(Document inclus dans le dossier d'enquête publique pour l'enquête publique concernant la 2ème révision simplifiée du POS de VENDARGUES qui a eu lieu du 25 septembre au 27 octobre 2006. Ces pages présentent le contenu intégral du document, texte et illustrations en couleurs ; en dehors de la correction d'erreurs typographiques et de fautes d'orthographe, seule la mise en page du document et la taille relative des illustrations les unes par rapport aux autres ont été modifiées : le document original est en format A3 et organise texte et illustrations sur les pages d'une manière qui n'est pas adaptée à des pages web ; quant aux illustrations, nous avons privilégié la lisibilité à l'écran par rapport au respect des échelles, quite, pour certaines d'entre elles, à les faire afficher dans une fenêtre distincte du navigateur à partir d'un lien en ligne dans le texte pour ne pas donner au document textuel une largeur qui aurait nécessité pour le lecteur des déplacement horizontaux dans la page.)
![]() |
À l'est de l'agglomération montpelliéraine...
Le territoire communal est à cheval entre la plaine littorale et les premiers coteaux annonçant les massifs calcaires des garrigues montpelliéraines.
Ainsi, le point le plus bas sur la commune se situe au sud-est, dans la plaine du Moulinas, à proximité de l'ancienne voie romaine, à une altitude d'environ 28 mètres. Le point le plus haut est au nord / nord-ouest dans le secteur de la Combe Douce qui culmine à 79 mètres, soit un dénivelé d'une cinquantaine de mètres.
Le territoire au sud de la RN 113 appartient à la vaste plaine agricole qui s'étend de Saint-Aunès jusqu'à Mauguio.
Le village s'est installé et développé en bordure nord de la RN 113. L'urbanisation est aujourd'hui circonscrite dans un triangle formé par la RN 113, la RN 110 et la RD 65. Seules les zones d'activités industrielles se sont développées à l'extérieur de ce triangle.
Le nord du territoire communal est beaucoup plus contrasté avec un paysage plus collinaire, avec une alternance de petites plaines, de Puech et de Combes.
![]() |
Le site...
Le secteur concerné par la ZAC est situé sur la partie la plus « basse » de la commune.
L'altitude sur le site varie d'environ 44 mètres au nord-ouest, au niveau de la rue de la cave coopérative, à environ 33 mètres au sud en bordure de la RN 113 (face au centre commercial de Saint-Aunès), soit un dénivelé d'environ 11 mètres.
On relève plusieurs pentes qui convergent vers la RN 113 :
La pente moyenne est relativement faible (environ 5 %). Les valeurs les plus importantes se situant sur la moitié ouest du site.
Pour accéder au plan topographique figurant en page 8 de l'étude d'impact, cliquer ici. Le plan s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
![]() |
Le site concerné par la Z.A.C. est composé de formations colluviales du quaternaire ancien (Villafranchien-Riss) que l'on retrouve sur toute la moitié sud-est du triangle de l'agglomération de Vendargues et qui se poursuit jusqu'au littoral. Au dessus d'un Villafranchien épais d'une vingtaine de mètres, repose une formation d'épaisseur variant entre 7 et 14 mètres de sables ou d'argiles jaunes. Le sommet de cette formation est affecté par un paléosol rouge à l'âge indéterminé.
En remontant plus au nord, on rencontre du Jurassique supérieur affleurant seulement entre Vendargues et Saint-Brès (à l'est de Baillargues) dans l'arc oriental du pli de Montpellier, et constitué par des calcaires à pâte fine lithographique alternant avec des niveaux plus argileux.
À l'extrémité nord, de part et d'autre de la R.N. 110, la reprise active de l'érosion (mouvement tectonique) au détriment de la nappe villafranchienne fait que l'on est dans une zone d'éboulis.
LES RISQUES SISMIQUES
La sismicité de la France, comme celle de tout le bassin méditerranéen, résulte de la convergence des plaques africaines et eurasiennes.
Le département de l'Hérault, et par conséquent le site de la ZAC, est classé en zone 0 correspondant à une « sismicité négligeable mais non nulle » sur la cartographie des zones sismiques de la France élaborée par la Délégation aux Risques Majeurs du Ministère de l'Environnement. Dans le cadre de la ZAC, il n'y a donc pas de prescription parasismique particulière. Aucune secousse d'intensité supérieure à VII n'y a été observée historiquement.
![]() |
La commune de Vendargues est soumise à un climat de type méditerranéen, avec des étés chauds et secs et des hivers doux, relativement pluvieux.
La présence des montagnes Cévenoles au nord du département
et de la mer au sud influence la pluviométrie. On enregistre parfois
des pluies de très forte intensité, généralement
durant la période septembre/octobre/novembre. La période entre
le 15 septembre et le 15 novembre reste la plus sensible. On constate également
un pic en janvier.
La hauteur de pluie décennale journalière est estimée à environ
150 mm à la station de Montpellier Bel-Air, et la hauteur de pluie
centennale journalière à 260 mm.
Un inventaire effectué par Météo France et le Ministère de l'Environnement sur la période 1954/1994 fait ressortir 34 situations à précipitations diluviennes, c'est à dire plus de 200 mm en 24 heures, sur le département de l'Hérault sur un total de 119 sur l'ensemble du pourtour méditerranéen.
L'augmentation de ces événements pluvieux ces dernières années sur le midi méditerranéen et les derniers travaux de recherche en la matière montrent qu'il s'agit en réalité de phénomènes régionalement fréquents mais dont la probabilité d'apparition locale ne peut être estimée de façon fiable à partir des séries d'observation encore trop courtes.
Ces événements météorologiques entraînent parfois, en fonction de leur intensité et de leur durée, d'importants phénomènes de ruissellement pluvial y compris comme ici en zone de plaine. Aujourd'hui, après les avoir qualifiées d'exceptionnelles, ces pluies sont désormais prises en compte dans l'élaboration des aménagements hydrauliques.
En ce qui concerne les vents, la région Montpelléraine profite
d'une situation entre les deux
principaux couloirs ventés qui accueillent la Tramontane du côté sud-ouest
et le Mistral dans la
vallée du Rhône. Ces influences sont complétées
par le Marin (33 % des vents forts) de secteur
sud-est.
Cette configuration géographique contribue globalement au maintien d'une
zone calme. En effet,
les vents de vitesses moyennes inférieures à 2 m/s sont
les plus représentés et les coups de vent
les plus forts sont généralement liés à la Tramontane
(45 % des vents forts supérieurs à 8 m/s).
Pour accéder au plan du réseau hydrographique figurant en page 10 de l'étude d'impact, cliquer ici. Le plan s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
La commune de Vendargues est concernée par plusieurs cours d'eau qui engendrent parfois des inondations plus ou moins importantes lors de fortes pluies.
Ainsi, les communes de Vendargues, Teyran, Assas, Guzargues, Le Grès et Jacou sont concernées par le Plan de Prévention des Risques Naturels d'Inondation de la Vallée du Salaison approuvé le 14 août 2003.
La rivière Le Salaison marque la limite communale de Vendargues avec Le Crès. Cette rivière côtière prend sa source au lieu dit « Patus » sur la commune de Guzargues et a pour exutoire l'étang de Mauguio. Elle ne pose aucun problème d'inondabilité en raison de son caractère encaissé. Elle se situe à plus de deux kilomètres à l'ouest du site de la ZAC.
Second cours d'eau d'importance, La Cadoule s'écoule en zone rurale à l'est de la commune à un peu moins de 400 mètres du site, sans menacer d'habitations.
Enfin, ce sont surtout les trois cours d'eau au nord du village qui génèrent le plus de risques en matière d'inondation. Il s'agit du Routous, du Teyron et de la Bourbouisse. Ces ruisseaux, dont les bassins versants sont ruraux jusqu'au village, passent ensuite en souterrain. L'exutoire est la Balaurie ou ruisseau des Horts, prolongement du Routous qui sort du village au niveau de la cave coopérative.
L'étude du PPRI met en évidence le risque d'inondation de la partie ouest du village, dans l'axe des talwegs, en cas de dysfonctionnement des ouvrages à l'amont (embâcles) ou d'incapacité à évacuer les débits générés par les bassins versants respectifs du Routous, du Teyron et de la Bourbouisse. Le reste du village, dont le site de la ZAC est jugé hors champ d'inondation.
De par son positionnement topographique, et en aval du village, le site de la ZAC semble essentiellement concerné par les écoulements pluviaux liés à l'imperméabilisation des sols en amont.
LE CONTEXTE HYDRAULIQUE
![]() |
L'opération s'inscrit dans les quartiers sud-est de Vendargues sur un bassin versant d'une surface de 41 hectares calculée à l'exutoire au rond-point de la RN 113. Après un transit dans un bassin de rétention aménagé au centre du rond-point, les eaux rejoignent la Balaurie.
La zone a fait l'objet d'une étude hydraulique détaillée (schéma directeur d'assainissement pluvial - SIEE - mars 1996) dont nous rappelons les principales conclusions ci-après.
Le bassin versant a été décomposé en 19 sous-bassins versants : la zac s'inscrit dans le sous-bassin 19.
Les caractéristiques de ces sous-bassins sont indiquées ci-dessous :
N° du bassin versant |
Surface en ha |
Longueur en m |
Pente (m/m) |
C1 | 1,8 | 120 | 0,053 |
C2 | 0,9 | 200 | 0,041 |
C3 | 0,8 | 80 | 0,037 |
C4 | 2,0 | 220 | 0,042 |
C5 | 0,9 | 150 | 0,027 |
C6 | 0,3 | 60 | 0,016 |
C7 | 3,9 | 140 | 0,077 |
C8 | 0,8 | 160 | 0,008 |
C9 | 0,7 | 145 | 0,011 |
C10 | 0,6 | 140 | 0,012 |
C11 | 0,9 | 230 | 0,005 |
C12 | 0,6 | 110 | 0,011 |
C13 | 1,1 | 100 | 0,014 |
C14 | 2,2 | 100 | 0,021 |
C15 | 1,0 | 100 | 0,021 |
C16 | 1,0 | 100 | 0,004 |
C17 | 1,0 | 100 | 0,004 |
C18 | 1,5 | 100 | 0,004 |
C19 | 19,1 | 300 | 0,015 |
Ces sous-bassins se regroupent en trois sous-ensembles :
Les sous-ensembles 2 et 3 sont repris par un fossé de grande dimension, bordant la RN 113, ayant son exutoire au point B.
Les débits aux points A, B et C (en m3/s) sont rappelés ci-après :
Situation actuelle | Q10 | Q100 |
A |
1.1 |
1.8 |
B |
1.8 |
2.8 |
C |
2.5 |
4.1 |
Une étude des capacités du réseau en place montre que ce dernier peut évacuer sans débordement les débits d'occurrence 100 ans.
À L'EST DE L'AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIER
![]() |
À l'échelle de la commune, l'environnement naturel prédomine puisqu'au Plan d'Occupation des Sols actuel, les zones naturelles protégées représentent 573 hectares (180 ha de zone NC et 393 ha de zone ND), soit près de 64 % du territoire.
La zone ND (zone de protection des sites naturels, paysages ou écosystemes) la plus proche du site est située à moins de 500 mètres, à l'est de la R.D. 65, intégrant le bois de Saint-Antoine, lieu de détente et de loisirs très prisé par les habitants. Mais l'essentiel des zones ND se situe au nord de la commune avec des boisements et des garrigues.
La zone NC (zone agricole) est la zone naturelle protégée la plus proche de la future Z.A.C. mais sont séparées par des infrastructures routières importantes, à l'est la R.D. 65 et au sud-ouest la R.N. 113. Ces terres agricoles sont occupées essentiellement par de la vigne et des céréales.
![]() |
Vendargues est concernée par une Z.N.I.E.F.F. (Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique) de type 2 (grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes). Il s'agit de la Z.N.I.E.F.F. n° 4117 concernant la ripisylve du Salaison qui s'étend également sur les communes de Saint-Aunès et Le Crès.
Ce territoire abrite une avifaune nicheuse variée puisque l'on recense 25 espèces caractéristiques à la fois de la garrigue : fauvette mélanocéphale (sylvia melanocaphala), rouge-queue noir (phoenicurus ochruros), fauvette à tête noire (sylvia atricapilla) et des milieux rivulaires : loriot (oriolus oriolus), bouscarle (cettia cetti), rossignol (luscinia megarhynchos), gobe-mouche noir (ficedula hypoleuca).
Cette ripisylve constitue également une coupure verte entre les espaces
urbanisés notamment ici entre la zone d'activités de Vendargues
et la zone pavillonnaire du Crès.
Cette Z.N.I.E.F.F. se situe à plus de deux kilomètres à l'ouest
de la future Z.A.C. Pompidou. Le projet d'urbanisation n'entraîne donc
pas d'impact majeur sur ce patrimoine naturel.
Le site concerné ne fait l'objet d'aucune protection réglementaire particulière au titre de la nature ou du paysage (arrêté de biotope, site classé...) et n'appartient à aucun inventaire scientifique (ZNIEFF, ZICO...).
L'OCCUPATION DU SOL AU NIVEAU DU SITE
![]() |
![]() |
Le site est actuellement occupé à 75 % par des friches agricoles (certaines servent de pâturages), à 21 % par de la vigne et le reste par des cultures céréalières. Le périmètre de la Z.A.C. comprend également les parcelles goudronnées de la SCI Le Languedoc qui servent plus ou moins d'aires de stationnement et le bâtiment d'activités.
Cet espace est marqué par la présence de quelques arbres : des allées de Cyprès, des pins Pignon,... et surtout un superbe chêne vert au nord-est en bordure de la R.D. 65 et du lotissement du « Grand Chêne », qu'il convient de préserver dans le cadre du futur aménagement.
À L'EST DE L'AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIER
Pour accéder à l'image de la page 14, qui illustre l'environnement urbain et économique (zones d'activités) de Vendargues, cliquer ici. L'image s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
AU NIVEAU DU SITE
![]() |
Pour accéder à l'image de la page 15, qui illustre l'environnement urbain immédiat de la ZAC Pompidou, cliquer ici. L'image s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
Au nord du site de la ZAC Pompidou se trouvent des lotissements (Le Grand Chêne, Le Micocoulier...) d'habitations individuelles datant d'une vingtaine d'années, en rez-de-chaussée ou R+1, sur des parcelles relativement petites (500 m2 en moyenne) configurant à ces quartiers un aspect relativement dense malgré ce type d'habitat. Un groupe scolaire a été réalisé en bordure du site et de l'avenue du 8 mai 1945.
Plus au nord/nord-est se situe une opération d'habitations groupées, à savoir des logements individuels accolés sur des parcelles d'environ 250 m2.
Au sud de la RN 113, entre le giratoire et le pont (RD 65) sur la route nationale, se développe se développe la zone artisanale et commerciale de Saint-Aunès comprenant notamment un hypermarché avec un vaste parking.
Au sud-ouest du site se trouve une petite zone d'activités comprenant la cave coopérative et un bâtiment accueillant des activités tertaires. Seule demeure au nord-ouest du site une ouverture sur la rue de la cave coopérative, faisant face à une zone d'habitats individuels (Les Mimosas) sur des parcelles de 1000 m2 en moyenne.
Plus à l'ouest se trouve le village historique composé d'une urbanisation très dense avec des constructions généralement à l'alignement des voies, en mitoyenneté, et sur plusieurs niveaux.
Le projet de ZAC se situe donc dans un environnement déjà très
urbain. Il est ceinturé par de grands axes de circulation et est traversé par
une voie structurante (avenue
du 8 mai 1945) constituant une « entrée dans le village ».
Ce site, actuellement en friches agricoles, est donc « en attente » d'une
urbanisation, à concevoir en cohérence avec l'existant.
LES VUES DEPUIS LE SITE VERS L'EXTÉRIEUR
Pour accéder à l'image de la page 16, qui illustre les perspectives paysagère observées depuis le secteur de la ZAC Pompidou, cliquer ici. L'image s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
Le paysage a été fortement modifié ces vingt dernières
années perdant progressivement son caractère agricole au profit
de quartiers résidentiels et de zones commerciales.
La topographie du
secteur, avec des terrains très légèrement
en pente vers le sud, s'inscrit dans le schéma habituel de la plaine
languedocienne faisant la transition entre le littoral au sud et les reliefs
au nord. Le caractère ouvert de l'horizon et l'aspect non bâti
du site permettent des vues lointaines sur le grande paysage (Pic St-Loup,
Grande-Motte, château de Castries).
LES VUES DU SITE DEPUIS L'EXTÉRIEUR
Pour accéder à l'image de la page 17, qui illustre les vues sur la ZAC Pompidou depuis l'extérieur, cliquer ici. L'image s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.
Le site offre des vues extrêmement ouvertes sur l'horizon. Aucune structure paysagère végétale n'est décelable. Seuls les fronts bâtis des lotissements et de la cave coopérative font sens entre le sol et le ciel. Le caratère plat du site le rend vulnérable à la moindre construction.
Mais la plaine viticole laissant progressivement la place à un tissu construit, il conviendra sans doute de structurer cet espace ouvert par des masses végétales et des alignements d'arbres. Pourra-t-on aller jusque épargner ce qui fait une des valeurs du site, à savoir sa remarquable ouverture vers le ciel ?
Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal
de VENDARGUES (Hérault) Accueil - Actualité - Dossiers - Documents - PV des CM - Aide Liens utiles - Qui suis-je - Me contacter Dernière mise à jour le 12 novembre 2006 |
![]() |