LA 2ème Révision Simplifiée
DU plan d'occupation des sols
de VENDARGUES
(version de septembre 2006)
Z.A.C. POMPIDOU
Cette page donne accès à différents documents relatifs à la
1ère version de la 2ème révision
simplifiée du POS de VENDARGUES, destinée à rendre possible
la ZAC Pompidou après l'annulation par le tribunal administratif de
MONTPELLIER le 8 février
2002 de la modification du 27 septembre 2000 qui devait rendre possible une
première version de cette ZAC (voir notre
dossier sur cette affaire).
Pour un historique de cette ZAC et nos commentaires sur ce dossier, on peut
se reporter à nos précédentes
pages sur la ZAC Pompidou, qui incluent entre autres la reproduction commentée
du document de présentation du projet distribué au public par
le maire lors de la réunion du 14 juin 2006 à l'espace Armingué I
qui lui était consacrée.
Cette révision simplifiée a été soumise à enquête
publique du 25 septembre au 27 octobre 2006. Suite à cette enquête, le
projet a été amendé et sa version modifiée est soumise à une nouvelle enquête
publique du 22 février au 24 mars 2007. Le dossier
complet de cette nouvelle enquête est disponible sur une
autre page de ce site.
On trouvera ici une copie ou transcription
des principaux documents mis à la disposition
du public lors de la première enquête, ainsi que du rapport
du commissaire-enquêteur donnant un avis favorable assorti de suggestions
et d'une réserve :
L'étude d'impact de la ZAC Pompidou, qui, outre les informations spécifiques
sur le projet de ZAC et les mesures d'accompagnement envisagées, contient,
en particulier dans sa première partie, des informations intéressantes sur
la situation actuelle de VENDARGUES non limitées au périmètre de la seule
ZAC
L'étude d'entrée de ville sur la
R.N. 113 destinée à permettre de lever la contrainte d'inconstructibilité de 75 mètres
le long de la RN 113 et de la RD 65 en application de l'article
L. 111-1-4 du code de l'urbanisme (dans laquelle on apprend en particulier
au passage qu'une partie du lotissement « Les Cèdres » a
été faire en empiètement sur une zone NAf2 impropre à l'habitat, c'est-à-dire
en violation du POS actuel)
Le dossier d'enquête préalable à la déclaration
d'utilité publique (D.U.P.),
la loi permettant que l'enquête publique pour la révision simplifiée du POS
vaille aussi enquête publique pour la D.U.P. du projet d'intérêt général
nécessitant la révision du POS, pourvu que les documents supplémentaires
requis pour cette procédure (principalement ce document) soient joints au
dossier d'enquête (la déclaration d'utilité publique a pour seul but de permettre
l'expropriation des propriétaires qui ne voudraient pas vendre leurs
parcelles situées dans le périmètre de la ZAC)
La copie des avis des personnes publiques consultées dans le cadre
de la révision simplifiée. On trouvera successivement :
Le compte-rendu
d'une réunion tenue en la mairie de VENDARGUES le 22 novembre 2005 en
présence du maire avec des représentants de la Communauté d'agglomération
de MONTPELLIER, de la DDE (Équipement), de la DDAF (Agriculture et
forêts), du conseil général de l'Hérault, de la CCI de MONTPELLIER
et du SDIS (Pompiers) : on pourra noter sur ce compte-rendu :
vers le milieu de la page 2, une remarque précisant que c'est
à la demande de l'agglo que, pour respecter
la densité minimum de 20 logements à l'hectare prévue pour cette
zone par le SCOT,
la mairie a dû ajouter des logements sociaux supplémentaires à
son projet à l'extrémité ouest de la ZAC (dans le SCOT, le secteur
de la ZAC est classé « niveau C, faible intensité » (voir
notre page sur le SCOT),
ce qui suppose néanmoins une densité de 20 à 40 logements par hectare ;
la ZAC est donc en l'état au niveau minimum requis, qui, pour 17
hectares, superficie annoncée pour la ZAC, requiert un minimum
de 340 logements) ;
en haut de la page 3, les précisions du maire sur les activités
envisagées dans la zone NAf3 le long de la RN 113 (garage,
vétérinaire, hôtel) ;
en bas de la page 3, la remarque du représentant de la CCI, qui
déplore la disparition d'une zone d'activités (alors que c'est
justement en prétendant qu'il n'arrivait pas à faire vivre cette
zone en tant que zone d'activité que le maire, dès 1999, justifiait
sa reconversion en zone d'habitation !)
la présentation faite par l'urbaniste des aménagements au projet
(bas de la page 1 et deux premiers paragraphes de la page 2), qui confirme
la nécessité d'un minimum de 340 logements pour respecter la contrainte
de densité du SCOT et annonce une modification au règlement qui passe
de 3 à 4 niveaux les logements collectifs ;
au bas de la page 2, la question de M. FERRE, représentant du département,
sur l'éventualité d'un cheminement vers l'hypermarché de Saint-Aunès
(traversée protégée de la RN 113 pour aller
à pieds au centre Leclerc), et la réponse du maire : « il
n'en est pas question. L'objectif a toujours été de maintenir et de
favoriser les commerces du village », comme si la majorité
des clients du centre Leclerc s'y rendaient à pieds et que l'absence
de traversée protégée empêchait ceux qui y vont à pieds de prendre
des risques pour traverser la nationale !
Un premier
courrier du représentant de la direction départementale des
affaires sanitaires et sociales (DDASS), répondant à l'invitation à
la réunion du 22/11/2005 en invitant la commune à s'assurer auprès du syndicat
intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Salaison, qui alimente
la commune en eau potable, que son schéma directeur en cours prend en compte
les besoins supplémentaires induits par la ZAC (alors évaluée à 200 logements)
Un second
courrier du représentant de la direction départementale
des affaires sanitaires et sociales (DDASS), répondant à l'invitation à la
réunion du 29/06/2006, en renouvelant ses inquiétudes sur l'alimentation
en eau potable par rapport à des perspectives d'accroissement de population
encore sous-estimées (il est toujours sur le chiffre de 200 logements),
mais qui lui semblent néanmoins supérieures aux estimations prises en compte
par le schéma directeur du syndicat intercommunal du Salaison
Un courrier
du représentant de la direction départementale de l'Équipement (DDE) (apparemment
incomplète dans le dossier d'enquête) qui s'inquiète de l'aspect que pourront
avoir les merlons anti-bruit depuis la RN 113, se plaint du manque
de cheminements piétonniers et pose la question du raccordement du mail
sur la voie conduisant au centre ville (si en effet le mail est présenté
comme une nouvelle entrée de ville, on ne voit pas trop quel chemin s'impose
naturellement une fois arrivé à l'école Cosso pour aller vers le centre
ville (mairie, poste, etc.) !
au milieu de la page 3, les inquiétudes
sur la réalisation des protections antibruits,
qui ne font pas l'objet de garanties de réalisation dans
le dossier (en page
45 de l'étude d'impact incluse dans
le dossier de création
de la ZAC, une section « estimation des coûts » chiffre
deux postes seulement : « Aménagement
des espaces verts » pour 750 000 €,
et « Voirie
et réseaux divers », pour 4 500 000 €,
pour un total de 5 250 000 €, et se contente
d'ajouter ensuite, hors bilan, la phrase suivante : « Le
coût des mesures compensatoires, à savoir les
ouvrages hydrauliques de rétention et l'écran acoustique
(merlon végétalisé
et murets), peut être estimé à 710 000 €
H.T.», sans qu'on
sache si ces coûts sont inclus dans les 5 250 000 €
antérieurs ou viennent en sus ; une estimation plus
complète
des coûts, qui confirme ce chiffre pour les mesures compensatoires
et répond en partie à cette question mais n'est
pas cohérente
pour le reste avec celle de l'étude d'impact, figure dans
le dossier d'enquête
préalable à la D.U.P.) ;
en outre, quand on sait que la commune a un projet de mur anti-bruit
le long de la RD 65 estimé à environ 1 000 000 €
et que la construction de trois bassins de rétention au
nord de la commune en 2204 et 2005 a représenté un
budget de plus de 3 000 000 €, on peut se
demander ce que l'on fera avec 710 000 € !)
au second paragraphe de la page 4, les regrets sur l'absence
de cheminements piétonniers conduisant jusqu'à la zone d'activités
de Saint-Aunès et au centre commercial ;
dans l'avant-dernier paragraphe de la même page 4, une remarque
sur la proximité de logements sociaux par rapport à la zone d'activités
le long de la RN113 et sur les nuisances que cela pourrait entraîner
pour les habitants (remarque que nous aviosn déjà faite dans notre
page de commentaires sur ce projet)