(Document inclus dans le dossier d'enquête publique pour l'enquête publique concernant la 2ème révision simplifiée du POS de VENDARGUES qui a eu lieu du 25 septembre au 27 octobre 2006. Ces pages présentent le contenu intégral du document, texte et illustrations en couleurs ; en dehors de la correction d'erreurs typographiques et de fautes d'orthographe, seule la mise en page du document et la taille relative des illustrations les unes par rapport aux autres ont été modifiées : le document original est en format A3 et organise texte et illustrations sur les pages d'une manière qui n'est pas adaptée à des pages web ; quant aux illustrations, nous avons privilégié la lisibilité à l'écran par rapport au respect des échelles, quite, pour certaines d'entre elles, à les faire afficher dans une fenêtre distincte du navigateur à partir d'un lien en ligne dans le texte pour ne pas donner au document textuel une largeur qui aurait nécessité pour le lecteur des déplacement horizontaux dans la page.)
Le choix initial du site, lieu-dit Les Aires Vieyes, a été retenu pour la création d'une zone d'aménagement concerté pour les raisons suivantes :
Le périmètre définitif a été élargi sur une partie de la zone d'activités (zone DE au POS) concernant les parcelles au nord de la cave coopérative afin de requalifier ce secteur en partie en friche industrielle.
La commune a ainsi saisie cette opportunité de changer la destination initiale de ce secteur pour y réaliser un nouveau quartier d'habitations, lieu de vie, et ainsi répondre à une demande forte en logements sur la commune et d'une manière générale sur l'ensemble de l'agglomération de Montpellier.
Le site de la ZAC est dans un environnement déjà très urbain avec des lotissements pavillonnaires au nord et à l'ouest, et de grandes infrastructures routières au sud (RN 113) et à l'est (RD 65).
Ainsi, les caractères physiques du secteur subiront des modifications mais sans conséquences dommageables sur les sites environnants.
Le passage d'une friche agricole à l'urbanisation implique certaines modifications du paysage.
L'objectif de l'aménagement de la zone sera donc de contenir ces modifications à l'intérieur de l'espace aménagé et de conserver l'aspect aggloméré du village tel que programmé des 1980 lors de l'élaboration du P.O.S.
Les barrières physiques sont déjà clairement identifiées, les caractéristiques positives du site serviront de base à l'aménagement.
Par exemple :
Par délibération du Conseil municipal en date du 26 novembre 2003, le principe de l'aménagement de ce secteur sous la forme d'une Zone d'Aménagement Concertée a été retenu avec la volonté de réaliser de l'habitat à forte mixité (habitat individuel, habitat collectif et/ou intermédiaire, logements sociaux), des commerces de proximité et des équipements publics, notamment une halle aux sports.
L'opération de ZAC Pompidou consiste donc en la réalisation d'un nouveau quartier d'habitations, comprenant 320 à 340 logements, couplé à une petite zone d'activités artisanales ou commerciales en bordure de la RN 113 en continuité avec la cave coopérative.
L'aménagement de ce secteur doit permettre de répondre aux aspirations et aux attentes des habitants de la commune et de l'agglomération montpelliéraine.
Le parti d'aménagement organise un quartier nouveau intégré dans son environnement. Les principes d'aménagement s'appuient sur :
Le programme retenu prévoit :
Les conditions d'une greffe à la fois fonctionnelle et paysagère du projet ont été réunies à travers :
Le schéma figurant en page 32 de l'étude d'impact sous le titre « Principes d'aménagement de la ZAC » est celui qui était joint au dossier remis au public lors de la réunion publique du 14 juin 2006 à la salle Armingué I ; il est accessible dans une fenêtre distincte en cliquant ici.
Cette opération prévoit la réalisation de 320 à 340 logements destinés majoritairement à une population résidente. Elle pour objectif de répondre aux besoins en logements sur la commune et sur l'agglomération de Montpellier qui connaît une des plus fortes croissances démographiques au niveau national.
Cette croissance démographique, et parallèlement la forte demande en logements, a été mise en évidence dans le cadre de l'étude du Programme Local de l'Habitat (P.L.H.) de la communauté d'agglomération de Montpellier.
Cette étude fait notamment apparaître :
« - une croissance démographique liée pour 2/3 au solde
migratoire et pour 1/3 au solde naturel ;
- la taille des ménages poursuit sa diminution ;
- des indicateurs de précarité qui confirment des disparité spatiales ;
- une pénurie de terrains à bâtir (baisse de 41 %
de la construction sur l'agglomération hors Montpellier) ;
- une envolée des prix des terrains à bâtir avec une
offre qui s'oriente vers les ménages à haut revenus, inaccessible
aux primo-accédants ;
- une concurrence accrue des opérateurs et une répercussion sur
le marché des terres agricoles ;
- une offre qui s'amenuise et privilégie la résidence principale
haut de gamme ;
- des tensions sur le marché locatif... ».
L'INSEE prévoit une forte croissance démographique pour l'aire urbaine de Montpellier en particulier pour les communes situées au sud et à l'est de l'agglomération (+ 200 000 personnes à l'horizon 2015).
À travers ce projet de ZAC, l'objectif est donc de proposer une offre en logements adaptée à la demande (diversité dans l'offre et au niveau du statut : accession à la propriété, locatif, logements aidés...), sur un site à proximité des pôles d'emplois (bassin de Montpellier) et bien desservi (en bordure de grands axes de circulation, réseau de transport en commun...)
L'urbanisation de ce secteur est l'occasion pour la commune de Vendargues de mener à bien l'aboutissement de son projet urbain défini depuis la fin des années 1970. La future Z.A.C. s'intègre dans un milieu déjà très urbanisé et bénéficiant de nombreux équipements existants (commerces et services du centre-ville, complexe sportif, bois de Saint-Antoine, centre commercial...) et futurs.
Ainsi, ce futur quartier comprendra deux équipements publics majeurs :
Vendargues appartient à l'agglomération montpelliéraine qui concentre l'essentiel des emplois de la région. À ce titre, et en liaison avec les équipements existants et la proximité des zones naturelles de l'arrière-pays, l'attrait des communes péri-urbaines reste fort.
|
Les effets du projet sur la topographie sont liés au nivellement du
terrain nécessaire pour les futures constructions et la réalisation
des différents réseaux : voirie, aménagements hydrauliques...
Au regard de la topographie actuelle, on peut considérer que le projet
prévoit de minimiser les remblais et les déblais.
La principale modification topographique concerne la réalisation d'un
talus de protection acoustique le long de la RN 113, et de la RD 65 en liaison
avec le futur carrefour du Conseil Général.
La ZAC s'inscrit sur une surface d'environ 17,1 hectares. Il est prévu d'y réaliser essentiellement des constructions à usage d'habitation ainsi qu'une zone d'activité commerciale et des équipements publics. Une coulée verte d'environ 2 hectares sera maintenue le long de la RN 113. L'urbanisation projetée va entraîner une extension de la surface imperméabilisée, ainsi qu'une augmentation du volume des eaux de ruissellement.
La surface imperméabilisée induite par le projet s'élèverait en première analyse à :
La surface totale imperméabilisée est estimée à environ 88 000 m2.
La Z.A.C. Pompidou est soumise à une déclaration au titre de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 et de son décret d'application n° 93-742 du 29 mars 1993 et en référence à la circulaire d'application du 15 octobre 1992.
En période de chantier, les travaux de défrichement et de terrassement peuvent entraîner une pollution des eaux de ruissellement par des matières en suspension (MEST). De même, en période de pluie, le lessivage des surfaces de chantier risque d'augmenter ces matières en suspension dans les eaux pluviales et par conséquent dans le milieu récepteur.
L'imperméabilisation des sols liée au projet (voirie, habitations,
zone d'activités, équipements publics) va engendrer une augmentation
des charges polluantes issues des eaux de ruissellement sur le site.
La composition des eaux de ruissellement sont très variables d'un site à l'autre,
néanmoins, en zone urbaine, les polluants présents sont les matières
en suspension (MEST), les métaux lourds, les matières organiques
(DBO4 et DBO5) et les hydrocarbures.
Aucun prélèvement d'eau souterraine n'est prévu sur le site de la Z.A.C.
D'une manière générale, la future opération d'urbanisme et les aménagements hydrauliques prévus n'auront pas d'effets négatifs sur la ressource en eau.
LE CARACTÈRE NATUREL ET AGRICOLE DU SITE
Les effets sur le site en terme de végétation naturelle et agricole restent limités. Seules quelques parcelles de vignes (environ 3 ha, soit 21 % de l'emprise du projet) vont être supprimées.
En ce qui concerne les arbres de hautes tiges présents sur le site, certains seront, dans la mesure du possible, préservés (notamment le vieux chêne vert à l'angle du chemin de St-Antoine et la R.D. 65).
 |
Quelques rares parcelles de vignes s'intercalent dans un milieu dominé par la friche agricole...
L'ENVIRONNEMENT URBAIN
Ce projetd'urbanisation constitue la dernière étape du développement urbain de Vendargues programmé lors de l'élaboration du P.O.S. à la fin des années 1970. Le site est localisé dans un milieu au caractère déjà très urbain et termine « le triangle bâti » délimité par la R.N. 113, la R.D. 65 et la R.N. 110.
Il doit constituer une véritable entrée de Vendargues mais aussi de l'agglomération à travers des éléments paysagers forts tels que la future halle aux sports en situation de vitrine urbaine sur le giratoire ou le mail de 20 à 30 mètres de largeur accompagné de plantations d'alignement marquant l'entrée latérale dans Vendargues.
L'impact visuel depuis la R.N. 113 va être concentré essentiellement,
en raison de la topographie
et du merlon arboré, sur la partie haute du site et sur les constructions
hautes bordant le futur
mail.
L'objectif du merlon arboré, outre de réduire les nuisances sonores,
est de créer une transition
entre le naturel et l'urbain par un effet de séquences à ménager,
et de constituer un effet tampon
entre route et habitat.
À l'échelle de ce secteur de Vendargues, le projet envisagé va permettre de supprimer cette impression d'inachèvement et d'inorganisation, et au contraire de compléter, de structurer l'espace urbain.
L'ÉVOLUTION DU NOMBRE DE LOGEMENTS
Le projet de ZAC doit permettre la réalisation de 320 à 340 logements au total, soit une augmentation de 15 à 16 % du nombre de résidences
principales.
L'opération prévoit la réalisation d'environ 30 % de logements
sociaux afin de rattraper une partie du déficit dans ce type de logement.
En effet, la commune de vendargues a actuellement un taux de 6,27 % de logement
sociaux alors qu'elle devrait au regard des objectifs fixés par la loi
en avoir au moins 20 %.
Ainsi, la réalisation de la ZAC doit permettre de répondre à la forte demande de terrains à bâtir et en logements.
L'ÉVOLUTION DU NOMBRE D'HABITANTS
Au regard du nombre de logements nouveaux estimés et de la taille
moyenne des ménages qui est d'environ 2,8 personnes, on peut estimer
une capacité d'accueil
totale de la ZAC Pompidou d'environ 900 à 950 habitants supplémentaires.
Cela porte la population de 6 000 habitants actuellement à environ 6 900/6 950
(+15 %), sachant que ce projet de ZAC se réalisera en plusieurs tranches.
Les équipements scolaires :
Une augmentation de plus de 15 % de la population aura un impact non négligeable
sur les équipements scolaires.
Ainsi, au regard de la répartition par âge de la population de
Vendargues, l'augmentation des effectifs peut être estimée à environ
15 % pour les classes maternelles et 14 % pour les classes primaires.
La réalisation en 2001 du groupe scolaire A. Cosso, en bordure du site
de la ZAC, doit permettre de répondre à ce surplus d'effectif.
L'augmentation du nombre de collégiens vendarguois peut être estimée à environ 25 %.
Les équipements sportifs :
En ce qui concerne les équipements sportifs, ces derniers sont satisfaisants pour la population présente et future. La réalisation d'une halle aux sports sur le site de la ZAC Pompidou va renforcer les équipements existants et permettre la pratique du sport quelque soit les conditions météorologiques, notamment pour les scolaires.
L'IMPACT SUR LES DÉPLACEMENTS
La réalisation du nouveau quartier Pompidou aura une influence sur les conditions de circulation actuelles du fait des trafics générés par la ZAC. Sur la base du nombre d'habitants supplémentaires, on peut estimer une augmentation relativement modeste (+ 2000 en TMJ) au regard du trafic constaté sur la RN 113 (de 25 000 à 30 000 en TMJA).
La voie de desserte principale, la R.N. 113, permet de supporter ce nouveau
trafic. Les projets routier à l'échelle de l'agglomération
(L.I.E.N., rocade...) devraient permettre à terme de soulager en partie
cet axe très fréquenté.
La configuration actuelle de l'accès au site, depuis le giratoire largement
dimensionné, permet de supporter ce trafic supplémentaire.
En terme de stationnement, le large dimensionnement du mail doit permettre la création de places de stationnement en liaison notamment avec les activités commerciales et les services projetés sur ce secteur. Ce mail, très urbain, doit permettre à travers son traitement de limiter la vitesse des véhicules, notamment avec la proximité du groupe scolaire.
L'opération va également occasionner des déplacements piétons entre le site et les différents équipements à proximité : le groupe scolaire A. Cosso, la future halle aux sports, les services et commerces au niveau du mail, le bois de Saint-Antoine....
À terme, la RD 613/RN 113, avec notamment le doublement programmé de l'autoroute A9 et la création ainsi d'une véritable rocade, devrait permettre la transformation de cette route en boulevard urbain avec tous les aménagements adéquats.
La Z.A.C. Pompidou prévoit la réalisation d'activités
artisanales, commerciales et de services de proximité. En effet, l'essentiel
des commerces et services existants sur la commune se situent essentiellement
dans le centre ville.
La création de nouveaux commerces et services dans le cadre de la ZAC
ne devrait donc pas avoir de conséquences négatives sur l'économie
locale et répondre aux besoins des futurs résidants.
Il est également évident que le centre commercial sur la commune de Saint-Aunès va bénéficier directement de cet apport de population.
Le projet va donc assurer la mixité urbaine et satisfaire les besoins d'une vie de quartier.
En outre, ces nouvelles activités économiques vont générer la création de nouveaux emplois sur la commune.
L'étude d'impact, en application de la circulaire n° 98-36 du 17 février 1998 relative à la loi sur l'air, doit mesurer les effets du projet sur la santé.
LA QUALITÉ DE L'AIR
La pollution automobile est la principale cause de dégradation de la
qualité de l'air. Les principaux polluants caractéristiques des émissions
au niveau des pots d'échappement sont le monoxyde de carbone (CO), les
oxydes d'azote (NO et NOx) à l'origine de la formation de l'ozone, les
dioxydes de carbone (CO2), les dioxydes de soufre (SO2) et les poussières
contenant du plomb. On retrouve également les hydrocarbures imbrulés
(HC).
La pollution automobile engendre des rejets polluants qui sont nuisibles à moyen
terme pour la santé et l'environnement, notamment sur la végétation :
les Matières En Suspension (MES) peuvent avoir, en trop grande concentration,
un effet néfaste sur les végétaux.
Les normes européennes concernant les voitures propres et le développement des véhicules roulant à l'essence sans plomb ont permis de diminuer de façon constante la pollution par le plomb.
Les éléments climatiques et topographiques sont par ailleurs déterminants pour la diffusion des polluants. Le site du projet est favorable à la dispersion de ces polluants.
En l'état actuel des connaissances, la quantification et la qualification des impacts sur l'air générés uniquement par le projet ne sont pas réalisables.
Au regard de la nature du projet, de ses caractéristiques techniques et de sa localisation, la ZAC Pompidou sera sans effet direct sur la santé des futurs habitants, ainsi que sur les habitants des quartiers voisins.
Il n'y a en effet aucune source de nuisance particulière liée à l'aménagement de cette zone, à l'exception des éventuelles nuisances liées aux travaux, qui se limiteront essentiellement à la production de poussières, le bruit étant limité aux heures ouvrables.
Par contre l'ensemble de l'agglomération bénéficiera des améliorations apportées par cet aménagement.
LA PÉRIODE DE CHANTIER
D'une manière générale, les travaux se dérouleront de la manière suivante :
En l'état actuel des connaissances (études préliminaires), un certain nombre d'impacts peut à ce jour être énoncé. Le déroulement du chantier sera connu de façon plus précise dans les phases d'études ultérieures du projet.
Les impacts :
Les impacts liés au chantier sont importants mais temporaires. Il s'agit :
| Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal
de VENDARGUES (Hérault) Accueil - Actualité - Dossiers - Documents - PV des CM - Aide Liens utiles - Qui suis-je - Me contacter Dernière mise à jour le 12 novembre 2006 |
 |