Commune de VENDARGUES


ACTUALISATION
DU Schéma directeur
d'assainissement pluvial


S.I.E.E.
Société d'Ingénierie pour l'Eau et l'Environnement
 Octobre 2004
(Dossier M E 03 12 12 (DG) / DO / a)

Ce rapport actualise, suite aux inondations de l'automne 2003 (voir décision prise lors du conseil municipal du 26 novembre 2003), un précédent schéma directeur d'assainissement pluvial fait par la même société, SIEE, en 1995/96.

Le schéma directeur de 1995/96 est consultable sur ce site en cliquant ici.

Cette actualisation du schéma directeur d'assainissement pluvial a fait l'objet d'une présentation aux Vendarguois par le maire et les représentants de la SIEE lors d'une réunion publique tenue le 9 novembre 2004, dont nous avions alors rendu compte sur ce site dans une page qui reproduit les planches utilisées lors de la présentation et y ajoute nos commentaires. Cette page, qui fait partie d'un dossier sur les inondations à Vendargues, reste disponible et est accessible en cliquant ici.

Notes : 1. Pour accéder à une planche illustrant le texte, cliquez sur la référence à cette planche dans le texte. La planche s'affichera dans une fenêtre distincte du navigateur.
2. La pagination du document original est rappelée par un numéro de page entre crochets à droite avant la première ligne de la page correspondante. Les numéros de pages manquants correspondent aux numéros de page des planches (reproduites dans des pages spécifiques distinctes à raison d'une page par planche)
3. Les paragraphes qui sont dans la même typographie que celui-ci (italiques rouges) sont des commentaires des gestionnaires de ce site qui ne figurent pas dans le document original

Sommaire

I.    Objectif 4
II.    Hydrologie 5
III.    Le principe des aménagements 8
IV.    Bassin-versant du Bourbouisse Sud 11
V.    Bassin-versant du Bourbouisse Nord 14
VI.    Bassin-versant du Teyron 19
VII.    Bassin-versant du Routous 22

 

[3]

Liste des planches

 

1    Bassins versants
2    Propositions d'aménagements - Schéma de principe
3    Aménagement d'un bassin de rétention sur le Bourbouisse Sud
4    Aménagement d'un bassin de rétention sur le Bourbouisse Nord - Phase 1
5    Aménagement d'un bassin de rétention sur le Bourbouisse Nord - Phase 2
6    Aménagement d'un bassin de rétention sur le Teyron
7    Aménagement d'un bassin de rétention sur le Routous

Annexe

Diagnostic du réseau en situation décennale (apports urbains uniquement)

Cette planche est la reproduction à l'identique de la planche 3 du schéma directeur (phase 1) de 1995 (à laquelle renvoie le lien ci-dessus), simplement enrichie du commentaire suivant: « Apports des BV urbains seuls (BV naturels amont non pris en compte) » (« BV » est l'abbréviation de "bassin versant").

[4]

I. Objectif

L'agglomération de Vendargues est dominée par trois bassins-versants le Teyron, le Routous et le Bourbouisse, dont les écoulements confluent au cœur du vieux village pour former le cours de La Balaurie à l'aval.

Le vieux village connaît de fréquentes inondations, et celles survenues à plusieurs reprises en 2003 (22 septembre, 17 et 24 novembre, 3 décembre) ont fortement marqué les esprits.

Les quartiers Est, plus récents, ont un fonctionnement pluvial satisfaisant, avec un bassin-versant au Nord, assaini vers la Cadoule, et celui du Sud vers la Balaurie à l'aval de la RN 113.

Le schéma directeur d'assainissement pluvial de Vendargues réalisé par SIEE en 1995 (dossiers 95 01 21 et 95 11 01) mettait en évidence que le réseau pluvial du vieux village (collecteurs et galerie souterraine du Teyron) était saturé pour un événement décennal par les seuls apports de la zone agglomérée (cf. schéma annexe 1).

Ce diagnostic est toujours d'actualité et le but de la présente étude est de proposer des aménagements permettant de réduire le plus possible les apports provenant des bassins-versants naturels amont du Teyron, du Routous et du Bourbouisse.

[5]

II. Hydrologie

 Planche 1

La délimitation des bassins-versants a été réactualisée, en tenant compte notamment de la présence du L.I.E.N et du giratoire de Castries, qui a une légère influence sur les superficies des bassins-versants du Bourbouisse.

Les coefficients de ruissellement sont légèrement revus à la hausse pour les fréquences rares, selon les pratiques hydrologiques plus sécuritaires aujourd'hui qu'en 1995 :

Coefficient de
ruissellement
Bassins-versants du Teyron,
Routous et Bourbouisse Nord
Bassin-versant du Bourbouisse Sud
(faible pente)
Occurrence
inférieure à
50 ans
40% 30%
Occurrence
supérieure ou
égale à 50 ans
60% 50%

Les temps de concentrations sont estimés par la méthode de Bressand-Golossoff et les débits par la méthode rationnelle d'après la pluviographie de Montpellier - Bel-Air.

[7]
CARACTÉRISTIQUES DES BASSINS-VERSANTS ET DÉBITS DE POINTE

 

Bassin-versant Routous Teyron Bourbouisse Nord Bourbouisse Sud
N° du bassin 4 3 2 1
Superficie en ha 88 135 51 11
Pente en % 1,9 1,8 3,0 0,5
Longueur en m 1 800 3000 1 050 600
Temps de concentration
en minutes
27 46 14 10
Débits de pointe en m3/s
occurrences 1 an
                      2 ans
                      5 ans
                   10 ans
                   30 ans
                   50 ans
                100 ans
 
3,3
4,4
5,7
6,8
13,8
14,8
17,0

4,0
5,1
6,6
8,1
16,4
17,9
20,5

2,6
3,6
4,7
5,4
11,0
11,6
13,3

0,51
0,71
0,92
1,04
2,36
2,46
2,83
Débit 100 ans spécifique 19,3 15,2 26,1 25,7

 

[8]

III. Le principe des aménagements

 Planche 2

Le réseau pluvial du vieux village étant déjà saturé par les seuls apports décennaux de la zone urbanisée, le but est de limiter au maximum les écoulements provenant des bassins-versants amont.

Les solutions de reprise du réseau aval sont abandonnées dans la mesure où :

- le collecteur actuel correspondant au Teyron enterré (cadre de 2 m x 1 à 1,7 m) ne saurait être élargi suffisamment pour recevoir la totalité des débits centennaux amont ;

- une augmentation raisonnable de la capacité du réseau représenterait un gain très faible en termes d'amélioration de la situation, et un investissement hors de proposition au vu des contraintes de travaux à mettre en œuvre.

Les solutions étudiées sont principalement l'aménagement des bassins de rétention qui permettent d'écrêter les débits de pointe et de retarder les apports d'eau de manière à ce que les ruissellements du village lui-même aient eu le temps de s'évacuer.

Les dimensionnements sont calculés pour un événement pluvieux d'occurrence centennale (et trentennale pour le Routous), mais l'écrêtement du débit de pointe est a fortiori significatif pour une occurrence décennale.

Les débits de fuite en sortie des bassins de rétention sont fixés à des valeurs arbitraires qui correspondent aux potentialités d'écrêtement amont, mais sont aussi en cohérence avec les débits capables du réseau aval (cf. annexe 1) compte tenu des points évoqués ci-après.

• Les débits de fuite maximum interviennent pour un remplissage maximum du bassin de rétention, soit pour une pluie générant un plus gros volume et donc de durée plus longue que celle du temps de concentration appelée durée critique.

Ces débits ne coïncideront donc pas avec les débits produits par la zone urbanisée qui réagit à des pluies de très courtes durées (inférieures à 1 heure). La capacité d'évacuation du réseau aval sera donc disponible en grande partie pour évacuer les débits de fuite amont lorsque ceux-ci seront au maximum.

• Il paraît utopique de supprimer tout débordement dans les rues de Vendargues. Rappelons que 30 cm d'eau dans une rue de 6 m de large pentée à 3 ‰ (rue des Acacias) correspondent à un débit d'environ 2 m3/s.

[9]

Les rues de Vendargues ayant une direction compatible avec le libre écoulement des eaux, il peut donc paraître acceptable que, pour une occurrence de type centennal, quelques mètres cubes par seconde ruissellent dans les rues.

Il faut simplement s'assurer qu'il n'y ait pas d'obstacle à la circulation des eaux et que les riverains soient informés de manière à prendre leur disposition par fortes pluies.

Les débits de fuite en sortie des bassins de rétention et dirigés vers le village de Vendargues sont donc à comparer avec les débits actuels générés par les bassins-versants amont ; ils correspondent pour le village, en terme d'inondation, à une situation tolérable et à une amélioration considérable de la situation actuelle.

[11]

IV. Bassin-versant du Bourbouisse Sud

 Planche 3

• Principe

II s'agit d'intercepter et d'écrêter les écoulements du Bourbouisse Sud dans un bassin de rétention, afin de soulager le réseau pluvial aval du village.

La création du bassin de rétention consiste à aménager un volume de stockage des eaux pluviales en décaissant les trois parcelles concernées et en créant un ouvrage de contrôle du débit en sortie. Les eaux pluviales provenant du bassin-versant du Bourbouisse (11 hectares) et qui sont amenées au bassin par un fossé pluvial seront ainsi stockées, tandis qu'un faible débit de fuite vidangera le bassin vers le réseau pluvial aval.

• Localisation

Le bassin de rétention est situé entre la RN 110 et les quartiers résidentiels Est de Vendargues (La Devèze), au lieu-dit « Lou Bourbouissou », le long de l'impasse Joseph Roumanille.

Le projet est localisé sur la section AP du cadastre, au niveau des parcelles 29, 30 et 31.

• Caractéristiques

Les caractéristiques du bassin de rétention sont les suivantes :

- surface décaissée ........................................... voir Projetée
- cote du fond du bassin .................................... 44,00 m NGF
- cote du déversoir de sécurité .......................... 45,10 m NGF
- hauteur utile .................................................... 1,10 m
- profondeur maximale ....................................... 1,30 m
- volume utile ..................................................... 5 214 m3
- pertuis de vidange ........................................... Ø 400 mm
- déversoir de sécurité ....................................... 5 m x 0,2 m
- pente des talus ................................................ 1 V/2H

Le bassin de rétention pourra être enherbé et planté d'arbres de haute tige.

[13]

• Incidences

La modélisation du bassin de rétention en régime transitoire donne les résultats suivants :

Occurrence Durée critique Hauteur de stockage Volume stocké Débit de fuite
2 ans 3,5 h 0,41 m 1 944 m3 0,15 m3/s
10 ans 2,8 h 0,64 m 3 011 m3 0,22 m3/s
100 ans 3 h 1,10 m 5 214m3 0,36 m3/s

Ces résultats montrent que le bassin permet d'écrêter le débit de 2,83 m3/s à 0,36 m3/s en situation centennale, ce qui représente une amélioration très sensible.

En cas de pluie exceptionnelle, un déversoir de sécurité de 5 m x 0,2 m permettra d'évacuer le débit vers le réseau aval.

[14]

V. Bassin-versant du Bourbouisse Nord

 Planches 4 et 5

• Principe

Les écoulements du bassin-versant du Bourbouisse Nord se dirigent sur le chemin creux (ancien chemin de Saint-Drézéry) qui collecte les ruissellements pluviaux.

En effet, ce chemin sert d'exutoire aux eaux pluviales interceptées par la RD 68 (L.I.E.N.) et à deux chemins creux transversaux rive droite, situés entre le LIEN et Système U.

En situation actuelle, les écoulements provenant du chemin creux et de ses débordements rive gauche inondent la RN 110 et se répartissent ensuite vers le village dans la rue des Devèzes et vers le Teyron en suivant la RN 110.

Le réseau pluvial qui collecte le Bourbouisse Nord depuis la RN 110 est très insuffisant (buses Ø 1 000 et Ø 600) pour récupérer les débits actuels.

L'objectif de la commune est de réaliser un bassin de rétention qui intercepte les écoulements de ce bassin-versant afin de diminuer autant que possible les débits de pointes évacués vers le village.

Cet aménagement se fera en deux temps :

• Phase 1

 Planche 4

Un premier bassin (BR1), d'un volume efficace de 16 200 m3, sera réalisé, évacuant un débit de fuite en crue centennale de 4,0 m3/s maximum. Les caractéristiques de cet ouvrage sont les suivantes :

- emprise du bassin ........................................... 13 500 m2
- fond du bassin ................................................. 46,95 à 46,20 m NGF
- cote du déversoir de sécurité .......................... 47,90 m NGF
- cote crête du bassin ........................................ 48,50 m
- déversoir de sécurité ....................................... 25 m x 0,60 m
- volume utile (cote 48,00 m NGF) ...................... 16 180 m3
- pertuis de vidange ........................................... 2 Ø 800
- pente fond ....................................................... 0,003 m/m à 0,005 m/m
- pente talus ....................................................... 1/1

[15]

• Phase 2

 Planche 5

Cette phase de travaux consistera à agrandir le bassin BR1 vers l'aval pour porter le volume efficace total à 39 270 m3. Le débit de fuite en période de retour centennal sera alors seulement de 0,9 m3/s.

Les caractéristiques de l'ouvrage définitif seront alors :

- emprise du bassin ........................................... 30 120 m2
- fond du bassin ................................................. 46,95 à 45,60 m NGF
- cote du déversoir de sécurité .......................... 48,00 m NGF
- cote crête du bassin ........................................ 48,50 m
- déversoir de sécurité ....................................... 25 m x 0,50 m
- volume utile (cote 48,00 m NGF) ...................... 39 270 m3
- pertuis de vidange ........................................... Ø 600

Le débit de fuite de chacun de ces ouvrages aux différentes phases d'avancement sera évacué par un fossé capable d'assurer le transit du débit centennal.

• Localisation

Ces bassins sont situés en amont de terrains envisagés par Système U pour ses extensions futures. Ces projets d'extension se situant dans l'axe du thalweg, le fossé d'évacuation contourne ces terrains par l'Est pour ensuite rejoindre le réseau communal en amont de la RN 110.

Ces aménagements concernent les parcelles 143, 174, 176, 179, 183 et 184 de la section cadastrale BD.

• Efficacité

Le fonctionnement du bassin BR1 (phase 1) fait l'objet du tableau suivant :

Occurrence Durée critique Niveau des plus
hautes eaux
Volume Débit de fuite Surverse
2 ans 2,1 h 46,73 m NGF 4 800 m3 0,7 m3/s non
5 ans 1,9 h 46,85 m NGF 5 800 m3 0,9 m3/s non
10 ans 2,0 h 46,97 m NGF 7 000 m3 1,2 m3/s non
30 ans 2,0 h 47,17 m NGF 8 700 m3 1,7 m3/s non
100 ans 2,0 h 48,00 m NGF 16 200 m3 4,0 m3/s oui

 

[16]

Le fonctionnement du bassin BR2 (phase 2) fait l'objet du tableau suivant :

Occurrence Durée critique Niveau des plus
hautes eaux
Volume Débit de fuite Surverse
2 ans 6,7 h 46,15 m NGF 9 050 m3 0,3 m3/s non
5 ans 6,0 h 46,29 m NGF 11 280 m3 0,4 m3/s non
10 ans 6,0 h 46,44 m NGF 13 730 m3 0,5 m3/s non
30 ans 6,0 h 47,32 m NGF 28 170 m3 0,7 m3/s non
100 ans 6,0 h 47,87 m NGF 37 180 m3 0,9 m3/s non

• Incidences

Le débit globalement rejeté à l'exutoire du bassin-versant en phase définitive (phase 2) doit tenir compte également du rejet du bassin de rétention que Système U réalisera dans le cadre de ses extensions.

Ce débit sera alors en période de retour centennal de 1,3 m3/s. Le gain est donc très important pour les écoulements dans le cœur du village.

[19]

VI. Bassin-versant du Teyron

 Planche 6

• Principe

En situation actuelle, le Teyron déborde à l'amont de la RN 110, notamment en rive gauche vers une ancienne carrière qui sert de bassin de rétention naturel, et qui stocke environ 13 000 m3.

Ce phénomène ne suffit pas à éviter d'importants débordements au droit de la RN 110 et dans le village de Vendargues.

Il est proposé de réaliser un bassin de rétention sur le cours du Teyron par déblais-remblais. Cet ouvrage intercepte un bassin-versant de 123 ha et aura un volume de 75 000 m3.

Les caractéristiques du bassin sont les suivantes :

- emprise du bassin ........................................... 36 500 m2
- fond du bassin ................................................. 48,60 à 48,00 m NGF
- cote du déversoir de sécurité .......................... 50,85 m NGF
- cote crête du bassin ........................................ 51,50 m
- déversoir de sécurité ....................................... 50 m x 0,65 m
- volume utile (cote 48,00 m NGF) ...................... 75 000 m3
- pertuis de vidange ........................................... Ø 1 200
- pente fond ....................................................... 0,003 m/m
- pente talus ....................................................... 3H/2V

Un déversoir latéral sera réalisé sur le Teyron au droit de la carrière afin d'exploiter au maximum le volume disponible de rétention.

Néanmoins, l'efficacité de la carrière n'est pas évaluée.

• Localisation

Ces aménagements concernent les parcelles 83, 84, 117 à 120, 121 a et 121b de la section cadastrale BD.

[20]

• Fonctionnement

Le fonctionnement du bassin fait l'objet du tableau suivant :

Occurrence Durée critique Niveau des plus
hautes eaux
Volume Débit de fuite Surverse
2 ans 6,5 h 48,79 m NGF 20 800 m3 0,9 m3/s non
5 ans 5,6 h 48,97 m NGF 25 600 m3 1,3 m3/s non
10 ans 5,0 h 49,16 m NGF 30 400 m3 1,7 m3/s non
30 ans 4,4 h 49,47 m NGF 38 700 m3 2,3 m3/s non
100 ans 3,8 h 50,85 m NGF 75 000 m3 3,7 m3/s non

Le déversoir de sécurité a une largeur de 50 m et une hauteur déversante de 0,65 m, il permet de faire passer le débit centennal sous une hauteur de 0,38 m offrant ainsi une revanche de 27 cm.

Le débit de fuite du bassin sera évacué par l'actuel Teyron dont la capacité est proche du débit de fuite centennal. Néanmoins, il sera aménagé une surverse latérale sur le fossé vers la carrière afin d'augmenter, autant que possible, la retenue des eaux pluviales.

Les débits de pointe à l'aval du bassin-versant seront en tenant compte des apports intermédiaire, les suivants :

Débits de pointe

Q2 1,1 m3/s
Q5 1,6 m3/s
Q10 2,2 m3/s
Q30 3,0 m3/s
Q1OO 4,7 m3/s
[22]

VII. Bassin-versant du Routous

 Planche 7

• Principe

A l'amont du village, le Routous est actuellement busé sur environ 120 ml sous un parking, puis sous la route de Jacou à Vendargues. Cet ouvrage, très insuffisant par forte pluie, entraîne l'inondation de la zone artisanale des Lauzes, puis de la RN 110.

Le Routous se jette ensuite dans la carrière Michelet. Celle-ci permet de stocker environ 38 000 m3 avant de se déverser par un ouvrage sous la voie ferrée 0,9 x 1,0 m. Les écoulements se séparent ensuite entre la voie ferrée et la RN 110 selon deux directions : l'une vers le Routous aval qui traverse le village, en franchissant la RN 110 par une buse Ø 800, l'autre le long de la voie ferrée vers l'Ouest. Les écoulements qui suivent cette dernière direction aboutissent à une zone de stockage naturelle correspondant à un délaissé en léger déblai (parcelles 107, 108, 112). Cette zone qui s'inonde par forte pluie, est évacuée par une buse Ø 400 reliée à un réseau pluvial de la zone artisanale de la vallée du Salaison.

Il est proposé de réaliser un bassin de rétention à l'amont du parking de manière à réduire les dimensions de l'ouvrage de franchissement à changer et/ou les débordements engendrés.

La mise en place d'un cadre 175 x 100 à la suite du bassin de rétention de 1,3 hectare sur 1,6 m de profondeur supprime les débordements pour l'occurrence trentennale.

Afin d'optimiser le fonctionnement de la carrière Michelet, il est proposé de recalibrer le Routous au droit de la carrière et de réaliser un déversement latéral permettant de ne solliciter la capacité de stockage de la carrière qu'à partir du débit capable du Ø 800.

Les caractéristiques du bassin sont les suivantes :

- emprise du bassin ........................................... 13 300 m2
- fond du bassin ................................................. 42,55 à 42,00 m NGF
- volume utile (cote 48,00 m NGF) ...................... 14 400 m3
- pertuis de vidange ........................................... cadre 175 x 100
- pente fond ....................................................... 0,003 m/m à 0,0005 m/m
- pente talus ....................................................... 1/1

La période de retour de dimensionnement retenue est de 30 ans.

[23]

• Localisation

Le bassin de rétention se situera sur la parcelle 277 de la section BB.

• Fonctionnement

Le fonctionnement du bassin fait l'objet du tableau suivant :

Occurrence Durée critique Niveau des plus
hautes eaux
Volume Débit de fuite Surverse
2 ans 1,4 h 42,78 m NGF 6 600 m3 1,8 m3/s non
5 ans 1,3 h 42,94 m NGF 7 900 m3 2,4 m3/s non
10 ans 1,4 h 43,16 m NGF 9 800 m3 2,9 m3/s non
30 ans 1,5 h 43,60 m NGF 13 500 m3 3,6 m3/s non

Le bassin atteint un niveau de saturation à la cote 41,70 m NGF correspondant à un point bas du terrain naturel. Au-delà de l'occurrence trentennale, le bassin peut déborder et les écoulements reprennent alors la direction qu'ils empruntent actuellement en cas d'événement pluvieux important.

Un fossé sera réalisé à la sortie de l'ouvrage de franchissement de la RD 65 et sera muni d'un déversoir latéral qui alimentera la carrière et ne laissera transiter par le fossé que le débit capable de la buse Ø 800 traversant la RN 110.


Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
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Dernière mise à jour le 20 octobre 2005