+6%
sur les impôts locaux (après +5 % l'an dernier) c'est 120 000 € de recettes en plus soit un peu plus de la moitié du budget « fêtes et cérémonies » (200 000 €) C'est une augmentation d'impôts pour payer des pots ! Êtes-vous d'accord pour leur payer un pot ?!... |
Les taux des impôts locaux de la commune pour 2003 et le budget on été votés lors du conseil municipal du 23 avril 2003. Les élus du groupe minoritaire ont voté contre. C'est ce budget qui vous est présenté ici en détail (pour une présentation générale des mécanismes de la gestion des finances communales, vous pouvez consulter le document sur ce thème disponible sur ce site).
Lors du débat d'orientation budgétaire, au conseil municipal du 18 février 2003, le maire avait déclaré à propos d'une éventuelle augmentation des taux (voir PV, question 22) : « la commune se tiendra entre +2 % et +5 % car les revenus des ménages à VENDARGUES sont parmi les plus bas de la communauté d'agglomération ». Résultat : +6% !... Vos revenus sont bas ? Venez arroser ça !...
A titre de comparaison, vous trouverez dans un dossier de ce site consacré aux taux des communes de l'agglomération de MONTPELLIER, les taux 2003 de toutes les communes de l'agglo. On y constate que, contrairement à ce que prétend le maire, VENDARGUES n'est pas une des communes les moins chères de l'agglo. : elle se situe pour la taxe d'habitation (celle que payent tous les particuliers vivant à VENDARGUES, qu'ils y soient propriétaires ou locataires) au 11ème rang sur 37 (le 1er étant le plus cher), c'est-à-dire dans le tiers le plus cher, et pour le foncier bâti, au 19ème rang sur 37, cest-à-dire en milieu de tableau. Vous trouverez aussi dans ce dossier un commentaire de la réponse qu'y a faite le maire dans le Flash Info Spécial impôts 2003 de juin 2003.
Dans les tableaux qui suivent, les chapitres et postes comptables
ne sont pas classés selon leur ordre de numérotation (celui du
budget), mais dans leur ordre d'importance décroissante en montant, pour
permettre de plus facilement apprécier l'importance relative des divers
types de dépenses et de recettes.
Les montants ont été arrondis à l'euro le plus proche.
Les chiffres pour 2002 correspondent au total budget primitif (BP) et budget
supplémentaire (BS) et incluent, pour la section d'investissement, les
reports de 2001 (il n'y a pas de reports d'une année sur l'autre dans
le budget de fonctionnement).
Pour le budget 2003, le maire a anticipé les reports de 2002 dans la
section d'investissements, comme la loi le lui permet (ces reports correspondent
en particulier à des programmes d'investissements inscrits au budget
de 2002 mais pas encore terminés à fin 2002).
En cliquant sur le code du compte, vous pouvez accéder au détail et/ou à un commentaire sur ce compte.
Compte | Libellé | BP 2003 | % du total |
BP+BS 2002 |
variation en % |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT | 7 148 939 (46 893 965 F) |
6 892 663 (45 212 905 F) |
+3,7 % | ||
012 | Charges de personnel et frais assimilés | 2 918 825 | 40,8 % | 2 737 715 | +6,6 % |
011 | Charges à caractère général | 2 201 900 | 30,8 % | 2 038 415 | +8 % |
023 | Virement à la section d'investissement | 762 000 | 10,7 % | 990 919 | -23,1 % |
65 | Autres charges de gestion courante | 516 014 | 7,2 % | 462 665 | +11,5 % |
66 | Charges financières | 360 000 | 5 % | 386 912 | +6,9 % |
67 | Charges exceptionnelles | 215 200 | 3 % | 106 524 | |
68 | Dotations aux amortissements et provisions | 175 000 | 2,5 % | 169 533 | +3,2 % |
Compte | Libellé | BP 2003 | % du total |
BP+BS 2002 |
variation en % |
RECETTES DE FONCTIONNEMENT | 7 148 939 (46 893 965 F) |
6 892 663 (45 212 905 F) |
+3,7 % | ||
74 | Dotations, subventions, participations | 3 435 000 | 48 % | 3 332 415 | +3,1 % |
73 | Impôts et taxes | 2 616 353 | 36,6 % | 2 477 003 | +5,6 % |
002 | Excédent ordinaire reporté | 561 586 | 7,9 % | 833 991 | -32,7 % |
77 | Produits exceptionnels | 183 000 | 2,6 % | 0 | |
70 | Ventes de produits et services | 181 000 | 2,5 % | 166 169 | +8,9 % |
66 | ICNE (intérêts courus non échus) | 80 000 | 1,1 % | 0 | |
75 | Autres produits de gestion courante | 62 000 | 0,9 % | 52 595 | +17,9 % |
64 | Remb. sur rémunérations SS et CNP | 30 000 | 0,4 % | 30 490 | +1,6 % |
Pour le budget d'investissement, plus que l'analyse détaillée de chaque poste, ce qui compte, c'est de lister les investissements prévus par domaine d'activité de la commune (ce que les règles de la comptabilité publique appellent les « fonctions »). De plus, les principes de la comptabilité publique obligent à des écritures qui masquent dans les tableaux de synthèse la réalité des investissements effectifs d'une année. Seuls quelques postes des tableaux ci-dessous seront donc détaillés. Par contre, vous trouverez dans la suite une explication générale de la section d'investissement et un tableau des investissements planifiés par fonction.
Cpte | Libellé | BP 2003 | REPORT 2002 |
TOTAL 2003 | BP+BS 2002 |
var. en % |
DÉPENSES D'INVESTISSEMENT | 4 669 661 | 711 934 | 5 381 596 (35 300 955 F) |
6 622 691 (43 442 005 F) |
-18,7 % | |
001 | Déficit reporté | 2 077 618 | 2 077 618 | 2 231 106 | ||
23 | Immobilisations en cours | 1 170 990 | 651 754 | 1 822 744 | 3 364 975 | |
21 | Immobilisations corporelles | 719 554 | 1 800 | 721 354 | 332 266 | |
16 | Emprunts et dettes assimilées | 640 000 | 640 000 | 589 307 | ||
20 | Immobilisations incorporelles | 46 000 | 58 380 | 104 380 | 83 695 | |
26 | Participations et créances | 15 500 | 15 500 | 15 245 | ||
9702 | Travaux forestiers | 0 | 6 098 |
Cpte | Libellé | BP 2003 | REPORT 2002 |
TOTAL 2003 | BP+BS 2002 |
var. en % |
RECETTES D'INVESTISSEMENT | 4 165 046 | 1 216 550 | 5 381 596 (35 300 955 F) |
6 622 692 (43 442 011 F) |
-18,7 % | |
10 | Dotations et fonds divers et réserves | 2 024 006 | 2 024 006 | 1 592 616 | ||
16 | Emprunts et dettes assimilées | 1 018 540 | 700 000 | 1 718 540 | 3 265 763 | |
021 | Virement de la section de fonctionnement | 762 000 | 762 000 | 1 000 919 | ||
13 | Subventions d'investissement | 108 000 | 512 434 | 620 434 | 715 067 | |
21 | Cessions d'immobilisations corporelles | 199 500 | 199 500 | |||
28 | Amortissement des immobilisations | 53 000 | 53 000 | 44 210 | ||
23 | Immobilisations en cours | 4 116 | 4 116 | 4 116 |
Ces ratios donnent une idée de l'importantce des divers poste du budget en les divisant par le nombre d'habitant (valeur par habitant), ce qui permet un comparaison avec d'autres communes. On trouve sur le site du Ministère de l'intérieur, dans la section consacrée aux données chiffrées des collectivités locales, les moyennes de ces ratios et d'autres pour la France, mais aussi par région et en fonction de la tranche de population de la commune (dernière année disponible : 2000). Nous avons repris ici, à côté des rations 2003 de VENDARGUES (population 2003 : 5 258 habitants), les moyennes 2000 pour les communes de 5 000 à 10 000 habitants en Languedos-Roussillon et dans la France métropolitaine dans son ensemble.
Libellé du ratio | valeur 2003 pour VENDARGUES (en euros) |
Moyenne 2000 des communes de 5.000 à 10.000 habitants (en euros) |
|
Région Languedoc |
France métropolotaine |
||
1. Dépenses réelles de fonctionnement/habitant | 1 181,15 | 902 | 771 |
2. Produit des impôts directs/habitant | 401,90 | 418 | 402 |
3. Recettes réelles de fonctionnement/habitant | 1 237,37 | 1 051 | 944 |
4. Dépenses d'équipement brut/habitant | 368,23 | 316 | 275 |
5. Encours de la dette /habitant | 1 076,59 | 1 152 | 866 |
6. Dotation globale de fonctionnement/habitant | 81,38 | 181 | 166 |
7. Dépenses de personnel/dépenses réelles de fonct. | 46,95 % | 49,5 % | 47,8 % |
Ce tableau permet de constater que VENDARGUES a un budget de fonctionnement
(ratio 1) sensiblement plus élevé que celui de communes comparables
de la Région (1 181,15 € par habitant au lieu de 902 €,
soit, en tenant compte de l'inflation depuis 2000, 953 € de 2003),
et que l'écart est encore plus grand par rapport à la moyenne
nationale des communes de même taille (771 € par habitant de
2000, soit 815 € après correction pour l'inflation).
Et si la part du budget de fonctionnement consacré par VENDARGUES au
personnel (ratio 7) est, en pourcentage, inférieure à celle de
la moyenne des communes de même taille de la région, du fait de
l'importance de son budget de fonctionnement, cette impression est trompeuse.
En effet, les dépenses de personnel d'une commune de même taille
dans la moyenne seraient (en € de 2003) de 953 x 5.258 x 49,5/100 = 2 480 383 €,
alors que celles de VENDARGUES sont de 2 918 825 €, soit
un supplément de 438 442 €, ou 83,39 € par habitant.
En ce qui concerne les ressources, si le produit des contributions directes de VENDARGUES (ratio 2) semble faible, c'est qu'il n'inclut plus la taxe professionnelle. Si l'on réintroduit dans ce chiffre l'attribution de compensation versée par l'agglo., soit 2 557 790 €, le ratio 2 de VENDARGUES devient 888,44 € par habitant, soit plus du double. D'ailleurs, si l'on regarde le ratio 3, qui consolide toutes les recettes de fonctionnement, et non plus seulement les contributions directes, on voit que VENDARGUES est au dessus de la moyenne des communes de même taille, aussi bien régionale que nationale : 1.237,37 € par habitant pour VENDARGUES, contre 1 051 € (1 111 € après correction pour l'inflation) pour la moyenne régionale et 944 € (992 € après correction pour l'inflation) pour la moyenne nationale. Bref, s'il est vrai que VENDARGUES a les moyens de se payer un train de vie au dessus de la moyenne, il n'est peut-être pas nécessaire d'en rajouter en augmentant encore les impôts lorsqu'on a promis aux dernières élections la maîtrise de la fiscalité !...
Notons néanmoins que ce train de vie en fonctionnement ne pénalise pas les investissements, puisque, là aussi (voir ratio 4), les dépenses d'équipement sont au dessus de la moyenne, tant régionale que nationale, et que, du fait de la « richesse » relative de VENDARGUES, ce train de vie est rendu possible sans recours excessif à l'emprunt (ratio 5).
Mais, au vu de tout cela, une nouvelle augmentation de taux était-elle vraiment justifiée ?...
Total du capital emprunté sur les emprunts en cours au 1/1/2003 | 9 385 217 € | (61 563 000 F) |
Total du capital restant dû sur ces emprunts au 1/1/2003 | 5 661 809 € | (37 139 032 F) |
Total des échéances à payer en 2003 au titre de ces emprunts | 745 855 € | (4 892 488 F) |
Part de capital remboursé sur ces échéances | 561 531 € | (3 683 402 F) |
Part d'intérêts sur ces échéances | 184 325 € | (1 209 093 F) |
Grade ou emploi | Catégorie | Effectif | Dont temps partiel |
||||||||||||||||||||||||
Services administratifs | 16 | 1 | |||||||||||||||||||||||||
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Bibliothèque | 1 | 1 | |||||||||||||||||||||||||
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Services techniques | 21 | 7 | |||||||||||||||||||||||||
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Scolaire/Sports | 8 | ||||||||||||||||||||||||||
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Crèches | 7 | 4 | |||||||||||||||||||||||||
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Police | 5 | ||||||||||||||||||||||||||
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Divers | 6 | ||||||||||||||||||||||||||
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Total au 1/1/2003 | 64 | 13 | |||||||||||||||||||||||||
(Pour mémoire : total au 1/1/2002) | (57) | (13) |
Compte | Libellé | BP 2003 | % du total |
BP+BS 2002 |
variation en % |
011 | Charges à caractère général | 2 201 900 | (30,8 %) | 2 038 415 | +8 % |
611 | Sous traitance générale | 450 000 | 20,4 % | 451 248 | |
6232 | Fêtes et cérémonies | 200 000 | 9,1 % | 246 125 | -18,7 % |
60612 | Énergie électricité | 200 000 | 9,1 % | 245 443 | -18,5 % |
61522 | Entretien et reparation sur bâtiments | 160 000 | 7,3 % | 122 416 | +30,7 % |
616 | Primes d'assurances | 135 000 | 6,1 % | 25 916 | +421% |
Total des 5 premiers postes (50 % du 011) | 1 145 000 | 52 % | |||
61521 | Entretien et reparation sur terrains | 130 000 | 5,9 % | 125 008 | +4 % |
60623 | Alimentation | 120 000 | 5,4 % | 110 219 | +8,9 % |
60611 | Eau et assainissement | 110 000 | 5 % | 106 714 | +3,1 % |
6227 | Frais d'actes & de contentieux | 110 000 | 5 % | 22 867 | +381 % |
6067 | Fournitures scolaires | 65 000 | 3 % | 61 102 | +6,4 % |
Total des 10 premiers postes (75 % du 011) | 1 680 000 | 76,3 % | |||
61523 | Entretien et reparation voies & réseaux | 60 000 | 2,7 % | 45 735 | +31,2 % |
60633 | Fournitures de voirie | 42 400 | 1,9 % | 53 357 | -20,5 % |
60632 | Fournitures de petit équipement | 40 000 | 1,8 % | 39 636 | |
6132 | Location Immobilière | 40 000 | 1,8 % | 45 735 | -12,5 % |
61558 | Entretien autres biens mobiliers | 40 000 | 1,8 % | 37 957 | +5,4 % |
6262 | Frais de télécommunications | 38 000 | 1,7 % | 36 891 | |
60631 | Fournitures d'entretien | 30 000 | 1,4 % | 13 720 | +119 % |
6064 | Fournitures administratives | 25 000 | 1,1 % | 24 620 | |
6065 | Livres, disques, cassettes... | 23 000 | 1 % | 23 630 | |
60622 | Carburants | 23 000 | 1 % | 22 562 | |
61551 | Entretien matériel roulant | 23 000 | 1 % | 23 476 | |
6236 | Catalogues & imprimés | 20 000 | 19 513 | ||
60636 | Vêtements de travail | 18 000 | 17 376 | ||
63512 | Taxes foncières | 15 000 | 7 622 | ||
6261 | Frais d'affranchissement | 14 000 | 13 720 | ||
6156 | Maintenance | 10 000 | 9 909 | ||
617 | Études et recherches | 10 000 | 18 294 | ||
6231 | Annonces & insertions | 10 000 | 9 147 | ||
6184 | Versement à des organismes de formation | 8 000 | 1 524 | ||
6257 | Réceptions | 8 000 | 7 622 | ||
6247 | Transports collectif du personnel | 6 000 | 1 828 | ||
6251 | Voyages et déplacements | 5 000 | 0 | ||
6182 | Documentation générale & technique | 5 000 | 4 968 | ||
6238 | Publications diverse | 5 000 | 0 | ||
6225 | Indemnités au comptable et aux régisseurs | 1 200 | 1 220 | ||
60628 | Autres fournitures non stockées | 1 000 | 990 | ||
6188 | Autres frais divers | 1 000 | 0 | ||
6355 | Taxes et impôts sur les véhicules | 300 | 305 | ||
6288 | Autres frais | 0 | 40 000 |
Le poste « fêtes et cérémonies »,
bien qu'en diminution de près de 20 % cette année, reste
le second poste de charges dans ce chapitre, et représente à lui
seul 2,8 % du budget de fonctionnement, et plus du double du budget du
CCAS et de la caisse des écoles (compte 65756), qui
est cette année de 92 000 €, presque inchangé par
rapport à l'an dernier. C'est un des postes sur lesquels la Chambre régionale
des comptes, dans son rapport du 15 octobre 2002 portant
sur les années 1990 à 1996, attirait l'attention (section
I, situation financière), soulignant que les dépenses sur
ce poste avaient été « multipliées par 4
entre 1989 et 1996, avant d'être un peu réduites en 1997 ».
Les dépenses de « fêtes et cérémonies »
(réelles, issues du compte administratif, pas les prévisions du
budget) furent de 1 121 813 F en 1996, soit, en tenant compte
de l'inflation, 184 605 € de 2002, et de 761 753 F
en 1997, soit 123 830 € de 2002. Malgré la baisse enregistrée
cette année, ce budget est encore 4 fois ce qu'il était en 1989
(278 876 F, soit, en tenant de l'inflation, 53 957 €
de 2002), année où Pierre DUDIEUZÈRE est devenu maire de
VENDARGUES pour la première fois, et où ce poste du budget avait
été multiplié par 3,5 par rapport à l'année
précédente, dernière année de l'équipe de
Jean CHALIER (76 972 F en 1988, soit, en tenant compte de l'inflation,
15 430 € de 2002)....
Le produit des impôts locaux prévu au budget est de 2 113 603 €.
L'augmentation de taux de 6 % représente donc 119 638 €
de recettes, soit à peine plus de la moitié du budget « fêtes
et cérémonies ». En d'autres termes, la majorité
municipale aurait pu épargner aux contribuables vendarguois la hausse
d'impôts de 6 % qu'elle a votée si elle avait accepté
de réduire les « pots » et autres dépenses
de prestige qui ne profitent pas toujours qu'aux vendarguois, et de ramener
le buget « fêtes et cérémonies » à
un niveau, 80 000 €, où il serait encore, même en
tenant compte de l'inflation, pas loin du double de ce qu'il était en
1989 (à peu de chose près le même par habitant, soit environ
15 €/h, puisque la population de VENDARGUES était de l'ordre
de 3.500 habitants en 1989 et est de l'ordre de 5.500 habitants aujourd'hui),
et plus de 5 fois ce qu'il était du temps de la précédente
municipalité...
Aux vendarguoises et aux vendarguois de décider si quelques pots dans l'année (même pour ceux qui en profitent, ce qui n'est pas le cas de tous) valent 6 % d'augmentation de leurs impôts locaux !...
Ce chapitre n'est pas détaillé dans le document fourni au conseil. Il représente les salaires du personnel municipal et les charges salariales correspondantes (charges qui représentent environ 30 % du total), à l'exclusion des indemnités des élus (maire, adjoints et conseillers municipaux délégués), qui figurent au chapitre 65 (compte 6531).
Ce compte enregistre la part du budget de fonctionnement qui n'est affectée
à aucune dépense de fonctionnement, et peut donc être transférée
au budget d'investissement, où il est enregistré en recette au
compte 021. Il représente l'estimation de ce qu'on appelle autofinancement,
c'est-à-dire la part de ses ressources que la commune peut « économiser »
pour la consacrer à des investissements.
Il faut en effet savoir que la plupart des ressources de la commune, et en particulier
le produit des impôts locaux, entrent dans le budget en tant que recettes
de fonctionnement, car le fonctionnement est prioritaire sur les investissements
(une bonne partie des dépenses de fonctionnement, à commencer
par les salaires du personnel municipal, constituent pour la commune des dépenses
dites « obligatoires » de par la loi, que la commune ne
peut refuser d'inscrire à son budget). Ce n'est qu'une fois toutes les
dépenses de fonctionnement couvertes que la commune peut consacrer le
reliquat aux investissements.
La loi impose que l'autofinancement de la commune couvre au moins la part de
capital des échéances d'emprunts remboursées dans l'année
par la commune (la part correspondant aux intérêts est prise en
charge par le budget de fonctionnement, chapitre 66, charges financières,
compte 6611), car, si tel n'était pas le cas, cela voudrait dire que
la commune emprunte pour rembourser l'emprunt. En effet, la part du budget d'investissement
non couverte par l'autofinancement (ou par des dotations, ou des subventions
affectées à des projets spécifiques) doit être financée
par l'emprunt.
En pratique, ce virement n'est jamais fait pendant l'année, puisque,
tant que l'année n'est pas terminée il est impossible de savoir
quel sera l'excédent réel des recettes de fonctionnement
sur les dépenses de fonctionnement. Le budget représente
en effet des prévisions qui peuvent ne pas se réaliser :
les dépenses, en particulier les dépenses obligatoires, peuvent
se révéler plus élevées que prévu, les recettes
peuvent être inférieures aux prévisions, ou le contraire,
si bien qu'au final, lorsqu'on arrête les comptes de
la commune pour une année (arrêté des comptes qui se traduit
dans le compte administratif présenté au vote
du conseil municipal, généralement vers le mois de juin de l'année
suivante), on peut se trouver avec un excédent supérieur à
ce qui était prévu, ou inférieur, voire même avec
un déficit de fonctionnement qui interdit tout autofinancement.
Dans ces conditions, la section d'investissements du compte administratif, dans
lequel l'autofinancement n'a pas été pris en compte, fera apparaître
un déficit qui sera reporté en dépense dans la section
d'investissement du budget de l'année suivante, compte 001 (pour l'année
2002, ce déficit reporté sur le budget de l'année 2003
est de 2 077 618 €). C'est en votant le compte administratif
de l'année écoulée que le conseil municipal, si la section
de fonctionnement est excédentaire, décide d'affecter tout ou
partie de cet excédent à la section d'investissement de l'année
suivante (compte 1068, « excédent de fonctionnement capitalisé »,
en recettes d'investissement) pour combler tout ou partie du déficit
reporté de l'année écoulée, réalisant ainsi
l'autofinancement effectif. Une partie de cet excédent de fonctionnement
peut aussi être affectée en recette à la section de fonctionnement
de l'année suivante, au compte, 002, « excédent ordinaire
reporté ».
Dans la mesure où, cette année, le maire a décidé d'anticiper les reports de 2002 sans attendre le vote du compte administratif 2002 (l'arrêté des comptes est connu dès le début de février, mais le vote du compte administratif du maire suppose la validation préalable du compte de gestion du percepteur en charge des comptes de la commune par les services de l'administration fiscale, et le compte de gestion validé n'est généralement pas disponible avant la fin mai ou le début juin), ces opérations sont déjà enregistrées au budget 2003 : l'excédent de fonctionnement de 2002 permet d'enregistrer 1 573 002 € au poste 1068, c'est-à-dire en tant qu'autofinancement réel de 2002 (à comparer avec un déficit reporté de 2 077 618 €, que cet autofinancement ne couvre donc pas en totalité) et 561 586 € d'excédent ordinaire de fonctionnement reporté au compte 002 dans les recettes de fonctionnement pour 2003.
Compte | Libellé | BP 2003 | % du total |
BP+BS 2002 |
variation en % |
65 | Autres charges de gestion courante | 516 014 | (7,2 %) | 462 665 | +11,5 % |
65748 | Subventions de fonctionnement à des organismes privés (associations) |
150 000 | 29,1 % | 145 827 | +2,9 % |
6531 | Indemnités des élus | 110 000 | 21,3 % | 102 141 | +7,7 % |
65756 | Fonds de concours aux CCAS ou caisse des écoles |
92 000 | 17,8 % | 91 023 | +1,1 % |
65737 | Subventions de fonctionnement à des établissements public locaux |
90 000 | 17,6 % | 88 520 | +1,7 % |
658 | Charges diverses de la gestion courante | 46 014 | 8,9 % | 29 818 | +54,3 % |
6554 | Contingents et participation à des organismes de regroupement |
20 000 | 3,9 % | 0 | |
6533 | Cotisations de retraite des élus | 8 000 | 1,5 % | 5 336 | +49,9 % |
Dans le budget de la commune de VENDARGUES, ce chapitre n'enregistre que les intérêts des emprunts souscrits par la commune, c'est-à-dire la part des échéances de remboursement de prêts de l'année 2003 qui correspondent à des intérêts et non à du remboursement de capital. En effet, dans les règles de la comptabilité publique, les intérêts sont des dépenses de fonctionnement et le remboursement de capital des dépenses d'investissement.
Cpte | Libellé | BP 2003 | BP+BS 2002 |
67 | Charges exceptionnelles | 215 200 | 106 524 |
671 | Charges exceptionnelles sur opérations de gestion | 0 | 70 000 |
6712 | Amendes fiscales et pénales | 1 000 | 0 |
6713 | Secours et dots | 200 | 0 |
6718 | Autres charges exceptionnelles sur opérations de gestions | 0 | 0 |
673 | Titres annulés sur exercices antérieurs | 1 000 | 1 524 |
675 | Valeurs comptables d'immobilisations financières cédées | 183 000 | 0 |
676 | Différences sur réalisations (positives) transférées en investissements | 30 000 | 35 000 |
Ce chapitre enregistre des opérations par nature exceptionnelles, c'est-à-dire qui n'ont pas un caractère répétitif d'une année à l'autre, même s'il est possible de les classer sous des intitulés génériques. La comparaison d'une année sur l'autre n'a donc ici pas de signification.
Pour 2003, la principale opération sur ce chapitre est liée à
l'éventuelle revente de l'immeuble La Fiesta si l'achat du fond de commerce
du Bacchus (cf. procès-verbal de la
séance du conseil municipal du 17 mars 2003) se concrétise
et si la mairie trouve repreneur en 2003. Le produit de cette vente (estimé
à 183 000 €, soit 1 200 000 F, le prix
d'achat), serait enregistré en recette de fonctionnement au chapitre
77, compte 775. Par ailleurs, dans la mesure où, lors de l'achat de cet
immeuble, le compte d'immobilisations corporelles de la commune (compte 21)
avait été débité du prix d'achat de cet immeuble
(compte 21 en dépenses d'investissement, sous-compte 2115, terrains bâtis),
il conviendra d'annuler cette écriture. De manière générale,
lors d'une cession par vente, ceci se fait en partie par réintégration
d'amortissements à partir du compte 28 (si le bien cédé
avait donné lieu à des amortissements, ce qui n'est pas le cas
ici), et en partie par débit du compte 675, « valeurs comptable
d'immobilisations cédées », de la valeur comptable
nette du bien cédé, c'est-à-dire de sa valeur d'achat moins
les amortissements (la somme de cette valeur et des amortissements reconstituant
donc bien la valeur d'achat du bien). C'est cette opération qui figure
ici au compte 675 pour la totalité du prix d'achat, l'immeuble n'ayant
pas donné lieu à amortissements. On en trouvera la contrepartie
en recette d'investissement au compte 2115.
Dans le cas où le prix de vente serait différent de la valeur
nette comptable (ici du prix d'achat), la différence positive ou négative
s'imputerait sur le compte d'investissement 19, « différences
sur réalisations d'immobilisations », au crédit si
la différence est positive (profit pour la commune), au débit
si elle est négative (perte pour la commune), respectivement par débit
du compte 676, « différences sur réalisations (positives)
transférées en investissements » (cas d'un profit pour
la commune) ou par crédit du compte 776, « différences
sur réalisations (négatives) transférées en investissements »
(cas d'une perte pour la commune), dans la section de fonctionnement. Au final,
l'opération est donc transparente pour la section de fonctionnement et
c'est la section d'investissement qui enregistre le prix de vente.
Compte | Libellé | BP 2003 | % du total |
BP+BS 2002 |
variation en % |
68 | Dotation aux amortissements et provisions |
175 000 | (2,5 %) | 169 533 | +3,2 % |
6811 | Dotation aux amortissements d'immobilisations incorporelles et corporelles |
70 000 | 66 159 | ||
6812 | Dotation aux amortissements : charges d'exploitation |
5 000 | 3 354 | ||
6875 | Dotation aux provisions pour risques et charges d'exploitation |
100 000 | 100 000 |
Les amortissements sont des sommes mises de côté, selon des règles
définies d'avance, pour pouvoir faire face à l'usure des biens
achetés dans le cadre des investissements (qu'on appelle, en termes comptables,
des « immobilisations », et qui peuvent être « corporelles »,
comme par exemple un véhicule automobile ou un ordinateur, ou « incorporelles »,
comme par exemple des études de voirie) et anticiper leur remplacement
futur. Sur un nombre d'années qui dépend de la nature des biens
(c'est-à-dire de leur durée de vie moyenne) et selon une formule
déterminée (par exemple, un cinquième du prix d'achat chaque
année pendant cinq ans, pour un bien dont la durée de vie estimée
est de cinq ans), on met chaque année en réserve une somme qui
dépend du prix d'achat du bien.
Les sommes mises en réserve les années précédentes
n'apparaissent pas au budget, mais seulement celles qui le sont pour l'année
en cours (les « dotations »).
Ce compte enregistre la part de l'excédent des recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement de l'année 2002 que le conseil municipal a décidé de reporter au budget de fonctionnement de l'année 2003 plutôt que de la transférer à la section de fonctionnement sous forme d'autofinancement pour l'année 2002 (pour plus de précisions sur ces mécanismes, voir plus haut la section sur le compte 023, « virement à la section d'investissement ».
Le compte 64 enregistre les charges de personnel (rémunérations et charges sociales), qu'on retrouve pour laplupart en dépenses de fonctionnement, au chapitre 012. Ce poste de recettes, compte 6419, enregistre des remboursements de trop perçu de charges de divers organismes sociaux.
Lorsque la mairie rembourse une échéance d'emprunt, une partie de la somme versée rembourse du capital et une partie des intérêts. En comptabilité publique, les intérêts sont imputés au fonctionnement et le capital aux investissements. Mais les intérêts payée sur une échéance donnée portent sur le capital restant dû du prêt depuis la dernière échéance. La première échéance d'un crédit donné payée une année donnée inclut des intérêts calculés depuis le paiement de l'échéance précédente, payée l'année précédente. il ya donc dans ces intérêts une partie portant sur l'année précédente et une partie portant sur l'année en cours. Ainsi par exemple, si l'on suppose un prêt remboursable par annuités (un paiement d'échéance par an, ce qui est souvent le cas dans les prêts aux collectivités locales) au 1er avril de chaque année, dans l'échéance payée le 1er avril 2003, on trouvera la part d'intérêts relative à la période allant du 2 avril 2002 au 31 décembre 2002 (INT1) et la part d'intérêts relative à la période allant du 1er janvier 2003 au 1er avril 2003 (INT2). INT1 ne sera payé qu'en 2003, mais, en rigueur de termes, appartient au budget de 2002. Pour tenir compte de ce phénomène, la comptabilité publique impose de calculer au 31 décembre 2002 la part d'intérêts dûs jusqu'au 31 décembre 2002 et non encore payée (qui le seront en 2003) sur tous les emprunts en cours et de l'imputer en dépense au budget de fonctionnement de 2002, compte 6611, « intérêts des emprunts ». C'est cette part d'intérêts non payés, mais qui sont bel et bien dûs au 31 décembre 2002 qu'on appelle « intérêts courus non échus » (ICNE). Cependant, comme ces intérêts ne sont pas payés à la banque, la dépense correspondante doit être équilibrée en comptabilité par un crédit sur un compte de réserve. Ce compte est le compte 1688 de la section d'investissements, qui est crédité au 31 décembre 2002 des ICNE de 2002 et débité au 1er janvier 2003 du même montant pour créditer en section de fonctionnement de 2003 le compte 6611, au débit duquel seront imputés les intérêts payés au titre des échéances 2003. C'est ce recrédit des ICNE de 2002 qui apparaît ici en recette de fonctionnement.
Compte | Libellé | BP 2003 | % du total |
BP 2002 | variation en % |
70 | Ventes de produits et services | 181 000 | 2,5 % | 166 169 | +8,9 % |
7067 | Cantines, études surveillées | 85 000 | 47 % | 85 371 | -0,4 % |
7066 | Colonies, crèches et garderies | 80 000 | 44,2 % | 76 225 | +4,9 % |
70323 | Redevances d'occupation du domaine public | 10 000 | 5,5 % | 3 049 | +228 % |
70311 | Concessions | 4 000 | 2,2 % | 1 524 | +162 % |
7062 | Redevances sur services à caractère culturel | 2 000 | 1,1 % | 0 |
Compte | Libellé | BP 2003 | % du total |
BP 2002 | variation en % |
73 | Impôts et taxes | 2 616 353 | 36,6 % | 2 477 003 | +5,6 % |
7311 | Contributions directes | 2 113 603 | 80,8 % | 1 921 362 | +10 % |
7331 | Taxe d'enlèvement des ordures ménagères | 300 000 | 11,5 % | 297 276 | |
7381 | Taxe additionnelle aux droits de mutation | 140 000 | 5,4 % | 182 939 | |
7351 | Taxe sur l'éléctricité | 55 000 | 2,1 % | 67 078 | |
7343 | Taxes sur les pylônes | 3 600 | 3 049 | ||
73681 | Taxe sur la publicité : emplacements publicitaires | 3 000 | 3 811 | ||
7361 | Droits de license des débits de boisson | 900 | |||
7363 | Impôts sur les spectacles | 250 | |||
7336 | Droits de place | 1 524 |
Les contributions directes (compte 7311), qui représentent la plus grosse
partie de ce compte, incluent la taxe d'habitation, la taxe foncière
sur le foncier bâti et la taxe foncière sur le foncier non bâti.
L'augmentation de 10 % du produit de ces taxes par rapport à 2002
résulte de la combinaison :
- des 6 % d'augmentation votés par le conseil municipal,
- de l'aumentation des valeurs locatives servant de base à ces
taxe, votée par le parlement pour toute la France dans la loi de finance
2003 pour tenir compte de l'inflation,
- de l'accroissement de la population de VENDARGUES qui fait que plus de
personnes payent l'impôt.
La dotation de compensation versée par l'agglomération de MONTPELLIER
pour compenser la perte de taxe professionnelle ne figure pas ici, mais dans
le compte 74, « dotations, subventions, participations »,
sous-compte 7488.
Compte | Libellé | BP 2003 | % du total |
BP 2002 | variation en % |
74 | Dotations, subventions, participations | 3 435 000 | 48 % | 3 332 415 | +3,1 % |
7488 | Autres attributions et participations | 2 650 000 | 77,1 % | 2 673 774 | |
7411 | Dotation globale de fonctionnement (DGF) | 403 000 | 11,7 % | 396 367 | +1,7 % |
7478 | Subventions et participations | 220 000 | 6,4 % | 213 429 | |
74835 | Compensation des exonérations de la taxe d'habitation (État) | 71 000 | 2,1 % | ||
74833 | Compensation de la taxe profressionnelle (État) | 35 000 | 1 % | ||
74121 | Dotation de solidarité rurale, 1ère fraction | 25 000 | 0,7 % | 26 679 | |
74834 | Compensation des exonérations de la taxe foncière (État) | 16 000 | |||
74711 | Dotation emplois-jeunes | 15 000 | 12 196 |
Trois postes représentent plus de 95 % de ce compte :
Ce compte regroupe deux sous-comptes :
Ce compte enregistre en 2003 une seule opération qui est le produit escompté de la revente de l'immeuble La Fiesta si l'achat du fond de commerce du Bacchus (cf. procès-verbal de la séance du conseil municipal du 17 mars 2003) se concrétise et si la mairie trouve repreneur en 2003. Pour plus de précisions sur la comptabilisation de cette opération, voir ci-dessus la section sur les charges exceptionnelles.
Les règles de la comptabilité publique obligent à introduire
dans la section d'investissement un certain nombre d'écritures plus ou
moins « fictives » traduisant des opérations de
comptabilité internes, comme par exemple les reports de déficit
d'une année sur l'autre pour pouvoir matérialiser l'autofinancement
après la clôture des comptes d'une année (sur ce point,
voir plus haut le paragraphe sur le virement à la section
d'investissement dans les dépenses de fonctionnement), ou encore
les amortissements ou les reports d'ICNE
d'une année sur l'autre, qui rendent difficile de savoir à combien
se montent les « vrais » investissements, ceux qui importent
aux Vendarguois. L'analyse détaillée des postes comptables de
cette section ne permet pas de trouver cette information, car les investissements
y sont globalisés sous le vocable d'« immobilisations »
dans trois chapitres distincts, selon qu'il s'agit d'immobilisations corporelles
(terrains, immeubles, matériels divers, etc., chapitre 21), d'immobilisations
incorporelles (frais d'études en vue des travaux, principalement, chapitre
20) ou d'immobilisations en cours (travaux d'investissement proprement dits,
par opposition pa rexemple à des achats de biens, chapitre 23), sans
qu'on puisse savoir à quels projets chaque compte se rapporte. Il faut,
pour trouver ce détail, se reporter à l'analyse par fonction (services
généraux, scolaire, sports, voirie, etc., selon une nomenclature
définie par la réglementation), et dans les fonctions, par opération.
C'est cette analyse qui est donnée dans le tableau suivant. Dans ce tableau,
les fonctions sont classés dans l'ordre décroissant de montant
investi pour la fonction en 2003. A la suite de ce tableau, on trouvera la liste
des investissements 2002 restant à réaliser et reportés
au budget 2003.
On trouvera aussi après ces tableaux une analyse plus détaillée
de certaines des recettes d'investissement.
Ce tableau détaille par fonction et par opération les dépenses d'investissement nouvelles au budget 2003 (hors reports de 2002), décrites globalement par les chapitres 20, 21, 23 et 26 de la section d'investissements, pour un montant total de 1 952 044 € (12 804 569 F).
|
|||
Placards 1er étage | 565 € | ||
Protection foudre - travaux plomberie Église | 4 285 € | ||
Matériel informatique Urbanisme | 21 404 € | ||
Bureaux rez-de-chaussée | 4 100 € | ||
P.L.U. - Révision | 30 000 € | ||
Acquisition Maison HAREL | 200 000 € | ||
Acquisition Centre Village | 130 000 € | ||
Sous-total | 390 354 € | ||
|
|||
Travaux hors programme | 57 000 € | ||
Programme 2003 | 313 000 € | ||
Sous-total | 370 000 € | ||
|
|||
Achat tables, chaises, Sono | 15 000 € | ||
Espace FUXA 33/11 | |||
Travaux bâtiment, local jeunes, abri vélos, Espace jeux | 125 000 € | ||
Salle de festivités 33/15 | |||
Acquisition | 65 000 € | ||
Travaux | 154 000 € | ||
Sous-total | 359 000 € | ||
|
|||
Terrain de foot 414/32 | |||
Club House - reprise étanchéité | 4 100 € | ||
Local sport annexe | 210 000 € | ||
Arènes 414/31 | |||
Réfection piste et divers | 37 500 € | ||
Complexe sportif 414/30 | |||
Travaux clôtures et électricité | 15 300 € | ||
Matériel informatique | 2 300 € | ||
Tennis 414/33 | |||
Travaux protection toiture | 8 400 € | ||
Tambourin 414/36 | |||
Travaux clôture | 7 100 € | ||
Boulodrome 414/35 | |||
Travaux protection toiture | 6 400 € | ||
Sous-total | 291 100 € | ||
|
|||
Achat de matériel | 45 180 € | ||
Matériel de transport | 100 840 € | ||
Matériel informatique | 570 € | ||
Matériel signalétique | 14 000 € | ||
Sous-total | 160 590 € | ||
|
|||
Les Asphodèles 212/12 | |||
Installation fontaines cour | 2 500 € | ||
Travaux bâtiment, création douches et WC, installation auge | 4 100 € | ||
Andrée COSSO 212/13 | |||
Travaux cour, jardin et peinture sol | 20 400 € | ||
Abri vélos et aménagement jeux | 28 400 € | ||
Matériel informatique | 2 000 € | ||
Les Garrigues 212/11 | |||
Travaux bâtiment, reprises peintures, stores | 20 740 € | ||
Achat abri vélos, buts basket, tables et chaises | 7 700 € | ||
Sous-total | 85 840 € | ||
|
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Achat matériel illumination | 23 000 € | ||
Eclairage Public | 61 000 € | ||
Sous-total | 84 000 € | ||
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Achat mobilier (tables, chaises, lits ) | 7 030 € | ||
Achat matériel (lave vaisselle) | 3 000 € | ||
Travaux bâtiment (plomberie, clim . ) | 26 300 € | ||
Sous-total | 36 330 € | ||
|
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Aménagement de concessions | 16 500 € | ||
Frais d'études extension cimetière | 16 000 € | ||
Sous-total | 32 500 € | ||
|
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Travaux bâtiment, stores, étanchéité toiture, Électricité, Réfection et peinture | 22 400 € | ||
Achat ventilateurs | 2 300 € | ||
Matériel informatique | 2 600 € | ||
Achat bancs - Passerelle | 4 400 € | ||
Sous-total | 31 700 € | ||
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Travaux plomberie, peinture, électricité | 30 000 € | ||
Sous-total | 30 000 € | ||
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Matériel informatique et Visiosic | 8 300 € | ||
Mise en conformité électrique bâtiments | 14 500 € | ||
Sous-total | 22 800 € | ||
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Acquisitions foncières | 20 000 € | ||
Sous-total | 20 000 € | ||
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Participation façades | 15 500 € | ||
Sous-total | 15 500 € | ||
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Clim. 2ème étage Maison SERRE | 9 000 € | ||
Matériel informatique et massicot | 1 870 € | ||
Achat Bus | 4 000 € | ||
Sous-total | 14 870 € | ||
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Matériel informatique | 4 300 € | ||
Sous-total | 4 300 € | ||
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Achat matériel (téléviseur photocopieur) | 1 530 € | ||
Matériel informatique (ADSL et graveur) | 730 € | ||
Travaux bâtiment (insonorisation local) | 900 € | ||
Sous-total | 3 160 € | ||
Total général | 1 952 040 € |
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Synthétique terrain de foot | 259 000 € | ||
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Réfection de toitures (COSSO & Garrigues) | 189 280 € | ||
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Cimetière | 152 474 € | ||
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Frais d'étude anti-bruit | 58 380 € | ||
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Eclairage Public | 49 000 € | ||
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Achat de matériels | 1 800 € | ||
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Installation de matériel et outillage | 1 000 € | ||
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Constructions | 1 000 € | ||
Total général | 711 934 € |
On retrouve dans ce compte :
Cpte | Libellé | BP 2003 | REPORT 2002 |
TOTAL 2003 | BP+BS 2002 |
var. en % |
10 | Dotations et fonds divers et réserves | 2 024 006 | 2 024 006 | 1 592 616 | +27,1 % | |
1068 | Excédent de fonctionnement capitalisé | 1 573 002 | 1 573 002 | 1 439 944 | +9,2 % | |
10222 | Fond de compensation de la TVA (FCTVA) | 434 000 | 431 000 | 137 122 | +214 % | |
10223 | Taxe locale d'équipement non ventilée | 20 004 | 20 004 | 15 550 | +28,6 % | |
13 | Subventions d'investissement | 108 000 | 512 434 | 620 434 | 715 067 | |
1326 | Subventions d'équipement de l'Agglo. | 108 000 | 122 000 | 230 000 | 243 959 | |
1323 | Subventions d'équipement du Département | 200 434 | 200 434 | 259 163 | ||
1322 | Subventions d'équipement de la Région | 190 000 | 190 000 | 211 945 |
Le compte 1068 correspond à la part de l'excédent de fonctionnement affectée à la section d'investissement, c'est-à-dire à l'autofinancement réel pour 2002, et ici anticipé par rapport au compte administratif qui sera voté en juin. Il sert à couvrir en partie le déficit d'investissement reporté de 2002 (compte 001 des dépenses d'investissement), qui est de 2 077 618 € (sur les mécanismes de l'autofinancement, voir plus haut la section sur le virement à la section d'investissement).
Le fond de compensation de la TVA (FCTVA) correspond à un remboursement partiel de la TVA aux communes par l'État sur certains investissements. Ce remboursement n'intervient qu'un ou deux ans plus tard que les paiements qu'il concerne. Son montant dépend donc du montant des investissements éligibles effectivement facturés dans l'année de référence (l'année n-2, en principe).
En ce qui concerne les subventions, on peut remarquer que la plupart des subventions budgetées en 2002 sont reportées sur 2003. Ceci vient en particulier du fait que les subventions ne sont effectivement payées que lorsque les travaux sont faits, et qu'une bonne partie des travaux prévus pour 2002 ne sont pas encore achevés.
Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES
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