Le vrai bilan 2001-2006
de Pierre DUDIEUZÈRE
(version du 12 avril 2007)

(Pour accéder à la version mise à jour de cette page après le vote du compte administratif 2006 et la publication d'une « réponse » du maire dans le numéro de mai 2007 de « Au fil des pages », pages 8 à 10, cliquer ici)

  • Fiscalité : 40 % d'augmentation entre 2000 et 2007
     
  • Fiscalité : en 2006, Vendargues est la 7ème plus chère commune de l'agglo
     
  • Dépenses de fonctionnement : 41 % d'augmentation entre 2000 et 2005
     
  • Dépenses de personnel : 50 % d'augmentation entre 2000 et 2005
     
  • Dépenses de fonctionnement par habitant en 2005 :
    Vendargues :
    1 128,26 €
     
    Castries :
    792,40 €
     
    Baillargues :
    758,37 €
     
    Jacou :
    703,29 €
     
    Le Crès :
    684,54 €
     

     
  • Endettement : augmentation de 14 % entre 2000 et 2006
    (5.235.000 € fin 2006, soit 646.000 € de plus que fin 2000)
     
  • Dette par habitant à fin 2005 :
    Vendargues :
    1.058,17 €
     
    Castries :
    923,94 €
     
    Jacou :
    879,32 €
     
    Le Crès :
    851,56 €
     
    Baillargues :
    532,87 €
     

 

Dans un article paru sous le titre « Vendargues : le maire Pierre Dudieuzère fait son bilan » dans le Midi Libre du samedi 3 mars 2007 (p. 14 de l'édition de Montpellier) pour rendre compte du conseil municipal du jeudi 1er mars 2007, on peut lire : « le moins que l'on puisse dire, est que Pierre Dudieuzère est plutôt fier de sa gestion des finances de la ville. Il l'a montré en citant quelques uns des chiffres clés de son mandat. Ils se résument à 12 646 130 € d'investissements dont des travaux hydrauliques, l'école Cosso, la cantine Asphodèles, le stade synthétique, le local sports, l'espace Fuxa, les arènes, le cimetière et les programmes voirie, espaces verts et éclairage public. Dans le même temps, toujours selon Pierre Dudieuzère, la dette de la Ville a diminué de 5 235 000 € à 4 589 000 €, les charges de fonctionnement ont été maîtrisées ainsi que les taux de fiscalité des taxes d'habitation (+24,20%), du foncier bâti (+24,20%) et du foncier non bâti (+24%). »

Or, non seulement cet article contient une erreur majeure, puisque le journaliste a tout simplement interverti les chiffres de la dette en début et en fin de mandat, ce qui laisse penser que la dette a diminué alors qu'en fait elle a augmenté, mais en plus, il se contente de rapporter les affirmations péremptoires de Pierre Dudieuzère, sans même les confronter aux chiffres (disponibles non seulement sur ce site dès avant la publication de cette page, mais encore sur le site du ministère des finances pour les années 2001 à 2005). Et lorsqu'il rend compte de certaines de nos réserves en séances, c'est en ces termes, qui suggèrent que nous racontons n'importe quoi, qui ne mérite même pas que le maire prenne la peine d'y répondre : « Bien évidemment, l'opposition, emmenée par Bernard Suzanne, ne partageait pas la même analyse : "Vous nous disiez que Vendargues était la ville la moins chère de l'agglo en termes de fiscalité. C'est faux. Nous sommes 7ème sur 31, ce qui n'est pas pareil." Le maire, Pierrre Dudieuzère écoutait. Mais, sûr de sa politique, il ne prenait même pas la peine de répondre aux remarques. Il en a vu d'autres. »

Mais est-il si certain que c'est parce qu'il était « sûr de sa politique » que le maire ne daignait pas répondre ? N'était-ce pas bien plutôt parce qu'il savait que nous avions raison et qu'il ne pouvait rien répondre pour défendre son bilan calamiteux ?!

La vérité, ce sont les chiffres que nous avons regroupés en début de cette page et que nous allons maintenant étayer, en nous intéressant successivement à la fiscalité, aux dépenses de fonctionnement, à l'endettement de la commune et aux investissements.

La fiscalité

Le tableau suivant montre l'évolution de la fiscalité locale (taxe d'habitation et taxe sur le foncier bâti) entre 2000 et 2007 pour ce qui concerne la part revenant à la commune.

  2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Augmentation des bases
 
1 %
1 %
1,5 %
1,5 %
1,8 %
1,8 %
1,8 %
Augmentation votée par la commune
 
1,2 %
5 %
6 %
3 %
5,2 %
3 %
0 %
Taux de la taxe d'habitation
14,48 %
(dont district : 6,08 %
commune : 8,40 %)
14,70 %
(dont district : 6,20 %
commune : 8,50 %)
15,43 %
16,35 %
16,85 %
17,73 %
18,26 %
18,26 %
Taux de la taxe sur le foncier bâti
17,64 %
(dont district : 6,82 %
commune : 10,82 %)
17,90 %
(dont district : 6,95 %
commune : 10,95 %)
18,79 %
19,91 %
20,51 %
21,58 %
22,23 %
22,23 %
Base (1.000 € en 2000)
1.000 €
1.010 €
1.020 €
1.035 €
1.051 €
1.070 €
1.089 €
1.109 €
Taxe d'habitation
145 €
148 €
157 €
169 €
177 €
190 €
199 €
202 €
Taxe sur le foncier bâti
176 €
181 €
192 €
206 €
216 €
231 €
242 €
246 €
Augmentation par rapport à 2000  
2,53 %
8,70 %
16,91 %
22,29 %
31 %
37,34 %
39,81 %

Dans ce tableau, nous avons cumulé en 2000 et 2001 la part perçue par la commune et la part perçue par le district de manière à rendre les choses comparables. En effet, en 2002, avec la transformation du district en communauté d'agglomération et le changement de fiscalité qui en a résulté, la part perçue par le district est venue s'ajouter à celle de la commune.

L'augmentation annuelle des bases (valeur locative théorique estimée du logement ou de la propriété) est votée chaque année par le parlement dans la loi de finances pour tenir compte de l'inflation (voir article 1518 bis du code général des impôts qui en consolide les évolutions successives). La loi de finances pour 2007 ayant été votée fin 2006, on connaît déjà l'augmentation des bases qui s'appliquera sur les impôts locaux que l'on payera fin 2007, qui est de 1,8 %, comme les deux années précédentes.

En ce qui concerne l'évolution du taux de la commune pour 2007, nous avons pris pour hypothèse de travail que, comme l'a annoncé le maire lors du débat d'orientation budgétaire au conseil municipal du 1er mars 2007, il ne changerait pas en 2007 par rapport à 2006 (augmentation 0 %). Mais bien sûr, pour le contribuable, l'augmentation sera de 1,8 % du fait de l'augmentation des bases votée par le parlement. Et c'est bien la commune qui bénéficiera de cette augmentation.

C'est donc bel et bien une augmentation de 40 % qu'aura subie le contribuable vendarguois entre 2000 et 2007 sur sa feuille d'impôts locaux pour ce qui concerne la part perçue par la commune, même s'il est vrai que les taux n'auront, eux, augmenté que de 26,10 % (de 14,48 % à 18,26 %) entre 2000 et 2007 !

Si l'on s'intéresse maintenant au positionnement de la commune par rapport aux autres communes de l'agglo, et même du grand Montpellier retenu par La Gazette de Montpellier dans son étude sur l'évolution des impôts locaux en 2006 proposée en pages 20 à 25 du n° 961 du 17 au 23 novembre 2006, dont nous avons repris et commenté le contenu sur une autre page de ce site (l'agglo plus sept communes hors agglo mais proches de Montpellier : La Grande-Motte, Mauguio, Palavas-les Flots, Saint-Aunès, Saint-Clément-de-Rivière, Saint-Gély-du-Fesc et Teyran), pour voir ce qu'il en est des promesses électorales de Pierre Dudieuzère qui, dans sa profession de foi, promettait, en second point de son projet, la « maîtrise des impôts locaux par une gestion saine et cohérente » et détaillait ce point en affirmant que « Vendargues demeurera le village de l'agglomération où les impôts locaux sont les plus bas », on arrive au résultat détaillé dans le tableau ci-dessous, qui reprend les taux 2006 des communes disponibles sur le site des impôts du ministère de l'économie et des finances :

Taux de la taxe d'habitation 2006   Taux de la taxe foncière 2006
1
Baillargues 22,92%   1 Castelnau-le-Lez 36,14%
2
Prades-le-Lez 21,80%   2 Le Crès 31,45%
3
Montpellier 21,34%   3 Villeneuve-lès-Maguelone 30,33%
4
Jacou 20,84%   4 Montpellier 29,68%
5
Saint-Georges-d'Orques 20,47%   5 Prades-le-Lez 28,52%
6
Villeneuve-lès-Maguelone 19,07%   6 Lattes 26,85%
7
Vendargues 18,26%   7 Baillargues 25,63%
8
Lattes 18,16%   8 Saint-Jean-de-Védas 25,56%
9
Juvignac 18,06%   9 Juvignac 24,90%
10
Clapiers 17,93%   10 Jacou 24,84%
11
Castelnau-le-Lez 17,44%   11 Palavas-les-Flots 23,84%
12
Grabels 16,85%   12 Saint-Georges-d'Orques 23,43%
13
Cournonterral 16,49%   13 Pérols 22,70%
14
Pignan 16,20%   14 Vendargues 22,23%
15
Cournonsec 16,14%   15 Pignan 21,97%
16
Pérols 15,93%   16 Saint-Gély-du-Fesc 21,90%
17
Le Crès 15,64%   17 Grabels 21,46%
18
Palavas-les-Flots 15,35%   18 Cournonsec 20,88%
19
Murviel-lès-Montpellier 15,10%   19 Clapiers 20,73%
20
Mauguio 15,04%   20 Montferrier-sur-Lez 20,67%
21
Saussan 14,96%   21 Castries 20,49%
22
Restinclières 14,95%   22 Lavérune 19,52%
23
Saint-Drézéry 14,84%   23 Fabrègues 19,12%
24
Saint-Brès 14,71%   24 Murviel-lès-Montpellier 18,45%
25
Beaulieu 14,50%   25 Cournonterral 18,04%
26
Teyran 14,50%   26 Mauguio 17,86%
27
Saint-Jean-de-Védas 14,37%   27 Saint-Drézéry 16,64%
28
Fabrègues 13,85%   28 Teyran 16,60%
29
Sussargues 13,77%   29 Saussan 16,31%
30
Saint-Géniès-des-Mourgues 13,52%   30 Saint-Brès 15,54%
31
Castries 12,32%   31 Saint-Géniès-des-Mourgues 15,21%
32
Montferrier-sur-Lez 11,95%   32 Restinclières 14,95%
33
Saint-Gély-du-Fesc 11,60%   33 Beaulieu 14,50%
34
La Grande-Motte 11,22%   34 Saint-Aunès 14,12%
35
Lavérune 11,18%   35 Sussargues 13,78%
36
Saint-Aunès 10,87%   36 La Grande-Motte 13,25%
37
Saint-Clément-de-Rivière 10,19%   37 Saint-Clément-de-Rivière 11,37%
38
Montaud 8,66%   38 Montaud 10,91%

Là encore, les chiffres parlent d'eux-mêmes : loin d'être resté « le village de l'agglomération où les impôts locaux sont les plus bas », Vendargues est désormais la 7ème plus chère commune de l'agglo (et même des 38 communes du grand Montpellier, et 5ème plus chère des 15 communes qui formaient en 2000 le district de Montpellier, prédecesseur de l'agglo) pour ce qui est de la taxe d'habitation, c'est-à-dire celle qui est payée par tous les habitants, qu'ils soient propriétaires ou locataires, et la 13ème plus chère commune de l'agglo (14ème du grand Montpellier, avec Palavas qui est devant) pour ce qui est de la taxe foncière sur le foncier bâti, payée par les seuls propriétaires !

Les dépenses de fonctionnement

Le tableau ci-dessous, qui reprend des chiffres disponibles dans les pages de ce site consacrées aux comptes administratifs de la commune de 2000 à 2005 (2006 n'est pas encore disponible à la date de rédaction de cette page mais sera ajouté dès que les données seront disponibles), montre l'évolution des dépenses de fonctionnement de la commune depuis les dernières élections avec un zoom sur la part de ces dépenses constituée par les dépenses de personnel.

  2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Dépenses réelles de fonctionnement  4 200 303 €
4 514 386 €
4 882 584 €
5 477 521 €
5 597 313 €
5 933 504 €
 
Augmentation par rapport à 2000
+ 7,48 %
+ 16,24 %
+ 30,41 %
+ 33,26 %
+ 41,26 %
 
Frais de personnel
1 949 604 €
2 157 274 €
2 339 316 €
2 643 176 €
2 928 812 €
2 922 506 €
 
Augmentation par rapport à 2000
+ 10,65 %
+ 19,99 %
+ 35,58 %
+ 50,23 %
+ 49,90 %
 

Ce que montre ce tableau, c'est que la « maîtrise des charges de fonctionnement » dont se vante Pierre Dudieuzère est pour le moins tardive (stabilisation des dépenses de personnel entre 2004 et 2005) et peu visible au global ! La vérité, c'est que les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 41 % en 5 ans et les dépenses de personnel à elles seules de 50 % ! Si les ménages vendarguois maîtrisaient aussi bien leurs propres budgets, la commission de surendettement ne saurait plus où donner de la tête !

Il est vrai que, comme nous avons essayé de le montrer depuis deux ans à travers l'analyse comparée des comptes administratifs 2004 et 2005 de Baillargues, Castries, Le Crès, Jacou et Vendargues, Vendargues est une commune riche (fiscalement parlant) par rapport à ses voisines de l'agglo ! Ce qui n'a pas empêché le maire, Pierre DUDIEUZÈRE, et sa majorité municipale d'augmenter démesurément les impôts locaux depuis 2000, comme nous l'avons vu plus haut. Et de fait, ce que montrent nos études, c'est que la commune a des frais de fonctionnement démesurés par rapport à ses voisines, supérieurs d'environ 50 à 60 % aux leurs quand on les ramène au nombre d'habitants (ratio « dépenses réelles de fonctionnement par habitant », voir le tableau pour 2005 en tête de page), sans pour autant qu'on constate un suréquippement de Vendargues par rapport à elles, contrairement à ce qu'affirme le maire, et malgré un manque flagrant d'entretien des équipements existants que tout le monde peut constater sur l'état de la voirie et des salles municipales, en particulier ! Rappelons encore à titre d'exemple qu'en 2004, l'intégralité du produit de l'augmentation de 3 % des impôts locaux (67.175 €) a été engloutie dans l'augmentation du budget « fêtes et cérémonies » (71.079 €, voir notre page sur le compte administratif 2004 et celle sur l'évolution de ce poste depuis 1987), qui n'a baissé en 2005 et 2006 que sous la pression des élus du groupe minoritaire.

Mais il y a pire ! Dans deux cas au moins, le maire, Pierre DUDIEUZÈRE, et sa majorité municipale, ont, par leurs choix de gestion, purement et simplement dilapidé des sommes conséquences sur le budget de la commune en pure perte ! Voici les deux affaires auxquelles nous faisons référence, et que nous avions signalées sur ce site en leur temps :

En d'autres termes, ces deux affaires ont ensemble grevé le budget de la commune de 250.000 € environ sans le moindre bénéfice pour les vendarguois, bien au contraire (pollution de la guarrigue dans la première affaire). Or, 250.000 €, c'est à peu près le produit cumulé des augmentations d'impôts locaux de 2004 et 2005 (si les impôts locaux étaient restés en 2004 et 2005 au taux de 2003, la commune aurait perçu au total sur les deux années 2004 et 2005 260.000 € en moins). En d'autres termes, on peut dire que l'intégralité du produit cumulé des augmentations d'impôt votées par la majorité municipale les deux dernières années pour lesquelles le compte administratif est disponible (2004 et 2005) a servi à couvrir l'incompétence et l'incurie de Pierre DUDIEUZÈRE et de son équipe dans les deux affaires évoquées ci-dessus !

L'endettement

Le tableau suivant montre l'évolution de l'endettement de la commune depuis 2000 à partir des données fournies par le maire lors du débat d'orientation budgétarie au conseil municipal du 1er mars 2007 (chiffres en italiques : dette initiale et finale, flux 2006) et des comptes administratifs successifs (flux annuels jusqu'à 2005) :

  2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Dette en capital au 31/12 de l'année
4 589 000 €
 
 
 
 
 
5 235 000 € 
Nouveaux emprunts
 
1 067 143 €
1 078 000 €
700 000 €
580 000 €
328 142 €
300 000 €
Capital remboursé
 
545 751 €
509 558 €
557 508 €
525 113 €
638 784 €
630 000 €
Variation de la dette dans l'année
+ 521 392 €
+ 568 442 €
+ 142 492 €
+ 54 887 €
- 310 642 €
- 330 000 € 
Variation de la dette depuis 2000  
+ 521 392 €
+ 1 089 834 €
+ 1 232 325 €
+ 1 287 212 €
+ 976 570 €
+ 646 570 €

Les données sur la dette fournies par le maire, 4 589 000 € fin 2000 et 5 235 000 € fin 2006, sont des données arrondies au millier d'euros alors que les données de flux sont à l'euro près, ce qui explique le léger écart entre l'accroissement de 646 000 € auquel conduisent les données du maire et l'accroissement de 646 570 € auquel conduisent les données de flux annuel.

Il semble d'ailleurs difficile d'arriver à avoir des données précises sur la dette en capital de la commune à la fin de chaque année puisque, si l'on se réfère aux données disponibles sur le site du ministère des finances pour Vendargues (années 2001 à 2005), on obtient les données suivantes, exprimées en milliers d'euros, qui, si elles confirment bien les données de flux reproduites dans le tableau précédent, sont incohérentes pour la dette en capital certaines années, puisque la dette en capital à la fin d'une année devrait être égale à la dette en capital à la fin de l'année précédente plus les nouveaux emprunts de l'année moins le capital remboursé dans l'année, ce qui n'est pas le cas en 2003 et 2004 :

  2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Dette en capital au 31/12 de l'année
4 589 K€
5 134 K€ 
5 702 K€ 
4 610 K€ 
5 876 K€ 
5 565 K€ 
5 235 K€ 
Nouveaux emprunts
 
1 067 K€
1 078 K€
700 K€
580 K€
328 K€
300 K€
Capital remboursé
 
546 K€
510 K€
558 K€
525 K€
639 K€
630 K€
Variation de la dette dans l'année
+ 521 K€
+ 568 K€
+ 142 K€
+ 55 K€
- 311 K€
- 330 K€ 
Variation de la dette depuis 2000  
+ 521 K€
+ 1 089 K€
+ 1 231 K€
+ 1 286 K€
+ 975 K€
+ 645 K€
Dette théorique au 31/12 déduite des flux  
5 110 K€
5 678 K€
5 820 K€
5 875 K€
5 564 K€
5 234 K€

On voit sur la dernière ligne du tableau qu'en prenant pour point de départ le chiffre donné par le maire pour 2000, on arrive pratiquement, à 1 K€ près au chiffre final donné par le maire et aux chiffres intermédiaires du ministère des finances pour 2004 et 2005, mais que le chiffre du ministère pour 2003 est fantaisiste, et ceux de 2001 et 2002 s'écartent de 25 K€ des chiffres théoriques.

Ceci étant, les deux sources confirment que la dette de la commune a augmenté d'environ 645 000 € entre fin 2000 et fin 2006, soit une augmentation de 14 %.

Et le tableau de l'endettement par habitant fourni au début de cette page montre qu'avec 1.058 € de dette par habitant fin 2006, nous sommes sensiblement plus endettés que nos voisins puisque notre dette par habitant est presque le double de celle de Baillargues, supérieure de 15 % à celle de Castries, de 24 % à celle du Crès et de 20 % à celle de Jacou.

Et le maire a eu beau essayer de minimiser ce fait lors du débat d'orientation budgétaire en comparant notre ratio de dette par habitant à celui du département de l'Hérault (qu'il donne comme égal à 1 292 €/h) et à celui de la région Languedoc-Roussilon (qu'il donne comme égal à 1 404 €/h), ces comparaisons sont peu pertinentes puisqu'elles amalgament des communes de toutes tailles et de compétences diverses, certaines participant à des regroupement (comme l'agglo pour Vendargues), d'autre pas. Notre comparaison avec les communes voisines de l'agglo a sur ces comparaisons l'avantage de comparer des communes de taille similaire, de situation géographique voisine et de mêmes compétences puisque participant toutes à la même structure intercommunale, l'agglo de Montpellier.

Le site du ministère des finances déjà mentionné donne pour sa part comme point de comparaison la moyenne pour les communes de même « strate », c'est-à-dire, dans le cas de Vendargues, les communes de 5 000 à 10 000 habitants faisant partie d'une intercommunalité à fiscalité propre. Et, pour cette strate en 2005, le ratio était de 816 €/h à comparer aux 1 058 €/h de Vendargues.

Les investissements

Un autre point mentionné dans le bilan du Midi Libre est le montant cumulé des investissements entre 2001 et 2006, donné à 12 646 130 € et assorti d'une liste.

Nous n'avons pas encore le montant exact des investissements en 2006, puisque le compte administratif 2006 n'est pas encore voté à la date de rédaction de cette page, mais nous avons, dans les comptes administratifs antérieurs, les montants des investissements réels pour les autres années, soit :

ce qui donne un total de 11 287 000 € de 2001 à 2005. Si le chiffre du maire est exact, il implique de les investissements de 2006 ont été de 1 359 130 €, ce qui n'est pas incohérent avec ceux des années précédentes.

Par contre, la liste fournie par le journaliste du Midi Libre mérite quelques commentaires. On y cite « des travaux hydrauliques, l'école Cosso, la cantine Asphodèles, le stade synthétique, le local sports, l'espace Fuxa, les arènes, le cimetière et les programmes voirie, espaces verts et éclairage public », mais il faut préciser que :

On ne s'attardera pas sur les 200 000 € dépensés en pure perte, dans l'affaire du Bacchus déjà mentionnée, pour une salle des fêtes (autre promesse électorale de 2001 aux riverains des salles Armingué) qu'on ne voit pas venir ailleurs et on attend toujours la halle des sports promise depuis 2001 (le maire dira que c'est de la faute de l'opposition municipale qui a retardé la ZAC Pompidou, mais, comme nous le montrons dans d'autres pages de ce site sur la halle des sports et sur la ZAC Pompidou, d'une part la modification de POS nécessaire pour la ZAC n'était pas un préalable requis pour la halle des sports et d'autre part, le recours que nous avons déposé contre la modification de POS de 2000 n'a tout au plus retardé le projet de ZAC Pompidou que de deux ans entre 2000 et 2002, et la plus grosse partie du retard est à imputer au maire lui-même et à la lenteur avec laquelle il a mené la nouvelle version du projet) !

Pour ceux qui veulent en savoir plus, le détail des investissements faits chaque année est disponible dans les comptes administratifs sur d'autres pages de ce site.

On peut pour finir se reporter à la liste des investissements prévus par Pierre DUDIEUZÈRE dans sa profession de foi de 2001, pour faire un point sur ce qui est fait ou pas au terme initialement prévu de son mandat (mars 2007) :

Bref, le bilan sur ce chapitre est pour le moins mitigé !


Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
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Dernière mise à jour le 12 avril 2007