Le compte administratif 2017 de Vendargues

Le compte administratif représente les recettes et les dépenses effectivement enregistrées dans l'année, par opposition au budget, qui n'est qu'une prévision (pour plus de détails, voir la page qui décrit les mécanismes des finances communales). Les tableaux ci-dessous détaillent le réalisé 2017 tel qu'il a été présenté au conseil municipal du 10 avril 2018 et le comparent aux prévisions du budget 2017 (budget primitif, budget supplémentaire et décisions modificatives) et au compte administratif de 2016 pour faire apparaître les variations réelles d'une année sur l'autre. Ils font aussi apparaître, pour la section d'investissement, les restes à réaliser reportés dans le budget 2018 (sur les « reste à réaliser (RAR) », voir la section Reports et budget supplémentaire de la page sur les finances communales déjà citée).

Contrairement à un budget, qui doit être en équilibre (dépenses = recettes pour chaque section, fonctionnement et investissements), le compte administratif, qui décrit ce qui s'est effectivement passé, met le plus souvent en évidence une différence entre les dépenses et les recettes de chaque section, car la probabilité que les dépenses soient exactement égales aux recettes est infime. Sauf dans une commune en graves difficultés financières, les dépenses de fonctionnement n'épuisent pas toutes les ressources enregistrées en recettes de fonctionnement (dont les rentrées fiscales de la commune) et l'excédent des recettes sur les dépenses dans la section de fonctionnement permet de dégager une « épargne » susceptible de servir à l'« autofinancement » d'une partie des investissements (sur l'autofinancement, c'est-à-dire le financement d'une partie de ses investissement par la commune elle-même sur ses ressources propres plutôt que par l'emprunt ou des subventions, voir la section qui lui est consacrée dans la page de ce site intitulée Les finances communales : pour en savoir plus). La loi oblige en fait la commune à dégager un excédent de recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement suffisant pour au moins rembourser la part de capital incluse dans les échéances d'emprunts à rembourser dans l'année, qui est imputée en dépense d'investissement (les intérêts sont imputés directement aux dépenses de fonctionnement), car si ce n'était pas le cas, la commune n'aurait d'autre option que d'emprunter pour rembourrser les emprunts antérieurs.

Table des matières

Les TABLEAUX de synthÈSE

Comme depuis le compte administratif 2010, je présente les tableaux de synthèse, non pas, comme je le faisais auparavant, par ordre décroissant des sommes en cause, mais tels qu'ils apparaissent dans les documents budgétaires officiels, en conservant l'ordre des lignes et les lignes non alimentées et en faisant apparaître les totaux partiels qui y figurent, sous leur appellation officielle. On notera que, dans cette présentation, les excédents et déficit reportés de l'année précédente sont isolés en fin de tableau et ne sont pas pris en compte dans le total correspondant.
Par contre, pour les tableaux de détail, je continue à classer les comptes, non pas selon leur ordre de numérotation (celui du budget), mais dans leur ordre d'importance décroissante en montant, pour permettre de plus facilement apprécier l'importance relative des divers types de dépenses et de recettes (explicitée en pourcentage dans la colonne « % du total »).
La colonne « variation en % » indique la variation du compte administratif de l'année par rapport au compte administratif de l'année précédente sur le poste concerné et la colonne « % réalisé » des tableaux de synthèse des dépenses de fonctionnement et d'investissement indique le pourcentage de réalisation par rapport au budget de l'année.
Les montants ont été arrondis à l'euro le plus proche.
En cliquant sur le code du compte, lorsqu'il est orange (lien) vous pouvez accéder au détail et/ou à un commentaire sur ce compte. Je n'ai pas commenté les chapitres qui ne sont pas alimentés à Vendargues.

Section de fonctionnement

Dépenses

Compte Libellé BP+DM
2017
CA 2017 % du
total
%
réalisé
CA 2016 variation
en %
011 Charges à caractère général 2.050.000 2.016.171 26,62 % 98,35 % 1.955.843 + 3,08 %
012 Charges de personnel et frais assimilés 4.000.000 3.963.751 52,34 % 99,09 % 3.976.180 - 0,31 %
014 Atténuations de produits (1) 370.000 367.510 4,85 % 99,33 % 297.167 + 23,67 %
65 Autres charges de gestion courante 530.000 502.272 6,63 % 94,77 % 500.333 + 0,39 %
  Total des dépenses de gestion des services 6.950.000 6.849.704 86,42 % 98,56 % 6.729.523 + 1,79 %
66 Charges financières 220.000 181.278 2,39 % 82,40 % 197.483 - 8,21 %
67 Charges exceptionnelles 130.000 126.470 1,67% 97,28 % 27.822  
68 Dotations aux amortissements            
022 Dépenses imprévues 500.000       0  
  Total des dépenses réelles de fonctionnement (2) 7.800.000 7.157.452 94,52 % 91,76 % 6.954.842
+ 2,91 %
023 Virement à la section d'investissement 1.230.000       0  
042 Opérations d'ordre de transfert entre sections 300.000 415.246 5,48 %   864.418 - 51,96 %
043 Opérations patrimoniales            
  Total des dépenses d'ordre de fonctionnement 1.530.000 415.246 5,48 %   864.418 - 51,96 %
  TOTAL DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT 9.330.000 7.572.698   81,17 % 7.819.247 - 3,15 %
 
002
Pour information
déficit de fonctionnement reporté de n-1
           

(1) Les atténuations de produits, isolées dans le chapitre 014, correspondent aux pénalités pour déficit de logements sociaux au regard de la loi SRU. En 2015, la trésorerie a pratiqué le prélèvement à la source, c'est-à-dire a retenu les pénalités sur le produit des impôts locaux versés à la commune, ce qui fait que cette pénalité n'est pas passée en comptabilité dans les comptes de la commune.
(2) « Les dépenses réelles de fonctionnement s'entendent de l'ensemble des dépenses de l'exercice budgétaire entraînant des mouvements réels. Toutefois, pour l'application du 1° (Dépenses réelles de fonctionnement/population), sont exclues les dépenses correspondant à des travaux en régie transférés en section d'investissement. Pour l'application du 9° (Dépenses réelles de fonctionnement et remboursement annuel de la dette en capital/recettes réelles de fonctionnement), sont exclues les dépenses correspondant à des travaux en régie et à des charges transférées en section d'investissement » (art. R2313-2 du code général des collectivités territoriales). Concrètement, toutes les dépenses exclues des dépenses réelles de fonctionnement, en dehors d'un éventuel déficit de fonctionnement reporté sont maintenant regroupées dans le chapitre 042.

L'accroissement des dépenses réelles de fonctionnement en 2017 par rapport à 2016 est de 202.624 €, soit 2,91 %. Il est dû principalement à trois causes : une augmentation de près de 100.000 € des charges exceptionnelles liée à une imputation en double en 2016 d'un versement de la métropole de 117.095 € dont il a fallu annuler en 2017 l'inscription en double (cf. affaire n° 7 du conseil municipal du 13 décembre 2017), un accroissement de 70.343 € des pénalités pour déficit de logements sociaux et un accroissement de 60.000 € environ des dépenses du chapitre 011, charges à caractère général.
On notera par ailleurs que cette année, pour les deux principaux chapitres de dépenses, les chapitres 011 (charges à caratère général) et 012 (charges de personnel), qui, ensemble, représentent près de 80 % des dépenses de fonctionnement, les dépenses ont été très proches des montants prévus au budget, ce qui n'était pas le cas auparavant, où les chapitres budgétaires étaient artificiellement gonflés pour parvenir à consommer l'excédent reporté des années antérieures afin d'arriver à un montant de dépenses égal au montant des recettes. Dans le budget 2017, l'utilisation du chapitre 022, dépenses imprévues, et le montant du virement à la section d'investissement (la prévision d'autofinancement des investissements) avaient permis de ne pas avoir à gonfler artificiellement ces chapitres, rendant le budget plus pertinent. Hélas ! Ce n'est que l'année suivante, à partir du compte administratif, lorsque le budget de l'année terminée n'a plus d'intérêt, que l'on peut s'en rendre compte.

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Recettes

La colonne « % du total » donne le pourcentage que représente chaque chapitre par rapport au total des recettes de fonctionnement de l'année, c'est-à-dire hors excédent reporté de l'année précédente. Cette année, ces pourcentages sont calculés sur les chiffres hors remboursements par la métropole

Compte Libellé BP+DM
2017
CA 2017 % du
total
CA 2016 variation
en %
013 Atténuations de charges (1) 60.000 86.265 1,09 % 136.157 - 36,64 %
70 Ventes de produits et services 380.000 435.716 5,48 % 489.824 - 11,05 %
73 Impôts et taxes 6.070.000 6.307.225 79,38 % 6.031.638 + 4,57 %
74 Dotations, subventions, participations 850.000 863.724 10,87 % 946.242 - 8,72 %
75 Autres produits de gestion courante 62.364 55.598 0,70 % 82.252 - 32,41 %
 

Total des recettes de gestion des services

7.422.364 7.748.528 97,52 % 7.686.113 + 0,81 %
76 Produits financiers 0 11   0  
77 Produits exceptionnels 0 197.396 2,48 % 587.225 - 66,39 %
78 Reprises sur amortissements et provisions          
  Total des recettes réelles de fonctionnement (2) 7.422.364 7.945.935   8.273.363 - 3,96 %
042 Opérations d'ordre de transfert entre sections 0     3.398  
043 Opérations patrimoniales          
  Total des recettes d'ordre de fonctionnement 0 0   0  
  TOTAL DES RECETTES DE FONCTIONNEMENT 9.330.000 7.945.935   8.276.761 - 4,00 %
 
002
Pour information
Excédent ordinaire reporté de n-1(3)

1.907.637
  
1.907.637
 
24,01 %
 
1.948.372
 

(1) Les atténuations de charges sont le plus souvent des remboursements sur charges sociales et autres charges de personnel enregistrées en crédit au compte 64
(2) « Les recettes réelles de fonctionnement s'entendent de l'ensemble des recettes de fonctionnement de l'exercice entraînant des mouvements réels » (art. R2313-2 du code général des collectivités territoriales). Concrètement, toutes les recettes exclues des recettes réelles de fonctionnement, en dehors de l'excédent ordinaire reporté, sont maintenant regroupées dans le chapitre 042.
(3) Le pourcentage indiqué dans la colonne « % du total » est le pourcentage que représente l'excédent par rapport au total des recettes n'incluant pas cet excédent. Il représente donc le pourcentage d'accroissement des recettes induit par l'excédent reporté.

EXCÉDENT DE FONCTIONNEMENT : 2.280.873 €

Cet excédent de fonctionnement de 2.280.872 € (à comparer à 2.405.887 € en 2016) est obtenu en ajoutant aux 373.236 € de différence entre le total des recettes de fonctionnement, qui est de 7.945.935 €, et le total des dépenses de fonctionnement, qui est de 7.572.698 €, le montant de l'excédent de fonctionnement reporté de 2016 sur 2017 (après comblement du besoin de financement de la section d'investissement en 2016), soit 1.9907.637 €. L'excédent spécifique à 2017 représente environ 16 % de ce total avant prise en compte du besoin de financement de la section d'investissements pour 2017, c'est-à-dire de l'autofinancement des investissements de 2017, qui est de 1.083.778 €.

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Section d'investissement

Dépenses

Si la comparaison du budget global d'investissement d'une année sur l'autre donne une indication de tendance, la comparaison ligne à ligne n'est pas très significative dans la mesure où la structure de ce budget n'est pas aussi répétitive que celle du budget de fonctionnement. Mais le plus intéressant est de suivre l'évolution des dépenses d'équipement, c'est-à-dire le cumul des chapitres 20 (plus 204, maintenant isolé en tant que chapitre spécifique), 21 et 23 en dépenses, qui représente les investissements réels nouveaux en 2017, la ligne « emprunts » correspondant au remboursement de capital sur des emprunts ayant servi à financer des investissements antérieurs, c'est-à-dire à des investissements réels aussi, mais faits dans des années antérieures.

Cpte Libellé BP+DM
2017
CA 2017 %
réalisé
REPORT
VERS 2018
CA 2016 variation
en %
010 Stocks            
20 Immobilisations incorporelles (sauf 204) 109.740 25.092 22,86 % 38.256 1.400  
204 Subventions d'équipement versées 123.000 0     0  
21 Immobilisations corporelles 305.389 200.184 66,55 % 10.021 209.465 - 4,43 %
23 Immobilisations en cours 1.487.212 503.614 33,86 % 711.260 1.103.920 -54,38 %
  Total des dépenses d'équipement 2.025.341 728.890 38,32 % 759.537 1.314.784 - 44,56 %
10 Dotations, fonds divers et réserves 0       51.012  
13 Subventions d'investissement 4.000 3.872        
16 Emprunts et dettes assimilées 510.000 497.099     534.355  
18 Compte de liaison : affectation (budgets annexes, régies)            
26 Participations et créances rattachées            
27 Autres immobilisations financières            
020 Dépenses imprévues            
  Total des dépenses financières 514.000 500.971     585.367  
45X-1 Total des opérations pour compte de tiers            
  Total des dépenses réelles d'investissement 2.539.341 1.229.860   759.537 1.900.151  
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections 0       3.398  
041 Opérations patrimoniales            
  TOTAL DES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT 2.539.341 1.229.860   759.537 1.903.549  
 
001
Pour information
Déficit d'investissement reporté de n-1
 
521.916
     
 

Sur les 728.890 € de dépenses d'équipement payées en 2017, 226.541 € sont des reports de 2016 vers 2017 (RAR de fin 2016). Il reste donc 502.349 € d'investissements nouveaux de 2017 payés en 2017, et 759.537 € d'investissements engagés en 2017 qui ne seront payés qu'en 2018 (RAR à fin 2017). Les 500.971 € de dépenses financières corresponde à 497.099 € de capital remboursé en 2017 sur des emprunts antérieurs, donc sur des investissements déjà réalisés et payés en tout ou partie par l'emprunt, plus 3.872 € d'annulation d'un titre de participation pour voies et réseaux (PVR). Le tableau ci-dessous reprend le tableau similaire produit avec le compte administratif 2016 en y ajoutant la ligne correspondant à 2017. Il montre le résultat de ce même calcul depuis 2007 (année précédant les élections municipales de mars 2008).

Année Dépenses d'équipement moins RAR A-1 plus RAR A+1 Engagé de l'année
2007 2.903.129 € 1.154.142 € 5.850.100 € 7.599.087 €
2008 5.455.771 € 5.850.100 € 2.571.015 € 2.176.686 €
2009 3.253.897 € 2.571.015 € 945.830 € 1.628.712 €
2010 1.092.735 € 945.830 € 1.918.900 € 2.065.805 €
2011 2.813.677 € 1.918.900 € 1.963.300 € 2.858.077 €
2012 3.971.156 € 1.963.300 € 912.517 € 2.920.373 €
2013 3.202.411 € 912.517 € 1.992.282 € 4.282.176 €
2014 2.611.662 € 1.992.282 € 248.343 € 876.723 €
2015
 hors métropole
666.946 €
461.941 €
248.343 € 429.473 € 848.076 €
643.071 €
2016 1.314.784 € 429.473 € 226.541 € 1.111.852 €
2017 728.890 € 226.541 € 759.537 € 1.261.886 €

Cette manière de compabiliser montre que, si les dépenses d'équipements payées en 2017 (dont certaines avaient été engagées en 2016) sont en baisse de près de 50 % par rapport à celles payées en 2016 (dont certaines avaient été engagées en 2015), les dépenses d'investissement engagées en 2017 (dont une partie sera payée en 2018) sont en hausse de 13,5 % par rapport aux dépenses d'équipement engagées en 2016 (dont une partie a été payée en 2017).

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Recettes

Je ne renseigne pas cette année la colonne « variation en % », qui n'apporterait aucune information significative.

Cpte Libellé BP+DM
2017
CA 2017 REPORT
VERS 2018
CA 2016 variation
en %
3. Stocks          
13 Subventions d'investissement 81.787 86.369 14.000 40.066  
16 Emprunts et dettes assimilées 500.000     0  
20 Immobilisations incorporelles          
204 Subventions d'équipement versées          
21 Immobilisations corporelles          
22 Immobilisations reçues en affectation          
23 Immobilisations en cours          
  Total des recettes d'équipement 581.787 86.369 14.000 40.066  
10 Dotations, fonds divers et réserves 718.250 748.800   158.175  
1068 Excédent de fonctionnement capitalisé       52.050  
138 Autres subventions d'investissement non transférables          
165 Dépôts et cautionnements reçus          
18 Compte de liaison : affectation (budgets annexes, régies)          
26 Participations et créances rattachées          
27 Autres immobilisations financières          
024 Produits des cessions d'immobilisations 187.220   163.120    
  Total des recettes financières 905.470 748.800 163.120 210.225  
45X-2 Total des opérations pour compte de tiers          
  Total des recettes réelles d'investissement 1.487.257 835.169 177.120 250.291  
021 Virement de la section de fonctionnement 1.230.000        
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections 300.000 415.246   864.418  
041 Opérations patrimoniales          
  Total des recettes d'ordre d'investissement 1.530.000     864.418  
  TOTAL DES RECETTES D'INVESTISSEMENT 3.017.257 1.250.415 177.120 1.114.709  
 
001
Pour information
Excédent d'investissement reporté
 
   
266.923
 

DÉFICIT D'INVESTISSEMENTS : 501.361 €

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Synthèse générale

Le déficit d'investissement de 501.361 € est égal au déficit reporté de 2016 (521.916 €) diminué de la différence positive (excédent) entre le total des recettes d'investissement (1.250.415 €) et le total des dépenses d'investissement (1.229.860 €). Il sera enregistré en dépense au compte 001 de la section d'investissements du budget 2018. Si l'on y ajoute les 759.537 € de dépenses engagées en 2017 qui ne seront payées qu'en 2018 (les RAR 2017) en dépenses, on arrive à un total de 1.260.898 € de dépenses de 2017 reportées sur 2018. Elles seront couvertes pour partie par les restes à réaliser (RAR) en recettes reportés de 2017 vers 2018, qui sont de 177.120 € et pour le reste, soit 1.083.778 €, qui correspond au « besoin de financement », par un prélèvement sur l'excédent de fonctionnement, qui sera capitalisé au compte 1068 des recettes d'investissement du budget 2018.

BESOIN DE FINANCEMENT : 1.083.778 €

En fin de compte, si l'on compare l'excédent reporté en recette de fonctionnement pour 2018 une fois comblé le besoin de financement de 2017, soit 1.197.095 € (2.280.873 € - 1.083.778 €), à celui qui avait été reporté de 2016 sur 2017, soit 1.907.637 €, on voit que la « cagnotte », ou, si l'on préfère, les « économies » de la commune libres de toute affectation au terme de l'année, a été réduite de 710.542 €, soit de plus du tiers. En d'autres termes, plus de la moitié des investissements faits en 2017 ont été financés sur cette réserve, ce qui a permis d'éviter le recours à l'emprunt, mais ne peut se prolonger indéfiniment, la « cagnotte » n'étant pas inépuisable.

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Données de synthèse

L'endettement de la commune

  2015 2016 2017
Total du capital emprunté sur les emprunts en cours au 31/12 de l'année 10.210.620 € 10.210.620 € 9.538.147 €
Total du capital restant dû sur ces emprunts au 31/12 de l'année 6 668 567 € 6 040 363 € 5.595.556 €
Total des échéances payées dans l'année au titre de ces emprunts 782 207 € 744 345 € 683.011 €
Part de capital remboursé sur ces échéances 541 900 € 534 355 € 497.099 €
Part d'intérêts sur ces échéances 240 307 € 209 990 € 185.912 €

Aucun emprunt nouveau n'a été contracté en 2017, ce qui fait que, cette année, l'endettement de la commune a baissé de 497.099 €.
Cette année encore, il est impossible d'avoir sur la dette des chiffres cohérents par rapport à ceux des années précédentes, puisque, normalement, le capital restant dû au 31/12 d'une année devrait être le capital restant dû au 31/12 de l'année précédente moins le capital remboursé dans l'année, plus le montant des nouveaux emprunts souscrits dans l'année, ce qui n'est toujours pas le cas : le capital restant dû au 31/12/2016 d'après les chiffres donnés lors du vote du compte administratif 2016 était de 6.040.363 € et le capital remboursé en 2017, d'après le compte administratif 2017, a été de 497.099 €, ce qui devrait conduire à un capital restant dû au 31/12/2017 de 6.040.363 - 497.099 = 5.543.264 €, alors que l'état de la dette du compte administratif 2017 indique un capital restant dû de 5.595.556 €.
Le nouveau DGS m'a dit lors de la commission des finances qu'il pensait avoir enfin mis de l'ordre dans les outils informatiques de gestion de la dette, mais je n'ai pas moyen de reconstituer les données des années antérieures. On verra si, lors du vote du compte administratif 2018, les données de la dette sont cohérentes avec celles de cette année.

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Les ratios de la commune

Les valeurs des ratios fournis ci-dessous ont été calculés par moi à partir des données du compte adminstratif 2017 et sont cohérentes cette année avec celles du compte administratif, pour les ratios qui y figurent.

On trouve sur le site dédié aux collectivités locales, « collectivites-locales.gouv.fr, le portail de l'État au service des collectivités locales », des données statistiques permettant une comparaison avec la moyenne de communes similaires (à partir de la page d'accueil, activer l'onglet « Finances locales », puis le lien « Données financières » du menu « Pour aller plus loin » dans la partie droite de la page ; dans la page « Études et statistiques locales » sur laquelle on arrive, choisir le lien « Les collectivités locales en chiffres », puis le lien pour l'année souhaitées (dernière année disponible à la date de création de cette page : année 2017) ; on arrive alors sur une page qui détaille le plan du document pdf fournissant ces données et donne accès au document soit globalerment, soit par chapitre ; les données statistiques sur les ratios des communes sont dans le chapitre 4, section 4.7). On ne trouve plus les données sous forme aussi fine que jusqu'en 2010, avec analyse par région et par type d'intercommunalité, mais seulement par strate de population. Sur le document de 2017, les ratios sont ceux de 2015 et la strate pertinente pour Vendargues est celle des communes de la France métropolitaine dont la population est comprise entre 5.000 et 10.000 habitants. Contrairement à ce que je faisais jusqu'ici, je laisse cette année, en plus de l'année précédente (2016), l'année pour laquelle les ratios moyens sont disponibles (2015) pour permettre a posteriori de voir quels étaient les ratios de Vendargues cette année-là.

La population de Vendargues en 2017 retenue pour le calcul de ces ratios est de 6.277 habitants ; elle était de 6.271 habitants en 2016 et de 6.076 habitants en 2015.

Libellé du ratio VENDARGUES
Moyenne strate
2017
(6.277 h)
2016
(6.271 h)
2015
(6.076 h)
2015
(5.000 à 10.000 h)
1. Dépenses réelles de fonctionnement/habitant 1 140,27 1 109,05 1 241,63 964
2. Produit des impôts directs/habitant 672,27 662,67 639,57 506
2'. Produit des impôts directs + compensation métropole/habitant (1) 896,02 886,80 870,84 676
3. Recettes réelles de fonctionnement/habitant 1 265,88 1 319,31 1 379,80 1 145
4. Dépenses d'équipement brut/habitant 116,12 209,66 109,77 249
5. Encours de la dette/habitant (au 31/12 de l'année) 891,44 963,22 1 097,53 910
6. Dotation globale de fonctionnement/habitant 14,69 35,93 61,56 185
7. Dépenses de personnel/dépenses réelles de fonct. 55,38 % 57,17 % 55,71 % 54,9 %
9. Dépenses réelles de fonct.+dette/recettes réelles de fonct. (2) 96,33 % 90,52 % 96,44 % 91,7 %
10. Dépenses d'équipement brut/recettes réelles de fonct. (3) 9,17 % 15,89 % 7,96 % 21,8 %
11. Encours de la dette/recettes réelles de fonct. (4) 70,42 % 73,01 % 79,54 % 78,6 %
12. Poids de la dette en nombre d'années d'épargne brute (5) 7,80 7,96 9,11  

(1) Ce nouveau ratio introduit dans les documents du ministère de l'intérieur depuis 2007 est similaire au précédent à ceci près qu'il ajoute ou retranche au produit des impôts directs (pour Vendargues, taxe d'habitation (TH) et taxes foncières (TF)) la compensation faite entre l'intercommunalité à fiscalité propre et la commune (pour Vendargues, la compensation versée à la commune par Montpellier Méditerranée métropole, soit en 2017, 1.404.512,12 €, de manière à rendre ces chiffres comparables avec ceux des communes qui ne font pas partie d'une intercommunalité à fiscalité propre et perçoivent donc en plus de la TH et de la TF les taxes qui ont pris la place de la taxe professionnelle (rappelons que cette compensation n'est pas la simple compensation de la perte de taxe professionnelle, mais le net entre cette perte d'une part, et d'autre part les surcroîts de ressources issus de la part de TH et de TF que percevait auparavant le district de Montpellier et que ne percevait plus l'agglo lors de sa création, qui sont revenues à la commune lors de la création de l'agglo, et les réductions de dépenses pour la commune résultant des transferts de compétences de la commune vers l'agglo et maintenant la métropole).

(2) Le ratio 9, encore appelé « marge d'autofinancement courant », mesure le rapport entre les charges courantes augmentées de l'annuité de la dette (la part de capital des remboursements d'emprunts, qui doit être financée par la commune sur ses ressources propres, la part correspondant aux intérêts étant déjà comprise dans les dépenses réelles de fonctionnement) et les recettes courantes. Un ratio supérieur à 100 exprime que l'annuité de la dette n'est pas totalement financée par les recettes courantes.

(3) Le ratio 10, encore appelé « taux déquipement », compare l'effort d'équipement brut (les investissements réels) aux recettes réelles de fonctionnement.

(4) Le ratio 11, encore appelé « poids de la dette » permet de mesurer le poids de la dette en nombre d'années de recettes courantes : un ratio de 100 % voudrait dire que le montant de la dette de la commune représente exactement une année de recettes courantes (les recettes réelles de fonctionnement) ; un ratio de 150 % voudrait dire que la dette représente un an et demi de recettes courantes, etc.

(5) Le ratio 12 mesure le poids de la dette en nombre d'années d'épargne brute. Il est obtenu en divisant le capital restant dû au 31/12 de l'année par la différence entre le montant des recettes réelles de fonctionnement hors produits exceptionnels et le montant des dépenses réelles de fonctionnement hors charges exceptionnelles.

Outre les ratios ci-dessus, le compte administratif fournit le « potentiel fiscal » et le « potentiel financier » de la commune, données dont le calcul est décrit dans l'article L. 2334-4 du code général des collectivités territoriales. Pour faire simple, disons que le potentiel fiscal représente ce que la commune pourrait percevoir au titre des impôts et taxes qu'elle collecte si elle appliquait pour chacun d'eux le taux moyen national, et que le potentiel financier ajoute au potentiel fiscal la dotation globale de fonctionnement (DGF) versée à la commune par l'État. Ces chiffres indiquent donc seulement le potentiel de ressources fiscales de la commune, qu'elle peut exploiter plus ou moins selon qu'elle applique des taux égaux, supérieurs ou inférieurs aux moyennes nationales (on emploie le terme « mobiliser » pour décrire la manière dont la commune exploite ce potentiel). Pour le calcul de ce potentiel par habitant, on utilise la population DGF, c'est-à-dire la population INSEE plus les résidences secondaires. En 2017, ce potentiel était le suivant :

Potentiel fiscal Potentiel financier Valeur par habitant
(population DGF)
Moyenne nationale
du potential financier par habitant
de la strate
8.685.918 9.008.327 1.428,53 1.022,91

Ce tableau montre que le potentiel financier de la commune est supérieur de 40 % au potentiel moyen des communes de la même strate (communes de 5.000 à 10.000 habitants faisant partie d'une intercommunalité à fiscalité propre). Or les données de l'année 2016 (à la date de rédaction de cette page, les données de 2017 ne sont pas encore disponibles) montrent que, sur les deux impôts principaux (taxe d'habitation (TH) et taxe sur le foncier bâti (TFB)), la commune applique des taux supérieur aux taux moyens de la strate : 17,36 % pour la taxe d'habitation par rapport à un taux moyen de la strate de 14,98 %, et 21,13 % pour la taxe sur le foncier bâti, par rapport à un taux moyen de la strate de 21,07 %. En d'autres termes, non seulement la commune a un potentiel financier largement supérieur à celui de la moyenne des communes de sa strate, mais en plus elle le mobilise plus que la moyenne de ces communes !

Le diagnostic ne change pas par rapport aux années précédentes : comme le confirme son potentiel financier et l'exploitation qu'elle en fait, Vendargues est une commune « riche » (fiscalement parlant, grâce à l'héritage fiscal de la zone industrielle pérennisé au niveau de 2001 dans la compensation versée par l'agglo, et maintenant par la métropole qui a pris sa place, à la commune, alors même que, depuis 2010, la taxe professionnelle a été supprimée et que, quand bien même elle aurait été maintenue, son montant aurait sans doute diminué du fait de la crise), et la plus grosse partie de cette richesse est utilisée par l'équipe municipale en place pour « mener grand train » au niveau des dépenses de fonctionnement, plutôt que pour investir, comme le montrent les ratios 2, 2' et 3 (pour la « richesse » fiscale), le ratio 1 (pour le fonctionnement) et les ratios 4 et 10 (pour la faiblesse des investissements).

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SECTION de fonctionnement : détail

La comptabilité des communes est soumise au vote selon un plan comptable par nature de dépenses (carburant, énergie, salaires du personnel, intérêts d'emprunts, etc.) sans préjuger de la fonction à laquelle chaque dépense a contribué (administratif, scolaire, sports, etc.). Mais le plan comptable permet aussi de croiser cette approche par nature avec une approche par fonction, selon une nomenclature de fonctions disponible dans une page de ce site en cliquant ici, qui permet une approche analytique (à grosses mailles) de la comptabilité (quelle part du budget communal est consommée par chaque service rendu à la population). Les tableaux ci-dessous présentent le détail par nature tel qu'il apparaît dans les documents fournis pour le vote du conseil municipal. Mais cette année encore, le dossier préparatoire au vote du compte administratif incluait un schéma de synthèse sur la ventilation des dépenses de fonctionnement et d'investissement par grande fonction de la nomenclature par fonction. Les chiffres de ce document sont repris sur cette page dans les tableaux de synthèse figurant à la fin de la section sur les dépenses d'investissement réelles, avec quelques commentaires sur le caractère parfois un peu artificiel de cette comptabilité analytique par fonction (le chiffrage de la fonction « Culture » est l'exemple le plus caricatural des limites de cette analyse).

Charges à caractère général (011)

Compte Libellé BP + DM
2017
CA 2017 % du
total
CA 2016 variation
en %
011 Charges à caractère général 2.050.000 2.016.171 (26,62 %) 1.955.843 + 3,08 %
611 Contrats de prestations de services 290.000 398.522 19,77% 285.665 + 39,51%
6232 Fêtes et cérémonies 210.000 209.602 10,40% 197.785 + 5,97%
60623 Alimentation 197.000 199.971 9,92% 181.083 + 10,43%
60612 Énergie électrique 200.000 195.702 9,71% 174.161 + 12,37%
 
Total des 4 premiers postes = 49,79 % du 011
         
615221 Entretien et réparations sur bâtiments publics 180.000 147.998 7,34% 164.785 - 10,19%
60632 Fournitures de petit équipement 100.000 124.444 6,17% 139.798 - 10,98%
6162 Primes d'assurances dommage - construction 110.000 100.749 5,00% 88.214 + 14,21%
60611 Eau et assainissement 80.000 65.733 3,26% 101.450 - 35,21%
6135 Location mobilière 62.000 56.458 2,80% 77.514 - 27,16%
6262 Frais de télécommunications 54.000 46.101 2,29% 48.936 - 5,79%
 
Total des 10 premiers postes = 76,64 % du 011
         
6132 Location immobilière 77.000 42.036 2,08% 23.773 + 76,82%
61521 Entretien et réparations sur terrains 40.000 41.167 2,04% 65.566 - 37,21%
61551 Entretien de matériel roulant 46.000 36.928 1,83% 44.858 - 17,68%
6067 Fournitures scolaires 41.000 32.192 1,60% 35.318 - 8,85%
61558 Entretien d'autres biens mobiliers 23.000 31.161 1,55% 19.115 + 63,02%
6236 Catalogues et imprimés 25.000 26.601 1,32% 24.227 + 9,80%
6156 Maintenance 30.000 25.201 1,25% 25.942 - 2,86%
63512 Taxes foncières 14.000 20.729 1,03% 24.246 - 14,51%
6288 Autres services extérieurs 27.000 20.017 0,99% 27.723 - 27,80%
6065 Livres disques cassettes (bibliothèque) 25.000 19.463 0,97% 23.520 - 17,25%
60631 Fournitures d'entretien 22.000 18.989 0,94% 20.379 - 6,82%
6064 Fournitures administratives 21.000 17.974 0,89% 16.515 + 8,83%
60622 Carburant 20.000 17.840 0,88% 17.768 + 0,41%
6231 Annonces et insertions 17.000 15.185 0,75% 15.618 - 2,77%
6251 Voyages et déplacements 29.000 14.957 0,74% 17.542 - 14,74%
6227 Frais d'actes et de contentieux 7.000 13.698 0,68% 3.946 + 247,14%
60636 Vêtements de travail 19.000 10.704 0,53% 18.214 - 41,23%
6247 Transport collectif de personnes 15.500 10.021 0,50% 14.625 - 31,48%
60633 Fournitures de voirie 9.000 9.327 0,46% 8.730 + 6,84%
6261 Frais d'affranchissement 10.000 8.636 0,43% 9.220 - 6,33%
6184 Versement à des organismes de formation 15.000 7.392 0,37% 9.629 - 23,23%
615231 Entretien et réparations sur voiries 0 7.379 0,37% 0  
6228 Rémunérations d'intermédiaires divers 13.000 5.663 0,28% 11.024 - 48,63%
6182 Documentation générale et technique 3.000 4.610 0,23% 2.486 + 85,44%
60628 Autres fournitures non stockées 4.000 4.492 0,22% 3.296 + 36,29%
6257 Réceptions 6.000 2.044 0,10% 2.714 - 24,69%
6188 Autres frais divers 2.000 1.743 0,09% 1.446 + 20,54%
6225 Indemnité au comptable 2.000 1.257 0,06% 1.337 - 5,98%
6042 Achat de prestations de service 1.000 1.035 0,05% 923 + 12,13%
615232 Entretien et réparations sur réseaux 3.000 870 0,04% 6.307 - 86,21%
6358 Autres droits 0 837 0,04%    
6355 Taxes et impôts sur les véhicules 0 481 0,02% 359 + 33,98%
6078 Autres marchandises 500 260 0,01% 90 + 188,89%

Le compte « fêtes et cérémonies » conserve sa position de second poste le plus gourmand du chapitre 011, dont il représente à lui tout seul un peu plus de 10 %. Et il recommence à augmenter par rapport aux années précédentes, avec 6 % de plus en 2017 par rapport à 2016.
Le graphe suivant montre son évolution depuis que Pierre Dudieuzère est maire de Vendargues, en euros courants et en euros de 2017 pour effacer l'effet de l'inflation (les deux premières années du graphe sont les deux dernières du dernier mandat de Jean Challier, son prédécesseur ; sur le graphe, le compte « réceptions » est ajouté au compte « fêtes et cérémonies » car, entre 2004 et 2014, certaines dépenses qui auraient dû être imputées au compte « fêtes et cérémonies » l'étaient au compte « réceptions », qui entre 2006 et 2014, oscillait entre 60.000 et 70.000 €, jusqu'à ce que la chambre régionale des comptes, dans son rapport de 2014, rappelle la commune à l'ordre sur ce point).

Comme on le voit sur ce graphe, si 2017, avec 211.646 €, n'est pas l'année record pour ces deux comptes, elle est en troisième position en euros courant derrière 2004 (291.012 €) et 2014 (230.759 €) et en 7ème position (sur 29 ans de mandats) en euros constants de 2017, derrière 2004 (305.535 €), 2014 (233.668 €), 1996 (225.398 €), 1993 (224.109 €), 2000 (216.484 €) et 1994 (214.416 €).
Pour donner une idée de ce que représente ce poste, on peut calculer son coût par habitant, soit 33,39 €. C'est le même coût moyen par habitant qu'un budget de 2,24 milliards d'euros au niveau de la France (à titre de comparaison, le budget 2018 de la culture est de 2,937 milliards d'euros). En d'autres termes, si le maire acceptait de réduire de 50.000 € environ ce poste de dépenses pour le ramener au niveau où il était en 2012, cela aurait le même effet pour le contribuable vendarguois moyen qu'une économie de plus d'un demi milliard d'euros au niveau du budget de la France !...
...Et cela permettrait une réduction de 1,2 % environ des impôts locaux perçus par la commune sans impacter aucun autre poste du budget communal.

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Charges de personnel (012)

Dans ce tableau, j'ai classé les différents postes par grandes catégories (rémunérations des différentes catégories de personnel : titulaires, non titulaires, emplois d'insertion, personnel extérieur ; charges salariales ; impôts, taxes et autres versements sur les rémunérations) en faisant précéder le détail de chaque catégorie par une ligne de total pour la catégorie (sur fond bleu clair).

Compte Libellé BP + DM
2017
CA 2017 % du
total
CA 2016 variation
en %
012 Charges de personnel et frais assimilés 4.000.000 3.963.751 (52.34 %) 3.976.180  - 0,31 %
6411 Rémunération du personnel titulaire 2.541.760 2.528.378 63,79% 2.455.028 + 2,99%
64111 Rémunération principale titulaires 2.466.500 2.457.409 62,00% 2.375.649 + 3,44%
64112 Nouvelle bonification indiciaire, suppl. familial, indemnité de résidence 69.260 70.969 1,79% 54.114 + 31,15%
64116 Indemnités de préavis et de licenciement 0 0   19.415  
64118 Autres indemnités 6.000 0   5.850  
6413 Rémunération du personnel non titulaire 304.000 261.055 6,59% 288.048 - 9,37%
64131 Rémunération principale non titulaires 268.500 261.055 6,59% 288.048 - 9,37%
64138 Autres indemnités 0 0   0  
  Rémunérations d'autres personnels 0 20.998 0,53% 49.954 - 57,97%
6218 Autre personnel extérieur 0 20.998 0,53% 17.006 + 23,47%
64162 Emplois d'avenir 0 0   20.573  
64168 Autres emplois d'insertion 0 0   12.375  
645 Charges de sécurité sociale et de prévoyance 1.018.100 1.054.730 26,61% 1.072.455 - 1,65%
6451 Cotisations URSSAF 451.900 422.639 10,66% 455.447 - 7,20%
6453 Cotisation aux caisses de retraite 602.500 615.946 15,54% 587.401 + 4,86%
6454 Cotisations aux ASSEDIC 21.200 16.145 0,41% 20.406  
6456 Versement au FNC du supplément familial 0 0   9.201  
647 Autres charges sociales 16.500 972 0,02% 13.705 - 92,91%
6475 Charges médecine du travail, pharmacie 0 972 0,02% 1.755 - 44,62%
6478 Autres charges sociales 0 0   11.950  
633 Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations 109.900 97.617 2,46% 96.990 + 0,65%
6331 Versement de transport 49.600 44.323 1,12% 44.277 + 0,10%
6332 Cotisations versées au fonds national
d'aide au logement (FNAL)
14.200 11.080 0,28% 11.072 + 0,07%
6336 Cotisations au centre national  et aux centres de gestion de la fonction publique territoriale 40.450 35.566 0,90% 35.000 + 1,62%
6338 Autres impôts, taxes sur rémunérations 9.890 6.648 0,17% 6.642 + 0,09%

Ce tableau montre que, contrairement à ce que soutient chaque année le maire, à savoir, que les charges de personnes augmentent mécaniquement chaque année de 3 % environ du fait des avancements, promotions, etc., ce n'est pas le cas, au moins en 2017, puisque les dépenses du chapitre 012 baissent très légèrement par rapport à l'an dernier. La preuve est donc faite qu'il est possible au moins de ne pas faire augmenter ce poste de dépenses, à défaut de le réduire.

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Autofinancement : virement à la section d'investissement (023)
virement de la section de fonctionnement (021)
et excédent de fonctionnement capitalisé (1068)

Le chapitre 023 enregistre, dans le budget primitif, qui décrit des prévisions de recettes et de dépenses et qui doit être en équilibre tant en section de fonctionnement qu'en section d'investissement (total des recettes égale total des dépenses, section par section), la part des recettes de fonctionnement qui n'est affectée à aucune dépense de fonctionnement et que la commune souhaite consacrer au financement d'investissements, en la transférant à la section d'investissement, où elle est enregistrée en recette au compte 021. Il traduit, dans le budget, l'estimation de ce qu'on appelle autofinancement, c'est-à-dire la part de ses ressources propres que la commune décide de consacrer à des investissements plutôt qu'à des dépenses de fonctionnement, étant entendu que toutes les ressources fiscales de la commune entrent dans les recettes de fonctionnement, puisque le fonctionnement est prioritaire sur l'investissement, et que la commune ne peut utiliser ses ressources pour des investissements tant qu'elle n'a pas été en mesure de faire face au moins à la part dite « obligatoire » des dépenses de fonctionnement (celles rendues obligatoires par la loi, comme les salaires des personnels communaux, l'entretien des écoles communales, les services dus aux administrés, etc.).

En pratique, le virement prévu au budget n'est jamais effectué comptablement pendant l'année, puisque, tant que l'année n'est pas terminée il est impossible de savoir si l'on aura un excédent des recettes effectives (et non plus simplement prévisionnelles) de fonctionnement sur les dépenses effectives de fonctionnement et, si l'on en a un, quel sera son montant. C'est pourquoi ce compte n'est jamais alimenté dans le compte administratif. Il ne figure au budget, qui représente des prévisions, sous forme d'estimation, que pour permettre l'équilibre du budget, qui suppose que la part de capital à rembourser dans l'année en cours puisse être intégralement remboursée à partir des ressources propres de la section d'investissement à l'exclusion de l'emprunt et des ressources affectées (comme des subventions accordées pour des projets spécifiques). Pour plus de précisions sur ce qui constitue les ressources propres de la section d'investissement, voir la section qui leur est consacrée dans la page de ce site intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus ».

L'autofinancement réel pour une année donnée se traduit en fait comptablement dans le budget primitif de l'année suivante : en général, lors de l'arrêté des comptes au vote du compte administratif, on constate un excédent des recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement et un surplus de dépenses d'investissement par rapport aux recettes d'investissement, après prise en compte, non seulement des dépenses et recettes effectivement imputées comptablement dans l'année, mais aussi de ce qu'on appelle les « restes à réaliser (RAR) », c'est-à-dire de tout ce qui, en dépenses comme en recettes, est certain et inévitable, bien que non imputé dans l'année qui s'est terminée, c'est-à-dire, en dépense, des travaux déjà lancés mais non encore facturés, ou des commandes et marchés passées mais pas encore livrés et facturés, et en recette, principalement des subventions d'équipement promises mais pas encore encaissées ou des emprunts qu'on ne réalisera que lorsque les travaux auront été facturés pour ne pas payer inutilement d'intérêts, opérations qu'il est donc nécessaire d'inscrire au budget de l'année suivante avant d'y ajouter des opérations nouvelles, puisqu'elles sont certaines (il ne s'agit pas là de la différence entre ce qui avait été prévu au budget et ce qui a été réalisé, mais bien de ce qui est devenu certain et inévitable ; si une opération avait été inscrite au budget, mais n'a pas été entreprise, c'est le choix du conseil municipal de la reprendre au budget de l'année suivante ou de l'abandonner, puisque ce choix reste ouvert, ce qui n'est justement plus le cas par définition avec les reste à réaliser). Ce surplus de dépenses d'investissement payées dans l'année ou dont on ne peut plus éviter le paiement ultérieur sur les recettes d'investissement encaissées dans l'année ou que l'on est sûr d'encaisser ultérieurement constitue ce qu'on appelle le « besoin de financement » de la section d'investissement. Si les finances de la commune sont saines, il doit être inférieur à l'excédent de recettes constaté pour la section de fonctionnement, qui va servir à le combler. L'affectation du résultat de l'année arrêtée, qui se fait lors du vote du compte administratif, consiste donc à couvrir le besoin de financement par un virement enregistré en recettes d'investissement au compte 1068 (« excédent de fonctionnement capitalisé ») à partir de l'excédent de fonctionnement constaté, qui apparaît au budget d'investissement de l'année suivante en même temps que d'une part le déficit d'investissement comptable (hors restes à réaliser), reporté dans le budget au compte 001 (« déficit d'investissement reporté ») des dépenses d'investissement, et d'autre part l'enregistrement de tous les reste à réaliser, en recettes comme en dépenses, dans les postes comptables appropriés, cet ensemble d'écriture ayant un solde net nul (cumul des recettes égale au cumul des dépenses), ce qui permet de repartir à zéro pour la recherche de l'équilibre des écritures nouvelles de l'année qui commence.

Si exceptionnellement, la section d'investissement présente un solde créditeur (plus de recettes que de dépenses) avant prise en compte des reste à réaliser, c'est-à-dire au niveau des opérations déjà passées en comptabilité, alors, au lieu d'enregistrer un déficit en dépenses d'investissement dans le budget de l'année suivante, on y reporte cet excédent en tant que recette d'investissement au chapitre 001 (qui devient alors « excédent d'investissement reporté »). Si, après prise en compte des reste à réaliser, il y a un besoin de financement à combler (le solde net des restes à réaliser seuls est débiteur d'un montant supérieur à l'excédent d'investissement hors RAR, le besoin de financement étant alors la différence entre les deux), on le comble comme dans le cas précédent à partir de l'excédent de fonctionnement et, là encore, le solde net des écritures résultantes est nul.

Dans le cas plus improbable où non seulement la section d'investissement serait excédentaire avant prise en compte des reste à réaliser, mais où en plus il n'y aurait pas de besoin de financement (la section d'investissements reste excédentaire après prise en compte des reste à réaliser), alors, c'est que l'autofinancement n'était pas nécessaire et la section d'investissement du budget de l'année suivante démarrera avec un excédent, car il n'est pas possible de virer cet excédent vers la section de fonctionnement et il doit rester dans la section d'investissement. En effet, comme la section d'investissement est le plus souvent équilibrée par l'emprunt, reverser un excédent d'investissement vers la section de fonctionnement ouvrirait la porte au financement du fonctionnement par l'emprunt, ce que la loi interdit.

Si la couverture du besoin de financement de la section d'investissement n'épuise pas l'excédent de fonctionnement, le surplus est reporté en recette de fonctionnement dans le budget de l'année suivante (chapitre 002, « excédent ordinaire reporté ») et constitue une « cagnotte » qui pourra servir soit à financer le fonctionnement, soit à financer l'investissement des années ultérieures, au choix du conseil municipal.

Pour plus de précisions sur tous ces mécanismes d'autofinancement, on se reportera à la section qui leur est consacrée dans la page de ce site intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus » déjà mentionnée.

En 2017, la section d'investissement, hors déficit reporté de 2016, présente un excédent de 20.555 € au titre des opérations de l'année, qui vient en déduction du déficit reporté de 2016, d'un montant de 521,916 €, pour laisser un déficit de 501.361 €, auquel s'ajoute un déficit de 582.417 € sur les reste à réaliser (plus de dépenses engagées mais non encore payées que de recettes à venir) pour conduire à un besoin de financement de 1.083.778 € qui sera couvert par prélèvement sur l'excédent de fonctionnement 2017 de 2.280.873 € et sera enregistré au compte 1068 des recettes d'investissement en 2017.

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Autres charges de gestion courante (65)

Compte Libellé BP + DM
2017
CA 2017 % du
total
CA 2016 variation
en %
65 Autres charges de gestion courante 530.000 502.272 (6,63 %) 500.333 + 0,39 %
6574 Subventions de fonctionnement à des personnes de droit privé (associations) 230.000 214.560 42,72% 221.874 - 3,30%
6531 Indemnité des élus 110.000 107.000 21,30% 105.637 + 1,29%
657362 Subvention au CCAS (*) 55.000 55.000 10,95% 40.000 + 37,50%
65548 Contributions à des organismes de regroupement - autres contributions 55.500 52.169 10,39% 57.443  
657361 Subvention à la caisse des écoles (**) 50.000 48.373 9,63% 50.754 - 4,69%
6534 Cotisation de sécurité sociale des élus - part patronale 9.000 8.530 1,70% 8.398 + 1,57%
6533 Cotisation de retraite des élus 9.000 7.162 1,43% 6.942 + 3,17%
6558 Autres contributions obligatoires 5.000 6.054 1,21% 4.498  
65737 Subventions de fonctionnement à des établissements publics locaux 5.000 2.109 0,42% 4.537 - 53,52%
6541 Créance admise en non-valeur   556 0,11%    
6532 Frais de mission des élus 500 426 0,08% 0  
6536 Frais de représentation du maire 1.000 332 0,07% 250 + 32,80%
6535 Formation des élus 0 0   0  

(*) CCAS : centre communal d'action sociale
(**) Il s'agit de la subvention de fonctionnement à l'école St Joseph, qui résulte d'une obligation légale selon laquelle la commune doit verser une somme égale par élève du primaire domicilié dans la commune, que ces élèves soient scolarisés dans une école publique ou dans une école privée sous contrat, et qui correspond donc à la part due au titre des enfants de Vendargues scolarisés à l'école St Joseph.

La subvention du CCAS remonte petit à petit : après avoir perçu une subvention constante de 50.000 € de 2009 à 2013, il avait vu ses moyens réduits à 30.000 € en 2014 et à nouveau en 2015. Le maire avait justifié cette baisse, lors du vote du budget 2014, en disant que le CCAS avait une « cagnotte » non dépensée, ce qui suggérait que les 50.000 € annuels n'étaient pas employés en totalité. En 2017, la subvention passe à 55.000 € après être montée à 40.000 € en 2016, mais c'est encore à peine plus du quart des dépenses du compte « fêtes et cérémnies », qui étaient de 209.602 € en 2017. Pour 2018, le maire ne prévoit pas d'augmenter encore cette subvention, qui reste fixée à 55.000 € au budget 2018.

Les indemnités des élus ne bougent pratiquement pas parce qu'elles sont au plafond de ce qu'autorise la loi pour une commune de la population de Vendargues, que ce plafond est indexé sur l'indice brut terminal de l'échelle indicaire de la fonction publique, et que cet indice n'a pas bougé depuis plusieurs années (sur les mécanismes de calcul du plafond légal et sur les indemnités attribuées aux élus, voir l'affaire n° 16 du conseil municipal du 10 avril 2014).

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Charges financières (66)

Ce poste enregistre les intérêts dus au titre de l'année, déjà payés ou pas encore payés, sur les emprunts en cours souscrits par la commune, y compris les intérêts sur les lignes de trésorerie ouvertes.

Chaque échéance d'un emprunt sert à rembourser une part de capital plus les intérêts dus sur le capital restant dû après le paiement de l'échéance précédente pour la période allant de la date de cette précédente échéance à celle de l'échéance en cause. Lorsque deux échéances successives tombent dans deux années différentes, les intérêts payés avec la seconde de ces deux échéances correspondent pour une part à des intérêts dus au titre de l'année précédente (de la date de l'échéance précédente au 31/12 de l'année précédente) et pour le reste à des intérêts dus au titre de l'année en cours (du 01/01 de l'année à la date de l'échéance payée). La comptabilité publique prévoit de comptabiliser chaque année tous les intérêts dus au titre de cette année-là et uniquement ceux-là, qu'ils aient été payés ou pas dans l'année, et, pour cela, fait intervenir la notion d'« intérêts courus non échus (ICNE) », c'est-à-dire d'intérêts dus au titre d'une année qui ne seront payés que l'année suivante. À la fin de chaque année, il faut donc calculer le montant des intérêts dus au titre de cette année qui ne seront payés qu'avec des échéances de l'année suivante, et les mettre en réserve. Et il faut, l'année suivante, être en mesure de récupérer ces réserves pour payer la part correspondante d'intérêts à la première échéance de chaque prêt dans l'année en cause.

Concrètement, le montant des ICNE mis en réserve à la fin d'une année en vue des échéances de l'année suivante est débité au compte 66112, « Intérêts - rattachement des ICNE », et crédité sur un compte de réserve 1688, « Intérêts courus », qui n'apparaît pas au budget et n'est visible que du trésorier municipal, par une opération qu'on appelle pour cette raison « semi-budgétaire ». De même, au début d'une année, le trésorier transfère les réserves faites l'année précédente pour les ICNE du compte 1688 au débit vers le compte 66112 au crédit, par une opération là aussi semi-budgétaire. Le net entre ces deux opérations au compte 66112 pour une année donnée ajuste le montant des intérêts payés au titre des échéances de l'année et débités au compte 66111, à la hausse ou à la baisse pour qu'en fin de compte le montant d'intérêts apparaissant au chapitre 66 du compte administratif de l'année corresponde exactement aux seuls intérêts dus au titre de l'année, déjà payés ou à venir.

Les intérêts payés à l'échéance en 2017 (compte 66111) représentent un total de 186.848 €, et le net du compte 66112 pour 2016, c'est-à-dire la différence entre ce qui est mis en réserve en 2017 pour des échéances qui seront payées en 2018 (débit du 66112 au 31/12/2017) et ce qui avait été mis en réserve en 2016 pour des échéances de 2017 (crédit du 66112 au 01/01/2017), est un solde débiteur de 5.570 €, ce qui signifie que les réserves faites en 2016 pour les échéances de 2017 étaient supérieures aux réserves faites en 2017 pour les échéances de 2018 (ce qui est cohérent avec le fait que, comme il n'y a pas eu de nouvel emprunt depuis 2014, les intérêts vont en décroissant année après année).

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Charges exceptionnelles (67)

Ce chapitre enregistre des opérations par nature exceptionnelles, c'est-à-dire qui n'ont pas un caractère répétitif d'une année à l'autre, même s'il est possible de les classer sous des intitulés génériques. La comparaison d'une année sur l'autre n'a donc ici pas de signification.

Cpte Libellé BP+DM
2017
CA 2017
67 Charges exceptionnelles (hors opérations d'ordre) 130.000 126.470
6712 Amendes fiscales et pénales 0 0
6718 Autres charges exceptionnelles sur opérations de gestion 10.000 0
673 Titres annulés sur exercices antérieurs 90.000 126.470
678 Autres charges exceptionnelles 30.000 0

La principale opération enregistrée sur ce chapitre en 2017 correspond à la correction d'une imputation en double en 2016 d'un versement de la métropole de 117.095 € dont il a fallu annuler en 2017 l'inscription en double (cf. affaire n° 7 du conseil municipal du 13 décembre 2017). Le reste correspond à d'autres créances admises en non-valeur pour des montants faibles.

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Opérations d'ordre de transfert entre sections (042)
Amortissements et provisions

Ce chapitre regroupe toutes les opérations dites « d'ordre », c'est-à-dire ne correspondant pas à des flux financiers réels entre les comptes de la commune et l'extérieur, au débit ou au crédit, mais à des « jeux d'écritures » internes entre la section de fonctionnement et la section d'investissement. Il n'en reste pas moins que ces opérations sont importantes à connaître pour les élus qui votent le budget et approuvent le compte administratif : on trouve en particulier parmi ces opérations les dotations aux provisions et amortissements, qui participent à l'équilibre de la section d'investissement.
Les provisions sont des sommes mises en réserve pour faire face à des risques futurs prévus ou prévisibles, comme par exemple les conséquences pour la commune d'un procès où elle pourrait être condamnée à des dommages et intérêts. Sur la gestion de ces provisions selon que la commune fonctionne selon l'option par défaut des provisions « semi-budgétaires » (mise en réserve réelle sans possibilité d'utiliser les provisions pour autre chose que ce pour quoi elles ont été constituées jusqu'à disparition ou réalisation du risque) ou a choisi, comme l'a fait Vendargues (délibération du conseil municipal du 22 décembre 2005, affaire n° 9), d'opter pour une gestion budgétaire des provisions (mise en réserve « fictive » avec possibilité pour la commune d'utiliser ces réserves pour s'« avancer » de l'argent plutôt que d'emprunter, quitte à devoir emprunter le jour où elle aura éventuellement besoin de ces provisions), voir la section qui leur est consacrée dans la page de ce site intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus ».
Les amortissements peuvent être vus en première instance comme une part obligatoire d'autofinancement dont la commune ne maîtrise pas le calcul et qui vise à l'inciter à renouveler les biens prérissables (par exemple véhicules, outillage, matériels informatiques, mobilier, etc.) dont elle est propriétaire, en l'obligeant à consacrer chaque année aux investissements une part des recettes de fonctionnement calculée à partir de la valeur d'achat des biens amortissables qu'elle possède, de leur âge (durée écoulée depuis l'achat) et des règles d'amortissement votées par le conseil municipal. Une description plus détaillée du mécanisme des amortissements est disponible sur ce site dans la section « Les amortissements » de la page intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus ».
L'obligation pour les communes (et seulement pour celles de plus de 3.500 habitants) de pratiquer les amortissements n'a été introduite qu'en 1996 et ne concerne que certains biens ; (il aurait en effet été très difficile de demander à une commune d'amortir des biens immobiliers (terrains et bâtiments) dont elle est propriétaire parfois depuis des siècles et dont on ne connaît plus le prix d'achat ! Cette obligation porte donc principalement sur des biens renouvelables (par exemple véhicules, outillage, matériels informatiques, mobilier, etc.) et seulement sur ceux acquis depuis 1996.

Sur ces comptes, enregistrant des opérations dont une bonne partie sont des opérations exceptionnelles, la comparaison d'une année sur l'autre n'a pas grande signification. En outre, les comptes 675 et 676 enregistrent des opérations liées à la vente de biens de la commune qui ne sont pas toujours anticipées au budget, ce qui explique que le compte administratif puisse excéder les montants prévus au budget (pour une explication de l'utilisation de ces comptes, voir la section « Les amortissements » de la page intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus » déjà mentionnée plus haut).

Compte Libellé BP+DM
2017
CA 2017
042 Opérations d'ordre de transfert entre sections 300.000 415.246
67 Charges exceptionnelles (opérations d'ordre)    
675 Valeurs comptables d'immobilisations financières cédées 0 17.589
6761 Différences sur réalisations (positives) transférées en investissements 0 132.347
68 Dotation aux amortissements et provisions    
6811 Dotation aux amortissements d'immobilisations incorporelles et corporelles 300.000 265.311

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Excédent ordinaire reporté (002)

Ce compte enregistre le surplus de l'excédent des recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement de l'année 2016 après couverture du besoin de financement de la section d'investissements, que le conseil municipal a décidé, lors du vote du compte administratif 2016, de reporter au budget de fonctionnement de l'année 2017 après avoir réalisé (rétroactivement) l'autofinancement nécessaire pour l'année 2016 en transférant à la section d'investissement (compte 1068) la somme correspondant au besoin de financement de la section d'investissement (pour plus de précisions sur ces mécanismes, voir plus haut la section sur le compte 023, « virement à la section d'investissement »). C'est en quelque sorte le montant de la « cagnotte » de la commune au premier janvier de l'année, c'est-à-dire l'argent « économisé » les années antérieures et librement utilisable (par opposition à la somme versée au compte 1068 de la section d'investissement qui, elle, sert à couvrir des opérations déjà engagées mais pas encore payées, et ne peut donc être utilisée pour autre chose).

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Remboursements sur rémunérations SS et CNP (64)

Le compte 64 enregistre les charges de personnel (rémunérations et charges sociales), qu'on retrouve pour la plupart en dépenses de fonctionnement, au chapitre 012. Ce poste de recettes, seul compte actif à Vendargues du chapitre 013, « atténuations de charges », enregistre des remboursements de trop perçu de charges de divers organismes sociaux.

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Ventes de produits et services (70)

Compte Libellé BP + DM
2017
CA 2017 % du
total
CA 2016 variation
en %
70 Ventes de produits et services 380.000 435.716 (5,48 %) 489.824 - 11,05 %
7067 Redevances de services périscolaires et d'enseignement (cantines, études surveillées) 175.000 178.787 41,03% 173.866 + 2,83%
7066 Redevances de services à caractère social (colonies, crèches et garderies) 140.000 132.356 30,38% 156.828 - 15,60%
7062 Redevances de services à caractère culturel 50.000 69.941 16,05% 49.354 + 41,71%
70323 Redevances d'occupation du domaine public 4.000 40.828 9,37% 17.939 + 127,59%
7081 Produit des services exploités dans l'intérêt du personnel (remboursement d'avances faites au personnel, par exemple pour appels téléphoniques) 0 4.126 0,95%    
70311 Concessions dans les cimetières (produit net) 4.000 3.953 0,91% 974 + 305,85%
7083 Locations diverses (autres qu'immeubles) 3.000 3.000 0,69% 3.000  
7018 Autres ventes de produits finis 4.000 2.713 0,62% 1.293 + 109,82%
70388 Autres redevances et recettes diverses 0 12   21 - 42,86%
70846 Mise à disposition de personnel facturé au GFP de rattachement 35.000 0   83.930  
70876 Remboursement de frais par le GFP (1) de rattachement 0 0   2.620  

(1) GFP : groupement à fiscalité propre (c'est-à-dire percevant ses propres impôts, par opposition aux syndicats intercommunaux qui n'ont pas d'impôts spécifiques mais sont financés par des contributions des communes participantes, apparaissant en tant que dépenses de fonctionnement dans les comptes 6573, « subventions de fonctionnement aux organismes publics ») ; dans le cas de Vendargues, il s'agit de Montpellier Méditerranée métropole

Ce chapitre enregistre les sommes encaissées par la commune en paiement de produits et services directement facturés aux utilisateurs, comme les garderies, la cantine des écoles maternelles et primaires ou le loyer payé par les commerçants qui installent leur étalage ou leur terrasse sur les trottoirs (redevance d'occupation du domaine public).

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Impôts et taxes (73)

Compte Libellé BP + DM
2017
CA 2017 % du
total
CA 2016 variation
en %
73 Impôts et taxes 6.070.000 6.307.225 (79,38 %) 6.031.638 + 4,57%
7311 Contributions directes (taxes foncières et taxe d'habitation) 4.190.578 4.219.832 66,90% 4.155.582 + 1,55%
7321 Attribution de compensation (de la métropole) (1) 1.404.000 1.404.512 22,27% 1.405.512 - 0,07%
7381 Taxe additionnelle sur les droits de mutation 310.000 387.447 6,14% 294.314 + 31,64%
7351 Taxe sur la consommation finale d'électricité 120.000 173.705 2,75% 123.687 + 40,44%
73223 Fond de peréquation des ressources intercommunales et communales (2) 0 56.117 0,89%    
7388 Autres taxes diverses 30.000 32.758 0,52% 30.259 + 8,26%
7318 Autres impôts locaux et assimilés 8.000 18.530 0,29% 11.415 + 62,33%
7343 Taxe sur les pylônes 5.422 6.954 0,11% 6.762 + 2,84%
7336 Droit de place 0 4.000 0,06% 870 + 359,77%
7368 Taxe sur les emplacements publicitaires 2.000 3.370 0,05% 3.237 + 4,11%
7328 Autres reversements de fiscalité 0 0 0,00% 0  

(1) Depuis le compte administratif 2006, ce compte est utilisé pour enregistrer la compensation versée par l'agglo, et maintenant la métropole, suite au changement de fiscalité et aux transferts de compétences depuis la transformation du district en communauté d'agglomération, puis de la communauté d'agglomération en métropole. Cette manière de faire a l'avantage de regrouper l'ensemble des recettes « fiscales » pour rendre les données plus comparables entre communes n'appartenant pas à une intercommunalité à fiscalité propre et communes (comme celles de la métropole) appartenant à une intercommunalité à fiscalité propre pour lesquelles un mécanisme de peréquation fiscale induit des attributions de compensation dans un sens ou dans l'autre (de l'intercommunalité vers la commune, comme dans le cas de Vendargues, ou de la commune vers l'intercommunalité) pour assurer la transparence fiscale au fil des évolutions de fiscalité (comme la suppression de la perception de la taxe professionnelle par les communes lors de la création de la communauté d'agglomération) et des transferts de compétences.
(2) Sur ce fond national de peréquation entre intercommunalités et communes appelé FPIC, mis en place en 2012 et qui apparaît pour la première fois dans les comptes de Vendargues, voir la page qui lui est consacrée sur le portail des collectivités locales de la DGCL.

Les contributions directes (compte 7311), qui représentent 67 % de ce compte en 2017, incluent la taxe d'habitation, la taxe foncière sur le foncier bâti et la taxe foncière sur le foncier non bâti. La variation de ces ressources résulte du cumul de trois facteurs :

  1. La variation du nombre de contribuables résultant de l'évolution de la population de Vendargues, et aussi de l'évolution des ressources des Vendarguois et des exonérations ou réductions qui peuvent en résulter ;
  2. L'augmentation des bases d'imposition votée chaque année par le parlement dans la loi de finances, qui était de + 0,4 % en 2017 (voir article 1518 bis du code général des impôts) ;
  3. La variation du taux des impôts locaux votée par la commune (baisse de 0,5 % en 2017, cf. conseil municipal du 11 avril 2017, affaire n° 15).

L'attribution de compensation de la métropole, ajustée en 2015 du fait des transferts de compétences entre la commune et la métropole résultant de la transformation de l'agglo en métropole au 1er janvier 2015, en particulier dans le domaine de la voirie, qui constitue un poste important de dépenses, n'est modifiée qu'à la marge pour prendre en compte les derniers ajustements sur les calucls des coûts des charges transférées.

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Dotations, subventions, participations (74)

Compte Libellé BP + DM
2017
CA 2017 % du
total
CA 2016 variation
en %
74 Dotations, subventions, participations 850.000 863.724 (10,87 %) 946.242 - 8,72%
7478 Subventions et participations d'autres organismes 500.000 518.584 60,04% 487.216 + 6,44%
7488 Autres attributions et participations 52.000 104.859 12,14% 79.287 + 32,25%
74835 État - compensation au titre des exonérations de taxe d'habitation 80.000 103.669 12,00% 76.187 + 36,07%
74121 Dotation de solidarité rurale 1ère fraction 56.000 62.385 7,22% 56.234 + 10,94%
7411 Dotation globale de fonctionnement (DGF) 92.000 29.807 3,45% 169.060 - 82,37%
744 Dotations : régularisation de l'exercice écoulé 20.000 23.741 2,75%    
7473 Subventions et participations du département   9.258 1,07%    
74834 État - compensation au titre des exonérations des taxes foncières 0 3.668 0,42% 6.532 - 43,85%
74741 Subventions et participations de communes membre du GFP (métropole)   3.571 0,41%    
74718 Participations de l'État - autres (hors emplois jeunes et emplois d'avenir) 0 3.141 0,36% 1.571 + 99,94%
748314 Dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle 0 1.042 0,12% 3.349 - 68,89%
74838 Autres attributions de peréquation et compensation 50.000 0   66.805  

Lorsqu'il est ici question de subventions, il ne s'agit pas des subventions d'équipement obtenues de la métropole, du département ou de la région par exemple, pour aider au financement de tel ou tel investissement, qui sont enregistrées directement en recettes au chapitre 13 de la section d'investissement, mais de subventions de fonctionnement, en particulier celles que verse la CAF pour le centre de loisirs.

La dotation globale de fonctionnement (DGF), constituée du cumul des comptes 741x, soit 29.807 € au compte 7411 plus 62.385 € au compte 74121, pour un total de 92.192 €, en baisse de 133.102 € par rapport à 2016, qui était déjà en baisse de 148.770 € par rapport à 2015. Mais cette baisse ne représente que 1,2 % des recette de fonctionnement hors excédent reporté et, même après une baisse de 1,8 % l'an dernier, cela fait au total 3 % de baisse sur deux ans, pour un montant de 281.872 €, ce qui n'empêche pas le maire de consacrer 210.000 € au budget « fêtes et cérémonies » en 2017. À Vendargues, la DGF représentait en 2013 dernière année avant qu'elle ne commence à baisser, 6,4 % des recette de fonctionnement hors excédent reporté, et elle en représente maintenant 1,2 %. Les baisses cumulées représentent donc pour la commune une perte d'à peine 5 % de ses ressources, ce qui n'est pas dramatique pour une commune fiscalement riche comme Vendargues. En France, la DGF représente en moyenne 40 % des ressources d'une commune et son calcul implique des rééquilibrages entre communes « riches » et communes « pauvres » par le biais des dotations de solidarité qui en constituent une partie. Vendargues est donc peut-être plus pénalisé en montant que d'autres communes, mais pas en pourcentage de ses ressources, car la réduction du montant de la DGF a touché en priorité les communes les plus riches fiscalement.

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Autres produits de gestion courante (75)

Ce chapitre regroupe deux comptes :

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Produits exceptionnels (77)

Ce chapitre, qui, par nature, enregistre des opérations non répétitives d'une annnée sur l'autre, inclut en 2017 deux comptes :

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SECTION d'investissementS : détail

La partie la plus intéressante de la section d'investisssements, celle qui permet de savoir quels investissements ont été réalisés dans l'année est constituée des trois chapitres de dépenses 20, 21 et 23, dont les noms ne sont pas très évocateurs : on y parle d'« immobilisations » et on distingue les immobilisations « incorporelles » (chapitre 20), les immobilisations « corporelles » (chapitre 21), et les immobilisations « en cours » (chapitre 23). Par « immobilisation », il faut entendre une réalisation qui a une certaine valeur patrimoniale pour la commune et transforme donc l'argent dépensé à sa réalisation en un bien qui participera à l'inventaire des biens de la commune, l'« état des immobilisations » pour une valeur qui est bien réelle, mais indisponible pour payer autre chose, et donc « immobilisée ». On parle d'immobilisation « corporelle » quand il s'agit de quelque chose de tangible et matériel comme un terrain, une maison, un véhicule, du mobilier, etc., et d'immobilisations « incorporelles » lorsqu'il s'agit de choses non tangibles, comme des études, des logiciels, des documents (la valeur patrimoniale d'un plan d'urbanisme, dont la réalisation a coûté de l'argent à la commune, n'est pas la valeur du papier sur lequel un exemplaire du document terminé est imprimé ou celle du DVD sur lequel une copie digitalisée du document est stockée, mais bien la valeur du travail qui a été nécessaire pour réaliser ce document et son contenu, quel que soit le support sur lequel il est rendu consultable). Lorsqu'une « immobilisation » (par exemple une nouvelle école ou un nouveau gymnase) est en cours de réalisation, qu'elle n'est pas encore terminée, que sa réalisation peut s'étaler sur plusieurs années et que sa valeur finale n'est pas encore connue, elle est comptabilisée dans un chapitre spécial jusqu'à son achèvement, celui des « immobilisations en cours » (chapitre 23), après quoi elle est transférée vers l'état des immobilisations au chapitre 20 ou 21 selon sa nature corporelle ou incorporelle. Mais d'un point de vue budgétaire, ce transfert ne change rien à la valeur du patrimoine de la commune. C'est la raison pour laquelle il n'apparaît pas au budget, ni au compte administratif. Ce qui y apparaître, pour les « immobilisations » dont la réalisation s'étale dans la durée, ce sont les dépenses successives, année après année, payées par la commune pour sa réalisation, qui apparaîtront au chapitre 23, et c'est le trésorier municipal qui, à l'achèvement des travaux, reclassera l'immobilisation, dont la valeur totale est maintenant connue, dans le compte approprié des immobilisations. N'apparaissent donc au compte administratif dans les chapitres 20 (immobilisations incorporelles) et 21 (immobilisations corporelles) que les immobilisations correspondant à des achats de « produits » finis (un terrain, un immeuble, du mobilier, des logiciels du marché, etc.).

Depuis plusieurs années, le maire présente les dépenses d'investissement du compte administratif (et du budget de l'année suivante) à un niveau de détail pour les chapitres 20, 21 et 23 (les investissements réels) qui permet d'identifier les opérations individuelles avec une bonne précision (on ne descend pas au niveau de la table ou de la chaise, mais le document fourni s'appuie sur la nomenclature par fonction utilisée pour la comptabilité analytique, qui permet de savoir par exemple pour quelle école ou salle communale on achète du mobilier ou dans quel bâtiment municipal on fait des travaux). Dans ce budget, l'intéressant n'est pas de comparer ligne à ligne les investissements d'une année sur l'autre, puisque, par nature, les investissements sont différents chaque année. Par contre, la présentation doit identifier les reste à réaliser (investissements irrévocablement engagés, par exemple par une commande ou un marché signé, mais pas encore complètement payés) qui devront être repris au budget de l'année suivante. C'est pourquoi les deux sont regroupés dans un même document dans le dossier du conseil municipal, ce qui permet en outre de suivre la continuité d'une année sur l'autre pour savoir quelle part des investissements planifiés dans le budget primitif ont été réalisé, quelle part est irrévocablement engagée et devra donc être payés l'année suivante (les reste à réaliser) et quelle part n'a pas été engagée, et pour ceux-ci, quels sont ceux qui sont repris au budget de l'année suivante et ceux qui sont abandonnés (au moins temporairement).

Opérations d'investissement 2017

Les investissements réels directs de la commune en 2017 dans les compétences qui n'ont pas été transférées à la métropole (comptes 20, 204, 21 et 23) ont atteint un montant de 728.890 €, à comparer avec 1.314.784 € en 2016 et 461.941 € en 2015 et à un budget prévisionnel 2017 qui proposait 1.487.212 € d'investissements réels (dont 110.000 € de « subvention », appelée « fond de concours, à la métropole pour des travaux de voirie, qui n'ont finalement pas été versés) et qui n'a donc été réalisé qu'à un peu moins de 50 % de ce qui était annoncé. En outre, ces 1.487.212 € d'investissement inscrits au budget 2017 incluaient 226.541 € de reports de 2016 vers 2017 (les « reste à réaliser (RAR) » du compte administratif 2016), sur lesquels 171.051 € ont été réalisés en 2017 et 55.490 € n'ont pas été payés en 2017 et sur lesquels 42.180 € ont été reportés sur 2018 (voir ci-dessous la section « Suivi des RAR 2016 ». Les investissement nouveaux de 2017, c'est-à-dire les investissements engagées en 2017 et réalisés et payés en 2017 ou après se montent donc à 728.890 € (réalisation 2017), moins 171.051 € (RAR 2016 effectivement payés en 2017), plus 759.537 € (RAR de 2017 vers 2018), soit 1.317.376 €, à comparer à 1.112.489 € en 2016 et 763.577 € en 2015.

Chapitre 20 : immobilisations incorporelles (études)
Code fct Désignation de l'opération   Budget 2017   CA 2017   RAR
  2031 FRAIS D'ÉTUDES   98.460,00   25.092,00   38.256,00
824/17 Urbanisme - étude urbaine de Meyrargues (RAR 2016 : 59.460,00)   59.460,00   22.500,00   36.960,00
211/11 École La ribambelle - étude extension des locaux   30.000,00        
33/17 Maison Malige - MOE réhabilitation   9.000,00   2.592,00   1.296,00
  205 LOGICIELS   11.280,00   0,00   0,00
020/11 Mairie - logiciel finances   11.280,00         
  Total du chapitre 20   109.740,00   25.092,00   38.256,00
Chapitre 204 : subventions d'équipement versées
Code fct Désignation de l'opération   Budget 2017   CA 2017   RAR
  2041512 Métrople   110.000,00   0,00   0,00
  Fonds de concours - programme de voirie 2016   110.000,00   0,00    
  20422 PERSONNES DE DROIT PRIVÉ   13.000,00   0,00   0,00
  Opération façades/clôtures   13.000,00   0,00    
  Total du chapitre 204   123.000,00   0,00   0,00
Chapitre 21 : immobilisations corporelles
Code fct Désignation de l'opération   Budget 2017   CA 2017   RAR
  2111 TERRAINS NUS   77.520,00   14.754,00   1.500,00
833/11 Protection des garrigues - réserve foncière (RAR 2016 : 6.520,00)   77.520,00   14.754,00   1.500,00
  21578 AUTRES MATÉRIELS DE VOIRIE   12.000,00   6.678,17   0,00
810/11 Services techniques - illuminations de Noël   12.000,00   6.678,17    
  2161 ŒUVRES ET OBJETS D'ART   0,00   1.800,00   0,00
020/11 Mairie - œuvre "Le Minotaure"   0,00   1.800,00    
  2182 MATÉRIELS DE TRANSPORT   20.000,00   23.880,00   0,00
414/21 Service des sports - minibus   20.000,00   23.880,00    
  2183 MATÉRIELS BUREAU INFORMATIQUE   14.432,80   11.257,20   7.536,00
020/11 Mairie - informatique   0,00   0,00   7.536,00
023/11 Communication - informatique/copieur   2.000,00   1.206,00    
023/13 Agenda 21 - destructeur/photothèque/informatique   1.200,00   0,00    
112/11 Police municipale - copieur/informatique   0,00   1.396,80    
212/10 Écoles non affecté - informatique (RAR 2016 : 1.440,00)   3.440,00   1.440,00    
212/12 École des Asphodèles - bureau (RAR 2016 : 1.192,80)   1.192,80   3.118,80    
212/12 École des Asphodèles - rétroprojecteur   1.100,00   0,00    
33/10 Service culture - informatique   1.500,00   1.334,40    
422/11 Service jeunesse - ordinateurs/consoles de jeu/copieurs   2.500,00   1.537,20    
64/11 Crèche - informatique   1.500,00   1.224,00    
  2184 MOBILIER   23.635,22   13.187,83   0,00
023/11 Communication - mobiliers   5.000,00        
211/11 École La Ribambelle - mobilier divers   5.000,00   4.391,82    
212/11 École Garrigues - mobilier divers   3.500,00   3.271,89    
321/11 Bibliothèque - mobilier divers (RAR 2016 : 10.135,22)   10.135,22   5.524,12    
  2188 MATÉRIELS DIVERS   157.801,38   128.626,39   985,00
020/11 Mairie - défibrillateurs extérieurs (RAR 2016 : 6.333,00)   6.333,00   10.629,30    
112/11 Police municipale - radars pédagogiques       3.847,20    
112/13 Vidéoprotection - remplacements/ajouts caméras HD (1) (RAR 2016 : 19.701,64)   44.701,64   25.052,62    
211/11 École La Ribambelle - bac à jouets       548,64    
212/10 Écoles non affecté - matériels divers PPMS   18.000,00   9.293,48    
212/11 École Garrigues - abri de jardin   2.000,00        
212/13 École Cosso - GTB (2)       3.410,58    
321/11 Bibliothèque - remplacement climatiseur   6.500,00        
33/12 Espace Armingué - sèche-mains   2.000,00   2.084,22    
33/21 Protocole - barrières (RAR 2016 : 1.230,00)   36.230,00   37.326,00    
33/21 Protocole - plancher podium   15.000,00   13.188,00    
33/21 Protocole - dalles moquette   1.500,00   1.769,28    
414/21 Service des sports - matériels divers (RAR 2016 : 3.036,74)   3.036,74   3.036,74    
810/11 Services techniques - matériels outillages divers   14.000,00   10.968,41   985,00
823/11 Espaces verts - matériels divers   6.500,00   5.791,85    
833/21 Réserve communale sécurité civile   2.000,00   1.680,07    
  Total du chapitre 21   305.389,40   200.183,59   10.021,00
Chapitre 23 : travaux en cours
Code fct Désignation de l'opération   Budget 2017   CA 2017   RAR
  2313 CONSTRUCTIONS   569.283,14   307.374,79   26.829,92
020/11 Mairie - réaménagement accueil/Ad'AP (3) (RAR 2016 : 9.157,78)   15.157,78   13.875,73    
020/11 Mairie - travaux défibrillateur externe (RAR 2016 : 2.308,83)   2.308,83   2.308,83    
020/11 Mairie - peinture étage   8.000,00        
112/11 Police municipale - remplacement/sécurisation porte d'entrée   6.000,00   6.048,00    
211/11 École La Ribambelle - aménagement hall d'accueil (RAR 2016 : 4.178,45)   4.178,45   3.539,68    
211/11 École La Ribambelle - sécurisation PPMS (4)   8.200,00   2.610,00    
212/11 École Garrigues - modifications/mises aux normes Ad'Ap (3)   48.000,00   41.681,00    
212/11 École Garrigues - sécurisation PPMS (4)   8.900,00   1.530,00    
212/12 École Asphodèles - Internet filaire/brasseur d'air   11.000,00   9.900,10    
212/12 École Asphodèles - sécurisation PPMS (4)   8.800,00   2.970,00    
212/12 École Asphodèles - reprises chéneaux   16.000,00        
212/13 École Cosso - remplacement GTB (2)   11.000,00   10.765,49    
212/13 École Cosso - reprise réseaux eaux usées   15.000,00        
212/13 École Cosso - sécurisation PPMS (4)   9.000,00   3.819,42    
212/13 École Cosso - reprise enrobés       7.850,16    
212/13 École Cosso - aménagement bureau de direction           3.153,32
32/11 Bibliothèque - remplacement climatiseur       6.432,14    
33/12 Espace Armingué - reprise éclairage fonctionnel (RAR 2016 : 9.089,98)   9.089,98   9.089,98    
33/12 Espace Armingué - insonorisation unités air Armingué I   5.000,00        
33/12 Espace Armingué - rénovation chauffage/clim/insonorisation Armingué II   32.000,00   35.614,32    
33/12 Espace Armingué - sono Armingué I et II       9.579,60    
33/12 Espace Armingué - travaux d'aménagement Armingué III           1.230,00
33/13 Maison Serre - aménagement bureau CCAS (5)   20.000,00   18.199,97    
33/14 Salle Teissier - toiture   40.000,00   39.890,40    
33/52 Services hippomobiles - plateformes/abri/sécurisation (RAR 2016 : 4.701,26)   4.701,26   4.701,25    
414/21 Service des sports - chauffe-eau       2.078,87    
414/30 Complex sportif -réalisation fresque participative       2.341,50    
414/32 Stade - déplacement commande éclairage terrain n°1 (RAR 2016 : 15.239,10)   15.239,10   15.239,10    
414/32 Stade - vestiaires Nespoulous (RAR 2015 : 17.707,74)   17.707,74   9.707,63    
414/38 Local des sports - aménagement cuisine/divers   9.000,00   6.644,42    
414/40 Arènes - enduit mur clôture/fresques   20.000,00   20.647,20    
414/40 Arènes - sonorisation   11.000,00        
414/40 Arènes - rehaussement mur   15.000,00   14.580,00    
414/41 Vestiaire Nespoulous - cloisonnement local technique   9.000,00       5.220,00
414/42 Stade - construction espace convivialité (MOE (6) + travaux)   120.000,00   5.730,00   17.226,60
810/11 Mise aux normes - sanitaires Armingué   35.000,00        
810/11 Mise aux normes - bâtiments communaux   35.000,00        
  2315 VOIRIES RÉSEAUX INSTALLATIONS   917.928,44   196.239,33   684.430,43
020/ Presbytère - reprise branchement eaux usées           8.764,80
023/13 Agenda 21 - plantation d'arbres cimetière   10.000,00       6.784,27
026/11 Cimetière - caveaux/columbarium   15.000,00   14.304,00    
026/11 Cimetière - clôture intérieure   5.000,00        
212/13 École Cosso -aménagement cour (parcours, bancs racines)   10.000,00   9.753,18    
414/30 Complexe sportif - réalisation fresque participative   2.400,00        
414/32 Stade - réfection terrain synthétique n°1 (MOE (6) + travaux) (RAR 2016 : 15.439,44)   665.439,44   80.719,68   520.070,56
414/32 Stade - couche drainante terrain synthétique M. Teissier           124.232,40
414/32 Stade - grilles coulissantes athlétisme   3.300,00       2.964,00
414/32 Stade - alimentation électrique boulodrome   9.400,00        
414/40 Arènes - platanes (RAR 2016 : 4.389,00)   4.389,00   4.389,00    
422/11 Service jeunesse - aménagements extérieurs (RAR 2016 : 30.000,00)   70.000,00   41.329,20    
810/11 Services techniques - dallage local plongée   5.000,00   4.948,80    
813/12 Éclairage public - place Espartinas   14.000,00   13.771,20    
822/23 Espace Cadoule - reprise chemin Saint-Antoine   16.000,00       15.338,40
822/24 Espace Cadoule - reprise parcours sportif       1.332,00    
822/25 Espace Cadoule - clôture prairie   9.000,00        
822/25 Espace Cadoule - aménagements hydrauliques   9.000,00        
823/14 Parc Serre - armoire électrique   0,00   1.374,77    
823/15 Aires de jeu - structures/remise en état   70.000,00   24.317,50   6.276,00
  Total du chapitre 23   1.487.211,58   503.614,12   711.260,35
  TOTAL DES DÉPENSES RÉELLES D'INVESTISSEMENT   2.025.340,98   728.889,71   759.537,35

(1) HD : Haute Définition
(2) GTB : Gestion Technique du Bâtiment
(3) Ad'AP : Agenda d'Accessibilité Programmée
(4) PPMS : Plan Particulier de Mise en Sécurité
(5) CCAS : Centre Communal d'Action Sociale
(6) MOE : Maîtrise d'Œuvre

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Suivi des RAR 2016

Dans le tableau ci-dessous, je n'ai conservé que les lignes correspondant à des restes à réaliser (RAR) reportés de 2016 sur 2017, pour voir comment on les retrouvait dans les réalisations de 2017. Pour déterminer si un reste à réaliser de 2016 avait été payé en 2017, j'ai considéré que, si le montant réalisé en 2017 pour la ligne correspondante était égal ou supérieur au montant du RAR, c'est que le RAR avait été intégralement payé en 2017. Le supplément est en principe le résultat de réalisations supplémentaires ajoutées au budget 2017 sur la même ligne. Dans la colonne « Non fait », j'indique la part du RAR reporté de 2016 vers 2017 qui n'a pas été réalisée en 2017 et, lorsqu'elle est non nulle, je précise en petits caractères rouge si le RAR restant a été reconduit vers 2018 ou pas.

Code fct Désignation de l'opération RAR 2016   CA 2017   Non fait
  2031 FRAIS D'ÉTUDES 59.460,00   25.092,00   36.960,00
824/17 Urbanisme - étude urbaine de Meyrargues 59.460,00   22.500,00   36.960,00
(reporté sur 2018)
  205 LOGICIELS 5.280,80       0,00
020/11 Administration générale - logiciels professionnels 5.280,00   0,00   5.280,00
(non reporté sur 2018)
  2111 TERRAINS NUS 6.520,00   14.754,00   0,00
833/11 Protection des garrigues - réserve foncière 6.520,00   14.754,00   0,00
  2183 MATÉRIELS BUREAU INFORMATIQUE 2.532,80   4.558,80   0,00
212/10 Écoles non affecté - informatique 1.440,00   1.440,00   0,00
212/12 École des Asphodèles - bureau 1.192,80   3.118,80   0,00
  2184 MOBILIER 10.135,22   5.524,12   4.611,10
321/11 Bibliothèque - mobilier divers 10.135,22   5.524,12   4.611,10
(non reporté sur 2018)
  2188 MATÉRIELS DIVERS 30.301,38   76.044,66   0,00
020/11 Mairie - défibrillateurs extérieurs 6.333,00   10.629,30   0,00
112/13 Vidéoprotection - remplacements/ajouts caméras HD 19.701,64   25.052,62   0,00
33/21 Protocole - barrières 1.230,00   37.326,00   0,00
414/21 Service des sports - matériels divers 3.036,74   3.036,74   0,00
  2313 CONSTRUCTIONS 62.383,14   58.462,20   8.638,88
020/11 Mairie - réaménagement accueil/Ad'AP 9.157,78   13.875,73   0,00
020/11 Mairie - travaux défibrillateur externe 2.308,83   2.308,83   0,00
211/11 École La Ribambelle - aménagement hall d'accueil 4.178,45   3.539,68   638,77
(non reporté sur 2018)
33/12 Espace Armingué - reprise éclairage fonctionnel 9.089,98   9.089,98   0,00
33/52 Services hippomobiles - plateformes/abri/sécurisation 4.701,26   4.701,25   0,01
414/32 Stade - déplacement commande éclairage terrain n°1 15.239,10   15.239,10   0,00
414/32 Stade - vestiaires Nespoulous
(RAR 2015 : 17.707,74)
17.707,74   9.707,63   8.000,11
(5.220 reporté sur 2018)
  2315 VOIRIES RÉSEAUX INSTALLATIONS 49.828,44   126.437,88   0,00
414/32 Stade - réfection terrain synthétique n°1 (MOE + travaux) 15.439,44   80.719,68   0,00
414/40 Arènes - platanes 4.389,00   4.389,00   0,00
422/11 Service jeunesse - aménagements extérieurs 30.000,00   41.329,20   0,00
  TOTAL 226.540,98   285.772,66   55.489,98

Cinq opération n'ont pas été réalisées en totalité, dont une qui était déjà un report de 2015 sur 2016. Trois d'entre elles n'ont pas donné lieu à un report vers 2018 et une quatrième seulement à un report partiel.

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Investissements 2017 par fonction

Ce premier tableau donne une vision détaillée des divers investissements 2017 classés par fonction (on n'a retenu ici des lignes du tableau précédent que celles qui ont donné lieu à une réalisation ou à un engagement en 2017, c'est-à-dire à un réalisé ou à un reste à réaliser non nul ; les lignes qui ont disparu concernent donc les opérations prévues au budget 2017 qui n'ont pas été réalisées ou engagées en 2017). Un second tableau à la suite de celui-ci classe les fonctions en ordre de montant investi décroissant.

Code fct Désignation de l'opération   CA 2016   RAR
Fonction 0 : SERVICES GÉNÉRAUX DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES LOCALES
020/ Presbytère - reprise branchement eaux usées       8.764,80
020/11 Mairie - travaux défibrillateur externe   2.308,83    
020/11 Mairie - œuvre "Le Minotaure"   1.800,00    
020/11 Mairie - logiciel finances        
020/11 Mairie - réaménagement accueil/Ad'AP   13.875,73    
020/11 Mairie - défibrillateurs extérieurs   10.629,30    
020/11 Mairie - informatique       7.536,00
020 Administration générale de la collectivité   28.613,86   16.300,80
023/11 Communication - informatique/copieur   1.206,00    
023/13 Agenda 21 - plantation d'arbres cimetière       6.784,27
023 Information, communication, publicité   1.206,00   6.784,27
026/11 Cimetière - caveaux/columbarium   14.304,00    
026 Cimetières et pompes funèbres   14.304,00   0,00
02 Administration générale   44.123,86   23.085,07
  Total services généraux   44.123,86   23.085,07
Fonction 1 : SÉCURITÉ ET SALUBRITÉ PUBLIQUE
112/11 Police municipale - copieur/informatique   1.396,80    
112/11 Police municipale - remplacement/sécurisation porte d'entrée   6.048,00    
112/11 Police municipale - radars pédagogiques   3.847,20    
112/13 Vidéoprotection - remplacements/ajouts caméras HD   25.052,62    
112 Police municipale   36.344,62   0,00
11 Sécurité intérieure   36.344,62   0,00
  Total sécurité et salubrité publique   36.344,62   0,00
Fonction 2 : ENSEIGNEMENT - FORMATION
211/11 École La Ribambelle - mobilier divers   4.391,82    
211/11 École La Ribambelle - aménagement hall d'accueil   3.539,68    
211/11 École La Ribambelle - sécurisation PPMS   2.610,00    
211/11 École La Ribambelle - bac à jouets   548,64    
211/11 Total école La Ribambelle   11.090,14   0,00
211 Écoles maternelles   11.090,14   0,00
212/10 Écoles non affecté - matériels divers PPMS   9.293,48    
212/10 Écoles non affecté - informatique   1.440,00    
212/10 Total écoles non affecté   10.733,48   0,00
212/11 École Garrigues - sécurisation PPMS   1.530,00    
212/11 École Garrigues - modifications/mises aux normes Ad'Ap   41.681,00    
212/11 École Garrigues - mobilier divers   3.271,89    
212/11 Total école Garrigues   46.482,89   0,00
212/12 École des Asphodèles - bureau   3.118,80    
212/12 École Asphodèles - sécurisation PPMS   2.970,00    
212/12 École Asphodèles - Internet filaire/brasseur d'air   9.900,10    
212/12 Total école Asphodèles   15.988,90   0,00
212/13 École Cosso - aménagement bureau de direction       3.153,32
212/13 École Cosso - GTB   3.410,58    
212/13 École Cosso - reprise enrobés   7.850,16    
212/13 École Cosso - sécurisation PPMS   3.819,42    
212/13 École Cosso - remplacement GTB   10.765,49    
212/13 École Cosso -aménagement cour (parcours, bancs racines)   9.753,18    
212/13 Total école Cosso   35.598,83   3.153,32
212 Écoles primaires   108.804,10   3.153,32
21 Enseignement primaire   119.894,24   3.153,32
Fonction 3 : CULTURE
321/11 Bibliothèque - remplacement climatiseur   6.432,14    
321/11 Bibliothèque - mobilier divers   5.524,12    
321 Bibliothèques et médiathèques   11.956,26   0,00
32 Conservation et diffusion des patrimoines   11.956,26   0,00
33/10 Service culture - informatique   1.334,40    
33/10 Total service culture   1.334,40    
33/12 Espace Armingué - travaux d'aménagement Armingué III       1.230,00
33/12 Espace Armingué - sono Armingué I et II   9.579,60    
33/12 Espace Armingué - sèche-mains   2.084,22    
33/12 Espace Armingué - rénovation chauffage/clim/insonorisation Armingué II   35.614,32    
33/12 Espace Armingué - reprise éclairage fonctionnel   9.089,98    
33/11 Total espace Armingué   56.368,12   1.230,00
33/13 Maison Serre - aménagement bureau CCAS   18.199,97    
33/11 Total espace Fuxa   18.199,97   0,00
33/14 Salle Teissier - toiture   39.890,40    
33/11 Total salle Teissier   39.890,40   0,00
33/17 Maison Malige - MOE réhabilitation   2.592,00   1.296,00
33/11 Total maison Malige   2.592,00   1.296,00
33/21 Protocole - plancher podium   13.188,00    
33/21 Protocole - barrières   37.326,00    
33/21 Protocole - dalles moquette   1.769,28    
33/11 Total protocole   52.283,28   0,00
33/52 Services hippomobiles - plateformes/abri/sécurisation   4.701,25    
33/11 Total services hippomobiles   4.701,25   0,00
33 Action culturelle   175.369,42   2.526,00
  Total culture   187.325,68   2.526,00
Fonction 4 : SPORTS ET JEUNESSE
414/21 Service des sports - matériels divers   3.036,74    
414/21 Service des sports - minibus   23.880,00    
414/21 Service des sports - chauffe-eau   2.078,87    
414/21 Total service des sports   28.995,61   0,00
414/30 Complex sportif -réalisation fresque participative   2.341,50    
414/30 Total complexe sportif   2.341,50   0,00
414/32 Stade - vestiaires Nespoulous   9.707,63    
414/32 Stade - déplacement commande éclairage terrain n°1   15.239,10    
414/32 Stade - grilles coulissantes athlétisme       2.964,00
414/32 Stade - couche drainante terrain synthétique M. Teissier       124.232,40
414/32 Stade - réfection terrain synthétique n°1 (MOE (6) + travaux)   80.719,68   520.070,56
414/32 Total stade   105.666,41   647.266,96
414/38 Local des sports - aménagement cuisine/divers   6.644,42    
414/38 Total local des sports   6.644,42   0,00
414/40 Arènes - rehaussement mur   14.580,00    
414/40 Arènes - enduit mur clôture/fresques   20.647,20    
414/40 Arènes - platanes   4.389,00    
414/40 Total arènes   39.616,20   0,00
414/41 Vestiaire Nespoulous - cloisonnement local technique       5.220,00
414/40 Total vestaire Nespoulous   0,00   5.220,00
414/42 Stade - construction espace convivialité (MOE (6) + travaux)   5.730,00   17.226,60
414/42 Total espace de convivialité   5.730,00   17.226,60
414 Autres équipements sportifs ou de loisir   188.994,14   669.713,56
41 Sports   188.994,14   669.713,56
422/11 Service jeunesse - ordinateurs/consoles de jeu/copieurs   1.537,20    
422/11 Service jeunesse - aménagements extérieurs   41.329,20    
422/11 Total service jeunesse   42.866,40   0,00
422 Autres activités pour les jeunes   42.886,40   0,00
42 Jeunesse   42.886,40   0,00
  Total sports et jeunesse   231.860,54   669.713,56
Fonction 6 : FAMILLE
64/11 Crèche - informatique   1.224,00    
64/11 Total crèche   1.224,00   0,00
64 Crèches et garderies   1.224,00   0,00
  Total famille   1.224,00   0,00
Fonction 8 : AMÉNAGEMENT ET SERVICES URBAINS, ENVIRONNEMENT (COMMUNE)
810/11 Services techniques - matériels outillages divers   10.968,41   985,00
810/11 Services techniques - illuminations de Noël   6.678,17    
810/11 Services techniques - dallage local plongée   4.948,80    
810 Services communs   22.595,38   985,00
813/12 Éclairage public - place Espartinas   13.771,20    
813 Propreté urbaine   13.771,20   0,00
81 Services urbains   36.366,58   985,00
822/23 Espace Cadoule - reprise chemin Saint-Antoine       15.338,40
822/24 Espace Cadoule - reprise parcours sportif   1.332,00    
822 Voirie communale et routes   1.332,00   15.338,40
823/11 Espaces verts - matériels divers   5.791,85    
823/14 Parc Serre - armoire électrique   1.374,77    
823/15 Aires de jeu - structures/remise en état   24.317,50   6.276,00
823 Espaces verts urbains   31.484,12   6.276,00
824/17 Urbanisme - étude urbaine de Meyrargues   22.500,00   36.960,00
824 Autres opérations d’aménagement urbain   22.500,00   36.960,00
82 Aménagement urbain   55.316,12   58.574,40
833/11 Protection des garrigues - réserve foncière   14.754,00   1.500,00
833/21 Réserve communale sécurité civile   1.680,07    
833 Préservation du milieu naturel   16.434,07   1.500,00
83 Environnement   16.434,07   1.500,00
  Total aménagements et services urbains, environnement   108.116,77   61.059,40
  TOTAL DES DÉPENSES RÉELLES D'INVESTISSEMENT   728.889,71   759.537,35

En guise de synthèse, le tableau suivant classe en ordre décroissant de montant investi (réalisé 2017 plus reste à réaliser reporté au budget 2018) les différentes fonctions listées dans le tableau précédent ; il donne en outre, pour chaque fonction, le montant des frais de fonctionnement qui lui sont rattachés, tel qu'il ressort du document de présentation du compte administratif fourni dans le dossier préparatoire au conseil municipal du 10 avril 2018 où ce compte a été voté (les chiffres pour l'investissement diffèrent dans ce tableau de ceux donnés dans le document précité, dans la mesure où ilq prennent en compte les restes à réaliser) :

CODE FCT LIBELLÉ DE LA FONCTION INVESTISSEMENTS
RÉAL. + RAR
FONCTIONNEMENT
4 SPORTS ET JEUNESSE 901.574,10  634.674,00
414 Autres équipements sportifs ou de loisir 858.707,70   
41 Sports 858.707,70   
422 Autres activités pour les jeunes 42.886,40   
42 Jeunesse 42.886,40   
3 CULTURE 189.851,68  820.547,00
321 Bibliothèques et médiathèques 11.956,26   
32 Conservation et diffusion des patrimoines 11.956,26   
33 Action culturelle 177.895,42   
8 AMÉNAGEMENT ET SERVICES URBAINS, ENVIRONNEMENT 169.176,17  669.901,00
810 Services communs 23.580,38   
813 Propreté urbaine 13.771,20   
81 Services urbains 37.351,58   
822 Voirie communale et routes 16.670,40   
823 Espaces verts urbains 37.760,12   
824 Autres opérations d’aménagement urbain 59.460,00   
82 Aménagement urbain 113.890,52   
833 Préservation du milieu naturel 17.934,07   
83 Environnement 17.934,07   
2 ENSEIGNEMENT - FORMATION 123.047,56 1.554.478,00
211 Écoles maternelles 11.090,14   
212 Écoles primaires 111.957,42   
21 Enseignement primaire 123.047,56   
0 SERVICES GÉNÉRAUX 67.208,93  2.222.877,00
020 Administration générale de la collectivité 44.914,66   
023 Information, communication, publicité 7.990,27   
026 Cimetières et pompes funèbres 14.304,00   
02 Administration générale 67.208,93   
1 SÉCURITÉ ET SALUBRITÉ PUBLIQUE 36.344,62  403.208,00
11 Sécurité intérieure 36.344,62   
6 FAMILLE 1.224,00  851.767,00
64 Crèches et garderies 1.224,00   
  TOTAL GÉNÉRAL 1.488.427,06  

Partant du tableau précédent où ont été introduits les frais de fonctionnement, le tableau ci-dessous classe les grandes fonctions selon le cumul fonctionnement (FCT) plus investissements (INV), donnant ainsi une idée du poids total de chaque fonction dans le budget de la commune.

CODE
FCT
LIBELLÉ DE LA FONCTION FCT INV TOTAL
FCT + INV
% du
TOTAL
0 SERVICES GÉNÉRAUX 2.222.877 67.209 2.290.086 26,49%
2 ENSEIGNEMENT-FORMATION 1.554.478 123.048 1.677.526 19,40%
4 SPORTS ET JEUNESSE 634.674 901.574 1.536.248 17,77%
3 CULTURE 820.547 189.852 1.010.399 11,69%
6 FAMILLE 851.767 1.224 852.991 9,87%
8 AMÉNAGEMENT ET SERVICES URBAINS, ENVIRONNEMENT 669.901 169.176 839.077 9,70%
1 SÉCURITÉ ET SALUBRITÉ PUBLIQUE 403.208 36.345 439.553 5,08%

Cette vision analytique et fonctionnelle des dépenses de la commune a toutefois ses limites, qui sont particulièrement apparentes dans la place artificiellement gonflée qu'y occupe la fonction « Culture » : c'est que, comme on peut le voir dans le tableau détaillé des investissements, chaque bâtiment ou équipement communal est affecté en totalité à une et une seule fonction. Si cela ne pose pas de problèmes quand il s'agit d'affecter une école à la fonction « Enseignement - Formation », le stade à la fonction « Sports » ou l'hôtel de ville à la fonction « Services généraux », c'est plus problématique lorsque l'on remarque que l'espace Armingué, la maison Serre ou l'espace Fuxa sont affectés à la fonction « Culture », alors qu'il s'agit d'espaces multi-fonctions, dont certaines parties sont mises à la disposition d'associations ou d'activités qui ne sont pas toutes culturelles. On y trouve des investissements liés aux services hippomobiles, investissements qui n'ont pas grand chose à voir avec la culture !...L'analyse des investissements liés à la fonction « Culture » montre en outre qu'on y inclut le service du protocole, ce qui suggère que les frais de personnel de ce service entrent dans les frais de fonctionnement de la fonction « Culture », alors qu'à l'évidence, le service du protocole est, lui aussi, multifonctions, puisqu'il met en place, certes, des manifestations culturelles, mais aussi et surtout des manifestations « protocolaires » (8 mai, 11 novembre, etc.), « politiques » (réunions de quartier par exemple, ou vœux du maire) ou sportives, et bien d'autres choses encore qui n'ont pas grand chose à voir avec la culture et qui l'occupe bien plus que les manifestations culturelles proprement dites !

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Dotations et fonds divers et réserves (10),
subventions d'investissement (13)

Cpte Libellé BP+DM
2017
CA 2017 Reste à
réaliser
10 Dotations et fonds divers et réserves 748.250 748.800  
1068 Excédent de fonctionnement capitalisé 498.250 498.250  
10222 Fond de compensation de la TVA (FCTVA) 170.000 185.918  
10223 Taxe locale d'équipement non ventilée 50.000 31.083  
1068 Excédent dissolution SIVOM   28.753  
10223 Taxe d'aménagement et versement pour sous-densité   3.797  
13 Subventions d'investissement 81.787 86.369 14.000
1321 Subventions d'équipement de l'État et d'établissements nationaux 14.000   14.000
1323 Subventions d'équipement du département   12.987  
1326 Subventions d'équipement d'autres établissements publics locaux 67.787 73.382  

Subventions par origine et par projet

  REPORT 2016 BP 2017 NOUVEAU RÉALISÉ 2017 REPORT 2018
Hérault énergies - remplacement GTB école Cosso   4.800 4.863  
Métropole - PIC 2014 (médiathèque==>vestiaires) 50.000   50.000  
État - Réserve parlementaire 2017 (synthétique n° 1)   14.000   14.000
CAF - création-équipement RAM     18.519  
Hérault énergies - travaux régulation gymnase 12.987   12.987  

Le fond de compensation de la TVA (FCTVA) correspond à un remboursement partiel de la TVA aux communes par l'État sur certains investissements. Depuis 2010, les remboursements de TVA enregistrés à ce compte sont ceux concernant l'année précédente (soit, en 2017, les remboursements de TVA sur les investissements de 2016).

Le compte 1068 enregistre l'autofinancement des investissements de 2016, c'est-à-dire la somme prélevée sur l'excédent de fonctionnement constaté au compte administratif de 2016 qui est affecté pour couvrir de besoin de financement de la section d'investissement, différence entre l'excédent d'investissement en 2016 et le déficit sur les reste à réaliser de 2016 reportés sur 2017 (sur les mécanismes de l'autofinancement, voir plus haut la section sur le virement à la section d'investissement)

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Emprunts et dettes assimilées (16)

On trouve dans ce compte :

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Participations et créances (26)

Ce chapitre enregistre des prises de participation de la commune dans des établissements publics, semi-publics ou privés (S.E.M.).

Ce compte n'a enregistré aucune opération en 2017.

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Autres immobilisations financières (27)

Ce chapitre n'a pas enregistré de mouvements en 2017.

Opérations d'ordre de transfert entre sections (040)

Cpte Libellé BP+DM
2017
CA 2017
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections (dépenses) 0 0
192 Plus-values sur cessions d'immobilisations 0 0
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections (recettes) 300.000 415.246
192 Plus-values sur cessions d'immobilisations 0 132.347
21 Cession d'immobilisations corporelles 0  
2111 Terrains nus 0 17.589
28 Amortissement des immobilisations 300.000 265.311
280 Amortissement des immobilisations incorporelles    
2802 Frais liés à la réalisation des document d'urbanisme   1.610
2803 Frais d’études, de recherche et de développement et frais d’insertion    
28031 Frais d'études   47.702
28032 Frais de recherche et développement    
2804 Subventions d’équipement versées    
28041 Subventions d’équipement aux organismes publics    
280415 Groupements de collectivités    
28041511 GFP de rattachement : biens mobiliers, matériels, études    
2804158 Groupements autres que le GFP de rattachement (pour Vendargues, l'agglo)    
28041581 Biens mobiliers, matériel et études    
28041582 Bâtiments et installations    
2804422 Subv équipt en nature pers droit privé: bâtiments et installations   2.730
2805 Concessions et droits similaires, brevets, licences, logiciels, droits et valeurs similaires   700
281 Amortissement des immobilisations corporelles    
2812 Agencements et aménagements de terrains    
28121 Plantation d'arbres et arbustes   41
28128 Agencements et aménagements de terrains autres que plantations d’arbres et d’arbustes    
2815 Installations, matériel et outillage techniques    
28156 Matériel et outillage d'incendie et de défense civile    
281561 Matériel roulant    
281568 Autre matériel et outillage d'incendie et de défense civile    
28157 Matériel et outillage de voirie    
281571 Marériel roulant   3085
281578 Autre matériel et outillage de voirie   11.871
28158 Autres installations    
2818 Autres immobilisations corporelles    
28181 Installations générales, agencements et aménagements divers   9.848
28182 Matériel de transport   34.952
28183 Matériel de bureau et matériel informatique   38.471
28184 Mobilier   9.497
28185 Cheptel   3.780
28188 Autres immobilisations corporelles   101.025

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Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
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Dernière mise à jour le 1er mai 2018