Le compte administratif 2019 de Vendargues

Le compte administratif représente les recettes et les dépenses effectivement enregistrées dans l'année, par opposition au budget, qui n'est qu'une prévision (pour plus de détails, voir la page qui décrit les mécanismes des finances communales). Les tableaux ci-dessous détaillent le réalisé 2019 tel qu'il a été présenté au conseil municipal du 17 juin 2020 et le comparent aux prévisions du budget 2019 (budget primitif, budget supplémentaire et décisions modificatives) et au compte administratif de 2018 pour faire apparaître les variations réelles d'une année sur l'autre. Ils font aussi apparaître, pour la section d'investissement, les restes à réaliser reportés dans le budget 2020 (sur les « reste à réaliser (RAR) », voir la section Reports et budget supplémentaire de la page sur les finances communales déjà citée).

Contrairement à un budget, qui doit être en équilibre (dépenses = recettes pour chaque section, fonctionnement et investissements), le compte administratif, qui décrit ce qui s'est effectivement passé, met le plus souvent en évidence une différence entre les dépenses et les recettes de chaque section, car la probabilité que les dépenses soient exactement égales aux recettes est infime. Sauf dans une commune en graves difficultés financières, les dépenses de fonctionnement n'épuisent pas toutes les ressources enregistrées en recettes de fonctionnement (dont les rentrées fiscales de la commune) et l'excédent des recettes sur les dépenses dans la section de fonctionnement permet de dégager une « épargne » susceptible de servir à l'« autofinancement » d'une partie des investissements (sur l'autofinancement, c'est-à-dire le financement d'une partie de ses investissement par la commune elle-même sur ses ressources propres plutôt que par l'emprunt ou des subventions, voir la section qui lui est consacrée dans la page de ce site intitulée Les finances communales : pour en savoir plus). La loi oblige en fait la commune à dégager un excédent de recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement suffisant pour au moins rembourser la part de capital incluse dans les échéances d'emprunts à rembourser dans l'année, qui est imputée en dépense d'investissement (les intérêts sont imputés directement aux dépenses de fonctionnement), car si ce n'était pas le cas, la commune n'aurait d'autre option que d'emprunter pour rembourser les emprunts antérieurs.

Table des matières

Les TABLEAUX de synthÈSE

Comme depuis le compte administratif 2010, je présente les tableaux de synthèse, non pas, comme je le faisais auparavant, par ordre décroissant des sommes en cause, mais tels qu'ils apparaissent dans les documents budgétaires officiels, en conservant l'ordre des lignes et les lignes non alimentées et en faisant apparaître les totaux partiels qui y figurent, sous leur appellation officielle. On notera que, dans cette présentation, les excédents et déficit reportés de l'année précédente sont isolés en fin de tableau et ne sont pas pris en compte dans le total correspondant.
Par contre, pour les tableaux de détail, je continue à classer les comptes, non pas selon leur ordre de numérotation (celui du budget), mais dans leur ordre d'importance décroissante en montant, pour permettre de plus facilement apprécier l'importance relative des divers types de dépenses et de recettes (explicitée en pourcentage dans la colonne « % du total »).
La colonne « variation en % » indique la variation du compte administratif de l'année par rapport au compte administratif de l'année précédente sur le poste concerné et la colonne « % réalisé » des tableaux de synthèse des dépenses de fonctionnement et d'investissement indique le pourcentage de réalisation par rapport au budget de l'année.
Les montants ont été arrondis à l'euro le plus proche.
En cliquant sur le code du compte, lorsqu'il est orange (lien) vous pouvez accéder au détail et/ou à un commentaire sur ce compte. Je n'ai pas commenté les chapitres qui ne sont pas alimentés à Vendargues.

Section de fonctionnement

Dépenses

Compte Libellé BP+DM
2019
CA 2019 % du
total
%
réalisé
CA 2018 variation
en %
011 Charges à caractère général 2.070.000 1.899.894 26,70% 91,78% 1.921.034 -1,10%
012 Charges de personnel et frais assimilés 4.040.000 3.975.460 55,87% 98,40% 3.913.608 +1,58%
014 Atténuations de produits (1) 160.000 150.634 2,12% 94,15% 150.768 -0,09%
65 Autres charges de gestion courante 530.000 517.332 7,27% 97,61% 511.269 +1,19%
  Total des dépenses de gestion des services 6.800.000 6.543.319 91,95% 96,23% 6.496.679 +0,72%
66 Charges financières 180.000 149.504 2,10% 83,06% 165.553 -9,69%
67 Charges exceptionnelles 80.000 100   0,13% 941  
68 Dotations aux provisions (2)            
022 Dépenses imprévues (3) 400.000          
  Total des dépenses réelles de fonctionnement (4) 7.460.000 6.692.924 94,06% 89,72% 6.663.174 +0,45%
023 Virement à la section d'investissement 1.420.000          
042 Opérations d'ordre de transfert entre sections 230.000 422.987 5,94% 183,91% 400.373 +5,65%
043 Opérations d'ordre à l'intérieur de la section de fonctionnement (5)            
  Total des dépenses d'ordre de fonctionnement 1.850.000 422.987 5,94% 22,86% 400.373 +5,65%
  TOTAL DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT 9.110.000 7.115.911   78,11% 7.063.547 +0,74%
 
002
Pour information
déficit de fonctionnement reporté de n-1
           

(1) Les atténuations de produits, isolées dans le chapitre 014, correspondent aux pénalités pour déficit de logements sociaux au regard de la loi SRU.
(2) Il s'agit ici des dotations aux provisions pour les communes appliquant le régime des provisions semi-budgétaires, ce qui n'est pas le cas de Vendargues (sur la problématique des provisions et de leurs différents modes de gestion, voir la section consacrée au chapitre 42 ci-dessous et la section qui leur est consacrée dans la page intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus »)
(3) Sur ce chapitre, qui ne donne lieu à aucune réalisation, et ne peut être mobilisé que par des délibérations modificatives transférant tout ou partie de son solde vers d'autres chapitres de dépenses, voir la section qui lui est consacrée dans la page intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus ».
(4) « Les dépenses réelles de fonctionnement s'entendent de l'ensemble des dépenses de l'exercice budgétaire entraînant des mouvements réels. Toutefois, pour l'application du 1° (Dépenses réelles de fonctionnement/population), sont exclues les dépenses correspondant à des travaux en régie transférés en section d'investissement. Pour l'application du 9° (Dépenses réelles de fonctionnement et remboursement annuel de la dette en capital/recettes réelles de fonctionnement), sont exclues les dépenses correspondant à des travaux en régie et à des charges transférées en section d'investissement » (art. R2313-2 du code général des collectivités territoriales). Concrètement, toutes les dépenses exclues des dépenses réelles de fonctionnement, en dehors d'un éventuel déficit de fonctionnement reporté sont maintenant regroupées dans le chapitre 042.
(5) Sur ce chapitre, voir la section qui lui est consacrée dans la page intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus ».

Les dépenses de fonctionnement, après avoir baissé en 2018 de 6,72 % par rapport à 2017, soit en valeur absolue, de 509.152 €, ont augmenté en 2019 de 0,74 % par rapport à 2018, soit en valeur absolue de 52.364 €. Cette augmentation est intégralement imputable à l'augmentation des dépenses du compte « fêtes et cérémonies », qui est passé de 175.405,67 € en 2018 à 244.372,84 € en 2019, soit un accroissement de 68.967 € en montant et de 39 % en pourcentage.

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Recettes

La colonne « % du total » donne le pourcentage que représente chaque chapitre par rapport au total des recettes de fonctionnement de l'année, c'est-à-dire hors excédent reporté de l'année précédente. Cette année, ces pourcentages sont calculés sur les chiffres hors remboursements par la métropole

Compte Libellé BP+DM
2019
CA 2019 % du
total
CA 2018 variation
en %
013 Atténuations de charges (1) 15.000 30.930 0,37% 11.896 +160,00%
70 Ventes de produits et services 410.000 519.985 6,20% 513.607 +1,24%
73 Impôts et taxes 6.523.571 6.795.398 81,06% 6.368.613 +6,70%
74 Dotations, subventions, participations 740.000 796.467 9,50% 818.808 -2,73%
75 Autres produits de gestion courante 38.000 37.580 0,45% 57.703 -34,87%
 

Total des recettes de gestion des services

7.726.571 8.180.361 97,58% 7.770.627 +5,27%
76 Produits financiers 0 36   23 +56,52%
77 Produits exceptionnels 0 202.670 2,42% 205.023 -1,15%
78 Reprises sur amortissements et provisions          
  Total des recettes réelles de fonctionnement (2) 7.726.571 8.383.067 100,00% 7.975.673 +5,11%
042 Opérations d'ordre de transfert entre sections 0 0   3.019  
043 Opérations patrimoniales          
  Total des recettes d'ordre de fonctionnement 0 0   3.019  
  TOTAL DES RECETTES DE FONCTIONNEMENT 7.726.571 8.383.067   7.978.692 +5,07%
 
002
Pour information
Excédent ordinaire reporté de n-1(3)

1.383.429
   
1.197.095
 

(1) Les atténuations de charges sont le plus souvent des remboursements sur charges sociales et autres charges de personnel enregistrées en crédit au compte 64
(2) « Les recettes réelles de fonctionnement s'entendent de l'ensemble des recettes de fonctionnement de l'exercice entraînant des mouvements réels » (art. R2313-2 du code général des collectivités territoriales). Concrètement, toutes les recettes exclues des recettes réelles de fonctionnement, en dehors de l'excédent ordinaire reporté, sont maintenant regroupées dans le chapitre 042.
(3) Le pourcentage indiqué dans la colonne « % du total » est le pourcentage que représente l'excédent par rapport au total des recettes n'incluant pas cet excédent. Il représente donc le pourcentage d'accroissement des recettes induit par l'excédent reporté.

EXCÉDENT DE FONCTIONNEMENT : 2.650.586 €

Cet excédent de fonctionnement de 2.650.586 € (à comparer à 2.112.241 € en 2018) est obtenu en ajoutant aux 1.267.156 € de différence entre le total des recettes de fonctionnement, qui est de 8.383.067 €, et le total des dépenses de fonctionnement, qui est de 7.115.911 €, le montant de l'excédent de fonctionnement reporté de 2018 sur 2019 (après comblement du besoin de financement de la section d'investissement en 2018), soit 1.383.429 €. L'excédent spécifique à 2019 représente environ 48 % de ce total avant prise en compte du besoin de financement de la section d'investissements pour 2019, c'est-à-dire de l'autofinancement des investissements de 2019, qui est de 1.365.065 €.

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Section d'investissement

Dépenses

Si la comparaison du budget global d'investissement d'une année sur l'autre donne une indication de tendance, la comparaison ligne à ligne n'est pas très significative dans la mesure où la structure de ce budget n'est pas aussi répétitive que celle du budget de fonctionnement. Mais le plus intéressant est de suivre l'évolution des dépenses d'équipement, c'est-à-dire le cumul des chapitres 20 (plus 204, maintenant isolé en tant que chapitre spécifique), 21 et 23 en dépenses, qui représente les investissements réels nouveaux en 2018, la ligne « emprunts » correspondant au remboursement de capital sur des emprunts ayant servi à financer des investissements antérieurs, c'est-à-dire à des investissements réels aussi, mais faits dans des années antérieures.

Cpte Libellé BP+DM
2019
CA 2019 %
réalisé
REPORT
VERS 2020
CA 2018 variation
en %
010 Stocks            
20 Immobilisations incorporelles (sauf 204) 248.662 90.399 36,35% 146.798 87.476 +3,34%
204 Subventions d'équipement versées 26.000 25.191 96,89%   16.891 +49,14%
21 Immobilisations corporelles 314.300 156.510 49,80% 131.142 160.252 -2,34%
23 Immobilisations en cours 3.190.211 513.276 16,09% 2.603.163 1.311.018 -60,85%
  Total des dépenses d'équipement 3.779.173 785.376 20,78% 2.881.104 1.575.637 -50,16%
10 Dotations, fonds divers et réserves 7.000 6.466     0  
13 Subventions d'investissement 0       0  
16 Emprunts et dettes assimilées 520.000 516.013     506.325  
18 Compte de liaison : affectation (budgets annexes, régies)            
26 Participations et créances rattachées            
27 Autres immobilisations financières 3.000 3.000        
020 Dépenses imprévues            
  Total des dépenses financières 530.000 525.479     506.325  
45X-1 Total des opérations pour compte de tiers            
  Total des dépenses réelles d'investissement 4.309.173 1.310.855   2.881.104 2.081.962  
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections 0       3.019  
041 Opérations patrimoniales            
  TOTAL DES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT 4.309.173 1.310.855   2.881.104 2.084.981  
 
001
Pour information
Déficit d'investissement reporté de n-1
  
571.371

     
501.361
 

Sur les 785.376 € de dépenses d'équipement payées en 2019, 189.092 € sont des reports de 2018 vers 2019 (RAR de fin 2018). Il reste donc 596.284 € d'investissements nouveaux de 2019 payés en 2019, et 2.881.104 € d'investissements engagés en 2019 qui ne seront payés qu'en 2020 (RAR à fin 2020), incluant en particulier la construction de la nouvelle bibliothèque, dont les marchés ont été signés en 2019, mais dont les travaux n'ont commencé qu'en 2020. Les 524.479 € de dépenses financières corresponde au capital remboursé en 2019 sur des emprunts antérieurs, donc sur des investissements déjà réalisés et payés en tout ou partie par l'emprunt. Le tableau ci-dessous reprend le tableau similaire produit avec le compte administratif 2018 en y ajoutant la ligne correspondant à 2019 (les années d'élections municipales sont sur fond bleu plus foncé). Il montre le résultat de ce même calcul depuis 2007 (année précédant les élections municipales de mars 2008).

Année Dépenses d'équipement moins RAR A-1 plus RAR A+1 Engagé de l'année
2007 2.903.129 € 1.154.142 € 5.850.100 € 7.599.087 €
2008 5.455.771 € 5.850.100 € 2.571.015 € 2.176.686 €
2009 3.253.897 € 2.571.015 € 945.830 € 1.628.712 €
2010 1.092.735 € 945.830 € 1.918.900 € 2.065.805 €
2011 2.813.677 € 1.918.900 € 1.963.300 € 2.858.077 €
2012 3.971.156 € 1.963.300 € 912.517 € 2.920.373 €
2013 3.202.411 € 912.517 € 1.992.282 € 4.282.176 €
2014 2.611.662 € 1.992.282 € 248.343 € 876.723 €
2015
 hors métropole
666.946 €
461.941 €
248.343 € 429.473 € 848.076 €
643.071 €
2016 1.314.784 € 429.473 € 226.541 € 1.111.852 €
2017 728.890 € 226.541 € 759.537 € 1.261.886 €
2018 1.575.637 € 759.537 € 189.092 € 1.005.192 €
2019 785.376 € 189.092 € 2.881.104 € 3.477.388 €
2020   2.881.104 €    

Cette manière de compabiliser montre que, si les dépenses d'équipements payées en 2019 (dont certaines avaient été engagées en 2018) ont diminué de moitié environ par rapport à celles payées en 2018 (dont certaines avaient été engagées en 2017), les dépenses d'investissement engagées en 2019 (dont la plus grosse partie sera payée en 2020) ont plus que triplé par rapport aux dépenses d'équipement engagées en 2018 (dont une partie a été payée en 2019), année préélectorale oblige ! En effet, comme le montre ce tableau, les trois plus grosses années d'engagements d'investissement sont, en ordre décroissant, 2007 (7.599.087 €, dont halle des sports et voirie), 2013 (4.282.176 €, dont voirie) et 2019 (3.477.388 €, dont nouvelle bibliothèque, la voirie n'étant plus de la compétence de la commune mais de la métropole), les trois années préélectorales figurant dans ce tableau.

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Recettes

Je ne renseigne pas cette année encore la colonne « variation en % », qui n'apporterait aucune information significative.

Cpte Libellé BP+DM
2019
CA 2019 REPORT
VERS 2020
CA 2018 variation
en %
3. Stocks          
13 Subventions d'investissement 1.342.457 1.010.699 331.758 405.471  
16 Emprunts et dettes assimilées 520.000   520.000    
20 Immobilisations incorporelles          
204 Subventions d'équipement versées          
21 Immobilisations corporelles          
22 Immobilisations reçues en affectation          
23 Immobilisations en cours          
  Total des recettes d'équipement 1.862.457 1.010.699 851.758 405.471  
10 Dotations, fonds divers et réserves 280.000 293.417 90.592 115.170  
1068 Excédent de fonctionnement capitalisé 728.811 728.811   1.093.957  
138 Autres subventions d'investissement non transférables          
165 Dépôts et cautionnements reçus          
18 Compte de liaison : affectation (budgets annexes, régies)          
26 Participations et créances rattachées          
27 Autres immobilisations financières          
024 Produits des cessions d'immobilisations 359.275        
  Total des recettes financières 3.230.543 1.022.228 90.952 1.209.127  
45X-2 Total des opérations pour compte de tiers          
  Total des recettes réelles d'investissement 2.054.861 2.032.927 942.350 1.614.598  
021 Virement de la section de fonctionnement 1.420.000        
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections 230.000 422.987   400.373  
041 Opérations patrimoniales          
  Total des recettes d'ordre d'investissement 1.650.000 422.987   400.373  
  TOTAL DES RECETTES D'INVESTISSEMENT 4.880.543 2.455.914 942.350 2.014.971  
 
001
Pour information
Excédent d'investissement reporté
  

   
 

EXCÉDENT D'INVESTISSEMENTS : 573.689 €

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Synthèse générale

L'excédent d'investissement de 573.689 € est égal à la différence positive (excédent) de 1.145.060 € entre le total des recettes d'investissement (2.455.914 €) et le total des dépenses d'investissement (1.310.855 €) réduit du déficit reporté de 2018 (571.371 €). Il sera enregistré en recette au compte 001 de la section d'investissements du budget 2020. Il contribuera à couvrir en partie les 2.881.104 € de dépenses engagées en 2019 qui ne seront payées qu'en 2020, une autre partie étant couverte par les reste à réaliser en recettes de 942.350 € reportés de 2019 vers 2020. Le reste, soit 1.365.065 €, qui correspond au « besoin de financement », sera couvert par un prélèvement sur l'excédent de fonctionnement, qui sera capitalisé au compte 1068 des recettes d'investissement du budget 2020.

BESOIN DE FINANCEMENT : 1.365.065 €

En fin de compte, si l'on compare l'excédent reporté en recette de fonctionnement pour 2020 une fois comblé le besoin de financement de 2019, soit 1.285.520 € (2.650.585 € - 1.365.065 €), à celui qui avait été reporté de 2018 sur 2019, soit 1.383.429 €, on voit que la « cagnotte », ou, si l'on préfère, les « économies » de la commune libres de toute affectation au terme de l'année, n'a diminué que de 97.909 €, soit 7 %.

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Données de synthèse

L'endettement de la commune

  2017 2018 2019
Total du capital emprunté sur les emprunts en cours au 31/12 de l'année 9.538.147 € 9.538.147 € 9.538.147 €
Total du capital restant dû sur ces emprunts au 31/12 de l'année 5.595.556 € 5.089.231 € 4.573.218 €
Total des échéances payées dans l'année au titre de ces emprunts 683.011 € 677.487 € 671.561 €
Part de capital remboursé sur ces échéances 497.099 € 506.325 € 516.013 €
Part d'intérêts sur ces échéances 185.912 € 171.162 € 155.549 €

Aucun emprunt nouveau n'a été contracté en 2019, ce qui fait que, cette année, l'endettement de la commune a baissé de 516.013 €.
Cette année encore, les chiffres fournis sur la dette sont cohérents, puisque, contrairement à ce qui se passait avant 2018, le capital restant dû au 31/12/2019 (4.573.218 €) est bien égal au capital restant dû au 31/12/2018 (5.089.231 €) moins le capital remboursé en 2019 (516.013 €).

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Les ratios de la commune

Les valeurs des ratios fournis ci-dessous ont été calculés par moi à partir des données du compte adminstratif 2019 et sont cohérentes cette année avec celles du compte administratif, pour les ratios qui y figurent.

On trouve sur le site dédié aux collectivités locales, « collectivites-locales.gouv.fr, le portail de l'État au service des collectivités locales », des données statistiques permettant une comparaison avec la moyenne de communes similaires (à partir de la page d'accueil, activer l'onglet « Finances locales », puis le lien « Données financières » du menu « Pour aller plus loin » dans la partie droite de la page ; dans la page « Études et statistiques locales » sur laquelle on arrive, choisir le lien « Les collectivités locales en chiffres », puis le lien pour l'année souhaitées (dernière année disponible à la date de création de cette page : année 2019) ; on arrive alors sur une page qui détaille le plan du document pdf fournissant ces données et donne accès au document soit globalerment, soit par chapitre ; les données statistiques sur les ratios des communes sont dans le chapitre 4, section 4.7). On ne trouve plus les données sous forme aussi fine que jusqu'en 2010, avec analyse par région et par type d'intercommunalité, mais seulement par strate de population. Sur le document de 2019, les ratios sont ceux de 2017 et la strate pertinente pour Vendargues est celle des communes de la France métropolitaine dont la population est comprise entre 5.000 et 10.000 habitants. Contrairement à ce que je faisais jusqu'ici, je laisse cette année, en plus de l'année précédente (2017), l'année pour laquelle les ratios moyens sont disponibles (2016) pour permettre a posteriori de voir quels étaient les ratios de Vendargues cette année-là.

La population de Vendargues en 2019 retenue pour le calcul de ces ratios est de 6.247 habitants ; elle était de 6.277 habitants en 2018 et en 2017.

Libellé du ratio VENDARGUES
Moyenne strate
2019
(6.247 h)
2018
(6.277 h)
2017
(6.277 h)
2017
(5.000 à 10.000 h)
1. Dépenses réelles de fonctionnement/habitant 1 071,38 1 061,52 1 140,27 939
2. Produit des impôts directs/habitant 756,87  681,75 672,27 500
2'. Produit des impôts directs + compensation métropole/habitant (1) 985,46  909,24 896,02 678
3. Recettes réelles de fonctionnement/habitant 1 341,93  1 270,62 1 265,88 1 125
4. Dépenses d'équipement brut/habitant 125,72  251,02 116,12 283
5. Encours de la dette/habitant (au 31/12 de l'année) 732,07  810,77 891,44 874
6. Dotation globale de fonctionnement/habitant 10,16  10,25 14,69 153
7. Dépenses de personnel/dépenses réelles de fonct. 59,40% 58,73 % 55,38 % 56,3 %
9. Dépenses réelles de fonct.+dette/recettes réelles de fonct. (2) 85,99% 89,89 % 96,33 % 91,0 %
10. Dépenses d'équipement brut/recettes réelles de fonct. (3) 9,37% 19,76 % 9,17 % 25,2 %
11. Encours de la dette/recettes réelles de fonct. (4) 54,55% 63,81 % 70,42 % 77,7 %
12. Poids de la dette en nombre d'années d'épargne brute (5) 3,07 4,59 7,80  

(1) Ce nouveau ratio introduit dans les documents du ministère de l'intérieur depuis 2007 est similaire au précédent à ceci près qu'il ajoute ou retranche au produit des impôts directs (pour Vendargues, taxe d'habitation (TH) et taxes foncières (TF)) la compensation faite entre l'intercommunalité à fiscalité propre et la commune (pour Vendargues, la compensation versée à la commune par Montpellier Méditerranée métropole, soit en 2018, 1.427.980,58 €, de manière à rendre ces chiffres comparables avec ceux des communes qui ne font pas partie d'une intercommunalité à fiscalité propre et perçoivent donc en plus de la TH et de la TF les taxes qui ont pris la place de la taxe professionnelle (rappelons que cette compensation n'est pas la simple compensation de la perte de taxe professionnelle, mais le net entre cette perte d'une part, et d'autre part les surcroîts de ressources issus de la part de TH et de TF que percevait auparavant le district de Montpellier et que ne percevait plus l'agglo lors de sa création, qui sont revenues à la commune lors de la création de l'agglo, et les réductions de dépenses pour la commune résultant des transferts de compétences de la commune vers l'agglo et maintenant la métropole).

(2) Le ratio 9, encore appelé « marge d'autofinancement courant », mesure le rapport entre les charges courantes augmentées de l'annuité de la dette (la part de capital des remboursements d'emprunts, qui doit être financée par la commune sur ses ressources propres, la part correspondant aux intérêts étant déjà comprise dans les dépenses réelles de fonctionnement) et les recettes courantes. Un ratio supérieur à 100 exprime que l'annuité de la dette n'est pas totalement financée par les recettes courantes.

(3) Le ratio 10, encore appelé « taux déquipement », compare l'effort d'équipement brut (les investissements réels) aux recettes réelles de fonctionnement.

(4) Le ratio 11, encore appelé « poids de la dette » permet de mesurer le poids de la dette en nombre d'années de recettes courantes : un ratio de 100 % voudrait dire que le montant de la dette de la commune représente exactement une année de recettes courantes (les recettes réelles de fonctionnement) ; un ratio de 150 % voudrait dire que la dette représente un an et demi de recettes courantes, etc.

(5) Le ratio 12 mesure le poids de la dette en nombre d'années d'épargne brute. Il est obtenu en divisant le capital restant dû au 31/12 de l'année par la différence entre le montant des recettes réelles de fonctionnement hors produits exceptionnels et le montant des dépenses réelles de fonctionnement hors charges exceptionnelles.

Outre les ratios ci-dessus, le compte administratif fournit le « potentiel fiscal » et le « potentiel financier » de la commune, données dont le calcul est décrit dans l'article L. 2334-4 du code général des collectivités territoriales. Pour faire simple, disons que le potentiel fiscal représente ce que la commune pourrait percevoir au titre des impôts et taxes qu'elle collecte si elle appliquait pour chacun d'eux le taux moyen national, et que le potentiel financier ajoute au potentiel fiscal la dotation globale de fonctionnement (DGF) versée à la commune par l'État. Ces chiffres indiquent donc seulement le potentiel de ressources fiscales de la commune, qu'elle peut exploiter plus ou moins selon qu'elle applique des taux égaux, supérieurs ou inférieurs aux moyennes nationales (on emploie le terme « mobiliser » pour décrire la manière dont la commune exploite ce potentiel). Pour le calcul de ce potentiel par habitant, on utilise la population DGF, c'est-à-dire la population INSEE plus les résidences secondaires (soit pour Vendargues en 2019 6.289 habitants). En 2019, ce potentiel était le suivant :

Potentiel fiscal Potentiel financier Valeur par habitant
(population DGF)
Moyenne nationale
du potential financier par habitant
de la strate
8.853.628 8.883.435 1.412,54 1.006,78

Ce tableau montre que le potentiel financier de la commune est supérieur de 40 % au potentiel moyen des communes de la même strate (communes de 5.000 à 10.000 habitants faisant partie d'une intercommunalité à fiscalité propre). Or les données de l'année 2018 (à la date de rédaction de cette page, les données de 2019 ne sont pas encore disponibles) montrent que, sur les deux impôts principaux (taxe d'habitation (TH) et taxe sur le foncier bâti (TFB)), la commune applique des taux supérieur aux taux moyens de la strate : 17,27 % pour la taxe d'habitation par rapport à un taux moyen de la strate de 15,21 % (et un taux moyen national de 24,84 %*), et 21,02 % pour la taxe sur le foncier bâti, par rapport à un taux moyen de la strate de 20,88 % (et un taux moyen national de 21,19 %). En d'autres termes, non seulement la commune a un potentiel financier largement supérieur à celui de la moyenne des communes de sa strate, mais en plus elle le mobilise plus que la moyenne de ces communes !

Le diagnostic ne change pas par rapport aux années précédentes : comme le confirme son potentiel financier et l'exploitation qu'elle en fait, Vendargues est une commune « riche » (fiscalement parlant, grâce à l'héritage fiscal de la zone industrielle pérennisé au niveau de 2001 dans la compensation versée à la commune par l'agglo, et maintenant par la métropole qui a pris sa place, alors même que, depuis 2010, la taxe professionnelle a été supprimée et que, quand bien même elle aurait été maintenue, son montant aurait sans doute diminué du fait de la crise), et la plus grosse partie de cette richesse est utilisée par l'équipe municipale en place pour « mener grand train » au niveau des dépenses de fonctionnement, plutôt que pour investir, comme le montrent les ratios 2, 2' et 3 (pour la « richesse » fiscale), le ratio 1 (pour le fonctionnement) et les ratios 4 et 10 (pour la faiblesse des investissements). On en trouvera une démonstration chiffrée dans la page d'actualité de ce sit intitulée « Vendargues, commune riche et dépensière », qui compare un certain nombre de ratios par habitant en 2018 de Vendargues à ceux des communes voisines de la métropole (Baillargues, Castries, Le Crès, Jacou et Saint-Brès) pour arriver aux conclusions que les ressources de Vendargues, DGF comprise, soit 920 € par habitant, sont supérieures de 44 % à la moyenne des ressources des cinq communes voisines de la métropole, qui est de 639 € par habitant et que Vendargues dépense en frais de fonctionnement par habitant 34 % de plus que la moyenne des dépenses de fonctionnement des cinq communes voisines de la métropole, qui est de 779 € par habitant.

* C'est le fait que le taux moyen national de la taxe d'habitation est supérieur au taux pratiqué par la commune qui explique qu'alors que la commune ne mobilise pas tout son potentiel fiscal (le produit des impôts, chapitre 73, est de 6.795.39 €, alors que le potentiel fiscal est de 8.739.039 €), on peut malgré tout dire qu'elle « abuse » de sa richesse fiscale, puisqu'elle mobilise ce potentiel plus que la moyenne des communes de même strate : ce que cela signifie, c'est que les communes de même strate que Vendagues n'ont en général pas besoin de mobiliser tout leur potentiel fiscal et qu'elles le mobilisent en moyenne moins que Vendargues, qui donc profite plus que la moyenne des communes de sa strate de sa « richesse » fiscale.

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SECTION de fonctionnement : détail

La comptabilité des communes est soumise au vote selon un plan comptable par nature de dépenses (carburant, énergie, salaires du personnel, intérêts d'emprunts, etc.) sans préjuger de la fonction à laquelle chaque dépense a contribué (administratif, scolaire, sports, etc.). Mais le plan comptable permet aussi de croiser cette approche par nature avec une approche par fonction, selon une nomenclature de fonctions disponible dans une page de ce site en cliquant ici, qui permet une approche analytique (à grosses mailles) de la comptabilité (quelle part du budget communal est consommée par chaque service rendu à la population). Les tableaux ci-dessous présentent le détail par nature tel qu'il apparaît dans les documents fournis pour le vote du conseil municipal. Mais cette année encore, le dossier préparatoire au vote du compte administratif incluait un schéma de synthèse sur la ventilation des dépenses de fonctionnement et d'investissement par grande fonction de la nomenclature par fonction. Les chiffres de ce document sont repris sur cette page dans les tableaux de synthèse figurant à la fin de la section sur les dépenses d'investissement réelles, avec quelques commentaires sur le caractère parfois un peu artificiel de cette comptabilité analytique par fonction (le chiffrage de la fonction « Culture » est l'exemple le plus caricatural des limites de cette analyse).

Charges à caractère général (011)

Compte Libellé BP + DM
2019
CA 2019 % du
total
CA 2018 variation
en %
011 Charges à caractère général 2.070.000 1.899.894 (26,70%) 1.921.034 -1,10%
6232 Fêtes et cérémonies 245.000 244.373 12,86% 175.406 +39,32%
60623 Alimentation 213.000 217.336 11,44% 200.834 +8,22%
611 Contrats de prestations de services 275.000 172.435 9,08% 357.829 -51,81%
60612 Énergie électrique 205.000 159.850 8,41% 184.530 -13,37%
60632 Fournitures de petit équipement 120.000 110.067 5,79% 121.051 -9,07%
6162 Primes d'assurances dommage - construction 110.000 93.951 4,95% 105.157 -10,66%
 
Total des 6 premiers postes = 52,53 % du 011
         
615221 Entretien et réparations sur bâtiments publics 140.000 88.662 4,67% 101.891 -12,98%
6156 Maintenance 38.000 65.854 3,47% 36.817 +78,87%
61521 Entretien et réparations sur terrains 44.000 59.975 3,16% 44.824 +33,80%
6283 Frais de nettoyage des locaux 0 56.668 2,98%    
6132 Location immobilière 93.000 54.825 2,89% 51.344 +6,78%
61551 Entretien de matériel roulant 42.000 44.225 2,33% 40.984 +7,91%
60611 Eau et assainissement 70.000 44.044 2,32% 54.292 -18,88%
6067 Fournitures scolaires 43.000 41.946 2,21% 35.479 +18,23%
 
Total des 14 premiers postes = 76,54 % du 011
         
6135 Location mobilière 49.000 41.194 2,17% 55.628 -25,95%
6262 Frais de télécommunications 50.000 38.995 2,05% 46.422 -16,00%
6236 Catalogues et imprimés 25.500 38.282 2,01% 25.621 +49,42%
6227 Frais d'actes et de contentieux 30.000 37.638 1,98% 15.632 +140,78%
6288 Autres services extérieurs 22.500 33.012 1,74% 24.733 33,47%
61558 Entretien d'autres biens mobiliers 31.000 28.355 1,49% 28.376 -0,07%
60633 Fournitures de voirie 9.000 23.304 1,23% 6.200 +275,87%
6251 Voyages et déplacements 23.000 20.191 1,06% 25.424 -20,58%
60622 Carburant 22.000 19.416 1,02% 20.634 -5,90%
6065 Livres disques cassettes (bibliothèque) 22.000 19.025 1,00% 23.679 -19,65%
60636 Vêtements de travail 17000 18.394 0,97% 14.940 +23,12%
6064 Fournitures administratives 18.000 17.986 0,95% 16.490 +9,07%
60631 Fournitures d'entretien 20.000 17.786 0,94% 19.407 -8,35%
6247 Transport collectif de personnes 18.500 15.616 0,82% 16.569 -5,75%
6231 Annonces et insertions 14.000 14.375 0,76% 10.434 +37,77%
6184 Versement à des organismes de formation 11.500 12.373 0,65% 11.813 +4,74%
63512 Taxes foncières 12.000 10.639 0,56% 10.695 -0,52%
6261 Frais d'affranchissement 10.000 9.381 0,49% 9.267 +1,23%
60628 Autres fournitures non stockées 4.500 9.037 0,48% 3.568 +153,28%
615232 Entretien et réparations sur réseaux 1.000 4.196 0,22% 2.340 79,32%
6228 Rémunérations d'intermédiaires divers 8.000 3.792 0,20% 8.024 -52,74%
6161 Primes d'assurances multirisques 0 3.604 0,19%    
6182 Documentation générale et technique 5.000 3.323 0,17% 4.357 -23,73%
6188 Autres frais divers 1.500 2.234 0,12% 2.056 +8,66%
6225 Indemnité au comptable 1.500 1.199 0,06% 1.178 +1,78%
6355 Taxes et impôts sur les véhicules 0 850 0,04% 0  
6257 Réceptions 3.500 677 0,04% 1.354 -50,00%
6354 Droits d'enregistrement et de timbre 0 315 0,02% 0 -82,63%
6042 Achat de prestations de service 1.000 142 0,01% 1.035 -86,28%
63513 Autres impôts locaux 0 136 0,01% 0  
6078 Autres marchandises 500 134 0,01% 627 -78,63%
62876 Remboursements de frais au GFP de rattachement 500 82 0,00% 280 -70,71%
6185 Frais de colloques et séminaires 0 0 0,00% 2.000  
6358 Autres droits 0 0 0,00% 1.813  

Pierre DUDIEUZÈRE avait annoncé en conseil municipal que, pour sa dernière année comme maire, il se lâcherait sur les fêtes et il a tenu parole : le compte « fêtes et cérémonies » a explosé en 2019 avec une augmentation de 40 % par rapport à 2018. Comme je l'ai indiqué plus haut, cette augmentation du compte « fêtes et cérémonies » explique à elle seule l'aumentation des dépenses de fonctionnement de 2019 par rapport à 2018.

Le graphe suivant montre l'évolution du cumul des comptes « fêtes et cérémonies » et « réceptions » pendant toutes les années où Pierre Dudieuzère a été maire de Vendargues, en euros courants et en euros de 2019 pour effacer l'effet de l'inflation (les deux premières années du graphe sont les deux dernières du dernier mandat de Jean Challier, son prédécesseur ; sur le graphe, le compte « réceptions » est ajouté au compte « fêtes et cérémonies » car, entre 2004 et 2014, certaines dépenses qui auraient dû être imputées au compte « fêtes et cérémonies » l'étaient au compte « réceptions », qui entre 2006 et 2014, oscillait entre 60.000 et 70.000 €, jusqu'à ce que la chambre régionale des comptes, dans son rapport de 2014, rappelle la commune à l'ordre sur ce point).

Durant les 31 ans de ses mandatures successives depuis 1989, Pierre Dudieuzère aura dépensé 5.927.756 € de 2019 sur ces deux postes budgétaires, soit plus de quatre fois le budget prévisionnel de la nouvelle bibliothèque, évaluée à 1,2 M€. Si l'on calcule année par année la moyenne par habitantde ces deux comptes, et qu'on fait la moyenne de ces moyennes, on arrive à une moyenne annuelle par habitant sur 31 ans de 37 € de 2019, ce qui correspond à un budget annuel de 2,48 milliards d'euros de 2019 au niveau de la France (67.063.703 habitants au 31/12/2019, chiffre INSEE), à comparer avec un budget pour la culture en 2019 de 2,93 milliards d'euros. Dit autrement, Pierre DUDIEUZÈRE a fait dépenser à la commune en moyenne par habitant sur toute la durée de ses mandatures successives pour faire la fête 85 % de ce que l'État a consacré par habitant à la culture sous toutes ses formes en 2019.

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Charges de personnel (012)

Dans ce tableau, j'ai classé les différents postes par grandes catégories (rémunérations des différentes catégories de personnel : titulaires, non titulaires, emplois d'insertion, personnel extérieur ; charges salariales ; impôts, taxes et autres versements sur les rémunérations) en faisant précéder le détail de chaque catégorie par une ligne de total pour la catégorie (sur fond bleu clair).

Compte Libellé BP + DM
2019
CA 2019 % du
total
CA 2018 variation
en %
012 Charges de personnel et frais assimilés 4.040.000 3.975.460 (55,87%) 3.913.609 +1,58%
6411 Rémunération du personnel titulaire 2.578.500 2.598.984 65,38% 2.481.603 +4,73%
64111 Rémunération principale titulaires 2.500.000 2.533.154 63,72% 2.412.276 +5,01%
64112 Nouvelle bonification indiciaire, suppl. familial, indemnité de résidence 74.300 65.830 1,66% 69.327 -5,04%
64116 Indemnités de préavis et de licenciement 0 0   0  
64118 Autres indemnités 4.200 0   0  
6413 Rémunération du personnel non titulaire 270.000 229.573 5,77% 272.571 -15,77%
64131 Rémunération principale non titulaires 270.000 229.573 5,77% 272.571 -15,77%
  Rémunérations d'autres personnels 23.700 28.610 0,72% 23.298 +22,80%
6218 Autre personnel extérieur 23.700 28.610 0,72% 23.298 +22,80%
64162 Emplois d'avenir 0 0   0  
64168 Autres emplois d'insertion 0 0   0  
645 Charges de sécurité sociale et de prévoyance 1.059.000 1.012.303 25,46% 1.033.528 -2,05%
6451 Cotisations URSSAF 431.000 386.166 9,71% 386.282 -0,03%
6453 Cotisation aux caisses de retraite 612.000 616.744 15,51% 634.119 -2,74%
6454 Cotisations aux ASSEDIC 16.000 9.393 0,24% 13.127 -28,45%
6456 Versement au FNC du supplément familial 0 0   0  
647 Autres charges sociales 2.000 7.339 0,18% 6.882 +6,64%
6475 Charges médecine du travail, pharmacie 2.000 7.002 0,18% 6.882 +1,74%
6478 Autres charges sociales 0 0   0  
6488 Autres charges (abonnement transport du personnel) 0 337 0,01%    
633 Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations 106.300 98.652 2,48% 96.726 +1,99%
6331 Versement de transport 45.300 44.176 1,11% 43.508 +1,54%
6332 Cotisations versées au fonds national
d'aide au logement (FNAL)
13.000 11.048 0,28% 10.886 +1,49%
6336 Cotisations au centre national  et aux centres de gestion de la fonction publique territoriale 40.500 36.861 0,93% 34.806 +5,90%
6338 Autres impôts, taxes sur rémunérations 8.000 6.567 0,17% 6.526 +0,63%

Après deux années de baisse, les frais de personnel repartent à la hausse en 2019, mais la hausse reste modeste et en tout cas inférieure aux 3% de hausse annuelle mécanique dont nous parle le maire à chaque vote du budget.

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Autofinancement : virement à la section d'investissement (023)
virement de la section de fonctionnement (021)
et excédent de fonctionnement capitalisé (1068)

Le chapitre 023 enregistre, dans le budget primitif, qui décrit des prévisions de recettes et de dépenses et qui doit être en équilibre tant en section de fonctionnement qu'en section d'investissement (total des recettes égale total des dépenses, section par section), la part des recettes de fonctionnement qui n'est affectée à aucune dépense de fonctionnement et que la commune souhaite consacrer au financement d'investissements, en la transférant à la section d'investissement, où elle est enregistrée en recette au compte 021. Il traduit, dans le budget, l'estimation de ce qu'on appelle autofinancement, c'est-à-dire la part de ses ressources propres que la commune décide de consacrer à des investissements plutôt qu'à des dépenses de fonctionnement, étant entendu que toutes les ressources fiscales de la commune entrent dans les recettes de fonctionnement, puisque le fonctionnement est prioritaire sur l'investissement, et que la commune ne peut utiliser ses ressources pour des investissements tant qu'elle n'a pas été en mesure de faire face au moins à la part dite « obligatoire » des dépenses de fonctionnement (celles rendues obligatoires par la loi, comme les salaires des personnels communaux, l'entretien des écoles communales, les services dus aux administrés, etc.).

En pratique, le virement prévu au budget n'est jamais effectué comptablement pendant l'année, puisque, tant que l'année n'est pas terminée il est impossible de savoir si l'on aura un excédent des recettes effectives (et non plus simplement prévisionnelles) de fonctionnement sur les dépenses effectives de fonctionnement et, si l'on en a un, quel sera son montant. C'est pourquoi ce compte n'est jamais alimenté dans le compte administratif. Il ne figure au budget, qui représente des prévisions, sous forme d'estimation, que pour permettre l'équilibre du budget, qui suppose que la part de capital à rembourser dans l'année en cours puisse être intégralement remboursée à partir des ressources propres de la section d'investissement à l'exclusion de l'emprunt et des ressources affectées (comme des subventions accordées pour des projets spécifiques). Pour plus de précisions sur ce qui constitue les ressources propres de la section d'investissement, voir la section qui leur est consacrée dans la page de ce site intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus ».

L'autofinancement réel pour une année donnée se traduit en fait comptablement dans le budget primitif de l'année suivante : en général, lors de l'arrêté des comptes au vote du compte administratif, on constate un excédent des recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement et un surplus de dépenses d'investissement par rapport aux recettes d'investissement, après prise en compte, non seulement des dépenses et recettes effectivement imputées comptablement dans l'année, mais aussi de ce qu'on appelle les « restes à réaliser (RAR) », c'est-à-dire de tout ce qui, en dépenses comme en recettes, est certain et inévitable, bien que non imputé dans l'année qui s'est terminée, c'est-à-dire, en dépense, des travaux déjà lancés mais non encore facturés, ou des commandes et marchés passées mais pas encore livrés et facturés, et en recette, principalement des subventions d'équipement promises mais pas encore encaissées ou des emprunts qu'on ne réalisera que lorsque les travaux auront été facturés pour ne pas payer inutilement d'intérêts, opérations qu'il est donc nécessaire d'inscrire au budget de l'année suivante avant d'y ajouter des opérations nouvelles, puisqu'elles sont certaines (il ne s'agit pas là de la différence entre ce qui avait été prévu au budget et ce qui a été réalisé, mais bien de ce qui est devenu certain et inévitable ; si une opération avait été inscrite au budget, mais n'a pas été entreprise, c'est le choix du conseil municipal de la reprendre au budget de l'année suivante ou de l'abandonner, puisque ce choix reste ouvert, ce qui n'est justement plus le cas par définition avec les reste à réaliser). Ce surplus de dépenses d'investissement payées dans l'année ou dont on ne peut plus éviter le paiement ultérieur sur les recettes d'investissement encaissées dans l'année ou que l'on est sûr d'encaisser ultérieurement constitue ce qu'on appelle le « besoin de financement » de la section d'investissement. Si les finances de la commune sont saines, il doit être inférieur à l'excédent de recettes constaté pour la section de fonctionnement, qui va servir à le combler. L'affectation du résultat de l'année arrêtée, qui se fait lors du vote du compte administratif, consiste donc à couvrir le besoin de financement par un virement enregistré en recettes d'investissement au compte 1068 (« excédent de fonctionnement capitalisé ») à partir de l'excédent de fonctionnement constaté, qui apparaît au budget d'investissement de l'année suivante en même temps que le déficit d'investissement comptable (hors restes à réaliser), reporté dans le budget au compte 001 (« déficit d'investissement reporté ») des dépenses d'investissement. Ces écritures anticipent l'enregistrement au cours de l'année des débits et des crédits des restes à réalier (RAR) de l'anné précédente au fur et à mesure qu'elles se réalisent. Et comme leur montant a été calculé pour équilibrer exactement ces opérations futures, le report net d'une année sur l'autre est égal à zéro si tous les restes à réaliser, en dépenses comme en recettes, sont bien réalisés dans l'année suivante, ce qui est le plus souvent le cas (si ce n'est pas le cas, la part non réalisée en A+1 des restes à réaliser d'une année A reportés vers l'année A+1 sera reportée vers A+2).

Si exceptionnellement, la section d'investissement présente un solde créditeur (plus de recettes que de dépenses) avant prise en compte des reste à réaliser, c'est-à-dire au niveau des opérations déjà passées en comptabilité, alors, au lieu d'enregistrer un déficit en dépenses d'investissement dans le budget de l'année suivante, on y reporte cet excédent en tant que recette d'investissement au chapitre 001 (qui devient alors « excédent d'investissement reporté »). Si, après prise en compte des reste à réaliser, il y a un besoin de financement à combler (le solde net des restes à réaliser seuls est débiteur d'un montant supérieur à l'excédent d'investissement hors RAR, le besoin de financement étant alors la différence entre les deux), on le comble comme dans le cas précédent à partir de l'excédent de fonctionnement et, là encore, le solde net des écritures résultantes est nul.

Dans le cas plus improbable où non seulement la section d'investissement serait excédentaire avant prise en compte des reste à réaliser, mais où en plus il n'y aurait pas de besoin de financement (la section d'investissements reste excédentaire après prise en compte des reste à réaliser), alors, c'est que l'autofinancement n'était pas nécessaire et la section d'investissement du budget de l'année suivante démarrera avec un excédent, car il n'est pas possible de virer cet excédent vers la section de fonctionnement et il doit rester dans la section d'investissement. En effet, comme la section d'investissement est le plus souvent équilibrée par l'emprunt, reverser un excédent d'investissement vers la section de fonctionnement ouvrirait la porte au financement du fonctionnement par l'emprunt, ce que la loi interdit.

Si la couverture du besoin de financement de la section d'investissement n'épuise pas l'excédent de fonctionnement, le surplus est reporté en recette de fonctionnement dans le budget de l'année suivante (chapitre 002, « excédent ordinaire reporté ») et constitue une « cagnotte » qui pourra servir soit à financer le fonctionnement, soit à financer l'investissement des années ultérieures, au choix du conseil municipal.

Pour plus de précisions sur tous ces mécanismes d'autofinancement, on se reportera à la section qui leur est consacrée dans la page de ce site intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus » déjà mentionnée.

En 2019, la section d'investissement, hors déficit reporté de 2018 présente un excédent de 1.145.060 € au titre des opérations de l'année, duquel il faut déduire le déficit reporté de 2018, d'un montant de 571.371 €, conduisant à un excédent de 573.689 €, qui participe au comblement du déficit de 1.938.754 € sur les restes à réaliser (différence entre 2.881.104 € de restes à réaliser en dépenses et 942.350 € de restes à réaliser en recettes), laissant encore un besoin de financement de 1.365.065 € à couvrir par prélèvement sur l'excédent de fonctionnement de 2.650.586 € enregistré au compte 1068 des recettes d'investissement en 2020.

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Autres charges de gestion courante (65)

Compte Libellé BP + DM
2019
CA 2019 % du
total
CA 2018 variation
en %
65 Autres charges de gestion courante 530.000 517.332 (7,27 %) 511.269 +1,19%
6574 Subventions de fonctionnement à des personnes de droit privé (associations) 230.000 230.542 44,56% 220.942 +4,35%
6531 Indemnité des élus 110.000 104.947 20,29% 106.539 -1,49%
657362 Subvention au CCAS (*) 55.000 55.000 10,63% 55.000 =
657361 Subvention à la caisse des écoles (**) 50.000 49.280 9,53% 46.861 +5,16%
65548 Contributions à des organismes de regroupement - autres contributions 55.000 48.895 9,45% 52.664 -7,16%
6558 Autres contributions obligatoires 8.000 8.783 1,70% 8.399 +4,57%
6534 Cotisation de sécurité sociale des élus - part patronale 9.000 8.444 1,63% 8.376 +0,81%
6533 Cotisation de retraite des élus 8.000 7.092 1,37% 7.150 -0,81%
65737 Subventions de fonctionnement à des établissements publics locaux 2.000 1.500 0,29% 2.500 -40,00%
6541 Créance admise en non-valeur 0 1.059 0,20% 582 +81,96%
6536 Frais de représentation du maire 1.000 1.033 0,20% 299 +245,48%
6532 Frais de mission des élus 2.000 756 0,15% 1.956 -61,35%
65888 Autres 0 0,68 0,00%    
6535 Formation des élus 0 0   0  

(*) CCAS : centre communal d'action sociale
(**) Il s'agit de la subvention de fonctionnement à l'école St Joseph, qui résulte d'une obligation légale selon laquelle la commune doit verser une somme égale par élève du primaire domicilié dans la commune, que ces élèves soient scolarisés dans une école publique ou dans une école privée sous contrat, et qui correspond donc à la part due au titre des enfants de Vendargues scolarisés à l'école St Joseph.

La subvention du CCAS ne change pas cette année et reste à 55.000 €, soit pas loin de 5 fois moins que ce qui a été consacré en 2019 au fêtes et cérémonies (244.373 €).

Les indemnités des élus ne bougent pratiquement pas et sont même en légère baisse en 2019 parce qu'elles sont au plafond de ce qu'autorise la loi pour une commune de la population de Vendargues, que ce plafond est indexé sur l'indice brut terminal de l'échelle indicaire de la fonction publique, et que cet indice n'a pas bougé depuis plusieurs années (sur les mécanismes de calcul du plafond légal et sur les indemnités attribuées aux élus, voir l'affaire n° 16 du conseil municipal du 10 avril 2014). La baisse en 2019 s'explique sans doute par la démission de l'adjoint à la sécurité, qui n'a pas été remplacé tout de suite.

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Charges financières (66)

Ce poste enregistre les intérêts dus au titre de l'année, déjà payés ou pas encore payés, sur les emprunts en cours souscrits par la commune, y compris les intérêts sur les lignes de trésorerie ouvertes.

Chaque échéance d'un emprunt sert à rembourser une part de capital plus les intérêts dus sur le capital restant dû après le paiement de l'échéance précédente pour la période allant de la date de cette précédente échéance à celle de l'échéance en cause. Lorsque deux échéances successives tombent dans deux années différentes, les intérêts payés avec la seconde de ces deux échéances correspondent pour une part à des intérêts dus au titre de l'année précédente (de la date de l'échéance précédente au 31/12 de l'année précédente) et pour le reste à des intérêts dus au titre de l'année en cours (du 01/01 de l'année à la date de l'échéance payée). La comptabilité publique prévoit de comptabiliser chaque année tous les intérêts dus au titre de cette année-là et uniquement ceux-là, qu'ils aient été payés ou pas dans l'année, et, pour cela, fait intervenir la notion d'« intérêts courus non échus (ICNE) », c'est-à-dire d'intérêts dus au titre d'une année qui ne seront payés que l'année suivante. À la fin de chaque année, il faut donc calculer le montant des intérêts dus au titre de cette année qui ne seront payés qu'avec des échéances de l'année suivante, et les mettre en réserve. Et il faut, l'année suivante, être en mesure de récupérer ces réserves pour payer la part correspondante d'intérêts à la première échéance de chaque prêt dans l'année en cause.

Concrètement, le montant des ICNE mis en réserve à la fin d'une année en vue des échéances de l'année suivante est débité au compte 66112, « Intérêts - rattachement des ICNE », et crédité sur un compte de réserve 1688, « Intérêts courus », qui n'apparaît pas au budget et n'est visible que du trésorier municipal, par une opération qu'on appelle pour cette raison « semi-budgétaire ». De même, au début d'une année, le trésorier transfère les réserves faites l'année précédente pour les ICNE du compte 1688 au débit vers le compte 66112 au crédit, par une opération là aussi semi-budgétaire. Le net entre ces deux opérations au compte 66112 pour une année donnée ajuste le montant des intérêts payés au titre des échéances de l'année et débités au compte 66111, à la hausse ou à la baisse pour qu'en fin de compte le montant d'intérêts apparaissant au chapitre 66 du compte administratif de l'année corresponde exactement aux seuls intérêts dus au titre de l'année, déjà payés ou à venir.

Les intérêts payés à l'échéance en 2019 (compte 66111) représentent un total de 155.549 €, et le net du compte 66112 pour 2019, c'est-à-dire la différence entre ce qui est mis en réserve en 2019 pour des échéances qui seront payées en 2020 (débit du 66112 au 31/12/2019) et ce qui avait été mis en réserve en 2018 pour des échéances de 2019 (crédit du 66112 au 01/01/2019), est un solde débiteur de 6.044 €, ce qui signifie que les réserves faites en 2018 pour les échéances de 2019 étaient supérieures aux réserves faites en 2019 pour les échéances de 2020 (ce qui est cohérent avec le fait que, comme il n'y a pas eu de nouvel emprunt depuis 2014, les intérêts vont en décroissant année après année). Les intérêts dus au titre de 2019, qu'ils aient été payés en 2019 ou le soient en 2020, et compte non tenu des intérêts payés en 2019 au titre de 2018, se montent donc à 149.504 € (155.549-6.044, en fait, pour être précis, 155.548,54 € - 6.044,11 €, soit 149.504,43 € ; c'est le jeu des arrondis qui explique que le résultat arrondi de 149.504 € n'est pas exactement la différence entre 155.549 et 6.044, qui est de 149.505).

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Charges exceptionnelles (67)

Ce chapitre enregistre des opérations par nature exceptionnelles, c'est-à-dire qui n'ont pas un caractère répétitif d'une année à l'autre, même s'il est possible de les classer sous des intitulés génériques. La comparaison d'une année sur l'autre n'a donc ici pas de signification.

Cpte Libellé BP+DM
2019
CA 2019
67 Charges exceptionnelles (hors opérations d'ordre) 80.000 100
6712 Amendes fiscales et pénales 0 0
6718 Autres charges exceptionnelles sur opérations de gestion 10.000 0
673 Titres annulés sur exercices antérieurs 50.000 100
678 Autres charges exceptionnelles 20.000 0

L'écart considérable entre la somme prévue au budget et le montant effectivement utilisé s'explique par le fait que, comme le budget doit être en équilibre par section (dépenses égal recettes en fonctionnement comme en investissement), lorsque la commune a un important excédent reporté d'une année sur l'autre, comme c'est le cas à Vendargues, et qu'elle ne veut pas dépenser tout cet excédent, elle doit gonfler artificiellement les dépenses de fonctionnement pour épuiser les recettes de fonctionnement. Il existe plusiuers moyens de faire ça sans trop fausser le budget sur les chapitres principaux, dont l'un est justement de gonfler le chapitre 67 des charges exceptionnelles.

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Opérations d'ordre de transfert entre sections (042)
Amortissements et provisions

Ce chapitre regroupe toutes les opérations dites « d'ordre », c'est-à-dire ne correspondant pas à des flux financiers réels entre les comptes de la commune et l'extérieur, au débit ou au crédit, mais à des « jeux d'écritures » internes entre la section de fonctionnement et la section d'investissement. Il n'en reste pas moins que ces opérations sont importantes à connaître pour les élus qui votent le budget et approuvent le compte administratif : on trouve en particulier parmi ces opérations les dotations aux provisions et amortissements, qui participent à l'équilibre de la section d'investissement.
Les provisions sont des sommes mises en réserve pour faire face à des risques futurs prévus ou prévisibles, comme par exemple les conséquences pour la commune d'un procès où elle pourrait être condamnée à des dommages et intérêts. Sur la gestion de ces provisions selon que la commune fonctionne selon l'option par défaut des provisions « semi-budgétaires » (mise en réserve réelle sans possibilité d'utiliser les provisions pour autre chose que ce pour quoi elles ont été constituées jusqu'à disparition ou réalisation du risque) ou a choisi, comme l'a fait Vendargues (délibération du conseil municipal du 22 décembre 2005, affaire n° 9), d'opter pour une gestion budgétaire des provisions (mise en réserve « fictive » avec possibilité pour la commune d'utiliser ces réserves pour s'« avancer » de l'argent plutôt que d'emprunter, quitte à devoir emprunter le jour où elle aura éventuellement besoin de ces provisions), voir la section qui leur est consacrée dans la page de ce site intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus ».
Les amortissements peuvent être vus en première instance comme une part obligatoire d'autofinancement dont la commune ne maîtrise pas le calcul et qui vise à l'inciter à renouveler les biens prérissables (par exemple véhicules, outillage, matériels informatiques, mobilier, etc.) dont elle est propriétaire, en l'obligeant à consacrer chaque année aux investissements une part des recettes de fonctionnement calculée à partir de la valeur d'achat des biens amortissables qu'elle possède, de leur âge (durée écoulée depuis l'achat) et des règles d'amortissement votées par le conseil municipal. Une description plus détaillée du mécanisme des amortissements est disponible sur ce site dans la section « Les amortissements » de la page intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus ».
L'obligation pour les communes (et seulement pour celles de plus de 3.500 habitants) de pratiquer les amortissements n'a été introduite qu'en 1996 et ne concerne que certains biens ; (il aurait en effet été très difficile de demander à une commune d'amortir des biens immobiliers (terrains et bâtiments) dont elle est propriétaire parfois depuis des siècles et dont on ne connaît plus le prix d'achat ! Cette obligation porte donc principalement sur des biens renouvelables (par exemple véhicules, outillage, matériels informatiques, mobilier, etc.) et seulement sur ceux acquis depuis 1996.

Sur ces comptes, enregistrant des opérations dont une bonne partie sont des opérations exceptionnelles, la comparaison d'une année sur l'autre n'a pas grande signification. En outre, les comptes 675 et 676 enregistrent des opérations liées à la vente de biens de la commune qui ne sont pas toujours anticipées au budget (soit parce que l'opération n'était pas encore envisagée lors de l'établissement du budget, soit parce que le maire, ayant la possibilité d'équilibrer son budget sans y faire référence, en particulier lorsqu'il s'agit de la vente d'un bien de la commune, a préféré ne pas la dévoiler lors du vote du budget). C'est ce qui explique que le compte administratif puisse excéder les montants prévus au budget (pour une explication de l'utilisation de ces comptes, voir la section « Les amortissements » de la page intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus » déjà mentionnée plus haut).

Compte Libellé BP+DM
2019
CA 2019
042 Opérations d'ordre de transfert entre sections 230.000 422.987
67 Charges exceptionnelles (opérations d'ordre)    
675 Valeurs comptables d'immobilisations financières cédées 0 96.569
6761 Différences sur réalisations (positives) transférées en investissements 0 102.906
68 Dotation aux amortissements et provisions    
6811 Dotation aux amortissements d'immobilisations incorporelles et corporelles 230.000 223.512

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Excédent ordinaire reporté (002)

Ce compte enregistre le surplus de l'excédent des recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement de l'année 2018 après couverture du besoin de financement de la section d'investissements, que le conseil municipal a décidé, lors du vote du compte administratif 2018, de reporter au budget de fonctionnement de l'année 2019 après avoir réalisé (rétroactivement) l'autofinancement nécessaire pour l'année 2018 en transférant à la section d'investissement (compte 1068) la somme correspondant au besoin de financement de la section d'investissement (pour plus de précisions sur ces mécanismes, voir plus haut la section sur le compte 023, « virement à la section d'investissement »). C'est en quelque sorte le montant de la « cagnotte » de la commune au premier janvier de l'année, c'est-à-dire l'argent « économisé » les années antérieures et librement utilisable (par opposition à la somme versée au compte 1068 de la section d'investissement qui, elle, sert à couvrir des opérations déjà engagées mais pas encore payées, et ne peut donc être utilisée pour autre chose).

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Remboursements sur rémunérations SS et CNP (64)

Le compte 64 enregistre les charges de personnel (rémunérations et charges sociales), qu'on retrouve pour la plupart en dépenses de fonctionnement, au chapitre 012. Ce poste de recettes, seul compte actif à Vendargues du chapitre 013, « atténuations de charges », enregistre des remboursements de trop perçu de charges de divers organismes sociaux.

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Ventes de produits et services (70)

Compte Libellé BP + DM
2019
CA 2019 % du
total
CA 2018 variation
en %
70 Ventes de produits et services 410.000 519.985 (6,20 %) 513.607 +1,24%
7067 Redevances de services périscolaires et d'enseignement (cantines, études surveillées) 170.000 216.459 41,63% 162.005 +33,61%
7066 Redevances de services à caractère social (colonies, crèches et garderies) 130.000 146.821 28,24% 119.466 +22,90%
70846 Mise à disposition de personnel facturé au GFP de rattachement 32.000 69.913 13,45% 35.764 95,48%
7062 Redevances de services à caractère culturel 65.000 67.211 12,93% 82.840 -18,87%
70311 Concessions dans les cimetières (produit net) 5.000 8.249 1,59% 3.508 +135,15%
70323 Redevances d'occupation du domaine public 5.000 4.979 0,96% 103.963 -95,21%
7083 Locations diverses (autres qu'immeubles) 3.000 3.000 0,58% 3.000 =
70878 Remboursement de frais par d'autres redevables 0 1.922 0,37% 356 +439,89%
7018 Autres ventes de produits finis 0 1.417 0,27% 2.692 -47,36%
70388 Autres redevances et recettes diverses 0 15 0,00% 13 +15,38%
70876 Remboursement de frais par le GFP (1) de rattachement 0 0 0,00% 0  
7081 Produit des services exploités dans l'intérêt du personnel (remboursement d'avances faites au personnel, par exemple pour appels téléphoniques) 0 0 0,00% 0  

(1) GFP : groupement à fiscalité propre (c'est-à-dire percevant ses propres impôts, par opposition aux syndicats intercommunaux qui n'ont pas d'impôts spécifiques mais sont financés par des contributions des communes participantes, apparaissant en tant que dépenses de fonctionnement dans les comptes 6573, « subventions de fonctionnement aux organismes publics ») ; dans le cas de Vendargues, il s'agit de Montpellier Méditerranée métropole

Ce chapitre enregistre les sommes encaissées par la commune en paiement de produits et services directement facturés aux utilisateurs, comme les garderies, la cantine des écoles maternelles et primaires ou le loyer payé par les commerçants qui installent leur étalage ou leur terrasse sur les trottoirs (redevance d'occupation du domaine public, aussi appelé « droit de place »).

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Impôts et taxes (73)

Compte Libellé BP + DM
2019
CA 2019 % du
total
CA 2018 variation
en %
73 Impôts et taxes 6.523.571 6.795.398 (81,06 %) 6.368.613 +6,70%
7311 Contributions directes (taxes foncières et taxe d'habitation) 4.553.260 4.559.055 67,09% 4.265.548 +6,88%
7321 Attribution de compensation (de la métropole) (1) 1.427.980 1.427.981 21,01% 1.427.981 =
7381 Taxe additionnelle sur les droits de mutation 300.000 364.984 5,37% 337.523 +8,14%
7351 Taxe sur la consommation finale d'électricité 160.000 175.719 2,59% 173.329 +1,38%
7318 Autres impôts locaux ou assimilés 0 169.135 2,49% 13.771 +1128,20%
73223 Fond de péréquation des ressources intercommunales et communales (2) 47.000 49.993 0,74% 55.682 -10,22%
7388 Autres taxes diverses 23.323 34.218 0,50% 83.350 -58,95%
7343 Taxe sur les pylônes 7.500 7.284 0,11% 7.104 +2,53%
7368 Taxe sur les emplacements publicitaires 3.000 6.044 0,09% 3.075 +96,55%
7336 Droit de place 1.500 985 0,01% 1.250 -21,20%

(1) Depuis le compte administratif 2006, ce compte est utilisé pour enregistrer la compensation versée par l'agglo, et maintenant la métropole, suite au changement de fiscalité et aux transferts de compétences depuis la transformation du district en communauté d'agglomération, puis de la communauté d'agglomération en métropole. Cette manière de faire a l'avantage de regrouper l'ensemble des recettes « fiscales » pour rendre les données plus comparables entre communes n'appartenant pas à une intercommunalité à fiscalité propre et communes (comme celles de la métropole) appartenant à une intercommunalité à fiscalité propre pour lesquelles un mécanisme de peréquation fiscale induit des attributions de compensation dans un sens ou dans l'autre (de l'intercommunalité vers la commune, comme dans le cas de Vendargues, ou de la commune vers l'intercommunalité) pour assurer la transparence fiscale au fil des évolutions de fiscalité (comme la suppression de la perception de la taxe professionnelle par les communes lors de la création de la communauté d'agglomération) et des transferts de compétences.
(2) Sur ce fond national de peréquation entre intercommunalités et communes appelé FPIC, mis en place en 2012 et qui apparaît pour la première fois dans les comptes de Vendargues, voir la page qui lui est consacrée sur le portail des collectivités locales de la DGCL.

Les contributions directes (compte 7311), qui représentent 67 % de ce compte en 2019, incluent la taxe d'habitation, la taxe foncière sur le foncier bâti et la taxe foncière sur le foncier non bâti. Pour ce qui concerne la taxe d'habitation, elle subit en 2019 un dégrèvement de 65 % pour les 80% de redevables les moins aisés avant de disparaître complètement pour eux en 2020, et elle reste payée pour les 20% restant, mais l'État compense à l'euro près les dégrèvements. La variation de ces ressources résulte du cumul de trois facteurs :

  1. La variation du nombre de contribuables résultant de l'évolution de la population de Vendargues, et aussi de l'évolution des ressources des Vendarguois et des exonérations ou réductions qui peuvent en résulter ;
  2. L'augmentation des bases d'imposition votée chaque année par le parlement dans la loi de finances, qui était de + 2,2 % en 2019 (voir article 1518 bis du code général des impôts) ;
  3. La variation du taux des impôts locaux votée par la commune (inchangé en 2019, cf. conseil municipal du 3 avril 2019, affaire n° 19).

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Dotations, subventions, participations (74)

Compte Libellé BP + DM
2019
CA 2019 % du
total
CA 2018 variation
en %
74 Dotations, subventions, participations 740.000 796.467 (9,50 %) 818.808 -2,73%
7478 Subventions et participations d'autres organismes 510.000 548.750 68,90% 530.760 +3,39%
74835 État - compensation au titre des exonérations de taxe d'habitation 117.684 117.684 14,78% 110.777 +6,24%
74121 Dotation de solidarité rurale 1ère fraction 60.000 63.450 7,97% 64.364 -1,42%
7488 Autres attributions et participations 25.808 36.816 4,62% 67.876 -45,76%
744 Dotations : régularisation de l'exercice écoulé (FCTVA) 13.000 15.335 1,93% 20.502 -25,20%
7473 Subventions et participations du département 7.000 7.478 0,94% 7.453 +0,34%
74834 État - compensation au titre des exonérations des taxes foncières 3.508 3.508 0,44% 3.343 +4,94%
74741 Subventions et participations de communes membre du GFP (métropole) 3.000 3.199 0,40% 1.321 +142,17%
7482 Compensation pour perte de taxe additionnelle aux droits de mutation ou à la taxe de publicité foncière 0 248 0,03%    
7484 Dotation de recensement 0 0   11.847 -100,00%
74718 Participations de l'État - autres (hors emplois jeunes et emplois d'avenir) 0     566 -100,00%
7411 Dotation globale de fonctionnement (DGF) 0 0   0  
748314 Dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle 0 0   0  
74838 Autres attributions de peréquation et compensation 0 0   0  

Lorsqu'il est ici question de subventions, il ne s'agit pas des subventions d'équipement obtenues de la métropole, du département ou de la région par exemple, pour aider au financement de tel ou tel investissement, qui sont enregistrées directement en recettes au chapitre 13 de la section d'investissement, mais de subventions de fonctionnement, en particulier celles que verse la CAF pour le centre de loisirs.

La dotation globale de fonctionnement (DGF), constituée du cumul des comptes 741x, soit 0 € au compte 7411 plus 63.650 € au compte 74121, pour un total de 63.650 €, en baisse de 914 € seulement par rapport à 2018, après des baisses de 27.828 € en 2018, de 133.102 € en 2017, de 148.770 € en 2016, semble se stabiliser. À Vendargues, la DGF, d'un montant de 560.394 €représentait en 2013, dernière année avant qu'elle ne commence à baisser, 6,4 % des recette de fonctionnement hors excédent reporté, et elle en représente maintenant 0,8 %. Les baisses cumulées représentent donc pour la commune une perte d'un peu moins de 6 % de ses ressources (de l'ordre de 500.000 €, pour 8,4 M€ de ressources), ce qui n'est pas dramatique pour une commune fiscalement riche comme Vendargues. En France, la DGF représente en moyenne 40 % des ressources d'une commune et son calcul implique des rééquilibrages entre communes « riches » et communes « pauvres » par le biais des dotations de solidarité qui en constituent une partie. Vendargues est donc peut-être plus pénalisé en montant que d'autres communes, mais pas en pourcentage de ses ressources, car la réduction du montant de la DGF a touché en priorité les communes les plus riches fiscalement.

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Autres produits de gestion courante (75)

Ce chapitre regroupe deux comptes :

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Produits exceptionnels (77)

Ce chapitre, qui, par nature, enregistre des opérations non répétitives d'une annnée sur l'autre, inclut en 2019 deux comptes :

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SECTION d'investissementS : détail

La partie la plus intéressante de la section d'investisssements, celle qui permet de savoir quels investissements ont été réalisés dans l'année est constituée des trois chapitres de dépenses 20, 21 et 23, dont les noms ne sont pas très évocateurs : on y parle d'« immobilisations » et on distingue les immobilisations « incorporelles » (chapitre 20), les immobilisations « corporelles » (chapitre 21), et les immobilisations « en cours » (chapitre 23). Par « immobilisation », il faut entendre une réalisation qui a une certaine valeur patrimoniale pour la commune et transforme donc l'argent dépensé à sa réalisation en un bien qui participera à l'inventaire des biens de la commune, l'« état des immobilisations » pour une valeur qui est bien réelle, mais indisponible pour payer autre chose, et donc « immobilisée ». On parle d'immobilisation « corporelle » quand il s'agit de quelque chose de tangible et matériel comme un terrain, une maison, un véhicule, du mobilier, etc., et d'immobilisations « incorporelles » lorsqu'il s'agit de choses non tangibles, comme des études, des logiciels, des documents (la valeur patrimoniale d'un plan d'urbanisme, dont la réalisation a coûté de l'argent à la commune, n'est pas la valeur du papier sur lequel un exemplaire du document terminé est imprimé ou celle du DVD sur lequel une copie digitalisée du document est stockée, mais bien la valeur du travail qui a été nécessaire pour réaliser ce document et son contenu, quel que soit le support sur lequel il est rendu consultable). Lorsqu'une « immobilisation » (par exemple une nouvelle école ou un nouveau gymnase) est en cours de réalisation, qu'elle n'est pas encore terminée, que sa réalisation peut s'étaler sur plusieurs années et que sa valeur finale n'est pas encore connue, elle est comptabilisée dans un chapitre spécial jusqu'à son achèvement, celui des « immobilisations en cours » (chapitre 23), après quoi elle est transférée vers l'état des immobilisations au chapitre 20 ou 21 selon sa nature corporelle ou incorporelle. Mais d'un point de vue budgétaire, ce transfert ne change rien à la valeur du patrimoine de la commune. C'est la raison pour laquelle il n'apparaît pas au budget, ni au compte administratif. Ce qui y apparaître, pour les « immobilisations » dont la réalisation s'étale dans la durée, ce sont les dépenses successives, année après année, payées par la commune pour sa réalisation, qui apparaîtront au chapitre 23, et c'est le trésorier municipal qui, à l'achèvement des travaux, reclassera l'immobilisation, dont la valeur totale est maintenant connue, dans le compte approprié des immobilisations. N'apparaissent donc au compte administratif dans les chapitres 20 (immobilisations incorporelles) et 21 (immobilisations corporelles) que les immobilisations correspondant à des achats de « produits » finis (un terrain, un immeuble, du mobilier, des logiciels du marché, etc.).

Depuis plusieurs années, le maire présente les dépenses d'investissement du compte administratif (et du budget de l'année suivante) à un niveau de détail pour les chapitres 20, 21 et 23 (les investissements réels) qui permet d'identifier les opérations individuelles avec une bonne précision (on ne descend pas au niveau de la table ou de la chaise, mais le document fourni s'appuie sur la nomenclature par fonction utilisée pour la comptabilité analytique, qui permet de savoir par exemple pour quelle école ou salle communale on achète du mobilier ou dans quel bâtiment municipal on fait des travaux). Dans ce budget, l'intéressant n'est pas de comparer ligne à ligne les investissements d'une année sur l'autre, puisque, par nature, les investissements sont différents chaque année. Par contre, la présentation doit identifier les reste à réaliser (investissements irrévocablement engagés, par exemple par une commande ou un marché signé, mais pas encore complètement payés) qui devront être repris au budget de l'année suivante. C'est pourquoi les deux sont regroupés dans un même document dans le dossier du conseil municipal, ce qui permet en outre de suivre la continuité d'une année sur l'autre pour savoir quelle part des investissements planifiés dans le budget primitif ont été réalisé, quelle part est irrévocablement engagée et devra donc être payés l'année suivante (les reste à réaliser) et quelle part n'a pas été engagée, et pour ceux-ci, quels sont ceux qui sont repris au budget de l'année suivante et ceux qui sont abandonnés (au moins temporairement).

Opérations d'investissement 2019

Les investissements réels directs de la commune en 2019 (comptes 20, 204, 21 et 23) ont atteint un montant de 785.376 €, à comparer avec 1.575.637 € en 2018, 728.890 € en 2017 et 1.314.784 € en 2016 et à un budget prévisionnel 2019 qui proposait 3.779.173 € d'investissements réels, mais ce chiffre est trompeur en laissant entendre que la commune a peu investi en 2019 car, s'il faut le réduire de 189.092 € de restes à réaliser reports de 2018, qui correspondent donc à des investissements engagés en 2018 et non pas en 2019, il faut l'augmenter de 2.881.104 € de restes à réaliser reportés vers 2020, qui correspondent donc à des investissements engagés en 2019 qui ne seront payés qu'en 2020 (en particulier la nouvelle bibliothèque), ce qui fait que le montant des dépenses d'équipement engagées en 2019 est de 3.477.388 € (*), ce qui est autrement plus conséquent que les malheureux 785.376 € payés en 2019 (dont 189.092 € au titre de 2018) !

(*) Ce chiffre n'est en fait pas tout à fait exact. Pour arriver à un chiffre exact, il faudrait faire un suivi des RAR ligne à ligne sur plusieurs années, pour savoir ce que devient chacun d'eux en fin de compte et, pour chaque RAR ou part de RAR d'une année A1 abandonné sans avoir été payé une année A2, c'est-à-dire finalement non reporté sur A2+1 au bout d'une ou plusieurs années de reports successifs, déduire le montant ainsi abandonné des réalisations de l'année A1 et l'ajouter aux réalisations de l'année A2, puisque la somme ainsi mise de côté par le mécanisme des RAR pour payer une réalisation de l'année A1 finalement non payée du tout est devenus disponible en A2 pour payer des réalisations de cettte année-là. Mais même cette manière de faire ne serait pas encore parfaitement rigoureuse, car l'hypothèse selon laquelle le RAR est supposé payé si les dépenses de l'année sur cette ligne sont égales ou supérieures au montant du RAR peut ne pas toujours être vraie : ainsi par exemple, une des raisons qui peut conduire à l'abandon d'un RAR est qu'un marché signé une année donnée n'est réalisé qu'une année ultérieure, mais que dans l'exécution de ce marché, un avenant donne lieu à une moins-value (le prix finalement payé est inférieur au prix initialement annoncé) ; or, si ce projet impliquait plusieurs marchés, signés sur plusieurs années, un marché supplémentaire signé et payé l'année du paiement avec moins-value d'un marché ayant donné lieu à RAR peut masquer la moins-value sur le RAR. Pour obtenir le montant exact des investissements d'une année, il faudrait donc faire l'analyse, non pas sur le compte administratif, qui peut aggréger plusieurs marchés ou commandes sur une même ligne de projet, mais sur les marchés, commandes et factures individuelles, en particulier ceux ayant donné lieu à des RAR.
Chapitre 20 : immobilisations incorporelles (études)
Code fct Désignation de l'opération   Budget 2019   CA 2019   RAR
  2031 FRAIS D'ÉTUDES   230.661,67   82.461,10   146.798,11
211/11 École La ribambelle - étude extension des locaux
(RAR 2018 : 4 320,00)
  4 320,00    7 416,00     
321/11 Nouvelle bibliothèque - études
(RAR 2018 : 19.318,35)
  124 701,67    41 691,10    88 386,91 
414/xx Tambourin - implantation couloirs athlétisme       1 308,00     
414/40 Arènes - étude de faisabilité   6 000,00    7 200,00     
414/40 Arènes - maîtrise d'œuvre projet d'extension   50 000,00        56 749,20 
824/17 Urbanisme - études pré-opérationnelles Meyrargues
(RAR 2018 : 5.640,00)
  45 640,00    24 846,00    1 662,00 
  205 LOGICIELS   18.000,00   7.938,00   0,00
020/11 Mairie - logiciels métiers   10 000,00    7 938,00     
112/11 Police municipale - logiciel cimetière   4 000,00         
414/31 Sport, jeunesse - logiciel/module réservation en ligne   4 000,00         
  Total du chapitre 20   248.661,67   90.399,10   146.798,11
Chapitre 204 : subventions d'équipement versées
Code fct Désignation de l'opération   Budget 2019   CA 2019   RAR
  2041512 Métrople   0,00   0,00   0,00
               
  20422 Personnes de droit privé   13.000,00   12.800,00   0,00
020/11 Opération façades/clôtures   13.000,00    12.800,00     
  2046 Attributions de compensation d'investissement   13.000,00   12 391,00   0,00
822/11 Attribution de compensation - Gens du voyage métropole   13 000,00    12 391,00     
  Total du chapitre 204   26.000,00   25.191,00   0,00
Chapitre 21 : immobilisations corporelles
Code fct Désignation de l'opération   Budget 2019   CA 2019   RAR
  2111 TERRAINS NUS   136 500,00   8.451,00   100.000,00
833/11 Protection des garrigues - réserve foncière
(RAR 2016 à 2018 : 1.500,00)
  136 500,00    8 451,00    100 000,00 
  2135 INSTALLATIONS GÉNÉRALES, AGENCEMENTS   0,00   0,00   3.735,52
64/11 Crèche - résistance caisson double flux           3 735,52 
  21578 AUTRES MATÉRIELS DE VOIRIE   12.000,00   9.934,04   7.625,46
810/11 Services techniques - illuminations de Noël   12 000,00    9 934,04    7 625,46 
  2158 AUTRES IINTALLATIONS, MATÉRIEL, OUTILLAGE TECHNIQUE   0,00   2.510,82   0,00
823/xx Jardins familiaux - électrovannes       2 510,82     
  2182 MATÉRIELS DE TRANSPORT   36.000,00   33.778,40   0,00
455/11 Service jeunesse - minibus   15 000,00    13 990,00     
810/11 Services techniques - véhicule utilitaire électrique   21 000,00    19 788,40     
  2183 MATÉRIELS BUREAU INFORMATIQUE   35.100,00   11.301,33   2.514,63
020/11 Mairie - informatique/serveur/équipements actifs réseau fibre   20 000,00    4 563,60     
023/11 Communication - informatique       316,88    712,42 
212/10 Écoles non affecté - informatique/copieur   5 000,00         
212/11 École Garrigues - vidéoprojecteur interactif   4 000,00    4 063,39     
212/12 École Asphodèles - informatique       1 003,86     
212/13 École Cosso - copieur   1 500,00    1 068,00     
321/10 Bibliothèque - informatique       285,60     
33/21 Protocole - informatique   2 500,00         
422/11 Service jeunesse - informatique/consoles de jeu/copieurs   2 100,00         
810/11 Services techniques- informatique           1 802,21 
  2184 MOBILIER   20.500,00    24.612,47   1.996,70
020/11 Mairie - mobiliers   7 000,00    4 467,37     
112/11 Police municipale - armoire       560,42     
211/11 École La Ribambelle - mobilier divers            
212/11 École Garrigues - mobilier nouvelle classe   1 000,00    983,27    1 996,70 
212/12 École Asphodèles - mobiliers divers/équipement 5ème classe   5 000,00    5 825,82     
321/10 Bibliothèque - chariot       690,23     
33/21 Protocole - tables/chaises   5 000,00    5 962,86     
414/21 Service des sports - tables/chaises   2 500,00    2 396,44     
422/11 Service jeunesse - borne arcade       2 040,00     
64/11 Crèche - mobiliers divers       1 686,06     
  2185 CHEPTEL   0,00   0,00   0,00
               
  2188 MATÉRIELS DIVERS   74.200,00   65.921,65   15.270,00
023/13 Agenda 21 - boîtes à livres       2 562,00     
112/11 Police municipale - vélos   1 000,00    628,84     
112/11 Police municipale - radios portatives   2 000,00    3 536,64     
112/11 Police municipale - gilets  pare-balles/casques/blousons moto   4 700,00    4 683,80     
112/11 Police municipale - Viasis/cinémomètre laser/éthylotests   2 500,00    1 965,60     
112/11 Police municipale - drapeau   1 200,00    1 113,90     
112/11 Police municipale - caméra piéton       639,58     
112/13 Vidéoprotection - remplacements/ajouts caméras HD (2)   25 000,00    17 237,32     
251/11 Restaurant scolaire - matériels garderie   1 200,00         
33/xx Carnaval - char       1 700,00     
33/13 Maison Serre - monte-escalier           15 270,00 
33/14 Salle Teissier - sonorisation   4 800,00    4 378,54     
33/21 Protocole - barnum   3 500,00    2 726,40     
33/21 Protocole - dalles moquette   1 500,00    1 482,00     
33/21 Protocole - matériel divers       2 060,40     
33/21 Protocole - matériel électoral   3 000,00    3 075,60     
33/52 Service hippomobile - caisson calèche   3 100,00    3 096,00     
33/xx Espace convivialité - banque froid   1 800,00    1 554,00     
414/21 Service des sports - matériel divers       850,70     
414/30 Complexe sportif - agrès complémentaire   2 800,00         
414/30 Complexe sportif - box athlétisme       3 144,00     
810/11 Services techniques - matériels outillages divers   10 000,00    4 812,81     
823/15 Aires de jeu - bancs Hélène de Savoie   3 500,00    2 944,01     
823/xx Jardins familiaux - électrovannes   2 600,00         
831/xx Groupe d'intervention inondations - pompe       1 729,51     
  Total du chapitre 21   314.300,00   156.509,71   131.142,31
Chapitre 23 : travaux en cours
Code fct Désignation de l'opération   Budget 2019   CA 2019   RAR
  2313 CONSTRUCTIONS   2.901.172,60   326.355,55   2.479.571,05
020/11 Mairie - nouveau réseau cablâge informatique           9 417,92 
020/13 Église - dispositifs éloignement pigeons   5 500,00    2 868,00     
020/ Presbytère - travaux d'aménagement   4 000,00    3 779,39     
211/11 École La Ribambelle - extension des locaux - études/travaux   990 000,00    111 826,35    880 887,59 
211/11 École La Ribambelle - climatisation salles 5 et 6       5 223,42     
211/11 École La Ribambelle - cloisons extensibles   20 400,00    20 336,57     
211/11 École La Ribambelle - peinture salles 5 et 6   5 000,00         
212/11 École Garrigues - stores/rideaux électriques   8 000,00    7 106,32     
212/12 École Asphodèles - connectiques filaires 5ème classe   5 000,00    1 612,48     
212/13 École Cosso - stores/rideaux électriques       11 379,20     
212/13 École Cosso - peinture circulations       9 949,20     
212/13 École Cosso - réfection sols bâtiment primaire   47 000,00         
251/11 Restaurant scolaire - travaux toiture   8 000,00    5 867,28     
251/11 Restaurant scolaire - aménagements intérieurs   5 000,00        2 563,20 
321/11 Nouvelle bibliothèque - travaux   1 600 000,00    2 700,00    1 563 704,53 
33/12 Espace Armingué - rideaux occultants   1 300,00    1 205,40     
33/13 Maison Serre - volets/garde-corps   8 500,00    8 500,00     
33/17 Maison Malige - travaux réhabilitation
(RAR 2018 : 2 271,60)
  2 271,60    2 271,60     
33/17 Maison Malige - fenêtres logement   7 500,00        8 748,00 
33/xx Espace Rouanet - aménagement salle archives   28 000,00    21 640,08     
414/32 Stade - peinture club house foot   4 000,00    4 047,60     
414/32 Stade - bâtiments industrialisés athlétisme/rugby
(RAR 2018 : 54 840,00)
  54 840,00    54 840,00     
414/39 Halle des sports - traçage/équipements badminton   8 000,00    8 162,40     
414/40 Arènes - travaux gradins   10 000,00         
414/40 Arènes - pergola ombragère
(RAR 2018 : 15 480,00)
  15 480,00    19 149,56     
64/11 Crèche - AMO projet extension des locaux           2 400,00 
810/11 Services techniques - sanitaires/douches   11 500,00        11 849,81 
810/11 Mise aux normes/étanchéité - bâtiments communaux   21 881,00    2 409,96     
810/11 Mise aux normes - sanitaires Armingué   30 000,00    21 460,74     
  2315 VOIRIES RÉSEAUX INSTALLATIONS   289.038,40   186.940,30   123.592,17
023/13 Agenda 21 - plantations   10 000,00    6 231,89    23 095,58 
026/11 Cimetière - clôture intérieure   3 500,00    3 120,00     
026/11 Cimetière - reprise mur en pierres   30 000,00        27 720,00 
414/xx Parcours BMX - requalification en pumptrack   60 000,00    74 904,00     
414/30 Complexe sportif - cheminement abords équipements sportifs   16 000,00    15 836,40     
414/30 Complexe sportif - fondations contenurs athlétisme       2 956,00     
414/32 Stade - traçage foot et terrain d'honneur   1 500,00         
414/32 Stade - solde maîtrise d'œuvre terrain synthétique n° 1       233,09     
414/33 Tennis - masterclay terrain n° 2   36 000,00    35 806,56     
414/41 Vestiaire Nespoulous - clôture extérieure   6 500,00        6 480,00 
422/11 Service jeunesse - aménagement espaces extérieurs/arase mur   22 200,00    12 429,68    7 484,40 
822/23 Espace Cadoule - reprise chemin bois de Saint-Antoine
(RAR 2018 : 15 338,40 )
  15 338,40    15 338,40     
822/23 Espace Cadoule - travaux/branchements électriques   15 000,00    15 934,68     
822/23 Espace Cadoule - aménagements hydrauliques/BRL   7 000,00         
823/15 Aires de jeu - reprise sols Hélène de Savoie   42 000,00        52 548,19 
823/15 Aires de jeu - structures   20 000,00         
823/15 Aires de jeu - clôtures et portillon square Pompidou           6 264,00 
833/11 Protection garrigues - agrainoirs gibire   4 000,00    4 149,60     
  Total du chapitre 23   3.190.211   513.275,85   2.603.163,22
  TOTAL DES DÉPENSES RÉELLES D'INVESTISSEMENT   3.779.172,67   785.375,66   2.881.103,64

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Suivi des RAR 2018

Dans le tableau ci-dessous, je n'ai conservé que les lignes correspondant à des restes à réaliser (RAR) reportés de 2018 sur 2019, pour voir comment on les retrouvait dans les réalisations de 2019. Pour déterminer si un reste à réaliser de 2018 avait été payé en 2019, j'ai considéré que, si le montant réalisé en 2019 pour la ligne correspondante était égal ou supérieur au montant du RAR, c'est que le RAR avait été intégralement payé en 2019. Le supplément est en principe le résultat de réalisations supplémentaires ajoutées au budget 2019 sur la même ligne. Dans la colonne « Non fait », j'indique la part du RAR reporté de 2018 vers 2019 qui n'a pas été réalisée en 2019 et, lorsqu'elle est non nulle, je précise en petits caractères rouge si le RAR restant a été reconduit vers 2020 ou pas.

Code fct Désignation de l'opération   RAR 2018   CA 2018   non fait
  2031 FRAIS D'ÉTUDES   99.661,67   73.953,10   48.010,57
824/17 Urbanisme - étude urbaine de Meyrargues
(RAR 2017 : 36.960,00)
  5.640,00    24.846,00   0,00
321/11 Nouvelle bibliothèque - études   89.701,67    41.691,10   48.010,57
(reporté sur 2020)
211/11 École La ribambelle - étude extension des locaux   4.320,00    7.416,00   0,00
  2111 TERRAINS NUS   1.500,00   8.451,00   0,00
833/11 Protection des garrigues - réserve foncière
(RAR 2017 : 1.500,00)
  1.500,00   8.451,00   0,00
  2313 CONSTRUCTIONS   72.591,60   76.261,16   0,00
33/17 Maison Malige - travaux réhabilitation   2.271,60    2.271,60   0,00
414/32 Stade - bâtiments indistrialisés athlétisme/rugby   54.840,00    54.840,00   0,00
414/40 Arènes - pergola ombragée   15.480,00    19.149,56    
  2315 VOIRIES RÉSEAUX INSTALLATIONS   15.338,40   15.338,40   0,00
822/25 Espace Cadoule - reprise chemin Saint-Antoine
(RAR 2017 : 15.338,40)
  15.338,40    15.338,40   0,00
  TOTAL   189.091,67   174.003,66   48.010,57

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Investissements 2019 par fonction

(non disponible pour l'instant)

En guise de synthèse, le tableau suivant classe en ordre décroissant de montant investi (réalisé 2019) les différentes fonctions listées dans le tableau précédent.

(non disponible pour l'instant)

Partant du tableau précédent où ont été introduits les frais de fonctionnement, le tableau ci-dessous classe les grandes fonctions selon le cumul fonctionnement (FCT) plus investissements (INV), donnant ainsi une idée du poids total de chaque fonction dans le budget de la commune.

(non disponible pour l'instant)

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Dotations et fonds divers et réserves (10),
subventions d'investissement (13)

Cpte Libellé BP+DM
2019
CA 2019 Reste à
réaliser
10 Dotations et fonds divers et réserves 1.008.811 1.022.228 90.592
1068 Excédent de fonctionnement capitalisé 728.811 728.811  
10222 Fond de compensation de la TVA (FCTVA) 200.000 245.735  
10223 Taxe locale d'équipement non ventilée      
10223 Taxe d'aménagement et versement pour sous-densité 80.000 47.682 90.592
13 Subventions d'investissement 1.342.457 1.010.699 331.758
1321 Subventions d'équipement de l'État et d'établissements nationaux 348.000 348.000  
1322 Subventions d'équipement de la région 232.000   232.000
1323 Subventions d'équipement du département 30.000 30.000  
13258 Subventions d'équipement d'autres groupements (métropole) 730.806    
1326 Subventions d'équipement d'autres établissements publics locaux 1.651   1.651
1348 Autres fonds (aménageur lotissement Eden) 0 632.699 98.107

Subventions par origine et par projet

(non disponible pour l'instant)

La subvention de 632.699 € au compte 1348 correspond à la participation de l'aménageur du lotissement l'Eden à l'extension de l'école Les asphodèles, qui avait été inscrite par erreur au budget 2019 au compte 13258 parce qu'elle était versée dans le cadre d'une convention tripartite aménageur-métropole-commune approuvée lors du conseil municipal du 6 juillet 2016, affaire n° 7, dans laquelle l'aménageur verse ses participations successives à la métropole, qui reverse à la commune la part lui revenant, ce qui peut expliquer l'erreur d'imputation.

La subvention de 348.000 € au compte 1321 doit correspondre à la subvention de la DRAC pour la construction de la nouvelle bibliothèque.

Le fond de compensation de la TVA (FCTVA) correspond à un remboursement partiel de la TVA aux communes par l'État sur certains investissements. Depuis 2010, les remboursements de TVA enregistrés à ce compte sont ceux concernant l'année précédente (soit, en 2019, les remboursements de TVA sur les investissements de 2018).

Le compte 1068 enregistre l'autofinancement des investissements de 2018, c'est-à-dire la somme prélevée sur l'excédent de fonctionnement constaté au compte administratif de 2018 qui est affecté pour couvrir de besoin de financement de la section d'investissement, somme du déficit d'investissement en 2018 et du déficit sur les reste à réaliser de 2018 reportés sur 2019 (sur les mécanismes de l'autofinancement, voir plus haut la section sur le virement à la section d'investissement).

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Emprunts et dettes assimilées (16)

On trouve dans ce compte :

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Participations et créances (26)

Ce chapitre enregistre des prises de participation de la commune dans des établissements publics, semi-publics ou privés (S.E.M.).

Ce compte n'a enregistré aucune opération en 2018.

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Autres immobilisations financières (27)

Ce chapitre a enregistré en 2019 une dépense de 3.000 € au compte 275, « Dépôts et cautionnements versés ».

Opérations d'ordre de transfert entre sections (040)

Cpte Libellé BP+DM
2018
CA 2018
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections (dépenses) 0 0
192 Plus-values sur cessions d'immobilisations 0 0
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections (recettes) 230.000 422.987
192 Plus-values sur cessions d'immobilisations 0 102.906
21 Cession d'immobilisations corporelles 0 96.569
2111 Terrains nus 0 96.569
2112 Terrains de voirie 0 0
2115 Terrains bâtis 0 0
2185 Cheptel 0 0
28 Amortissement des immobilisations 230.000 223.512
280 Amortissement des immobilisations incorporelles    
2802 Frais liés à la réalisation des document d'urbanisme   702
2803 Frais d’études, de recherche et de développement et frais d’insertion    
28031 Frais d'études   35.996
28032 Frais de recherche et développement    
2804 Subventions d’équipement versées    
28041 Subventions d’équipement aux organismes publics    
280415 Groupements de collectivités    
28041511 GFP de rattachement : biens mobiliers, matériels, études   0
2804158 Groupements autres que le GFP de rattachement (pour Vendargues, l'agglo)    
28041581 Biens mobiliers, matériel et études   0
28041582 Bâtiments et installations   0
2804422 Subv équipt en nature pers droit privé: bâtiments et installations   2.250
28046 Attributions de compensation d'investissement   826
2805 Concessions et droits similaires, brevets, licences, logiciels, droits et valeurs similaires   4.761
281 Amortissement des immobilisations corporelles    
2812 Agencements et aménagements de terrains    
28121 Plantation d'arbres et arbustes   41
28128 Agencements et aménagements de terrains autres que plantations d’arbres et d’arbustes    
2815 Installations, matériel et outillage techniques    
28156 Matériel et outillage d'incendie et de défense civile    
281561 Matériel roulant    
281568 Autre matériel et outillage d'incendie et de défense civile   0
28157 Matériel et outillage de voirie    
281571 Marériel roulant   2.435
281578 Autre matériel et outillage de voirie   11.010
28158 Autres installations   0
2818 Autres immobilisations corporelles    
28181 Installations générales, agencements et aménagements divers   1.118
28182 Matériel de transport   34.143
28183 Matériel de bureau et matériel informatique   30.205
28184 Mobilier   11.246
28185 Cheptel   6.660
28188 Autres immobilisations corporelles 230.000 82.120

On trouve dans ce compte :

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Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
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Dernière mise à jour le 23 juillet 2020