Sur le blog de Vendargues, on peut lire, dans un article posté le 17 octobre 2009 et intitulé « De l'importance du terrain », le texte qui suit :
« C'est la mission première des gardes municipaux : quadriller le territoire communal pour rassurer et renseigner la population, et faire la chasse aux inconscients qui prennent nos garrigues pour une décharge. Le 29 septembre dernier, les brigadiers chefs principaux Didier LASSERRE et Pascal SAUVAIRE ont constaté un dépot sauvage d'encombrants route de Teyran. Un travail d'investigation minutieux leur a permis de remonter jusqu'à la personne responsable. Une remontrance préventive et le risque de tomber sous le coup d'une contravention de cinquième classe, d'un montant de 1500 euros accompagnée de la confiscation du véhicule, l'auront très certainement dissuadé de recommencer. Des excuses, mais surtout le fait que le site ait été entièrement remis en état dans le courant de la journée, lui ont, à titre exceptionnel, évité ces désagréments. Avis aux amateurs !!! »
Le maire fait aussi circuler dans Vendargues une « Vendargues NewsLetter » n° 6 du 20/10/2009, dans laquelle on peut lire le même texte, accompagné de la photo ci-contre.
On ne peut que se réjouir de voir les policiers municipaux lutter contre les décharges sauvages qui défigurent la garrigue et le maire se féliciter de leur zèle en cette matière, mais il ne faut pas oublier que ce n'a pas toujours été le cas et qu'il n'y a pas si longtemps encore, c'est le maire lui-même qui donnait le mauvais exemple, au point qu'il a été condamné, enfin, pas lui, mais la commune de Vendargues dont il était maire, à 40.000 € d'amende pour l'exploitation d'une décharge « sauvage » dans la plaine de Banières, par un arrêt de la cour d'appel de Montpellier en date du 22 octobre 2002, dans lequel on pouvait lire en particulier « s'agissant de la peine principale
il convient de prendre en considération non seulement les
nuisances occasionnées par le site mais également la légèreté du
comportement de la commune à l'égard de l'environnement
et des risques qu'elle faisait courir à ses administrés » ! On trouvera tous les détails sur cette affaire et quelques photos de la garrigue défigurée par la décharge sauvage de la commune dans la page de ce site qui est consacrée à cette affaire, en cliquant ici.
Si les particuliers risquent d'être dissuadés de telles pratiques en apprenant qu'ils encourent une amende de 1.500 €, ainsi que la confiscation du véhicule avec lequel ils ont transporté les déchets qu'ils ont abandonné dans la garrigue, les Vendarguois ne peuvent que regretter que, lorsque c'est le maire qui se comportait ainsi en laissant polluer la garrigue par des employés municipaux en service commandé, et que la commune a été condamnée pour ces agissements, ce sont eux qui ont payé, à travers leurs impôts locaux, les 40.000 € d'amende auxquels la commune a été condamnée et les frais de procédure engagés par elle pour se défendre en vain dans cette affaire.
On peut aussi regretter que ce soit au moment où une bonne partie de la garrigue vendarguoise est promise à la transformation en zone d'activités économiques par le projet « Porte est » inscrit dans le SCOT de l'agglomération de Montpellier, dont la première tranche est à l'origine de l'enquête publique pour la 3ème révision simplifiée du POS qui va s'ouvrir le 4 novembre prochain (voir conseil municipal du 23 septembre 2009, affaire n° 23), que le maire soit pris d'un zèle soudain pour la propreté de la garrigue...
Mais ne boudons pas notre plaisir ! Mieux vaut tard que jamais ! Félicitons donc Pierre DUDIEUZÈRE pour cette prise de conscience et espérons simplement que la rigueur nouvelle du maire et de la police municipale continuera à s'exercer, une fois cet effet n'annonce passé, avec la même force à l'encontre de tous ceux qui se permette de telles pratiques, quel que soit leur bord politique !...
« C'est la mission première des gardes municipaux : quadriller le territoire communal pour rassurer et renseigner la population, et faire la chasse aux inconscients qui prennent nos garrigues pour une décharge. Le 29 septembre dernier, les brigadiers chefs principaux Didier LASSERRE et Pascal SAUVAIRE ont constaté un dépot sauvage d'encombrants route de Teyran. Un travail d'investigation minutieux leur a permis de remonter jusqu'à la personne responsable. Une remontrance préventive et le risque de tomber sous le coup d'une contravention de cinquième classe, d'un montant de 1500 euros accompagnée de la confiscation du véhicule, l'auront très certainement dissuadé de recommencer. Des excuses, mais surtout le fait que le site ait été entièrement remis en état dans le courant de la journée, lui ont, à titre exceptionnel, évité ces désagréments. Avis aux amateurs !!! »