Vendargues
Étude d'entrée de ville sur la R.N. 113

(Application de l'article L. 111-1-4 du code de l'urbanisme)
(janvier 2007)

(Document inclus dans le dossier d'enquête publique pour l'enquête publique concernant la 2ème version de la 2ème révision simplifiée du POS de VENDARGUES qui a lieu du 22 février au 27 mars 2007. Ces pages présentent le contenu intégral du document, texte et illustrations en couleurs ; en dehors de la correction d'erreurs typographiques et de fautes d'orthographe, seule la mise en page du document et la taille relative des illustrations les unes par rapport aux autres ont été modifiées : le document original est en format A3 et organise texte et illustrations sur les pages d'une manière qui n'est pas adaptée à des pages web ; quant aux illustrations, nous avons privilégié la lisibilité à l'écran par rapport au respect des échelles, quite, pour certaines d'entre elles, à les faire afficher dans une fenêtre distincte du navigateur à partir d'un lien en ligne dans le texte pour ne pas donner au document textuel une largeur qui aurait nécessité pour le lecteur des déplacement horizontaux dans la page.)

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PROPOSITIONS > PARTI

Enjeux

LES PARTIS D'AMÉNAGEMENT SUCCESSIFS

Dès l'élaboration du POS de 1980, le secteur Lou Camp des Arts est apparu stratégique. Ces terrains en bordure de la nationale 113 ont été vus, à juste titre, comme porteurs d'une nouvelle centrante permettant de compléter le centre historique et l'aire sportive (étude Blanchard). Des modifications successives du POS ont transformé le schéma initial. L'urbanisation par poches de maisons individuelles a dilaté la structure urbaine pressentie à l'origine. Le tissu urbain s'est trouvé fragmenté et la cohérence de la trame viaire a été mise à mal.

On peut faire dire ce qu'on veut à ces deux graphiques dans la mesure où ils ne sont pas accompagnés de légendes et sont sortis de leur contexte textuel, et surtout au second, qui, du fait de sa date, faisait sans doute parti de l'étude préalable à la mise en place du PAE Pompidou ! Mais ce que l'on devine sur le schéma de 1987, c'est ce qu'aurait pu devenir le secteur destiné aujourd'hui à devenir la ZAC Pompidou (la partie en jaune sur le schéma) : de part et d'autre de ce qui est aujourd'hui le bas de l'avenue du 8 mai 1945, des bâtiments dont on peut penser qu'ils auraient été des bâtiments public (école, gymnase,...) au milieu d'espaces boisés (ce que symbolisent sans doute les cercles juxtaposés)et au-delà à droite vers la RD 65 et à gauche vers la cave coopérative, des parcelles pour l'implantation d'activités de type tertiaire ou artisanal.

Pour accéder aux trois schémas de zonage figurant page 26 , qui montrent l'évolution du POS entre 1980 et 1996 dans le secteur la ZAC Pompidou , cliquer ici. L'image s'affiche dans une fenêtre distincte du navigateur.

En 1988, une modification a eu pour objet de définir les nouvelles zones à urbaniser et l'emprise des voiries principales, ainsi que celle du rond-point sur la nationale. En 1996, le tracé des voies a été modifié, sans que la partie sud de la zone NA ne change d'affectation : y est alors toujours prévue une zone d'activités, bénéficiant d'un effet « vitrine ». L'urbanisation s'est poursuivie, sans respecter forcément le dessin initial et en empiétant légèrement (lotissement « Les Cèdres ») sur la zone NAf2 alors dévolue à des activités économiques. La modification du POS présente régularisera cet état de fait.

Tiens ! Tiens ! Le maire avoue qu'il laisse un promoteur ne pas respecter le POS !

La dernière décision en date va conduire à faire de cette zone un lieu à vocation principale d'habitat. Compte tenu de sa valeur urbaine, il ne pourra s'agir que d'un vrai quartier, fortement relié à son environnement. Mais étant données les nuisances existantes (on aime à vous l'entendre dire ! Mais alors pourquoi vouloir à tout prix y implanter de l'habitat ?), la qualité des aménagements urbains et paysagers, encore plus qu'ailleurs, seront les garants indispensables pour une nécessaire et réelle qualité de vie dans ce quartier.

Ce projet, conduit en 2000 dans le cadre d'une modification du P.O.S. qui sera approuvée, fera l'objet d'un contentieux (procédure mal adaptée) et n'aboutira pas (voir notre page sur cette affaire).

1996 : étude Fabre-Roucaute

Ce schéma est extrait de la première étude d'entrée de ville au titre de l'amendement Dupont annexée au rapport de présentation de la modification de POS de 1996-97, et donc au POS en vigueur, faite lorsque le secteur était encore destiné à être une zone d'activités. On notera au passage que ce schéma n'a pas grand chose à voir avec les projets dont le maire s'est fait l'écho pour cet emplacement, comme par exemple l'implantation d'un magain IKÉA ou d'un « Monsieur Bricolage », qui auraient sans doute occupé tout l'espace avec un grand parking autour d'un magasin unique de grande surface.

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LA CRÉATION DU QUARTIER « Lou Camp des Arts »

L'urbanisation du secteur Lou Camp des Arts est l'occasion pour la commune de Vendargues de mener à bien l'aboutissement de son projet urbain. Cela pourrait être aussi un moyen de corriger et compléter la politique de développement urbain, en terme d'habitat et d'équipements.

Ce quartier bénéficiera de deux équipements publics à proximité :

L'habitat, vocation principale de ce quartier, devrait comprendre, il serait souhaitable, une certaine proportion de logements collectifs. La densité et la forme urbaine liées à ce type d'habitat permettrait ainsi de faire vivre des espaces publics généreux tels que place publique ou mail. C'est une condition nécessaire pour faire émerger en ces lieux le troisième point de centraalité de Vendargues.

Dans le même sens, l'implantation de quelques activités tertiaires et commerciales, en liaison avec une voie de passage et un stationnement facile, permettrait de conférer une certaine mixité à ce quartier, le faisant vivre selon des temporalités différentes.

L'inscription de ce quartier au sein d'un plan paysager à l'échelle du secteur est une autre condition nécessaire à une bonne urbanisation. Parfaitement perceptible sur plusieurs séquences paysagères de la nationale, cette zone est aussi en prise directe avec les nuisances sonores et visuelles développées par cette route. Au-delà du parti d'aménagement défini par le présent dossier, lancer une étude paysagère et urbanistique de maîtrise d'œuvre des espaces publics et de plantation des espaces naturels semble une nécessité pour un aménagement de qualité.

Tout ce texte paraît ancien et plein de conditionnels dont certains ne sont plus de mise aujourd'hui.

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LA DÉFINITION DE LA TRAME VIAIRE

Trame viaire pour zone d'activité
(1996 : étude Fabre - Roucaute)

 

Une voie en boucle et auto-centrée : voilà quelle avait été la proposition de desserte faite en 1996, dans le cadre du projet d'aménagement de la zone d'activités. Cette solution visait - très logiquement - à ne pas mêler les quartiers d'habitat à la zone d'activités (destinations, occupations et temporalités différentes et incompatibles).

Mais cette solution ne peut pas être envisagée dans le cas d'un quartier d'habitat. Le potentiel de centrante recelé par ce secteur nécessite une meilleure connexion au tissu urbain actuel. Pourtant, conséquence d'une vue à court terme, les possibilités de se connecter à la trame existante sont peu nombreuses : chacune est donc à préserver.

Il s'agit tout d'abord de la possibilité de se connecter à l'ouest du secteur, sur la rue de la Cave coopérative. Le rachat du parking de l'entreprise qui jouxte la cave est donc proposé. Le dessin d'une voie dans le prolongement de l'impasse des Flamands roses permettrait d'avoir en perspective le clocher au nord et le littoral au sud. De plus, dessiner une voie dans cette direction, c'est laisser la possibilité de réaliser ultérieurement un cheminement aboutissant directement au centre de Vendargues.
À l'est, il s'agira de créer une voie principale pointant vers le bois de Saint-Antoine. Il conviendra de conserver la possibilité de reccorder cette voie, un jour, soit à la départementale 65, soit à une contre-allée parallèle à la départementale qui existe déjà (plus au nord).
Au nord, aucune possibilité de se raccorder aux voies n'est possible. Seuls trois passages piétons existent : ils sont bien sûr à conserver, et à mettre en valeur.
Au sud, enfin, il n'est pas question de déboucher sur la nationale. Pourtant, en anticipant sur une éventuelle transformation de la route en boulevard urbain, il faut conserver la possibilité de traversées piétonnes sur toute sa longueur. Pour l'heure, étant donnés l'aménagement des abords et la densité du trafic, le parti devra intégrer seules des traversées piétonnes sécurisées, au niveau du rond-point, pourraient être envisagées.

De quand date ce texte ? Car aujourd'hui, avec les bassins de rétention et les merlons anti-bruit, tout cela tombe à l'eau ! Et en plus, le maire ne veut pas entendre parler de mesures facilitant l'accès des piétons au centre commercial de Saint-Aunès, comme on peut le voir dans le compte-rendu de la réunion du 29 juin 2006 figurant dans le dossier d'enquête publique sur la 2ème révision simplifiée du POS, où il dit, en réponse à une question de M. FERRE, représentant du département, sur l'éventualité d'un cheminement vers l'hypermarché de Saint-Aunès (traversée protégée de la RN 113 pour aller à pieds au centre Leclerc) : « il n'en est pas question. L'objectif a toujours été de maintenir et de favoriser les commerces du village »). C'est d'ailleurs la seule réserve à son avis favorable qu'a émise le premier commissaire-enquêteur dans son rapport d'enquête : « que soit réalisé un cheminement piétonnier sécurisé entre le nouveau quartier, qui sera la ZAC Pompidou, et la zone commerciale de Saint-Aunès situé à 200 m juste en face ». Or la modification du texte ci-dessus ne donne pas de garanties sur ce point, bien au contraire, puisqu'elle remplace un « devra intégrer » par un « pourraient être envisagées » au conditionnel !

La trame viaire principale du quartier s'articulera autour d'un axe nord-sud fort (prolongement de l'avenue du 8 mai 1945), accompagné d'un espace public de type « mail » et d'un axe est-ouest reliant les deux parties du secteur.

Concernant le dessin de la trame viaire secondaire, il serait préférable de raisonner non par rapport à la desserte ou à la « rentabilité » du parcellaire, mais plus en fonction de l'orientation optimale du bâti (voir prochain enjeu).

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LA PROTECTION CONTRE LES NUISANCES SONORES

LE PROJET SANS PROTECTION

La carte de bruit ci-dessous montre l'impact acoustique de la RN 113 et de la RD 65 sur la ZAC projetée à l'horizon 2025 (avec prise en compte du nouvel échangeur du Conseil Général).
Le bâti du lotissement est composé de maisons individuelles de 1 étage et de bâtiments d'habitation collectifs de 2 étages (on en est à trois étages dans la dernière version du projet).
À partir de ces niveaux de bruit sans protection, il faut dimensionner un ouvrage acoustique qui puisse limiter au mieux les nuisances au niveau des rez de chaussée, voire des étages supérieurs (merci pour les habitants des logements sociaux !).
Cette protection à la source devra impérativement être prévue avec la mise en place de menuiseries acoustiques performantes sur les habitations projetées (les niveaux d'isolement dépendent justement de l'efficacité de la protection).

Situation future sans protection

LE PROJET AVEC PROTECTION

Il est proposé de prolonger le merlon acoustique existant en bordure de RD 65 (face au lotissement existant) le long de la RD 65 puis le long de la RN 113 jusqu'au giratoire d'entrée de Vendargues.
Un tel ouvrage s'étend sur près de 670 m : de hauteur 3 m, il a une emprise au sol de 11 m de large et de 1 m au niveau du sommet (pente de 3 m de base pour 2 m de hauteur).
Un tel ouvrage acoustique présente à la fois des avantages et des inconvénients :
Avantages
- Il protège efficacement les rez de chaussée et les espaces extérieurs des habitations du lotissement
- Il constitue une barrière visuelle qui permettra aux riverains de ne plus apercevoir les routes
Inconvénients
- Il gêne les écoulements des eaux qui se font vers le ruisseau longeant la RN 113
- Il est moins efficace qu'une protection qui serait réalisée en bordure immédiate de RN 113 (une protection sur le domaine public serait plus proche de la source, et donc plus efficace)
- Il recouvre une importante canalisation qui traverse la zone du projet du nord au sud en partie centrale

Ce dernier point nécessite un aménagement particulier pour permettre l'accès à cette canalisation en toute circonstance. Le merlon devra être interrompu car il a une emprise trop large. On le remplacera par un mur en béton qui aura la même efficacité acoustique tout en permettant d'accéder à la canalisation souterraine en cas de problème.

Situation future avec protection

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LA PROTECTION HYDRAULIQUE

L'étude hydraulique liée au projet a été réalisée en prenant en compte la réalisation d'un écran anti-bruit (alternance merlon / mur) sur un linéaire de 670 m, de 3 mètres de hauteur et surtout d'une emprise au sol de 11 mètres de large (merlon de terre).

En effet, tout aménagement visant à rompre la continuité de la protection acoustique serait préjudiciable à l'efficacité de celle-ci.

Ainsi, l'évacuation des eaux vers le fossé de la RN 113 peut être réalisé grâce à des conduits d'évacuation souterrains aussi bien sous le merlon de terre qu'au niveau des murs.

En matière de rétention, il est prévu la réalisation de quatre bassins de rétention des eaux de ruissellement pour un volume total de rétention d'environ 8 360 m3.

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L'IMPLANTATION DE L'HABITAT

Le secteur présente donc un certain nombre de nuisances qui restreignent la superficie qui peut raisonnablement être allouée à l'habitat. Un certain nombre de reculs minimum doivent être mis en place :

En effet, les études hydraulique et acoustique ont déterminé les emprises nécessaires pour réaliser les ouvrages nécessaires à la rétention des eaux de pluies et pour limiter les nuisances sonores.

Au regard de la position d'entrée de ville du futur quartier une attention particulière doit être apportée à l'intégration paysagère de l'ouvrage acoustique.
De la même manière, les ouvrages hydrauliques devront, lorsque cela est possible (contrainte de la profondeur de l'ouvrage), faire l'objet d'un traitement paysager (végétalisation, plantations, aire de jeux pour enfants (dans des bassins de rétention !!!)...).

Enfin, il existe une zone « non aedificandi » d'un rayon de 150 mètres autour de la station d'épuration dans laquelle il convient de ne pas permettre l'implantation d'habitations.

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LES ESPACES PUBLICS ESSENTIELS

Quelles que soient les options secondaires retenues pour l'aménagement du quartier Lou Camp des Arts (type d'habitat, implantation des équipements), trois éléments d'espace public et de paysage semblent indispensables pour offrir une certaine qualité de vie.

LE MAIL

Aménagement d'un espace de 30 25 mètres de large, avec mail piéton de 10 mètres, 2x1 voie de circulation et des places de stationnement. Cet espace public pourrait être bordé d'habitat collectif (2 étages) avec activités ou commerces en rez-de-chaussée.

Objectifs :

L'ÉCRAN ACOUSTIQUE

L'objectif est de réaliser un écran acoustique composé en alternance d'un merlon de terre paysager et d'un muret. Cet ouvrage prolongera le merlon programmé par le conseil général au niveau de la RD 65 au niveau du futur échangeur RN 113/RD 65.

Objectif :

L'AXE STRUCTURANT

 

Aménagement d'une voie de 12 mètres de large avec chaussée de 7 mètres et deux larges trottoirs intégrant une piste cyclable. Son orientation, dans sa partie ouest, reprend les directions historiques du parcellaire romain (parallèle à la voie de la Monnaie). Cette voie pourra être prolongée vers l'ouest par l'aménageur, de manière à constituer une « colonne vertébrale » au tissu urbain.

Objectifs :

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Parti

LE SCHÉMA D'ORGANISATION (nouveau schéma)

Un nouveau schéma, accessible dans une fenêtre distincte en cliquant ici, identique à celui figurant en page 22 du rapport de présentation, remplace le schéma d'organisation qui figurait page 33 de la version précédente du document. Ce dernier précisait à l'aide de texte le type d'utilisation prévu pour chaque zone alors que le nouveau utilise des codes couleur renvoyant à une légende pour décrire la destination des diverses zones. On notera que dans aucune de ces deux versions, on ne fait apparaître les bassins de rétention, qui sont pudiquement assimilés à des « espaces verts », alors que ceux-ci viendront jusqu'à la limite des parcelles les plus au sud, et en particulier des zones d'habitat groupé étendues dans le nouveau projet (zones NA5 le long de la RN 113) ; mais là où le schéma précédent décrivait tout au moins un « espace vert intégrant les ouvrages hydrauliques de rétention des eaux pluviales et un écran accoustique », le nouveau schéma se contente d'identifier dans le code couleur pour la même zone : « espace vert, plantations » ! Pour pallier cette « lacune » de l'étude, nous proposons une version modifiée du schéma d'organisation dans laquelle nous avons fait apparaître les bassins de rétention tels qu'ils sont représentés dans le schéma de la page 30 ci-dessus, « la protection hydraulique ». Ce schéma modifié est accessible en cliquant ici.

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LE PARTI D'AMÉNAGEMENT

Suite à la réflexion menée, le parti d'aménagement suivant a été défini, prenant en compte un certain nombre de décisions :

L'objectif de ce parti d'aménagement est de permettre une urbanisation cohérente du secteur Lou Camp des Arts, d'éviter autant que faire ce peu (SIC ! Est-ce une faute d'ortographe ou un lapsus freudien ?! « faire ce peu » au lieu de « faire se peut » ! C'est un aveu : on en fera PEU ! Le strict minimum ! On PEUT en faire plus, mais ce n'est pas notre intention...) les effets des nuisances qui l'environnent, de prévoir des espaces publics structurant le tissu urbain et de placer les premiers jalons d'une réflexion paysagère sur ce qui constitue l'entrée ouest de l'agglomération de Montpellier.

Ainsi, les conditions d'une greffe à la fois fonctionnelle et paysagère du projet ont été réunies à travers :

> Le maillage de la trame viaire avec le réseau existant ;

> La prise en compte des contraintes acoustiques, liées à la proximité de la RN 113 et de la RD 65, et hydrauliques qui ont fortement conditionné le traitement des abords de l'opération ;

> Le traitement de cette entrée d'agglomération de plus en plus urbaine (projet d'échangeur du conseil général, développement de la zone commerciale de Saint-Aunès) ;

> La mixité sociale, en proposant une offre diversifiée en logements aussi bien en terme de statut (accession, locatif, social...) que de forme urbaine (collectif, habitat groupé, habitat individuel) ;

> La diversité des fonctions avec la création d'une zone d'activités et la possibilité d'implanter des commerces et services au sein de la zone d'habitat créant ainsi une véritable vie de quartier.

LE MAIL : Véritable entrée dans Vendargues depuis la RN 113

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Traduction réglementaire

LE PROJET DE P.O.S.

Le Plan d'Occupation des Sols doit faire l'objet d'une procédure de révision simplifiée afin de permettre la réalisation de ce futur quartier résidentiel.

Plusieurs zones ont été différenciées en fonction d'une part de leur vocation soit d'habitat (zones NA), soit d'activités (zone NAf3), et d'autre part en fonction de la densité des constructions.

Au sein des zones NA, plusieurs secteurs sont définis en fonction de la forme urbaine :

Les constructions individuelles sont limitées à deux niveaux et les bâtiments de logements collectifs, de part et d'autre du mail, sont limités à 3 niveaux.

La réglementation permet une certaine liberté en matière de superficie minimale des parcelles afin de permettre une certaine densité. Cette dernière est néanmoins limitée par un Coefficient d'Occupation des Sols en fonction des différentes zones.

Pas « une certaine liberté », mais une liberté totale, comme on pourra le voir en se reportant, dans notre synthèse en tête du rapport de présentation, au tableau comparatif des différences entre les zones NA4, NA5 et NA6 : la seule différence en pratique entre les zones NA4 et NA5 est le COS (et le fait que certaines choses, comme la taille minimale des parcelles, dépendent du bon vouloir du maire en zone NA4 et pas en zone NA5).

Ainsi, le C.O.S. est fixé à :

Le secteur NAf3 permet l'accueil d'activités commerciales et tertiaires uniquement sur une hauteur limitée à 10 mètres en liaison avec les bâtiments de la cave coopérative.

Les principaux espaces publics du projet, dont la zone tampon entre la RN 113 et le futur quartier, sont classés en emplacements réservés au bénéfice de la commune, soit plus de 4 hectares (plus de 26 % de l'emprise totale du projet).

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Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
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Dernière mise à jour le 22 février 2007