L'aménagement et l'équipement de la zone pourront être réalisés en une ou plusieurs tranches. L'échéancier prévisionnel de réalisation sera défini dans le cadre du dossier de réalisation.

Article VII - ÉQUIPEMENTS SOUS MAÎTRISE D'OUVRAGE DU CONCESSIONNAIRE :

- A - Le Concessionnaire prend à sa charge la réalisation et le financement des équipements publics réalisés sous sa propre maîtrise d'ouvrage tels que figurant au programme (annexe 3 dont le contenu est à déterminer).

- B - Les avant-projets des équipements visés au A ci-dessus seront soumis à l'agrément du Concédant, lequel disposera d'un délai de trois semaines pour notifier ses éventuelles observations. Les projets d'exécution devront être conformes aux avant-projets approuvés.

Le Concédant, les personnes publiques compétentes et les délégataires de services publics seront autorisés à suivre l'exécution des travaux et auront à tout moment accès aux chantiers, mais ne pourront présenter d'observation qu'au Concessionnaire et non directement aux entrepreneurs.

Lorsqu'il y aura lieu à réception des travaux, il y sera procédé par le Concessionnaire qui appellera le Concédant et éventuellement les autres personnes publiques compétentes et les délégataires de services publics à y assister.

- C - Lorsqu'un ouvrage sera terminé, le Concessionnaire notifiera au Concédant et éventuellement aux autres personnes publiques compétentes et aux délégataires de services publics, la date à laquelle ceux-ci auront à en prendre possession.

Le Concédant et éventuellement les autres personnes publiques compétentes et les délégataires de services publics disposeront alors à compter de cette date d'un délai de trois mois pour notifier leurs réserves au Concessionnaire.

Le transfert de propriété s'opérera pour chaque ouvrage à la levée des réserves. Tous les frais liés à ce transfert sont à la charge exclusive du concessionnaire.

Le concessionnaire s'engage à transférer les garanties découlant des marchés passés avec les maîtres d'œuvre, les entrepreneurs de travaux, au concédant, aux autres personnes publiques compétentes ainsi qu'aux délégataires de services publics. À cet effet, il communiquera auxdites personnes, dès l'expiration du délai de notification des réserves, une copie des marchés, des procès-verbaux de réception des ouvrages et des équipements et des attestations d'assurance couvrant les garanties dues par les titulaires des marchés.

L'entretien de l'ouvrage demeure à la charge du Concessionnaire jusqu'au transfert de propriété.

Article VIII - ÉQUIPEMENTS SOUS MAÎTRISE D'OUVRAGE DU CONCÉDANT :

Le Concédant prend à sa charge la réalisation et le financement des équipements publics réalisés sous sa propre maîtrise d'ouvrage tels que figurant au programme dont le contenu est à déterminer (sera annexé au présent traité dès l'approbation du dossier de réalisation - annexe 2).

Le Concessionnaire est autorisé à suivre l'exécution des travaux et aura à tout moment accès aux chantiers, mais ne pourra présenter d'observation qu'au Concédant et non directement aux entrepreneurs.

Lorsqu'il y aura lieu à réception des travaux, il y sera procédé par le Concédant qui appellera le Concessionnaire à y assister.

TITRE QUATRE - PARTICIPATION DU CONCÉDANT AU FINANCEMENT DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS :


Article IX : MONTANT DE LA PARTICIPATION

(cet article a été modifié par délibération n° 15 du conseil municipal du 22 décembre 2008)

L'aménageur versera à la Commune une participation de 3 500 000 Euro (trois millions cinq cent mille Euro), selon les échéances suivantes :

Cette participation est destinée à financer les investissements supportés par la Commune au titre de la ZAC Georges POMPIDOU décrite dans le tableau ci-après :

 

Objet Coût Taux Montant
participation
Frais administratifs et d'études de la ZAC
(Enquêtes - études - B.E.T)
95 000 € 100% 95 000 €
Halle des Sports
(Construction - V.R.D - Maîtrise d'œuvre - B.E.T)
4 800 000 € 30 % 1 440 000 €
Groupe Scolaire A. COSSO 2 600 000 € 50 % 1 300 000 €
Aménagement Rond-point et Rue
de la Cave coopérative
(V.R.D. -B.E.T.)
1 000 000 € 50 % 500 000 €
Fonds d'équipements
(Sportifs - socioculturel - Jeunesse...)
1 100 000 € 15 % 165 000 €
TOTAL 9 850 000 € 35,5 % 3 500 000 €

Les taux correspondent à la part de l'ouvrage imputable à l'opération.

Ce tableau est intéressant à plus d'un titre !

En mettant 30 % de la halle des sports à la charge de la ZAC, alors que cet équipement est destiné à tous les Vendarguois et que, comme le rappelle le traité de concession sous le tableau, il ne peut être mis à la charge de la ZAC que la part correspondant aux besoins induits par celle-ci, donc ici le pourcentage du coût de l'équipement correspondant au pourcentage de la population de Vendargues qui habitera dans la ZAC une fois celle-ci achevée, cela revient à dire, si l'on suppose que la population actuelle de Vendargues est de l'ordre de 6.000 habitants, que la ZAC devrait induire un apport de population de l'ordre de 3.000 habitants (3.000 représente en effet un tiers, soit 33 %, de 9.000 habitants, c'est-à-dire les 6.000 actuels plus ces 3.000 supplémentaires) !

Par ailleurs, en mettant à la charge de la ZAC 50 % du coût de construction de l'école COSSO (chiffrée ici selon la fourchette haute, et non pas selon le coût annoncé à la population lors de l'inauguration de la seconde tranche, qui était plutôt de l'ordre de 2 000 000 €), équipement construit et payé depuis longtemps, le maire inaugure un principe nouveau qui est que l'on peut faire repayer à de nouveaux habitants (c'est eux en effet qui, en fin de compte, paieront cette participation que l'aménageur répercutera bien entendu sur le prix de ventes des terrains viabilisés) des équipements déjà existants et déjà payés par les habitants antérieurs !

Le maire prétend que l'école COSSO a été construite en prévision de la future ZAC, mais en fait, elle était intégralement justifiée par les lotissements successifs du PAE Pompidou, comme le prouve le fait que toutes les classes ont été ouvertes sans attendre la ZAC et qu'il a fallu faire fonctionner des classes dans des préfabriqués aux Asphodèles en attendant l'école COSSO !

En fait, ce montage est un moyen de faire financer par l'aménageur la plus grande partie de la halle des sports, le « clou » du programme d'investissements de Pierre DUDIEUZÈRE en prévision des élections municipales de 2008 dont il faut à tout prix au moins poser la première pierre avant mars 2008 alors qu'il la promet depuis qu'il est arrivé à la mairie voici 19 ans, sans que cela soit trop « voyant » puisque ce serait illégal !...

Il est surprenant que Pierrer DUDIEUZÈRE se soit arrêté en si bon chemin et n'ait pas pensé à faire financer par l'aménageur 30 % de l'espace Fuxa, , 30 % de l'extension du point info jeunes, 30 % du poste de police, 30 % de la mairie, etc. dont profiteront bien évidemment les futurs habitants de la ZAC !...

TITRE CINQ : GARANTIES :


Article X : NATURE DE LA GARANTIE

Le Concessionnaire devra, avant toute vente, location ou concession de terrain, avoir conclu avec l'une des personnes morales visées à l'article suivant, une convention garantissant le paiement de la participation visée à l'article IX ainsi que l'achèvement des équipements prévus à l'article VII, pour la tranche considérée. Cette intervention peut prendre la forme :

Copie de cette convention sera communiquée au Concédant dans les huit jours suivant sa signature.

Article XI : GARANT

Les garanties prévues à l'article X résultent de l'intervention

Ces garanties seront données sans bénéfice ni de division ni de discussion. Elles prennent la forme :

Les versements effectués par l'établissement garant seront toujours réputés faits dans l'intérêt de la masse des créanciers.

Article XII : EXTINCTION DE LA GARANTI

La garantie d'achèvement prévue à l'article X prend fin à l'achèvement de chacun des ouvrages, pour ce qui concerne cet ouvrage.

Cet achèvement résulte de la constatation qui en est faite par les parties dans les conditions stipulées à l'article VII C ou, lorsqu'elles ne sont pas d'accord, par une personne qualifiée désignée par le Président du Tribunal Administratif statuant en référé saisi par la partie la plus diligente dans les conditions prévues à l'article R 261-2 du Code de la construction et de l'habitation.

Pour l'appréciation de cet achèvement, ne sont pas pris en considération les défauts de conformité avec les prévisions des avant-projets, lorsqu'ils n'ont pas un caractère substantiel, ou qui ne rendent pas les ouvrages impropres à leur utilisation.

La constatation de l'achèvement n'emporte pas, par elle-même, reconnaissance de la conformité de l'ouvrage avec les avant-projets.

TITRE SIX : CONTRÔLE TECHNIQUE, FINANCIER ET COMPTABLE :


Article XIII - MODALITÉS DU CONTRÔLE

Le contrôle technique des travaux réalisés par le Concessionnaire s'exerce dans les conditions définies à l'article VII.

Le contrôle du concédant s'exercera conformément à l'article L.300-5 du code de l'urbanisme.

TITRE SEPT - RÉVISION


Article XIV - CAUSES DE RÉVISION

Les parties conviennent de se rapprocher aux fins de négocier une révision des conditions contractuelles :

Article XV - MODALITÉS DE RÉVISION

La révision fait l'objet d'un avenant approuvé notamment par le conseil municipal du Concédant.

TITRE HUIT - RACHAT, RÉSILIATION, DÉCHÉANCE


Article XVI - RACHAT :

Pour un motif d'intérêt général, le Concédant pourra décider unilatéralement du rachat de la concession.

Le rachat prend effet à la date de fin d'exécution de la tranche en cours.

La délibération par laquelle le Concédant décide du rachat est notifiée au Concessionnaire au plus tard six mois avant la date normale de fin d'exécution des travaux d'équipement en cours.

La décision de rachat emporte les effets suivants :

Le Concédant doit au Concessionnaire une indemnité résultant :

Pour la bonne exécution du présent article le Concessionnaire s'engage à tenir une comptabilité propre à l'opération.

Article XVII : DÉCHÉANCE :

En cas de faute d'une particulière gravité commise par le Concessionnaire, notamment si les travaux n'ont pas reçu un commencement d'exécution dans les huit premiers mois, ou bien si les travaux d'équipement ne sont pas achevés deux ans après l'expiration du délai d'exécution, le Concédant pourra prononcer la déchéance, après mise en demeure infructueuse à l'issue d'un mois suivant sa notification.

La déchéance ne peut être prononcée si la cause des retards réside dans une impossibilité d'assurer la maîtrise foncière de l'assiette des équipements publics, dès lors que cette impossibilité n'est pas imputable au Concessionnaire.

La déchéance emporte les effets suivants :

Le solde négatif correspond à la dette due par le Concessionnaire au Concédant.

Le solde positif correspond à la dette due par le Concédant au Concessionnaire.

Article XVII : RÉSILIATION :

Hors les cas de rachat et de déchéance, la résiliation ne peut procéder que d'un accord des parties.

TITRE NEUF - DISPOSITIONS DIVERSES


Article XVIII - LITIGE :

En cas de litige, le Tribunal Administratif de MONTPELLIER est compétent.

Article XIX - ÉLECTION DE DOMICILE :

Pour l'application du présent traité, les parties font élection de domicile en Mairie de VENDARGUES pour le Concédant, et à l'adresse du siège social de la Société pour le Concessionnaire.

Fait en quatre exemplaires originaux,
À Vendargues,
Le

Le Concédant représenté par le Maire, M. Pierre DUDIEUZÈRE
habilité par délibération en date du 19 Juillet 2007
transmise en préfecture le

Le Concessionnaire représenté par M. Jacques GUIPPONI
Es qualité de Président

ANNEXE 1

Délibération du Conseil Municipal approuvant la création de la ZAC « POMPIDOU »

Dispositions du POS applicables dans la ZAC

ANNEXE 2

- Le programme et les modalités de financement des équipements publics
- La liste prévisionnelle des équipements qui seront remis à la commune
- Le programme prévisionnel des constructions
(restent à déterminer et seront annexés au présent traité dès l'approbation du dossier de réalisation)

ANNEXE 3

Bilan financier prévisionnel de l'opération

COMMUNE DE VENDARGUES
ZAC "POMPIDOU"
BILAN FINANCIER PREVISIONNEL DE L'OPERATION (en € HT)

 

I - DEPENSES  
FONCIER (y compris notaire) 6 475 000
HONORAIRES TECHNIQUES 400 000
TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT 8 000 000
PARTICIPATIONS FINANCIÈRES 3 500 000
HONORAIRES GESTION 620 000
HONORAIRES COMMERCIALISATION 710 000
FRAIS FINANCIERS 700 000
TVA/MARGE 3 035 870
TOTAL DÉPENSES 23 440 870
II - RECETTES  
VENTE DES LOTS À BÂTIR
VENTE DE LA SHON
25 000 000
TOTAL RECETTES 25 000 000
III - RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 1 559 130

ANNEXE 4

Plan des terrains maîtrisés par le concessionnaire dans le périmètre de la ZAC

Voir le plan en cliquant ici.

On pourra noter que ne sont pas maîtrisés par le concessionnaire :
- un des terrains nécessaire à la construction de la halle des sports (parcelle n° 8)
- les terrains nécessaires à la création d'un des côtés du mail (parcelles n° 49, 51 et 56)
- une partie des terrains nécessaires à la création des lots pour l'accession socilae à la propriété (parcelles n° 26, 28 et 40).


Question n° 6 - Délibération modificative n° 01-2007

Madame RUIZ présente l'affaire ;
Je vous demande d'adopter la délibération qui modifie le budget comme suit :

Augmentation des crédits Dépenses

Chapitres Objet Montant €

2004/01 ZAC Pompidou (halle des Sports - études et travaux) 4.310.000
21 Immobilisations corporelles (Terrain HERMET) 30.000
23 Travaux en cours (Aménagement propriété PONCE) 170.000
   
    4.510.000

Augmentation des crédits Recettes

Chapitres Objet   Montant €

2004/01 ZAC Pompidou   4.510.000
  1641 Emprunt TVA / 660.000  
  1322 Subvention Région / 350.000  
  132 Participation ZAC POMPIDOU / 3.500.000  

Le conseil municipal, à l'unanimité des votants, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   3 (MM HERMET, SUZANNE, Mme SUC)
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   22

Il s'agit d'une délibération modificative destinée principalement à intégrer au budget la participation de l'aménageur qui permettra de financer la halle des sports (comme on le voit, c'est la presque totalité de cette participation qui permet d'équilibrer le budget dès lors qu'on y inclut la halle des sports).

Comme pour la délibération précédente, le groupe minoritaire n'a pas pris part au vote, puisqu'il s'agit encore d'une délibération relative à la ZAC Pompidou.

Question n° 7 - Réalisation de la halle des sports de Vendargues - adoption du marché

Madame FAIVRE présente l'affaire ;
Comme suite à la délibération du conseil municipal n° 16/2007 du 1er mars 2007, une procédure d'appel d'offres restreint a été lancée pour la réalisation, en entreprise générale, de la halle des sports de Vendargues.
L'avis d'appel public à la concurrence a fait l'objet des publications suivantes : mise en ligne sur Internet le 16/03/2007, BOAMP du 20/03/2007 et MIDI LIBRE du 22/03/2007.
La date limite de réception des candidatures était fixée au 10/04/2007 à 17 heures.
La commission d'appel d'offres était réunie le 11/04/2007 à 9 heures pour procéder à l'ouverture des offres de candidatures, puis le 18/04/2007 à 9 heures pour analyser les candidatures, retenir et transmettre aux candidats sélectionnés les dossiers de consultation des entreprises.
La date limite de réception des offres de prix était fixée au 19/06/2007 à 17 heures.
La commission d'appel d'offres était réunie le 21/06/2007 à 9 heures pour procéder à l'ouverture des plis, puis le 12/07/2007à 9 heures pour analyser les offres et retenir l'offre émanant de l'entreprise DUMEZ SUD, pour un montant de 3.158.453,85 € H.T.,économiquement la plus avantageuse pour la commune, qui reste inférieure à l'estimation prévisionnelle des travaux, et dont le mémoire technique présente les éléments requis par le dossier de consultation.
Je vous propose donc :

Le conseil municipal, à l'unanimité des votants, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   3 (MM HERMET, SUZANNE, Mme SUC)
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   22

Cette affaire étant liée aussi à la ZAC Pompidou, le groupe minoritaire n'a pas pris part au vote de cette délibération, même s'il n'est pas opposé à la réalisation d'une halle des sports, mais pas nécessairement à cet emplacement et dans ces conditions.

Question n° 8 - Réalisation d'un écran acoustique sur la RD 65 - avenant n° 1

Monsieur VASSALLO présente l'affaire ;
Pour une meilleure esthétique, il conviendrait de réaliser un retour de l'écran acoustique réalisé en bordure de l'allée des jardins d'hiver.
Ce retour améliorerait également la protection phonique du secteur.
Pour ce faire, il conviendrait d'adopter un avenant d'un montant de 24.988,80 € H.T.
La commission d'appel d'offres, dans sa séance du 14/06/2007, a émis un avis favorable à cette réalisation.
Je vous demande :

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 9 - Approbation de la modification des statuts du S.I.A.E. du Salaison et adhésion de la commune à sa nouvelle compétence (poteaux incendie)

Monsieur LAURET présente l'affaire ;
Le syndicat intercommunal d'adduction d'eau du Salaison, par délibération du comité syndical, a procédé à la modification de ses statuts. Compte tenu du souhait des collectivités adhérentes de prendre en charge au titre du syndicat la compétence fourniture et entretien des poteaux incendie, le syndicat intercommunal est transformé de syndicat à vocation unique en un syndicat à vocation multiple.
La commune de Vendargues est adhérente au syndicat et les modifications envisagées présentent un intérêt certain en terme de sécurisation des installations de défense contre l'incendie.
Afin de permettre à monsieur le préfet de région, préfet de l'Hérault de procéder par voie d'arrêté à la prise en compte de ces modifications, et ce en conformité avec les dispositions des articles L 5211-17 et 20 du Code Général des Collectivités Territoriales, je vous propose :

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 10 - Instruction technique des autorisations et actes relatifs à l'occupation des sols - dénonciation de la convention de mise à disposition des services de l'État, et approbation d'une nouvelle convention avec la communauté d'agglomération de Montpellier

Monsieur le maire présente l'affaire ;
Par délibération en date du 07/02/2002, le conseil municipal avait décidé de confier l'instruction des actes et autorisations relatifs à l'occupation des sols à la direction départementale de l'équipement, subdivision territoriale de Montpellier.
La commune souhaite aujourd'hui que la gestion de ces actes et autorisations soit assurée par voie de convention, par les services de la communauté d'agglomération de Montpellier mis à disposition.
Cette mise à disposition prendra effet à compter du 1er octobre 2007.
En conséquence, il est proposé au conseil municipal, de bien vouloir :

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 11 - Rapport entre l'État et les établissements privés d'enseignement : école Saint-Joseph - année scolaire 2007-2008

Madame VEILLON Présente l'affaire ;
Madame la directrice de l'école privée Saint Joseph vient de déposer auprès des services de la préfecture une demande d'avenant au contrat d'association pour une classe d'adaptation et d'intégration scolaire.
Conformément aux dispositions de la loi n° 85-97 du 25 Janvier 1985, il appartiendra à la commune de prendre en charge les dépenses de fonctionnement matériels de la classe supplémentaire, placée sous contrat, sur la base du coût moyen d'un élève d'une classe de même nature.
Il convient d'émettre un avis à cette demande.

Le conseil municipal, à l'unanimité, émet un avis favorable à la demande présentée par l'école privée Saint-Joseph.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Ni Cécile VEILLON, adjointe aux affaires scolaires, ni Nadine RUIZ, adjointe aux finances, ni le maire, interrogés sur ces points par les élus du groupe minoritaire, n'ont pu donner la moindre information sur la nature exacte de cette classe et la cible d'élèves qu'elle concernait, sur le coût par élève pour la commune et sur le nombre d'élèves de Vendargues concernés par cette nouvelle classe.

Question n° 12 - Montant de la redevance d'occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de distribution de gaz

Monsieur COMBETTES présente l'affaire ;
Le montant de la redevance pour occupation du domaine public de la commune par les ouvrages des réseaux publics de distribution de gaz a été actualisé par le décret du 25 avril 2007.
Monsieur le maire donne connaissance au conseil du décret n° 2007-606 du 25 avril 2007 portant modification du régime des redevances pour occupation du domaine public des communes et des départements par les ouvrages de transport et de distribution de gaz, et modifiant le code général des collectivités territoriales.
Il propose au conseil de fixer le taux de la redevance pour occupation du domaine public au taux maximum prévu au seuil de 0,035 €/mètre de canalisation (valeur compatible avec le plafond de 0,035 €/mètre de canalisation prévu au décret visé ci-dessus) selon le mode de calcul suivant :
PR = (0,035 € X L) + 100 € ; où PR est le plafond de redevance due par l'occupant du domaine ; L représente la longueur des canalisations sur le domaine public communal exprimée en mètres ; 100 € représente un terme fixe.

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 13 - Montant de la redevance d'occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d'électricité

Monsieur COMBETTES présente l'affaire ;
Le montant de la redevance pour occupation du domaine public de la commune par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d'électricité n'a pas été actualisé depuis un décret du 27 janvier 1956.
Il donne connaissance au conseil du décret n° 2002-409 du 26 mars 2002 portant modification des redevances pour occupation du domaine public des communes et des départements par les ouvrages de transport et de distribution d'électricité.
Il propose :

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 14 - Montant de la redevance d'occupation du domaine public due par les opérateurs de communication électronique

Monsieur COMBETTES présente l'affaire ;
Les modalités de calcul des redevances d'occupation du domaine public dues par les opérateurs de communication électronique ont été actualisées par le décret n° 2005-1676 du 27 décembre 2005.
Il est proposé aux membres du conseil municipal de fixer les tarifs de cette redevance, somme suit :

  Valeur 2006 Valeur 2007
selon indexation
Lignes aériennes (par km et par artère) 40,00 € 42,26 €
Lignes souterraines (par km et par artère) 30,00 € 31,69€
Autres installations (par m2 au sol) 20,00 € 21,13 €

Ces montants seront révisés chaque année selon la formule d'indexation prévue au décret susvisé.

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 15 - Adoption de l'itinéraire de grande randonnée - GR n° 653

Monsieur MALANDAIN présente l'affaire ;
L'article 56 de la loi du 22 juillet 1983 confie au département la mise en place d'un plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR). En application de cette loi, le conseil général de l'Hérault a élaboré un plan comprenant des circuits de randonnée en boucles (PR ) et le réseau vert.
Par ailleurs, le conseil général a adopté un schéma dpartemental de grande randonnée qui vise la requalification des itinéraires de grande randonnée par le comité départemental de randonnée pédestre (CDRP). Cette requalification a pour objectif de garantir la qualité et la pérennité des G.R.
Ce schéma concerne les itinéraires de grande randonnée (GR) et de grande randonnée de pays (GRJP). Il confie l'aménagement, la gestion et la responsabilité de ces itinéraires au CDRP pour les parties qui n'empruntent pas un itinéraire inscrit au PDIPR (pour les parties inscrites au PDIPR, c'est le d épartement qui s'en charge.)
Les itinéraires GR, pour être intégrés au schéma départemental de grande randonnée, doivent préalablement se conformer à la charte de qualité établie par le conseil général en accord avec le CDRP dont, des travaux d'ouverture et de mise en sécurité qui sont à la charge du CDRP ainsi que l'obtention des documents juridiques parmi lesquels la présente délibération.
SI la conformité de l'itinéraire est constatée, le conseil général inscrira par délibération l'itinéraire au schéma départemental de grande randonnée.
Il est demandé au conseil municipal d'adopter l'itinéraire sur la commune.
Par ailleurs, la sécurité des usagers devant être assurée sur cet itinéraire, il est demandé aux communes concernées de prendre les mesures nécessaires à cette fin.
Dans le cadre de ce schéma le GR n° 653 traverse le territoire de notre commune.
Compte tenu de l'intérêt que présente le passage de cet itinéraire dans le cadre de la mise en valeur et de la découverte de notre commune, il vous est proposé :

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 16 - Aliénation VASSEUR

Monsieur SEGUIN présente l'affaire ;
Madame et Monsieur VASSEUR, propriétaires de la parcelle cadastrée section AN n° 189, sise 2 rue des Bourbouissous, nous proposent d'acquérir une dépendance de la voirie qui jouxte leur propriété, située au croisement de la rue des Bourbouissous et de la rue des Lavandins, pour une superficie d'environ 160 m2 ; le document d'arpentage est en cours d'établissement.
Cette emprise ne présentant pas un intérêt particulier pour la commune, je vous propose :

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 17 - Aliénation BATOCHE

Madame ÉDOUARD présente l'affaire ;
Madame et Monsieur BATOCHE, propriétaires de la parcelle cadastrée section AE n° 4, sise 14 rue du Peyrou, nous proposent d'acquérir une dépendance de la voirie qui jouxte leur propriété, située au croisement de la rue du Peyrou et de la rue de la cave coopérative, pour une superficie d'environ 20 m2 ; le document d'arpentage est en cours d'établissement.
Cette emprise ne présentant pas un intérêt particulier pour la commune, je vous propose :

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 18 - Personnel communal - détermination des taux de promotion aux grades d'avancement

Conformément au 2eme alinéa de l'article 49 de la loi n° 84*53 modifiée du 26 janvier 2004 portant dispositions statutaires relativesà la fonction publique territoriale (créé par la loi n° 2007-209 du 19 février 2007 relative à la fonction publique territoriale), il appartient désormais à chaque assemblée délibérante, de fixer le taux permettant de déterminer, à partir du nombre d'agents remplissant les conditions pour être nommés au grade considéré, le nombre maximum de fonctionnaires pouvant être promus à ce grade.
Je vous propose de fixer, pour les cadres d'emplois et grades ci-après énumérés, les taux relatifs à la procédure d'avancement de grade dans la collectivité comme suit :

Cadres d'emplois Grades Taux (%)
Agent spécialisé des écoles maternelles (ASEM) ASEM principal de 2ème classe 100 %
Auxiliaire de puériculture Auxiliaire de puériculture principal de 2ème classe 100 %

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 19 - Personnel communal - modification du tableau des effectifs

Monsieur le maire propose de modifier le tableau des effectifs du personnel communal, comme suit :

En prévision d'avancements de grade d'agents titulaires :

En prévision du remplacement d'un adjoint technique de 2ème classe à temps complet :

Non titulaires :

Titulaires :

Pérennisation d'un « emploi jeune »

Le maire précise que ces mesures ne changent pas le nombre d'employés municipaux, mais sont uniquement la conséquence de promotions et de remplacement de départs à la retraite.

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte la modification du tableau des effectifs du personnel communal.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 20 - École les Garrigues - participation communale aux classes vertes - régularisation pour le séjour du 16 au 20 Avril 2007

Madame VEILLON présente l'affaire ;
Il est rappelé que la commune participe, à hauteur de 77,00 € par enfant aux séjours en classe verte organisés par les écoles.
Pour le séjour de 39 enfants de l'école « les Garrigues » au village de vacances « Le Saint-Bernard » à AUZAT (Ariège) du 16 au 20 avril 2007, la commune participe à hauteur de 39 X 77 = 3.003,00 €, pour un séjour facturé au total : 6.446,33 € ; soit un solde de 3.443,33 € à la charge de la coopérative scolaire.
Or, cette dernière ayant réglé un acompte pour ce séjour, d'un montant de 3.800,00 €, je vous propose de lui reverser la somme de 3.800,00 € - 3.433,33 € = 356,67 € - Les crédits correspondants sont inscrits au budget.

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Il ne s'agit pas d'un complément de participation, mais des modalités de paiement des 3.003 € prévus : normalement, la commune paye directement les prestataires à hauteur du montant de sa participation, qui ne transite donc pas par les caisses de l'école. Dans le cas présent, comme l'école a versé en accompte plus que sa participation, c'est à elle que la commune doit verser les 356,67 € qu'elle n'a pas versé aux prestataires. Un tel paiement requiert une délibération du conseil municipal.

Question n° 21 - Animajeunes - attribution d'une subvention complémentaire

Madame NAVARRO présente l'affaire ;
Il est proposé d'adopter l'attribution d'une subvention complémentaire à l'association vendarguoise « ANIMAJEUNES » pour un montant de 1.500 €.
Il est également demandé de dire que les crédits nécessaires sont inscrits au budget de la commune - chapitre 65.

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Madame NAVARRO explique que cette subvention est en quelque sorte une manière déguisée pour la commune de racheter des matériels informatiques appartenant à l'association et installés dans une salle de l'espace FUXA utilisée auparavant par Animajeunes et remise à la disposition de la commune pour les besoins du point info jeunes.

Question n° 22 - Collège du Crès - attribution d'une subvention exceptionnelle

Madame PINEL présente l'affaire ;
Nous avons été saisis d'une demande de subvention par le collège du Crès, pour l'organisation d'un voyage en Alsace.
Compte tenu du caractère éducatif de ce projet, auquel participent par ailleurs des élèves originaires de Vendargues, je vous propose :

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Question n° 23 - Agglomération - service assainissement - transfert des résultats

Monsieur le maire présente l'affaire ;
Par délibération du 13 décembre 2000 il a été décidé de transférer budgétairement les résultats du budget assainissement, tel qu'ils ressortaient à la date du transfert.
Conformément aux lois sur l'intercommunalité de juillet 1999, ces résultats ont été transférés dans les comptes du budget général de la commune.
C'est donc ce budget qui doit retracer le transfert de ces résultats vers la communauté d'agglomération de Montpellier qui exerce à présent, la compétence d'assainissement.
Je vous demande d'adopter les opérations budgétaires de transfert des résultats :

Article Objet Mandat de Dépense Titre de Recette
INVESTISSEMENT
     1068
 
Excédent de fonctionnement capitalisé
   
8 324.10
FONCTIONNEMENT
      678
 
Dépenses exceptionnelles
 
33 818.52
 

Je vous demande également de dire que les crédits nécessaires sont inscrits au budget, chapitre 10 et 67.

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

Cette délibération et la suivante concernent des régularisations comptables consécutives au transfert de la compétence « assainissement » à la communauté d'agglomération de Montpellier. Il s'agit de reporter vers les comptes de l'agglo, d'une part (cette délibération), le résultat d'exploitation du compte administratif de la dernière année où la commune a exercé cette compétence (compétence qui était alors exercée dans le cadre d'un budget annexe spécifique qu'il a d'abord fallu reprendre dans le budget principal de la commune), et d'autre part (délibération suivante), la valorisation des équipements transférés dans le cadre de ce transfert de compétences (opérations non budgétaires concernant seulement d'état patrimonial de la commune).

Question n° 24 - Agglomération - service assainissement - mise à disposition de l'actif et du passif

Monsieur le maire présente l'affaire ;
Depuis le 1er avril 2000 la communauté d'agglomération de Montpellier exerce la compétence d'assainissement.
Conformément aux articles L. 1321.1 et suivants du code général des collectivités territoriales les communes doivent transférer l'ensemble de l'actif et du passif nécessaire à l'exercice de compétence à la date du transfert.
Les éléments d'actif et de passif dans le budget annexe assainissement étaient les suivants :

ARTICLE OBJET DÉPENSES RECETTES
213
 
Immobilisations corporelles
     Constructions
 
42 474.41
 
215
 
 
Immobilisations corporelles
     Installations techniques matériels et
     outillages industriels
 
 
615 813.62
 
2815
 
 
Amortissements immobilisations
Corporelles installations techniques
Matériels et outillages industriels
   
 
246 512.11
1641
 
Emprunts auprès des établissements
De crédits
   
77 164.49

Je vous propose d'adopter les opérations suivantes :

ARTICLE OBJET DÉPENSES RECETTES
2138 Autres constructions   42 474.41
21532 Réseaux d'assainissement   369 301.51
2423
 
Mise à disposition dans le cadre
Du transfert
 
411 775.92
 
1641
 
Emprunts auprès des établissements
De crédits
 
77 164.53
 
2423
 
Mise à disposition dans le cadre
Du transfert de compétence d'EPCI
 
77 164.49
 

Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.

Ne prennent pas part au vote :   Néant
Abstentions :   Néant
Contre :   Néant
Pour :   25

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée


Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
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Dernière mise à jour le 26 février 2009