Le compte administratif 2013 de Vendargues

Le compte administratif représente les recettes et les dépenses effectivement enregistrées dans l'année, par opposition au budget, qui n'est qu'une prévision (pour plus de détails, voir la page qui décrit les mécanismes des finances communales). Les tableaux ci-dessous détaillent le réalisé 2013 tel qu'il a été présenté au conseil municipal du 24 avril 2014 et le comparent aux prévisions du budget 2013 (budget primitif, budget supplémentaire et décisions modificatives) et au compte administratif de 2012 pour faire apparaître les variations réelles d'une année sur l'autre. Ils font aussi apparaître, pour la section d'investissement, les restes à réaliser reportés dans le budget 2014 (sur les « reste à réaliser (RAR) », voir la section Reports et budget supplémentaire de la page sur les finances communales déjà citée).

Contrairement à un budget, qui doit être en équilibre (dépenses = recettes pour chaque section, fonctionnement et investissements) ou en suréquilibre (dépenses < recettes pour l'une ou l'autre des sections, ou les deux), le compte administratif, qui décrit ce qui s'est effectivement passé, met le plus souvent en évidence une différence entre les dépenses et les recettes de chaque section, car la probabilité que les dépenses soient exactement égales aux recettes est infime. Sauf dans une commune en graves difficultés financières, les dépenses de fonctionnement n'épuisent pas toutes les ressources enregistrées en recettes de fonctionnement (dont les rentrées fiscales de la commune) et l'excédent des recettes sur les dépenses dans la section de fonctionnement permet de dégager une « épargne » susceptible de servir à l'« autofinancement » d'une partie des investissements (sur l'autofinancement, c'est-à-dire le financement d'une partie de ses investissement par la commune elle-même sur ses ressources propres plutôt que par l'emprunt ou des subventions, voir la section qui lui est consacrée dans la page de ce site intitulée Les finances communales : pour en savoir plus).

Table des matières

Les TABLEAUX de synthÈSE

Comme depuis le compte administratif 2010, je présente les tableaux de synthèse, non pas, comme je le faisais auparavant, par ordre décroissant des sommes en cause, mais tels qu'ils apparaissent dans les documents budgétaires officiels, en conservant l'ordre des lignes et les lignes non alimentées et en faisant apparaître les totaux partiels qui y figurent, sous leur appellation officielle. On notera que, dans cette présentation, les excédents et déficit reportés de l'année précédente sont isolés en fin de tableau et ne sont pas pris en compte dans le total correspondant.
Par contre, pour les tableaux de détail, je continue à classer les comptes, non pas selon leur ordre de numérotation (celui du budget), mais dans leur ordre d'importance décroissante en montant, pour permettre de plus facilement apprécier l'importance relative des divers types de dépenses et de recettes (explicitée en pourcentage dans la colonne « % du total »).
La colonne « variation en % » indique la variation du compte administratif de l'année par rapport au compte administratif de l'année précédente sur le poste concerné et la colonne « % réalisé » des tableaux de synthèse des dépenses de fonctionnement et d'investissement indique le pourcentage de réalisation par rapport au budget de l'année.
Les montants ont été arrondis à l'euro le plus proche.
En cliquant sur le code du compte, lorsqu'il est orange (lien) vous pouvez accéder au détail et/ou à un commentaire sur ce compte. Je n'ai pas commenté les chapitres qui ne sont pas alimentés à Vendargues.

Section de fonctionnement

Dépenses

Compte Libellé BP+BS
2013
CA 2013 % du
total
%
réalisé
CA 2012 variation
en %
011 Charges à caractère général 2 545 000 2 505 515 32,64% 98,45% 2 183 920 +14,73%
012 Charges de personnel et frais assimilés 4 098 000 3 950 822 51,46% 96,41% 3 627 266 +8,92%
014 Atténuations de produits (1) 200 000 0     85 336  
65 Autres charges de gestion courante 608 000 540 679 7,04% 88,93% 529 564 +2,10%
  Total des dépenses de gestion des services 7 451 000 6 997 016 91,14% 93,91% 6 426 086 +8,88%
66 Charges financières 340 000 242 906 3,16% 71,44% 241 131 +0,74%
67 Charges exceptionnelles 10 000 2 070 0,03% 20,70% 5 898 -64,90%
68 Dotations aux amortissements            
022 Dépenses imprévues 502 675 0        
  Total des dépenses réelles de fonctionnement (2) 8 303 675 7 241 991 94,34% 87,21% 6 673 115 +8,52%
023 Virement à la section d'investissement 2 800 000 0        
042 Opérations d'ordre de transfert entre sections 250 000 434 895 5,66% 173,96% 261 994 +65,99%
043 Opérations patrimoniales            
  Total des dépenses d'ordre de fonctionnement 3 050 000 434 895 5,66% 14,26% 261 994 +65,99%
  TOTAL DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT 11 353 675 7 676 886   67,62% 6 935 109 +10,70%
 
002
Pour information
déficit de fonctionnement reporté de n-1
           

(1) Les atténuations de produits, isolées dans le chapitre 014, correspondent aux pénalités pour déficit de logements sociaux au regard de la loi SRU. En 2013, la trésorerie a pratiqué le prélèvement à la source, c'est-à-dire a retenu les pénalités sur le produit des impôts locaux versés à la commune, ce qui fait que cette pénalité n'est pas passée en comptabilité dans les comptes de la commune.
(2) « Les dépenses réelles de fonctionnement s'entendent du total des dépenses de fonctionnement après déduction des dotations aux amortissements et aux provisions, du déficit de fonctionnement reporté, du prélèvement pour dépenses d'investissement, des travaux d'investissement en régie et des charges des services communs réparties entre services utilisateurs » (art. R2313-2 du code général des collectivités territoriales). Concrètement, toutes les dépenses exclues des dépenses réelles de fonctionnement, en dehors d'un éventuel déficit de fonctionnement reporté sont maintenant regroupées dans le chapitre 042.

Le principal enseignement de ce tableau est que les dépenses de fonctionnement ont augmenté de plus de 10 % en 2013 par rapport à 2012, principalement du fait de l'explosion du chapitre 011, « charges à caractère général », qui représente près d'un tiers des dépenses de fonctionnement et a augmenté de près de 15 % en un an.

À cela s'ajoute une augmentation de près de 9 % des charges de personnel (chapitre 012), qui représentent à elles seules plus de la moitié des dépenses de fonctionnement.

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Recettes

Comme l'an dernier, la colonne « % du total » donne le pourcentage que représente chaque chapitre par rapport au total des recettes de fonctionnement de l'année, c'est-à-dire hors excédent reporté de l'année précédente.

Compte Libellé BP+BS
2013
CA 2013 % du
total
CA 2012 variation
en %
013 Atténuations de charges (1) 30 000 122 704 1,40 % 76 353 + 60,71 %
70 Ventes de produits et services 280 000 303 446 3,47 % 287 910 + 5,40 %
73 Impôts et taxes 6 984 000 7 133 477 81,65 % 6 988 503 + 2,70 %
74 Dotations, subventions, participations 956 000 908 444 10,40 % 955 401 - 4,91 %
75 Autres produits de gestion courante 40 000 77 720 0,89 % 46 682 + 66,49 %
 

Total des recettes de gestion des services

8 290 000 8 545 792 97,81 % 8 354 849 + 2,29 %
76 Produits financiers 0 42   48 - 12,49 %
77 Produits exceptionnels 0 191 247 2,19 % 30 614  
78 Reprises sur amortissements et provisions          
  Total des recettes réelles de fonctionnement (2) 8 290 000 8 737 080 100 % 8 385 511 + 4,19 %
042 Opérations d'ordre de transfert entre sections 0 0   0  
043 Opérations patrimoniales          
  Total des recettes d'ordre de fonctionnement 0 0   0  
  TOTAL DES RECETTES DE FONCTIONNEMENT 8 290 000 8 737 080   8 385 511 + 4,19 %
 
002
Pour information
Excédent ordinaire reporté de n-1(3)
  
3 063 675
 
3 063 675
 
35,07 %

2 508 668
 
+ 22,12 %

(1) Les atténuations de charges sont le plus souvent des remboursements sur charges sociales et autres charges de personnel enregistrées en crédit au compte 64
(2) « Les recettes réelles de fonctionnement s'entendent du total des recettes de fonctionnement, après déduction des réductions de charges, de l'excédent ordinaire reporté, et de la contribution des services utilisateurs aux charges des services communs » (art. R2313-2 du code général des collectivités territoriales). Concrètement, toutes les recettes exclues des recettes réelles de fonctionnement, en dehors de l'excédent ordinaire reporté, sont maintenant regroupées dans le chapitre 042.
(3) Le pourcentage indiqué dans la colonne « % du total » est le pourcentage que représente l'excédent par rapport au total des recettes n'incluant pas cet excédent. Il représente donc le pourcentage d'accroissement des recettes induit par l'excédent reporté.

EXCÉDENT DE FONCTIONNEMENT : 4 123 870 €

Cet excédent de fonctionnement de 4 123 870 € (à comparer à 3 959 069 € en 2012) est obtenu en ajoutant aux 1 060 194 € de différence entre le total des recettes de fonctionnement, qui est de 8 737 080 €, et le total des dépenses de fonctionnement, qui est de 7 676 886 €, le montant de l'excédent de fonctionnement reporté de 2013 (après comblement du besoin de financement de la section d'investissement en 2012), soit 3 063 675 €. On voit donc que l'excédent spécifique à 2013 n'est qu'à peine plus du quart de ce total, et ce, avant prise en compte du besoin de financement de la section d'investissements pour 2013, c'est-à-dire de l'autofinancement des investissements de 2013.

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Section d'investissement

Dépenses

Si la comparaison du budget global d'investissement d'une année sur l'autre donne une indication de tendance, la comparaison ligne à ligne n'est pas très significative dans la mesure où la structure de ce budget n'est pas aussi répétitive que celle du budget de fonctionnement. Mais le plus intéressant est de suivre l'évolution des dépenses d'équipement, c'est-à-dire le cumul des chapitres 20 (plus 204, maintenant isolé en tant que chapitre spécifique), 21 et 23 en dépenses, qui représente les investissements réels nouveaux en 2012, la ligne « emprunts » correspondant au remboursement de capital sur des emprunts ayant servi à financer des investissements antérieurs, c'est-à-dire à des investissements réels aussi, mais faits dans des années antérieures.

Cpte Libellé BP+BS
2013
CA 2013 %
réalisé
REPORT
VERS 2014
CA 2012 variation
en %
3.. Stocks            
20 Immobilisations incorporelles 165 200 43 345 26,24 % 57 612 72 243 - 40,00 %
204 Subventions d'équipement versées 36 653 17 423 47,53 % 0 7 354  
21 Immobilisations corporelles 558 535 366 057 65,54 % 174 952 320 372 + 14,26 %
23 Immobilisations en cours 4 908 379 2 775 587 56,55 % 1 759 718 3 571 188 - 22,28 %
  Total des dépenses d'équipement 5 668 767 3 202 411 56,49 % 1 992 282 3 971 156 - 19,36 %
10 Dotations, fonds divers et réserves            
13 Subventions d'investissement            
16 Emprunts et dettes assimilées 550 000 512 181     471 095 + 8,72 %
18 Compte de liaison : affectation (budgets annexes, régies)            
26 Participations et créances rattachées 5 250 5 250     6 000  
27 Autres immobilisations financières         75 000  
020 Dépenses imprévues            
  Total des dépenses financières 555 250 517 431   0 552 095 - 6,28 %
45X-1 Total des opérations pour compte de tiers            
  Total des dépenses réelles d'investissement 6 224 017 3 719 843 59,77 % 1 992 282 4 523 250 - 17,16 %
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections 0 0     0  
041 Opérations patrimoniales            
  TOTAL DES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT 6 224 017 3 719 842 59,77 % 1 992 282 4 523 250 - 17,16 %
 
001
Pour information
Déficit d'investissement reporté de n-1
 
640 876
 
640 876
     
0
 

Sur les 3 202 411 € de dépenses d'équipement de 2013, correspondant aux investissements nouveaux payés en 2013, 912 517 € correspondent aux reports d'investissements engagés en 2012 mais payés en 2013. Il reste donc 2 289 894 € d'investissements nouveaux engagés et payés en 2013, auquel il faut ajouter 1 992 282 € d'investissements nouveaux engagés en 2013 qui ne seront payés qu'en 2014 (les RAR). On arrive donc à un total de 4 282 176 € d'investissements engagés en 2014. Le tableau ci-dessous montre le résultat de ce même calcul pour les années 2007 (année précédant les élections municipales de mars 2008) à 2013 (année précédant les élections municipales de mars 2014).

Année Dépenses d'équipement moins RAR A-1 plus RAR A+1 Engagé de l'année
2007 2 903 129 € 1 154 142 € 5 850 100 € 7 599 087 €
2008 5 455 771 € 5 850 100 € 2 571 015 € 2 176 686 €
2009 3 253 897 € 2 571 015 € 945 830 € 1 628 712 €
2010 1 092 735 € 945 830 € 1 918 900 € 2 065 805 €
2011 2 813 677 € 1 918 900 € 1 963 300 € 2 858 077 €
2012 3 971 156 € 1 963 300 € 912 517 € 2 920 373 €
2013 3 202 411 € 912 517 € 1 992 282 € 4 282 176 €

Comme on le voit, la courbe des investissements est cyclique et les investissements se concentrent sur les années préélectorales. En 2007, le gros des investissemetns concernait la halle des sports et une grosse partie de son financement était assuré par GGL au titre de la ZAC Pompidou. En 2013, le gros des investissements a porté sur la voirie et son financement a été en grande partie assuré par la « cagnotte » que le maire avait constituée en différant ces investissements les années précédentes, cagnotte qui était de 3 millions d'euros environ au début 2013 et dont il a consommé près des deux tiers dans la seule année 2013, comme on va le voir avec l'analyse des recettes d'investissement qui suit.

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Recettes

Cpte Libellé BP+BS
2013
CA 2013 REPORT
VERS 2014
CA 2012 variation
en %
3. Stocks          
13 Subventions d'investissement 898 500 840 514 89 000 724 994 + 15,93 %
16 Emprunts et dettes assimilées 1 000 000 500 000   650 000 - 23,08 %
20 Immobilisations incorporelles          
204 Subventions d'équipement versées          
21 Immobilisations corporelles          
22 Immobilisations reçues en affectation          
23 Immobilisations en cours          
  Total des recettes d'équipement 1 898 500 1 340 514 89 000 1 374 994 - 2,51 %
10 Dotations, fonds divers et réserves 600 000 652 892   415 087 + 57,29 %
1068 Excédent de fonctionnement capitalisé 895 393 895 393   921 052 - 2,79 %
138 Autres subventions d'investissement non transférables          
165 Dépôts et cautionnements reçus          
18 Compte de liaison : affectation (budgets annexes, régies)          
26 Participations et créances rattachées          
27 Autres immobilisations financières          
024 Produits des cessions d'immobilisations 436 000 0      
  Total des recettes financières 1 931 393 1 548 286 0 1 336 139 + 15,88 %
45X-2 Total des opérations pour compte de tiers          
  Total des recettes réelles d'investissement 3 829 893 2 888 800 89 000 2 711 132 + 7,67 %
021 Virement de la section de fonctionnement 2 800 000        
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections 250 000 434 895   261 994 + 65,99 %
041 Opérations patrimoniales          
  Total des recettes d'ordre d'investissement 3 050 000 434 895   261 994 + 65,99 %
  TOTAL DES RECETTES D'INVESTISSEMENT 6 879 893 3 323 694 89 000 2 973 126 + 11,79 %
 
001
Pour information
Excédent d'investissement reporté
   
0
 
909 248
 

DÉFICIT D'INVESTISSEMENTS : 1 037 025 €

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Synthèse générale

Le déficit d'investissement de 1 037 025 € est la différence entre le total des dépenses d'investissement (3 719 842 €) et le total des recettes d'investissement (3 323 694 €), augmenté du déficit reporté de 2012 (640 876 €). Il sera enregistré en dépenses au compte 001 de la section d'investissements du budget 2014 et s'ajoute au déficit sur les reports vers 2014 (les « reste à réaliser (RAR) ») de 1 903 282 €, correspondant à la différence entre les dépenses reportées (opérations engagées en 2013 mais qui ne seront terminées qu'en 2014 ou travaux effectués en 2013 mais dont les factures ne seront payées qu'en 2014) et le recettes reportées (subventions promises, mais qui ne pourront être encaissées qu'à l'achèvement des travaux en 2014 ou plus tard, ou emprunts prévus au budget mais non réalisés tant que les dépenses correspondantes n'ont pas à être payées), ce qui conduit à un besoin de financement de 2 940 306 €, qui est inférieur à l'excédent de fonctionnement de 4 123 870 €, c'est-à-dire à la capacité maximale d'autofinancement constatée à fin 2013, mais presque trois fois plus élevé que l'excédent de fonctionnement nouveau de 2013 (celui qui vient s'ajouter à l'excédent reporté de 2012), qui est de 1 060 194 €, comme on l'a vu plus haut.

BESOIN DE FINANCEMENT : 2 940 306 €

Par ailleurs, l'excédent de fonctionnement de 4 123 870 € couvre en totalité les 512 181 € de remboursement de capital des emprunts en cours pour 2013, laissant un potentiel d'autofinancement réel (pour des investissements de 2013) de 3 611 689 €.

En fin de compte, si l'on compare l'excédent reporté en recette de fonctionnement pour 2014 une fois comblé le besoin de financement de 2013, soit 1 183 563 € (4 123 870 € - 2 940 306 €), à celui qui avait été reporté de 2012 sur 2013, soit 3 063 675 €, on voit que, comme je l'annonçais dans mon commentaire sur les dépenses d'investissement, dans cette année préélectorale, le maire a consommé près des deux tiers de la cagnotte de 3 M€ accumulée les années précédente. Et si les travaux ont été engagés en 2013, une bonne partie ne seront terminés et payés qu'en 2014, puisqu'il y a pour près de 2 milions d'euros de reports de 2013 sur 2014 de dépenses d'investissement engagées en 2013 : il faut en effet que ces travaux aient lieu le plus près possible des élections !

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Données de synthèse

L'endettement de la commune

  2012 2013
Total du capital emprunté sur les emprunts en cours au 31/12 de l'année 9 899 069 €  
Total du capital restant dû sur ces emprunts au 31/12 de l'année 7 735 083 € 7 731 438 €
Total des échéances à payer dans l'année au titre de ces emprunts 773 259 € 760 987 €
Part de capital remboursé sur ces échéances 513 944 € 512 181 €
Part d'intérêts sur ces échéances 259 315 € 248 806 €

Les nouveaux emprunts de 2013, soit 500.000 €, correspondent presque exactement au montant de capital remboursé en 2013, soit 512.181 €, si bien que le montant total de la dette en capital de la commune ne change pratiquement pas.

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Les ratios de la commune

Ces ratios (calculés par moi à partir des données arrêtées de 2013 présentées ici) donnent une idée de l'importance des divers postes du compte administratif en les divisant par le nombre d'habitant (valeur par habitant) ou en les exprimant en pourcentage d'autres composantes du compte (par exemple, telle catégorie de dépenses par rapport à telle catégorie de recettes), ce qui permet un comparaison avec d'autres communes. On trouve sur le nouveau site dédié aux collectivités locales, « collectivites-locales.gouv.fr, le portail de l'État au service des collectivités locales » ouvert en avril 2013, dans la section consacrée aux finances locales des communes (Accueil>Finances locales>Communes), les moyennes de ces ratios et d'autres pour la France, mais aussi selon la région, selon le type d'intercommunalité dont fait partie la commune et en fonction de la tranche de population de la commune (dernière année disponible : 2010, comme l'an dernier : Les finances des communes de moins de 10.000 habitants 2010). Nous avons repris ici, à côté des ratios 2013 de VENDARGUES (population 2013 : 5 657 habitants), les moyennes 2010 pour les communes de 5 000 à 10 000 habitants :

On pourra aussi comparer les ratios de 2013 à ceux de 2012 pour en suivre l'évolution.

La population de Vendargues en 2013 retenue pour le calcul de ces ratios est de 5.657 habitants ; elle était de 5.553 habitants en 2012.

Libellé du ratio VENDARGUES
Moyenne 2010 des communes
de 5.000 à 10.000 habitants
2013
(5.657 h)
2012
(5.553 h)
Région
Languedoc
Dans une
agglo.
France
métropolotaine
1. Dépenses réelles de fonctionnement/habitant 1 280,18 1 187,96 1 046 919 952
2. Produit des impôts directs/habitant 716,57 707,74 525 410 464
2'. Produit des impôts directs + compensation agglo/habitant (1) 1 169,85 1 169,50 627 623 627
3. Recettes réelles de fonctionnement/habitant 1 544,47 1 510,09 1 279 1 130 1 177
4. Dépenses d'équipement brut/habitant 566,10 713,81 310 288 311
5. Encours de la dette/habitant (au 31/12 de l'année) 1 366,70 1 392,96 1 401 803 936
6. Dotation globale de fonctionnement/habitant 99,06 98,66 234 193 225
7. Dépenses de personnel/dépenses réelles de fonct. 54,55 % 53,21 % 53,9 % 55,5 % 53,5 %
9. Dépenses réelles de fonct.+dette/recettes réelles de fonct. (2) 88,75 % 85,20 % 90,8 % 88,8 % 88,8 %
10. Dépenses d'équipement brut/recettes réelles de fonct. (3) 36,65 % 47,36 % 24,2 % 25,5 % 26,4 %
11. Encours de la dette/recettes réelles de fonct. (4) 88,49 % 92 % 109,52 % 71,06 % 79,50 %
12. Poids de la dette en nombre d'années d'épargne brute (5) 5,92 4,58 6,0 4,0 4,3

(1) Ce nouveau ration introduit dans les documents du ministère de l'intérieur depuis 2007 est similaire au précédent à ceci près qu'il ajoute ou retranche au produit des impôts directs (pour Vendargues, taxe d'habitation (TH) et taxes foncières (TF)) la compensation faite entre l'intercommunalité à taxe professionnelle unique et la commune (pour Vendargues, la compensation versée à la commune par la communauté d'agglomération de Montpellier, soit 2.564.170,40 € en 2013, de manière à rendre ces chiffres comparables avec ceux des communes qui ne font pas partie d'une intercommunalité à fiscalité propre et perçoivent donc en plus de la TH et de la TF la taxe professionnelle (rappelons que cette compensation n'est pas la simple compensation de la perte de taxe professionnelle, mais le net entre cette perte d'une part, et d'autre part les surcroîts de ressources issus de la part de TH et de TF que percevait auparavant le district de Montpellier et que ne perçoit plus l'agglo, qui reviennent donc à la commune, et les réductions de dépenses pour la commune résultant des transferts de charges de la commune vers l'agglo).

(2) Le ratio 9, encore appelé « marge d'autofinancement courant », mesure le rapport entre les charges courantes augmentées de l'annuité de la dette et les recettes courantes. Un ratio supérieur à 100 exprime que l'annuité de la dette n'est pas totalement financée par les recettes courantes.

(3) Le ratio 10, encore appelé « taux déquipement », compare l'effort d'équipement brut (les investissements réels) aux recettes réelles de fonctionnement.

(4) Le ratio 11, encore appelé « poids de la dette » permet de mesurer le poids de la dette en nombre d'années de recettes courantes : un ratio de 100 % voudrait dire que le montant de la dette de la commune représente exactement une année de recettes courantes (les recettes réelles de fonctionnement) ; un ratio de 150 % voudrait dire que la dette représente un an et demi de recettes courantes, etc.

(5) Le ratio 12 mesure le poids de la dette en nombre d'années d'épargne brute. Il est obtenu en divisant le capital restant dû au 31/12 de l'année (pour Vendargues en 2013 : 7 731 438 €) par la différence entre le montant des recettes réelles de fonctionnement hors produits exceptionnels et le montant des dépenses réelles de fonctionnement hors charges exceptionnelles (pour Vendargues en 2013 :
(8 737 080 - 191 247) - (7 241 991 - 2 070) =  8 545 833 - 7 239 921 = 1 305 912 €)

Les ratios 2013 confirment le diagnostic des années précédentes : Vendargues est une commune « riche » (fiscalement parlant, grâce à l'héritage fiscal de la zone industrielle pérennisé au niveau de 2001 dans la compensation versée par l'agglo à la commune, alors même que, depuis 2010, la taxe professionnelle a été supprimée et que, quand bien même elle aurait été maintenue, son montant aurait sans doute diminué du fait de la crise), comme le montre le ratio 2', qui est pour Vendargues près du double de ceux auxquels on peut le comparer, et une partie de cette richesse est utilisée par l'équipe municipale en place pour « mener grand train » au niveau des dépenses de fonctionnement, plutôt que pour investir, comme le montre le ratio 1, supérieur de plus de 30 % à celui des communes similaires auxquelles on peut se comparer, surtout pour une commune faisant partie d'une communauté d'agglomération (on peut prendre comme ratio de référence celui des communes de 5.000 à 10.000 habitants faisant partie d'une communauté d'agglomération, soit 884, corrigé selon le rapport qui existe entre le ratio pour la métropole et celui pour le Languedoc-Roussillon, ce qui conduit à un ratio de 967, par rapport auquel celui de Vendargues est supérieur de 32,4 %).

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SECTION de fonctionnement : détail

La comptabilité des communes est soumise au vote selon un plan comptable par nature de dépenses (carburant, énergie, salaires du personnel, intérêts d'emprunts, etc.) sans préjuger de la fonction à laquelle chaque dépense a contribué (administratif, scolaire, sports, etc.). Mais le plan comptable permet aussi de croiser cette approche par nature avec une approche par fonction, selon une nomenclature de fonctions disponible dans une page de ce site en cliquant ici, qui permet une approche analytique (à grosses mailles) de la comptabilité (quelle part du budget communal est consommée par chaque service rendu à la population). Les tableaux ci-dessous présentent le détail par nature tel qu'il apparaît dans les documents fournis pour le vote du conseil municipal. Mais cette année encore, le dossier préparatoire au vote du compte administratif incluait un schéma de synthèse sur la ventilation des dépenses de fonctionnement et d'investissement par grande fonction de la nomenclature par fonction. Les chiffres de ce document sont repris sur cette page dans les tableaux de synthèse figurant à la fin de la section sur les dépenses d'investissement réelles, avec quelques commentaires sur le caractère parfois un peu artificiel de cette comptabilité analytique par fonction (le chiffrage de la fonction « Culture » est l'exemple le plus caricatural des limites de cette analyse).

Charges à caractère général (011)

Compte Libellé BP + BS
2013
CA 2013 % du
total
CA 2012 variation
en %
011 Charges à caractère général 2.545.000 2.505.515 (32,64 %) 2.183.920 + 14,73%
611 Contrats de prestations de services 329.000 324.767 12,96% 275.511 + 17,88%
60612 Énergie électrique 308.000 304.253 12,14% 277.500 + 9,64%
61522 Entretien et réparations sur bâtiments 187.000 283.673 11,32% 210.116 + 35,01%
60623 Alimentation 173.500 147.390 5,88% 146.743 + 0,44%
61523 Entretien et réparations sur voies et réseaux 29.000 133.765 5,34% 42.774 + 212,73%
616 Primes d'assurances 100.500 121.323 4,84% 83.872 +44,65%
 
Total des 6 premiers postes = 52,49 % du 011
         
60632 Fournitures de petit équipement 127.950 116.076 4,63% 102.359 + 13,40%
61521 Entretien et réparations sur terrains 83.000 105.846 4,22% 70.849 + 49,40%
6135 Location mobilière 107.000 103.610 4,14% 92.368 + 12,17%
6232 Fêtes et cérémonies 152.000 101.773 4,06% 90.434 + 12,54%
60611 Eau et assainissement 150.000 85.204 3,40% 132.872 - 35,88%
6262 Frais de télécommunications 58.000 68.575 2,74% 58.351 + 17,52%
 
Total des 12 premiers postes = 75,68 % du 011
         
6257 Réceptions 78.500 61.711 2,46% 52.858 + 16,75%
61551 Entretien de matériel roulant 47.500 55.803 2,23% 47.194 + 18,24%
6132 Location immobilière 39.000 46.885 1,87% 33.962 + 38,05%
61558 Entretien d'autres biens mobiliers 60.000 44.487 1,78% 51.077 - 12,90%
60633 Fournitures de voirie 51.000 41.659 1,66% 46.452 - 10,32%
6236 Catalogues et imprimés 51.000 37.748 1,51% 39.542 - 4,54%
6064 Fournitures administratives 37.500 36.457 1,46% 34.367 + 6,08%
60622 Carburant 41.000 34.982 1,40% 32.692 + 7,00%
6067 Fournitures scolaires 42.050 33.936 1,35% 36.045 - 5,85%
6156 Maintenance 35.500 28.889 1,15% 24.782 + 16,57%
6065 Livres disques cassettes (bibliothèque) 27.000 26.775 1,07% 23.564 + 13,63%
60636 Vêtements de travail 21.000 24.995 1,00% 20.767 + 20,36%
60631 Fournitures d'entretien 21.500 23.150 0,92% 19.683 + 17,61%
6228 Rémunérations d'intermédiaires divers 11.500 17.983 0,72% 9.466 + 89,97%
6227 Frais d'actes et de contentieux 30.000 17.540 0,70% 16.945 + 3,51%
6251 Voyages et déplacements 45.500 15.110 0,60% 35.664 - 57,63%
6231 Annonces et insertions 14.000 13.261 0,53% 16.019 - 17,22%
63512 Taxes foncières 15.000 11.475 0,46% 16.561 - 30,71%
6261 Frais d'affranchissement 0 10.883 0,43% 11.196 - 2,80%
6247 Transport collectif de personnes 11.000 9.865 0,39% 14.638 - 32,61%
6182 Documentation générale et technique 7.000 5.789 0,23% 5.724 + 1,14%
6184 Versement à des organismes de formation 6.000 3.207 0,13% 5.692 - 43,66%
60628 Autres fournitures non stockées 8.500 1.756 0,07% 1.613 + 8,87%
6225 Indemnité au comptable 3.000 1.320 0,05% 1.278 + 3,29%
6188 Autres frais divers 1.000 1.063 0,04% 9.466 - 88,77%
627 Services bancaires et assimilés 0 1.000 0,04% 975 + 2,56%
6042 Achat de prestations de service 20.000 714 0,03% 905 - 21,10%
6355 Taxes et impôts sur les véhicules 0 683 0,03% 0  
6238 Publicité, publications, relations publiques diverses 15.000 134 0,01%    
6241 Transport de biens       84  

Après l'explosion de ce chapitre en 2010 (385.508 € de plus qu'en 2009, soit 22 % d'augmentation), et une relative stabilité en 2011 (+ 0,54 %) et en 2012 (+ 0,73 %), ce chapitre explose à nouveau en 2013, avec une augmentation de près de 15 % par rapport à 2012.

Le cumul des comptes 615xx (61521, « Entretien et réparations sur terrains », 61522, « Entretien et réparations sur bâtiments », 61523, « Entretien et réparations sur voies et réseaux », 61551, « Entretien de matériel roulant », 61558, « Entretien d'autres biens mobiliers » et 6156, « Maintenance ») qui constituent les différents comptes enregistrant des opérations d'entretien, enregistre en 2013 des dépenses pour un montant total de 652.463 €, soit 26 % du chapitre 011, en augmentation de 46 % par rapport à 2012, où l'augmentation de ces comptes avait déjà été de 16 % par rapport à 2011. L'entretien devient frénétique à l'approche des élections municipales !

La facture d'eau a sensiblement baissé en 2013, mais l'historique de ce poste montre qu'il peut varier sensiblement à la hausse ou à la baisse d'une année sur l'autre. Par contre, la facture d'éléctricité a augmenté de près de 10 % en 2013 par rapport à 2012 pour atteindre le plus haut niveau jamais atteint, malgré les efforts de l'Agenda 21.

Les postes « Fêtes et cérémonies » et « Réceptions », avec un cumul de 163.483 €, repartent à la hausse (+ 14 % par rapport à 2012) après une pose stratégique en 2012 (dernier compte administratif connu avant les élections municipales de mars 2013) où, avec un total de 143.292 €, ils avaient enregistré une baisse de 28 % par rapport à 2011, année record avec 197.803 € sur ces deux comptes au terme de deux années de forte augmentation (+ 70.000 € entre 2009 et 2011, soit 55 % d'augmentation sur deux ans).

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Charges de personnel (012)

Dans ce tableau, j'ai classé les différents postes par grandes catégories (rémunérations des différentes catégories de personnel : titulaires, non titulaires, emplois d'insertion, personnel extérieur ; charges salariales ; impôts, taxes et autres versements sur les rémunérations) en faisant précéder le détail de chaque catégorie par une ligne de total pour la catégorie (sur fond bleu clair).

Compte Libellé BP + BS
2013
CA 2013 % du
total
CA 2012 variation
en %
012 Charges de personnel et frais assimilés 4.098.000 3.950.822 (51,46 %) 3.627.266 + 8,92%
6411 Rémunération du personnel titulaire 2.700.390 2.337.067 59,16% 2.289.485 +2,08%
64111 Rémunération principale titulaires 2.120.790 1.733.958 43,89% 1.787.374 - 2,99%
64112 Nelle bonification indiciaire, suppl. familial, indemnité de résidence 75.200 49.318 1,25% 48.595 + 1,49%
64118 Autres indemnités 504.400 553.791 14,02% 453.516 + 22,11%
6413 Rémunération du personnel non titulaire 361.000 380.655 9,64% 287.422 +32,44%
64131 Rémunération principale non titulaires 313.000 323.096 8,18% 254.533 + 26,94%
64138 Autres indemnités 48.500 57.559 1,46% 32.889 + 75,01%
  Rémunérations d'autres personnels 74.800 108.072 2,73% 89.598 +20,62%
6218 Autre personnel extérieur 49.800 22.967 0,58% 23.639 - 2,84%
64168 Autres emplois d'insertion 25.000 85.105 2,15% 65.959 + 29,03%
645 Charges de sécurité sociale et de prévoyance 846.920 993.528 25,15% 865.441 +14,80%
6451 Cotisations URSSAF 415.500 445.247 11,27% 381.588 + 16,68%
6453 Cotisation aux caisses de retraite 403.820 514.755 13,03% 462.361 + 11,33%
6454 Cotisations aux ASSEDIC 27.600 27.495 0,70% 21.492 + 27,93%
6458 Cotisations aux autres organismes sociaux 0 6.031 0,15%    
647 Autres charges sociales 0 31.014 0,79% 8.279 +274,61%
64731 Allocations de chômage versées directement 0 3.885 0,10% 5.740 - 32,32%
6475 Charges médecine du travail, pharmacie 0 12.248 0,31% 701 + 1.647,22%
6478 Autres charges sociales 0 14.881 0,38% 1.838 + 709,63%
648 Autres charges de personnel 0 0   34  
64832 Contribution au fond de compensation de cessation progressive d'activté       34  
633 Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations 114.390 100.487 2,55% 87.007 +15,49%
6331 Versement de transport 47.030 44.453 1,13% 37.816 + 17,55%
6332 Cotisations versées au fonds national
d'aide au logement (FNAL)
17.170 11.457 0,29% 9.487 + 20,77%
6336 Cotisations au centre national  et aux centres de gestion de la fonction publique territoriale 38.200 37.915 0,96% 34.001 + 11,51%
6338 Autres impôts, taxes sur rémunérations 11.990 6.662 0,17% 5.703 + 16,82%

Comme le chapitre 011, le chapitre 012 repart à la hausse (+ 9 % environ) après une pause en 2012 par rapport à 2011. Il en va de même pour la sous-traitance (compte 611 du chapitre 011) qui augmente de 18 % en 2013 par rapport à 2012 et devient le premier poste de dépenses du chapitre 011, pour un montant de 324.767 €, soit 8,2 % du total des charges de personnel (au lieu de 7,6 % en 2012).

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Autofinancement : virement à la section d'investissement (023)
virement de la section de fonctionnement (021)
et excédent de fonctionnement capitalisé (1068)

Le chapitre 023 enregistre, dans le budget primitif, qui décrit des prévisions de recettes et de dépenses et qui doit être en équilibre tant en section de fonctionnement qu'en section d'investissement (total des recettes égale total des dépenses, section par section), la part des recettes de fonctionnement qui n'est affectée à aucune dépense de fonctionnement et que la commune souhaite consacrer au financement d'investissements, en la transférant à la section d'investissement, où elle est enregistrée en recette au compte 021. Il traduit, dans le budget, l'estimation de ce qu'on appelle autofinancement, c'est-à-dire la part de ses ressources propres que la commune décide de consacrer à des investissements plutôt qu'à des dépenses de fonctionnement, étant entendu que toutes les ressources fiscales de la commune entrent dans les recettes de fonctionnement, puisque le fonctionnement est prioritaire sur l'investissement, et que la commune ne peut utiliser ses ressources pour des investissements tant qu'elle n'a pas été en mesure de faire face au moins à la part dite « obligatoire » des dépenses de fonctionnement (celles rendues obligatoires par la loi, comme les salaires des personnels communaux, l'entretien des écoles communales, les services dus aux administrés, etc.).

En pratique, le virement prévu au budget n'est jamais effectué comptablement pendant l'année, puisque, tant que l'année n'est pas terminée il est impossible de savoir si l'on aura un excédent des recettes effectives (et non plus simplement prévisionnelles) de fonctionnement sur les dépenses effectives de fonctionnement et, si l'on en a un, quel sera son montant. C'est pourquoi ce compte n'est jamais alimenté dans le compte administratif. Il ne figure au budget, qui représente des prévisions, sous forme d'estimation, que pour permettre l'équilibre du budget (et, dans le budget, il doit être au moins égal au montant du capital des emprunts à rembourser dans l'année car sinon, cela voudrait dire que la commune prévoit d'emprunter pour rembourser l'emprunt puisque le budget d'investissement s'équilibre en fin de compte par le recours à l'emprunt, toutes les ressources de la commune autre que les dotations et subventions affectées transitant par la section de fonctionnement).

L'autofinancement réel pour une année donnée se traduit en fait comptablement dans le budget primitif de l'année suivante : en général, lors de l'arrêté des comptes au vote du compte administratif, on constate un excédent des recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement et un surplus de dépenses d'investissement par rapport aux recettes d'investissement, après prise en compte, non seulement des dépenses et recettes effectivement imputées comptablement dans l'année, mais aussi de ce qu'on appelle les « restes à réaliser (RAR) », c'est-à-dire de tout ce qui, en dépenses comme en recettes, est certain et inévitable, bien que non imputé dans l'année qui s'est terminée, c'est-à-dire, en dépense, des travaux déjà lancés mais non encore facturés, ou des commandes et marchés passées mais pas encore livrés et facturés, et en recette, principalement des subventions d'équipement promises mais pas encore encaissées ou des emprunts qu'on ne réalisera que lorsque les travaux auront été facturés pour ne pas payer inutilement d'intérêts, opérations qu'il est donc nécessaire d'inscrire au budget de l'année suivante avant d'y ajouter des opérations nouvelles, puisqu'elles sont certaines (il ne s'agit pas là de la différence entre ce qui avait été prévu au budget et ce qui a été réalisé, mais bien de ce qui est devenu certain et inévitable ; si une opération avait été inscrite au budget, mais n'a pas été entreprise, c'est le choix du conseil municipal de la reprendre au budget de l'année suivante ou de l'abandonner, puisque ce choix reste ouvert, ce qui n'est justement plus le cas par définition avec les reste à réaliser). Ce surplus de dépenses d'investissement payées dans l'année ou dont on ne peut plus éviter le paiement ultérieur sur les recettes d'investissement encaissées dans l'année ou que l'on est sûr d'encaisser ultérieurement constitue ce qu'on appelle le « besoin de financement » de la section d'investissement. Si les finances de la commune sont saines, il doit être inférieur à l'excédent de recettes constaté pour la section de fonctionnement, qui va servir à le combler. L'affectation du résultat de l'année arrêtée, qui se fait lors du vote du compte administratif, consiste donc à couvrir le besoin de financement par un virement enregistré en recettes d'investissement au compte 1068 (« excédent de fonctionnement capitalisé ») à partir de l'excédent de fonctionnement constaté, qui apparaît au budget d'investissement de l'année suivante en même temps que d'une part le déficit d'investissement comptable (hors restes à réaliser), reporté dans le budget au compte 001 (« déficit d'investissement reporté ») des dépenses d'investissement, et d'autre part l'enregistrement de tous les reste à réaliser, en recettes comme en dépenses, dans les postes comptables appropriés, cet ensemble d'écriture ayant un solde net nul (cumul des recettes égale au cumul des dépenses), ce qui permet de repartir à zéro pour la recherche de l'équilibre des écritures nouvelles de l'année qui commence.

Si exceptionnellement, la section d'investissement présente un solde créditeur (plus de recettes que de dépenses) avant prise en compte des reste à réaliser, c'est-à-dire au niveau des opérations déjà passées en comptabilité, alors, au lieu d'enregistrer un déficit en dépenses d'investissement dans le budget de l'année suivante, on y reporte cet excédent en tant que recette d'investissement au chapitre 001 (qui devient alors « excédent d'investissement reporté »). Si, après prise en compte des « reste à réaliser », il y a un besoin de financement à combler (le solde net des restes à réaliser seuls est débiteur d'un montant supérieur à l'excédent d'investissement hors RAR, le besoin de financement étant alors la différence entre les deux), on le comble comme dans le cas précédent à partir de l'excédent de fonctionnement et, là encore, le solde net des écritures résultantes est nul.

Dans le cas plus improbable où non seulement la section d'investissement serait excédentaire avant prise en compte des reste à réaliser, mais où en plus il n'y aurait pas de besoin de financement (la section d'investissements reste excédentaire après prise en compte des « reste à réaliser »), alors, c'est que l'autofinancement n'était pas nécessaire et la section d'investissement du budget de l'année suivante démarrera avec un excédent, car il n'est pas possible de virer cet excédent vers la section de fonctionnement et il doit rester dans la section d'investissement. En effet, comme la section d'investissement est le plus souvent équilibrée par l'emprunt, reverser un excédent d'investissement vers la section de fonctionnement ouvrirait la porte au financement du fonctionnement par l'emprunt, ce que la loi interdit.

Si la couverture du besoin de financement de la section d'investissement n'épuise pas l'excédent de fonctionnement, le surplus est reporté en recette de fonctionnement dans le budget de l'année suivante (chapitre 002, « excédent ordinaire reporté ») et constitue une « cagnotte » qui pourra servir soit à financer le fonctionnement, soit à financer l'investissement des années ultérieures, au choix du conseil municipal.

En 2013, la section d'investissement présente un déficit de 1.037.025 €, auquel s'ajoute un déficit de 1.903.282 € sur les reste à réaliser pour conduire à un besoin de financement de 2.940.307 € qui sera couvert par prélèvement sur l'excédente de fonctionnement 2013 de 4.123.870 € et sera enregistré au compte 1068 des recettes d'investissement en 2014.

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Autres charges de gestion courante (65)

Compte Libellé BP + BS
2013
CA 2013 % du
total
CA 2012 variation
en %
65 Autres charges de gestion courante 608.000 540.679 (7,04 %) 529.564 + 2,10%
6574 Subventions de fonctionnement à des personnes de droit privé (associations) 255.000 232.519 43,00% 223.061 + 4,24%
6531 Indemnité des élus 110.000 103.988 19,23% 104.382 - 0,38%
65737 Subventions de fonctionnement à des établissements publics locaux 90.000 81.839 15,14% 76.606 + 6,83%
657362 Subvention au CCAS (*) 50.000 50.000 9,25% 50.000 =
657361 Subvention à la caisse des écoles (**) 60.000 43.233 8,00% 48.373 - 10,63%
6554 Contingents et participations à des organismes de regroupement 10.000 8.665 1,60% 7.103 + 21,99%
6533 Cotisation de retraite des élus 10.000 8.072 1,49% 7.691 + 4,95%
6558 Autres contributions obligatoires 20.000 6.114 1,13% 11.682 - 47,66%
6535 Formation des élus 0 3.282 0,61%    
654 Pertes sur créances irrecouvrables 0 2.323 0,43%    
6532 Frais de misison des élus 3.000 610 0,11% 632 - 3,48%
651 Redevances, concessions, brevets, licences 0 34 0,01% 34 =
658 Charges diverses de la gestion courante       0  

(*) CCAS : centre communal d'action sociale
(**) Il s'agit de la subvention de fonctionnement à l'école St Joseph, qui résulte d'une obligation légale selon laquelle la commune doit verser une somme égale par élève du primaire domicilié dans la commune, que ces élèves soient scolarisés dans une école publique ou dans une école privée sous contrat, et qui correspond donc à la part due au titre des enfants de Vendargues scolarisés à l'école St Joseph.

Crise ou pas crise, la subvention au CCAS, qui constitue sa seule source de revenus, reste constante à 50.000 € depuis 2009, ce qui représente moins du tiers du cumul des postes « Fêtes et cérémonies » et « Réceptions », soit 163.483 € en 2013. Il semble que le maire continue à confondre social et convivialité sans se rendre compte que ceux qui fréquentent les « pots » et autres festivités ne sont pas nécessairement ceux qui sont le plus dans le besoin !

Les indemnités des élus ne bougent pratiquement pas parce qu'elles sont depuis le début de la mandature au plafond de ce qu'autorise la loi pour une commune de la population de Vendargues, que ce plafond est indexé sur l'indice brut terminal de l'échelle indicaire de la fonction publique, et que cet indice n'a pas bougé depuis plus de deux ans (sur les mécanismes de calcul du plafond légal et sur les indemnités attribuées aux élus, voir l'affaire n° 13 du conseil municipal du 3 avril 2008).

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Charges financières (66)

Ce poste enregistre exclusivement les intérêts payés en 2013 sur les emprunts en cours souscrits par la commune, y compris les intérêts sur les lignes de trésorerie ouvertes.

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Charges exceptionnelles (67)

Ce chapitre enregistre des opérations par nature exceptionnelles, c'est-à-dire qui n'ont pas un caractère répétitif d'une année à l'autre, même s'il est possible de les classer sous des intitulés génériques. La comparaison d'une année sur l'autre n'a donc ici pas de signification.

Cpte Libellé BP+BS
2013
CA 2013
67 Charges exceptionnelles (hors opérations d'ordre) 10.000 2.070
6712 Amendes fiscales et pénales 10.000 0
673 Titres annulés sur exercices antérieurs 0 2.070

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Opérations d'ordre de transfert entre sections (042)
Amortissements et provisions

Ce chapitre regroupe toutes les opérations dites « d'ordre », c'est-à-dire ne correspondant pas à des flux financiers réels entre les comptes de la commune et l'extérieur, au débit ou au crédit, mais à des « jeux d'écritures » internes entre la sectio de fonctionnement et la section d'investissement. Il n'en reste pas moins que ces opérations sont importantes à connaître pour les élus qui votent le budget et approuvent le compte administratif : on trouve en particulier parmi ces opérations les dotations aux provisions et amortissements, quiparticipent à l'équilibre de la section d'investissement.
Les provisions sont des sommes mises en réserve pour faire face à des risques futurs prévus ou prévisibles. Les sommes ainsi mises en réserve sont prélevées sur les recettes de fonctionnement de la commune et deviennent ensuite inutilisables pour autre chose que ce pour quoi elles ont été provisionnées tant que le risque est toujours là. Elles peuvent être reprises et rendues disponibles une fois le risque disparu, si elles n'ont pas été utilisées ou ne l'ont été que partiellement (par exemple, un provision constituée pour faire face au risque d'une condamnation de la commune en justice peut être reprise une fois le risque judiciaire éteint si la commune n'a finalement pas été condamnée ou n'a été condamnée qu'à concurrence d'une somme inférieure à ce qui avait été provisionné).
Les amortissements peuvent être vus en première instance comme une part obligatoire d'autofinancement dont la commune ne maîtrise pas le calcul et qui vise à l'inciter à renouveler les biens prérissables (par exemple véhicules, outillage, matériels informatiques, mobilier, etc.) dont elle est propriétaire, en l'obligeant à consacrer chaque année aux investissements une part des recettes de fonctionnement calculée à partir de la valeur d'achat des biens amortissables qu'elle possède, de leur âge (durée écoulée depuis l'achat) et des règles d'amortissement votées par le conseil municipal. Une description plus détaillée du mécanisme des amortissements est disponible sur ce site dans la section « Les amortissements » de la page intitulée « Les finances communales : pour en savoir plus ».
L'obligation pour les communes (et seulement pour celles de plus de 3.500 habitants) de pratiquer les amortissements n'a été introduite qu'en 1996 et ne concerne que certains biens ; (il aurait en effet été très difficile de demander à une commune d'amortir des biens immobiliers (terrains et bâtiments) dont elle est propriétaire parfois depuis des siècles et dont on ne connaît plus le prix d'achat ! Cette obligation porte donc principalement sur des biens renouvelables (par exemple véhicules, outillage, matériels informatiques, mobilier, etc.) et seulement sur ceux acquis depuis 1996.

Sur ces comptes, enregistrant des opérations dont une bonne partie sont des opérations exceptionnelles, la comparaison d'une année sur l'autre n'a pas grande signification.

Compte Libellé BP+BS
2013
CA 2013
042 Opérations d'ordre de transfert entre sections 250.000 434.895
67 Charges exceptionnelles (opérations d'ordre)    
675 Valeurs comptables d'immobilisations financières cédées 0 37.180
676 Différences sur réalisations (positives) transférées en investissements 0 148.681
68 Dotation aux amortissements et provisions    
6811 Dotation aux amortissements d'immobilisations incorporelles et corporelles 250.000 249.034

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Excédent ordinaire reporté (002)

Ce compte enregistre le surplus de l'excédent des recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement de l'année 2012 après couverture du besoin de financement de la section d'investissements, que le conseil municipal a décidé, lors du vote du compte administratif 2012, de reporter au budget de fonctionnement de l'année 2013 après avoir réalisé (rétroactivement) l'autofinancement nécessaire pour l'année 2012 en transférant à la section d'investissement (compte 1068) la somme correspondant au besoin de financement de la section d'investissement (pour plus de précisions sur ces mécanismes, voir plus haut la section sur le compte 023, « virement à la section d'investissement »). C'est en quelque sorte le montant de la « cagnotte » de la commune au premier janvier de l'année, c'est-à-dire l'argent « économisé » les années antérieures et librement utilisable (par opposition à la somme versée au compte 1068 de la section d'investissement qui, elle, sert à couvrir des opérations déjà engagées mais pas encore payées, et ne peut donc être utilisée pour autre chose).

On notera qu'au début 2013, année prélectorale, cette « cagnotte » était de plus de 3 millions d'euros (3.063.675,45 €), ce qui représentait près de 80 % de ce que la commune avait encaissé au titre des impôts locaux en 2012 (3.930.086 €). En d'autres termes, 80 % du produit des impôts de 2012 n'a pas été utilisé en 2012.

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Remboursements sur rémunérations SS et CNP (64)

Le compte 64 enregistre les charges de personnel (rémunérations et charges sociales), qu'on retrouve pour la plupart en dépenses de fonctionnement, au chapitre 012. Ce poste de recettes, seul compte actif à Vendargues du chapitre 013, « atténuations de charges », enregistre des remboursements de trop perçu de charges de divers organismes sociaux.

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Intérêts courus non échus (ICNE) (66)

La gestion des ICNE a changé depuis 2006. Désormais, au 31 décembre d'une année a, comme on le faisait auparavant, on impute au compte 6611 des dépenses de fonctionnement les intérêts dus sur les crédits en cours jusqu'au 31 décembre de l'année a qui ne seront payée qu'avec la prochaine échéance dans le cours de l'année a+1 (les « intérêts courus non échus », ou ICNE en abrégé), de manière à bien faire apparaître au compte administratif de l'année a tous les intérêts dus au titre de cette année, aussi bien ceux qui ont déjà été payés à la banque que ceux qui ne le seront que l'année suivante, et seulement ceux-là. Mais, depuis 2006, contrairement à ce qui se passait auparavant, le compte de réserve provisionné par cette écriture, le compte 1688, n'est plus visible dans les comptes de la commune (auparavant, c'était un compte de recettes de la section d'investissements, ce qui faussait le cumul des recettes d'investissement). Il est seulement à la disposition du comptable de la commune à la Trésorerie en charge de la commune, qui viendra le débiter lors du paiement effectif de la prochaine échéance de chaque prêt dans le courant de l'année a+1 de la part d'intérêts dus au titre de l'année a.

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Ventes de produits et services (70)

Compte Libellé BP + BS
2013
CA 2013 % du
total
CA 2012 variation
en %
70 Ventes de produits et services 280.000 303.446 (3,47%) 287.910 + 5,40%
7067 Redevances de services périscolaires et d'enseignement (cantines, études surveillées) 130.000 123.569 40,72% 125.535 - 1,57%
7066 Redevances de services à caractère social (colonies, crèches et garderies) 100.000 116.711 38,46% 96.923 + 20,42%
7062 Redevances de services à caractère culturel 30.000 35.189 11,60% 31.670 + 11,11%
70323 Redevances d'occupation du domaine public 10.000 20.076 6,62% 13.185 + 52,26%
70311 Concessions dans les cimetières (produit net) 5.000 3.644 1,20% 11.076 - 67,10%
7018 Autres ventes de produits finis 5.000 2.790 0,92% 8.224 - 66,07%
7083 Locations diverses (autres qu'immeubles) 0 1.440 0,47% 1.275 + 12,94%
70388 Autres redevances et recettes diverses 0 28 0,01% 22 + 27,27%

(*) Redevables autres que la collectivité de rattachement, les budgets annexes, le C.C.A.S. et la caisse des écoles, pour lesquels il existe des comptes spécifiques distincts.

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Impôts et taxes (73)

Compte Libellé BP + BS
2013
CA 2013 % du
total
CA 2012 variation
en %
73 Impôts et taxes 6.984.000 7.133.477 (81,65 %) 6.988.503 + 2,07%
7311 Contributions directes 4.083.078 4.053.649 56,83% 3.930.086 + 3,14%
7321 Attribution de compensation (de l'agglo) (*) 2.564.000 2.564.170 35,95% 2.564.170 =
7381 Taxe additionnelle sur les droits de mutation 200.000 280.471 3,93% 300.931 - 6,80%
7328 Autres reversements de fiscalité 92.922 106.681 1,50% 105.291 + 1,32%
7351 Taxe sur l'électricité 40.000 81.406 1,14% 75.407 + 7,96%
7363 Impôts sur les spectacles 0 34.329 0,48%    
7343 Taxe sur les pylônes 0 6.228 0,09% 6.006 + 3,70%
7336 Droit de place 0 4.150 0,06% 616 + 573,70%
7368 Taxe sur les emplacements publicitaires 4.000 2.393 0,03% 4.680 - 48,87%
7388 Autres taxes diverses       1.315  

(*) depuis le compte administratif 2006, ce compte est utilisé pour enregistrer la compensation versée par l'agglo suite au changement de fiscalité et aux transferts de compétences depuis la transformation du district en communauté d'agglomération. Cette manière de faire a l'avantage de regrouper l'ensemble des recettes « fiscales » pour rendre les données plus comparables entre communes percevant la taxe professionnelle et communes (comme celles de l'agglo) ne la percevant plus, mais percevant en contrepartie (ou reversant, pour certaines d'entre elles) une compensation, qui peut s'assimiler à une recette fiscale plus qu'à une subvention, comme c'était le cas auparavant, où elle s'imputait au chapitre 73. En 2013, la compensation versée par l'agglo à Vendargues, inchangée depuis 2007, a été de 2 564 170 €.

Les contributions directes (compte 7311), qui représentent plus de la moitié de ce compte, incluent la taxe d'habitation, la taxe foncière sur le foncier bâti et la taxe foncière sur le foncier non bâti. La variation de ces ressources résulte du cumul de trois facteurs :

  1. La variation du nombre de contribuables résultant de l'évolution de la population de Vendargues, et aussi de l'évolution des ressources des Vendarguois et des exonérations ou réductions qui peuvent en résulter ;
  2. L'augmentation des bases d'imposition votée chaque année par le parlement dans la loi de finances, qui était de + 1,8 % en 2013 (voir article 1518 bis du code général des impôts) ;
  3. La variation du taux des impôts locaux votée par la commune (pas de changement en 2013, cf. conseil municipal du 10 avril 2013, question n° 10).

Le chapitre « Impôts et taxes » enregistre 83,5 % des recettes réelles de fonctionnement de Vendargues hors produits exceptionnels ; le compte « contribution directes », qui enregistre la part destinée à la commune des impôts locaux payés par les contribuables vendarguois, représente à lui seul 47 %, soit près de la moitié, de ces recettes et la compensation de l'agglo 30 %. C'est cette compensation qui explique la « richesse fiscale » de Vendargues en pérennisant la richesse fiscale qui était la sienne lorsque Vendargues percevait la taxe professionnelle, en particulier des entreprises de la zone industrielle du Salaison, bien qu'elle ne soit pas une pure et simple « compensation » de la taxe professionnelle, comme le montre le fait qu'elle n'a pas disparue avec la disparition de la taxe professionnelle (elle n'a fait que stabiliser les ressources fiscales de la commune l'année de la création de l'agglo et du changement de règles du jeu fiscales qui l'accompagnaient, au niveau de l'année précédente après ajustements liés aux compétences transférées de la commune vers l'agglo et aux réductions de dépenses que cela entraînait pour la commune).

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Dotations, subventions, participations (74)

Compte Libellé BP + BS
2013
CA 2013 % du
total
CA 2012 variation
en %
74 Dotations, subventions, participations 956.000 908.444 (10,40 %) 955.401 - 4,91%
7411 Dotation globale de fonctionnement (DGF) 490.000 517.247 56,94% 506.716 + 2,08%
7478 Subventions et participations d'autres organismes 420.000 301.279 33,16% 391.425 - 23,03%
74121 Dotation de solidarité rurale 1ère fraction 40.000 43.147 4,75% 41.122 + 4,92%
7488 Autres attributions et participations 0 35.924 3,95% 16.138 + 122,61%
748314 Dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle 0 7.593 0,84%    
7473 Participation du département 6.000 2.808 0,31%    
7482 Compensation pour perte de taxe additionnelle aux droits de mutation ou à la taxe de publicité foncière 0 446 0,05%    

Lorsqu'il est ici question de subventions, il ne s'agit pas des subventions d'équipement obtenues de l'agglo, du département ou de la région par exemple, pour aider au financement de tel ou tel investissement, qui sont enregistrées directement en recettes au chapitre 13 de la section d'investissement, mais de subventions de fonctionnement, comme par exemple celles que verse la CAF pour le centre de loisirs.

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Autres produits de gestion courante (75)

Ce chapitre regroupe deux comptes :

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Produits exceptionnels (77)

Ce chapitre, qui, par nature, enregistre des opérations non répétitives d'une annnée sur l'autre, inclut en 2013 deux comptes :

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SECTION d'investissementS : détail

Les règles de la comptabilité publique obligent à introduire dans la section d'investissements un certain nombre d'écritures plus ou moins « fictives » traduisant des opérations de comptabilité internes, comme par exemple les reports de déficit d'une année sur l'autre pour pouvoir matérialiser l'autofinancement après la clôture des comptes d'une année (sur ce point, voir plus haut le paragraphe sur le virement à la section d'investissement dans les dépenses de fonctionnement), ou encore les amortissements, qui rendent difficile de savoir à combien se montent les « vrais » investissements, ceux qui importent aux Vendarguois. L'analyse détaillée des postes comptables de cette section ne permet pas de trouver cette information, car les investissements y sont globalisés sous le vocable d'« immobilisations » dans trois chapitres distincts, selon qu'il s'agit d'immobilisations corporelles (terrains, immeubles, matériels divers, etc., chapitre 21), d'immobilisations incorporelles (frais d'études en vue des travaux, principalement, chapitre 20) ou d'immobilisations en cours (travaux d'investissement proprement dits par opposition par exemple à des achats de biens, chapitre 23), sans qu'on puisse savoir à quels projets chaque compte se rapporte. Il faut, pour trouver ce détail, se reporter à l'analyse par fonction (services généraux, scolaire, sports, voirie, etc., selon une nomenclature définie par la réglementation), et dans les fonctions, par opération.

Opérations d'investissement 2013

Les investissements réels directs pour 2013 (comptes 20, 204, 21 et 23) ont atteint un montant de 3 202 411 € (à comparer avec 3 971 156 € en 2012 et 2 813 677 € en 2011 et à un budget prévisionnel 2013 qui proposait 5 668 767 € d'investissements réels), sur lesquels ont été pris en compte 912 517 € de reports de 2012 vers 2013 (les « reste à réaliser (RAR) » du compte administratif 2012), auxquels il faut ajouter des reports vers 2014 pour un montant de 1 992 282 €. Les investissement nouveaux de 2013, c'est-à-dire les investissements engagées en 2013 et réalisées et payées en 2013 ou en 2014 totalisent 4 282 176 € (montant comptabilisé en 2013 moins reports de 2012 sur 2013 plus reports de 2013 sur 2014). L'importance des reports vers 2014 s'explique par la proximité des élections municipales de mars 2014 : le gros des investissements de 2013 est dans les travaux de voirie et la plupart de ces travaux ont été entrepris fin 2013 pour être achevés au plus près des élections, et ne seront donc terminés et payés qu'en 2014.

Chapitre 20 : immobilisations incorporelles (études)
Désignation de l'opération   Budget 2013   CA 2013   RAR
2031 FRAIS D'ÉTUDES   146.000,00   22.415,43   57.612,04
Cimetière - géomètre           1.004,64
Bibliothèque - maîtrise d'œuvre médiathèque   40.000,00       52.534,08
Complexe sportif - maîtrise d'œuvre terrain d'honneur synthétique          4.784,00    
Urbanisme - restauration ancien cadastre           3.510,00
PLU - modification simplifiée n° 1       100.000,00   17.631,43   563,32
Études urbaines - centre ville/rotonde      6.000,00        
205 LOGICIELS   19.200,00   20.930,00   0,00
Administration générale - logiciels professionnels       5.200,00   3.468,40    
Communication - site Internet      14.000,00   12.199,20    
Cantine - logiciel       2.392,00    
Bibliothèque - logiciel       2.870,40    
Total du chapitre 20   165.200,00   43.345,43   57.612,04
Chapitre 204 : subventions d'équipement versées
Désignation de l'opération   Budget 2013   CA 2013   RAR
2041512 ORGANISMES PUBLICS   16.653,43   1.627,65   0,00
SIAE (1) du Salaison - poteaux incendies   16.653,43   1.627,65    
20422 PERSONNES DE DROIT PRIVÉ   20.000,00   15.795,00   0,00
Opération façades   20.000,00   15.795,00    
Total du chapitre 204   36.653,43   17.422,65   0,00
Chapitre 21 : immobilisations corporelles
Désignation de l'opération   Budget 2013   CA 2013   RAR
2115 TERRAINS BÂTIS   160.000,00   0,00   160.000,00
Acquisition maison Clap   160.000,00       160.000,00
21571 MATÉRIELS ROULANTS   160.000,00   155.187,37   0,00
Services techniques - balayeuse   160.000,00   155.187,37    
21578 AUTRES MATÉRIELS DE VOIRIE   15.000,00   16.552,31   0,00
Services techniques - illuminations de Noël   15.000,00   16.552,31    
2182 MATÉRIELS DE TRANSPORT   34.000,00   29.348,76   0,00
Communication - minibus       3.500,00    
Protocole - véhicule   34.000,00   12.924,38    
Services techniques - véhicule       12.924,38    
2183 MATÉRIELS BUREAU INFORMATIQUE   26.000,00   4.683,54   851,00
Mairie - informatique, serveur   21.000,00   4.683,57    
Écoles non affecté -tableaux numériques/informatique   5.000,00        
Bibliothèque - vidéoprojecteur           851,00
2184 MOBILIER   30.000,00   12.813,94   0,00
Mairie - mobilier divers   20.000,00        
Protocole - tables/matériel élections       2.075,06    
Crèche - mobiliers divers   10.000,00   10.738,88    
2188 MATÉRIELS DIVERS   133.534,68   147.470,76   14.101,22
Vidéoprotection - remplacements/ajouts caméras HD   47.000,00   45.772,92    
École Cosso - bancs       5.040,25    
Protocole - matériels divers/élections   18.420,80   18.420,80    
Protocole - barrières taurines   12.000,00   12.211,16    
Services hippomobiles - parc de travail       1.595,46    
Services hippomobiles - mangeoire/attelage pour baudet           11.826,83
Stade - bancs en pierre           2.274,39
Crèche - équipements divers suite à transfert   16.613,88   16.613,88    
Services techniques - matériels outillages divers   11.000,00   8.186,79    
Services techniques - chariot élévateur   8.500,00   10.764,00    
Espace Cadoule - abri       3.393,32    
Espaces verts - broyeurs végétaux   20.000,00   19.407,49    
Jardins familiaux - abris de jardin       6.064,69    
Total du chapitre 21   558.534,68   366.056,68   174.952,22
Chapitre 23 : travaux en cours
Désignation de l'opération   Budget 2013   CA 2013   RAR
2313 CONSTRUCTIONS   671.616,99   267.795,28   417.382,54
Mairie - travaux d'entretien   2.116,09   2.116,10    
Église - travaux étanchéité   8.000,00   9.173,19    
Église - peintures intérieures   65.000,00   51.105,08    
Église - travaux presbytère (local et aménagement extérieur)   15.000,00   11.791,51   10.210,25
École La Ribambelle - aménagement cour       17.246,07   2.476,13
École La Ribambelle - ensemble menuisé simple vitrage   5.000,00   4.960,47    
École La Ribambelle - peintures       5.929,77    
École La Ribambelle - ventilations   3.200,00       2.292,42
École La Ribambelle - clôture   6.600,00   4.114,24    
École Garrigues - clîoture       2.308,28    
École Asphodèles - préaux       32.662,57    
École Asphodèles - stores       2.565,42    
École A. Cosso - aménagements placards/rangements   5.000,00        
Restaurant scolaire - climatisation       3.551,61    
Bibliothèque - porte lourde alu       2.395,98    
Espace Armingué - portes coupe-feux           13.495,66
Services hippomobiles - plateforme/abri type serre 210 m²   48.000,00   36.801,95    
Arènes - remise en état local buvette   7.150,00        
Stade - menuiserie local PIV (2)       3.776,24    
Tambourin - mur d'escalade sur fronton   70.000,00       57.125,45
Tennis - extension club-house   340.000,00   9.576,22   330.275,67
Halle des sports - DGD (3) maîtrise d'œuvre       13.598,59    
Halle des sports - création points d'eau   1.691,62   1.691,62    
Crèche - travaux adaptation "Les Flibustiers"   34.859,28   52.430,37   1.506,96
Mise aux normes - bâtiments communaux   60.000,00        
2315 VOIRIES RÉSEAUX INSTALLATIONS   4.236.762,07   2.507.791,29   1.342.334,99
Cimetière - carré musulman/caveaux/columbarium/plantations   50.000,00   4.584,86   5.901,05
Maison Harel - déplacement poste EDF   28.802,95   28.458,95    
Complexe sportif - terrain d'honneur synthétique   749.117,48   742.443,61   51.407,83
Complexe sportif - éléments fitness   14.000,00       14.064,96
Complexe sportif - sécurisation skate-park + résine   28.000,00        
Tambourin - arrosage + bancs en pierre   3.000,00        
Éclairage public - MOE (4) hors programme           10.003,52
Éclairage public - hors programme et mise aux normes 2013   336.874,70   30.522,41   225.462,46
Éclairage public - programme EDF esthétique 2013 (Hérault énergie)   252.000,00   141.018,84    
PVR (5) - participation aux réseaux électriques   50.000,00        
Programme voirie 2013 - travaux V.R.D. (6) + MOE (4)   2.120.000,00   1.308.496,21   975.121,89
Voirie - travaux espaces d'accompagnement de voirie   45.000,00   9.061,05    
Voirie - travaux hors programme 2013   229.864,21   112.620,70   60.373,28
Voirie - traversée RN 113 (7)   85.000,00        
Voirie - travaux de clôture/portillons divers   3.500,00   3.456,44    
Espace Cadoule - armoire station de pompage       2.246,30    
Espace Cadoule - dalle pour abri   6.000,00   3.145,48    
Espace Cadoule - création WC écologique (accès + structure)   50.000,00   51.448,33    
Parc Serre - travaux de clôture   8.600,00   8.539,44    
Aire de jeux - H. de Savoie, M. Albert   30.000,00   16.611,24    
Mur antibruit - tranches ferme et conditionnelle   39.706,41   16.326,03    
Jardins familiaux - création bannières + chalet + WC écologique   37.296,32   8.150,50    
Environnement - travaux agricoles   45.000,00   20.660,90    
Voirie - signalisation rues, entrées de ville et commerces   25.000,00        
Total du chapitre 23   4.908.379,06   2.775.586,57   1.759.717,53
TOTAL DES DÉPENSES RÉELLES D'INVESTISSEMENT   5.668.767,17    3.202.411,33    1.992.281,79 

(1) SIAE : Syndicat Intercommunal d'Adduction d'Eau
(2) PIV : Point d'Interrogation Vendarguois (club de football de Vendargues)
(3) DGD : Décompte Général et Définitif
(4) MOE : Maîtrise d'Œuvre (par opposition à MOA, Maîtrise d'OuvrAge)
(5) PVR: Participation pour Voiries et Réseaux
(6) VRD : Voirie et Réseaux Divers (les réseaux passsant sous la voirie : assainissement, égoux, eau, gaz, électricité, etc.)
(7) RN : Route Nationale

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Investissements 2013 par fonction

Ce premier tableau donne une vision détaillée des divers investissements 2013 classés par fonction (on n'a retenu ici des lignes du tableau précédent que celles qui ont donné lieu à une réalisation ou à un engagement en 2013, c'est-à-dire à un réalisé ou à un reste à réaliser non nul ; les lignes qui ont disparu concernent donc les opérations prévues au budget 2013 qui n'ont pas été réalisées ou engagées en 2013). Un second tableau à la suite de celui-ci classe les fonctions en ordre de montant investi décroissant.

Code fct Désignation de l'opération   Réal. 2012   RAR
Fonction 0 : SERVICES GÉNÉRAUX DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES LOCALES
020/11 Administration générale - logiciels professionnels    3.468,40    
020/11 Opération façades   15.795,00    
020/11 Mairie - informatique, serveur   4.683,57    
020/11 Mairie - travaux d'entretien   2.116,10   2.476,13
020/13 Église - travaux étanchéité   9.173,19    
020/13 Église - peintures intérieures   51.105,08    
020/13 Église - travaux presbytère (local et aménagement extérieur)   11.791,51   10.210,25
020 Administration générale de la collectivité   98.132,85    12.686,38 
023/13 Communication - site Internet    12.199,20    
023/13 Communication - minibus   3.500,00    
023 Information, communication, publicité   15.699,20   0,00
  Cimetière - géomètre       1.004,64
026/11 Cimetière - carré musulman, caveaux, columbarium, plantations   4.584,86   5.901,05
026 Cimetières et pompes funèbres   4.584,86   6.905,69
02 Administration générale   118.416,91   19.592,07
  Total services généraux   118.416,91   19.592,07
Fonction 1 : SÉCURITÉ ET SALUBRITÉ PUBLIQUE
112/13 Vidéoprotection - remplacements/ajouts caméras HD   45.772,92    
112 Police municipale   45.772,92   0,00 
11 Sécurité intérieure   45.772,92   0,00 
  Total sécurité et salubrité publique   45.772,92   0,00 
Fonction 2 : ENSEIGNEMENT - FORMATION
211/11 École La Ribambelle - aménagement cour   17.246,07    
211/11 École La Ribambelle - ensemble menuisé simple vitrage   4.960,47    
211/11 École La Ribambelle - peintures   5.929,77    
211/11 École La Ribambelle - ventilations       2.292,42
211/11 École La Ribambelle - clôture   4.114,24    
211/11 Total école La Ribambelle   32.250,55    2.292,42 
211 Écoles maternelles   32.250,55    2.292,42 
212/11 École Garrigues - clôture   2.308,28     
212/11 Total école Garrigues   2.308,28    0,00 
212/12 École Asphodèles - préaux   32.662,57     
212/12 École Asphodèles - stores   2.565,42     
212/12 Total école Asphodèles   35.227,99    0,00 
212/13 École A. Cosso - bancs   5.040,25     
212/13 Total école Cosso   5.040,25    0,00 
212 Écoles primaires   42.576,52    0,00 
21 Enseignement primaire   74.827,07    2.292,42 
251/11 Cantine - logiciel   2.392,00    
251/11 Restaurant scolaire - climatisation   3.551,61     
251 Hébergement et restauration scolaire   5.943,61    0,00 
25 Services annexes de l’enseignement   5.943,61    0,00 
  Total enseignement - formation   80.770,68    2.292,42 
Fonction 3 : CULTURE
321/11 Bibliothèque - logiciel   2.870,40     
321/11 Bibliothèque - vidéoprojecteur       851,00
321/11 Bibliothèque - maîtrise d'œuvre médiathèque       52.534,08
321/11 Bibliothèque - porte lourde alu   2.395,98     
321 Bibliothèques et médiathèques   5.266,38    53.385,08 
32 Conservation et diffusion des patrimoines   5.266,38    53.385,08 
33/12 Espace Armingué - portes coupe-feux       13.495,66
33/12 Total espace Armingué   0,00   13.495,66 
33/18 Maison Harel - déplacement poste EDF   28.458,95    
33/18 Total maison Harel   28.458,95    0,00 
33/21 Protocole - vehicule   12.924,38     
33/21 Protocole - tables/matériels élections   2.075,06     
33/21 Protocole - matériels divers/éléctions   18.420,80    
33/21 Protocole - barrières taurines   12.211,16     
33/21 Total protocole   45.631,40    0,00 
33/52 Services hippomobiles - parc de travail   1.595,46     
33/52 Services hippomobiles - mangeoire/attelage pour baudet       11.826,83
33/52 Services hippomobiles - plateforme/abri type serre 210 m²   36.801,95     
33/52 Total services hippomobiles   38.397,41    11.826,83 
33 Action culturelle   112.487,76    25.322,49 
  Total culture   117.754,14    78.707,57 
Fonction 4 : SPORTS ET JEUNESSE
414/30 Complexe sportif - maîtrise d'œuvre terrain d'honneur synthétique      4.784,00     
414/30 Complexe sportif - terrain d'honneur synthétique   742.443,61   51.407,83
414/30 Complexe sportif - éléments fitness       14.064,96
414/30 Total complexe sportif   747.227,61    65.472,79
414/32 Stade - bancs en pierre       2.274,39
414/32 Stade - menuiserie local PIV   3.776,24     
414/32 Total stade   3.776,24    2.274,39
414/33 Tennis - extension club-house   9.576,22    330.275,67
414/33 Total tennis   9.576,22    330.275,67
414/36 Tambourin - mur d'escalade sur fronton       57.125,45
414/36 Total tambourin   0,00    57.125,45
414/39 Halle des sports - DGD maîtrise d'œuvre   13.598,59     
414/39 Halle des sports - création points d'eau   1.691,62     
414/39 Total halle des sports   15.290,21    0,00
414 Autres équipements sportifs ou de loisir   775.870,28    455.148,30 
41 Sports   775.870,28    455.148,30 
  Total sports et jeunesse   775.870,28    455.148,30 
Fonction 6 : FAMILLE
64/11 Crèche - mobiliers divers   10.738,88     
64/11 Crèche - équipements divers suite à transfert   16.613,88    
64/11 Crèche - travaux adaptation "Les Flibustiers"   52.430,37    1.506,96
64 Crèches et garderies   79.783,13    1.506,96 
  Total famille   79.783,13    1.506,96 
Fonction 8 : AMÉNAGEMENT ET SERVICES URBAINS, ENVIRONNEMENT
810/11 Service technique - balayeuse   155.187,37    
810/11 Services techniques - illuminations de Noël   16.552,31    
810/11 Services techniques - véhicule   12.924,38    
810/11 Services techniques - matériels outillages divers   8.186,79    
810/11 Services techniques - chariot élévateur   10.764,00    
810 Services communs   203.614,85    0,00 
813/12 Éclairage public - MOE hors programme       10.003,52
813/12 Éclairage public - hors programme et mises aux normes 2013   30.522,41   225.462,46
813/2013 Éclairage public - programme EDF esthétique 2013 (Hérault énergie)   141.018,84    
813 Propreté urbaine   171.541,25    235.465,98 
81 Services urbains   375.156,10    235.465,98 
822/11 SIAE du Salaison - poteaux incendies   1.627,65    
822/12 Voirie - travaux hors programme 2013   112.620,70   60.373,28
822/16 Voirie - travaux espaces d'accompagnement de voirie   9.061,05    
822/19 Voirie - travaux de clôture/portillons divers   3.456,44    
822/2013 Programme voirie 2013 - travaux V.R.D. + MOE   1.308.496,21   975.121,89
822/21 Espace Cadoule - abri   3.393,32    
822/21 Espace Cadoule - armoire station de pompage   2.246,30    
822/21 Espace Cadoule - dalle pour abri   3.145,48    
822/21 Espace Cadoule - création WC écologique (accès + structure)   51.448,33    
822 Voirie communale et routes   1.495.495,48    1.035.495,17 
823/11 Espaces verts - broyeurs végétaux   19.407,49    
823/14 Parc Serre - travaux de clôture   8.539,44    
823/15 Aire de jeux - H. de Savoie, M. Albert   16.611,24    
823/16 Jardins familiaux - abris de jardin   6.064,69    
823/16 Jardins familiaux - création bannières + chalet + WC écologique   8.150,50    
823 Espaces verts urbains   58.773,36    0,00 
824/10 Urbanisme - restauration ancien cadastre       3.510,00
824/10 PLU - modification simplifiée n° 1    17.631,43   563,32
824 Autres opérations d’aménagement urbain   17.631,43    4.073,32 
82 Aménagement urbain   1.571.900,27    1.039.568,49 
833/15 Mur antibruit - tranches ferme et conditionnelle   16.326,03    
833/16 Acquisition maison Clap       160.000,00 
833/16 Environnement - travaux agricoles   20.660,90    
833 Préservation du milieu naturel   36.986,93    160.000,00 
83 Environnement   36.986,93    160.000,00 
  Total aménagements et services urbains, environnement   1.984.043,30    1.435.034,47 
  TOTAL GÉNÉRAL   3.202.411,36    1.992.281,79 

En guise de synthèse, le tableau suivant classe en ordre décroissant de montant investi (réalisé 2013 plus reste à réaliser reporté au budget 2014) les différentes fonctions listées dans le tableau précédent ; il donne en outre, pour chaque fonction, le montant des frais de fonctionnement qui lui sont rattachés, tel qu'il ressort du document de présentation du compte administratif fourni dans le dossier préparatoire au conseil municipal du 10 avril 2013 où ce compte a été voté (dans le tableau de ce dossier qui fait la synthèse du compte administratif, le cumul d''investissements pour la fonction 0 (services généraux) est de 155.045 €, pour la fonction 3 (culture) de 131.338 € et pour la fonction 8 (aménagement et services urbains, environnement) de 2.330.555 € ; les chiffres différents que je donne dans le tableau ci-dessous pour ces trois fonctions sont ceux auxquels on arrive en totalisant les chiffres des lignes correspondantes fournies dans le tableau détaillé et reproduite dans le tableau qui précède) :

CODE FCT LIBELLÉ DE LA FONCTION INVESTISSEMENTS
RÉAL. + RAR
FONCTIONNEMENT
8 AMÉNAGEMENT ET SERVICES URBAINS, ENVIRONNEMENT 3.419.077,77 1.456.722
810 Services communs 203.614,85   
813 Propreté urbaine 407.007,23   
81 Services urbains 610.622,08   
822 Voirie communale et routes 2.530.990,65   
823 Espaces verts urbains 58.773,36   
824 Autres opérations d’aménagement urbain 21.704,75   
82 Aménagement urbain 2.611.468,76   
833 Préservation du milieu naturel 196.986,93   
83 Environnement 196.986,93   
4 SPORTS ET JEUNESSE 1.231.018,58 571.100
414 Autres équipements sportifs ou de loisir 1.231.018,58   
41 Sports 1.231.018,58   
3 CULTURE 196.461,71 740.160
321 Bibliothèques et médiathèques 58.651,46   
32 Conservation et diffusion des patrimoines 58.651,46   
33 Action culturelle 137.810,25   
0 SERVICES GÉNÉRAUX 138.008,98 1.976.286
020 Administration générale de la collectivité 110.819,23  
023 Information, communication, publicité 15.699,20  
026 Cimetières et pompes funèbres 11.490,55  
02 Administration générale 138.008,98  
2 ENSEIGNEMENT - FORMATION 83.063,10 1.290.605
211 Écoles maternelles 34.542,97   
212 Écoles primaires 42.576,52   
21 Enseignement primaire 77.119,49   
251 Hébergement et restauration scolaire 5.943,61   
25 Services annexes de l’enseignement 5.943,61   
6 FAMILLE 81.290,09 722.225
64 Crèches et garderies 81.290,09   
1 SÉCURITÉ ET SALUBRITÉ PUBLIQUE 45.772,92 484.894
11 Sécurité intérieure 45.772,92  
  TOTAL GÉNÉRAL 5.194.693,15  7.241.992

Partant du tableau précédent où ont été introduits les frais de fonctionnement, le tableau ci-dessous classe les grandes fonctions selon le cumul fonctionnement (FCT) plus investissements (INV), donnant ainsi une idée du poids total de chaque fonction dans le budget de la commune.

CODE
FCT
LIBELLÉ DE LA FONCTION FCT INV TOTAL
FCT + INV
% du
TOTAL
8 AMÉNAGEMENT ET SERVICES URBAINS, ENVIRONNEMENT 1.456.722 3.419.078 4.875.800 39,20 %
0 SERVICES GÉNÉRAUX 1.976.286 138.009 2.114.295 17,00 %
4 SPORTS ET JEUNESSE 571.100 1.231.019 1.802.119 14,49 %
2 ENSEIGNEMENT-FORMATION 1.290.605 83.063 1.373.668 11,05 %
3 CULTURE 740.160 196.462 936.622 7,53 %
6 FAMILLE 722.225 81.290 803.515 6,46 %
1 SÉCURITÉ ET SALUBRITÉ PUBLIQUE 484.894 45.773 530.667 4,27 %

Cette vision analytique et fonctionnelle des dépenses de la commune a toutefois ses limites, qui sont particulièrement apparentes dans la place artificiellement gonflée qu'y occupe la fonction « Culture » : c'est que, comme on peut le voir dans le tableau détaillé des investissements, chaque bâtiment ou équipement communal est affecté en totalité à une et une seule fonction. Si cela ne pose pas de problèmes quand il s'agit d'affecter une école à la fonction « Enseignement - Formation », le stade à la fonction « Sports » ou l'hôtel de ville à la fonction « Services généraux », c'est plus problématique lorsque l'on remarque que l'espace Armingué ou la maison Harel (et l'an dernier la maison Serre ou l'espace Fuxa) sont affectés à la fonction « Culture », alors qu'il s'agit d'espaces multi-fonctions, dont certaines parties sont mises à la disposition d'associations ou d'activités qui ne sont pas toutes culturelles. On y trouve des investissements liés aux services hippomobiles, investissements qui n'ont pas grand chose à voir avec la culture !... Il suffit d'ailleurs de consulter le détail des investissements faits en 2013 sur ces bâtiments pour voir, comme je le faisais déjà remarquer l'an dernier, les problèmes que pose cette affectation : on y trouve, cette année encore, le déplacement du poste EDF jouxtant la maison Harel, démolie pour faire place à un futur parking, qui doit permettre le reprofilage de la rue du Salaison à cet endroit : rien de culturel là-dedans ; on y trouve aussi l'achat de fournitures en vue des élections suite au doublement du nombre de bureaux de vote, donc destinées à une activité purement administrative ; l'analyse des investissements liés à la fonction « Culture » montre en outre qu'on y inclut le service du protocole, ce qui suggère que les frais de personnel de ce service entrent dans les frais de fonctionnement de la fonction « Culture », alors qu'à l'évidence, le service du protocole est, lui aussi, multifonctions, puisqu'il met en place, certes, des manifestations culturelles, mais aussi et surtout des manifestations « protocolaires » (8 mai, 11 novembre, etc.), « politiques » (réunions de quartier par exemple, ou vœux du maire) ou sportives, et bien d'autres choses encore qui n'ont pas grand chose à voir avec la culture et qui l'occupe bien plus que les manifestations culturelles proprement dites !

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Dotations et fonds divers et réserves (10),
subventions d'investissement (13)

Cpte Libellé BP+BS
2013
CA 2013 Reste à
réaliser
10 Dotations et fonds divers et réserves 1.495.393  1.548.286   
1068 Excédent de fonctionnement capitalisé 895.393  895.393   
10222 Fond de compensation de la TVA (FCTVA) 550.000  568.754   
10223 Taxe locale d'équipement non ventilée 50.000  84.138   
13 Subventions d'investissement 898.500  840.514  89.000 
1322 Subventions d'équipement de la région 200.000 110.320 89.000
1323 Subventions d'équipement du département 109.000 133.571  
1325 Subventions d'équipement de l'agglo. 198.000 198.000  
1326 Subventions d'autres établissements publics locaux (CAF, FFF) 330.000 377.719  
1328 Autres subventions d'équipement (Hérault énergie) 11.500 18.617  
1345 Participation pour non réalisation d'aires de stationnement   2.287  

Le fond de compensation de la TVA (FCTVA) correspond à un remboursement partiel de la TVA aux communes par l'État sur certains investissements. Depuis 2010, les remboursements de TVA enregistrés à ce compte sont ceux concernant l'année précédente (soit, en 2013, les remboursements de TVA sur les investissements de 2012).

Le compte 1068 enregistre l'autofinancement des investissements de 2012, c'est-à-dire la somme prélevée sur l'excédent de fonctionnement constaté au compte administratif de 2012 qui est affecté pour couvrir de besoin de financement de la section d'investissement, cumul du déficit d'investissement en 2012 et du déficit sur les reste à réaliser de 2012 reportés sur 2013 (sur les mécanismes de l'autofinancement, voir plus haut la section sur le virement à la section d'investissement)

Les subventions d'investissement se répartissent comme suit, en fonction des projets concernés et des collectivités ou organismes subventionnants :

  Perçue en 2012   Reste à percevoir
Région - terrain d'honneur synthétique 110.320 89.000 
Département - terrain d'honneur synthétique 133.571   
FFF - terrain d'honneur synthétique 12.000   
Agglo - PIC 2012 (terrain d'honneur synthétique - calèche) 158.000     
Agglo - PIC 2013 (terrain d'honneur synthétique) 40.000   
CAF - travaux crèche 365.719  
Hérault énergie - travaux esthétique voirie 2013 18.617   
Participation pour non réalisation d'aires de stationnement 2.287   

Note : PIC, dans les subventions de l'agglo, signifie « projet d'intérêt communautaire ». Philippe Saurel, nouveau président de la communauté d'agglomération de Montpellier a annoncé que les PIC seraient supprimés à partir de 2015.

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Emprunts et dettes assimilées (16)

On trouve dans ce compte :

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Participations et créances (26)

Ce chapitre enregistre des prises de participation de la commune dans des établissements publics, semi-publics ou privés (S.E.M.).

En 2011, la commune a décidé de participer, à concurrence de 15.000 €, à l'augmentation de capital de la Société d'aménagement de l'agglomération de Montpellier (SAAM), société publique locale d'aménagement (SPLA) initialement créée début 2010 par la communauté d'agglomération de Montpellier, la région Languedoc-Roussillon, les communes de Montpellier, Lattes, Castelnau-le-Lez, Castries, Juvignac et Cournonsec, de manière à pouvoir profiter dans ses actions immobilières des services de cette société (voir le procès-verbal du conseil municipal du 24 novembre 2011, affaire n° 14). Une première partie de cette levée de capital (3.750 €) a été payée en 2011, suivie d'une seconde tranche de 6.000 € en 2012, et le reliquat de 5.250 € est inscrit au budget 2013.

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Autres immobilisations financières (27)

Ce chapitre enregistre en 2013 la souscription par la commune d'une part du capital de la SAAM (Société d'aménagement de l'aggomération de Montpellier) pour 5.250 €. La SAAM est une société publique locale d'aménagement qui, en coordination avec la SERM (Société d'équipement de la région de Montpellier), qui, elle, est une société anonyme d'économie mixte, participe à la mise en œuvre de la politique foncière et immobilière de l'agglo et des communes qui en sont actionnaires. Le statut public de la SAAM, qui ne peut avoir comme actionnaires que des collectivités locales, lui permet d'échapper à certaines contraintes, d'appels d'offres en particulier, qui s'imposent à la SERM. Vendargues a décidé de prendre une participation au capital de la SAAM car c'est la condition préalable pour pouvoir faire appel à ses services et le maire souhaite y faire appel pour l'aménagement du centre ville autour de la place de la mairie.

Opérations d'ordre de transfert entre sections (040)

Cpte Libellé BP+BS
2012
CA 2012
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections (dépenses) 0 0
040 Opérations d'ordre de transfert entre sections (recettes) 250.000 434.895
192 Plus-values sur cessions d'immobilisations   148.681
21 Cession d'immobilisations corporelles    
2118 Autres terrains   37.180
28 Amortissement des immobilisations 250 000 249.034
280 Amortissement des immobilisations incorporelles    
2803 Frais d’études, de recherche et de développement et frais d’insertion    
28031 Frais d'études   59.631
28032 Frais de recherche et développement   1.928
2804 Subventions d’équipement versées    
28041 Subventions d’équipement aux organismes publics    
280415 Groupements de collectivités    
2804158 Groupements autres que le GFP de rattachement (pour Vendargues, l'agglo)    
28041581 Biens mobiliers, matériel et études    
28041582 Bâtiments et installations   1.713
2805 Concessions et droits similaires, brevets, licences, logiciels, droits et valeurs similaires   4.697
281 Amortissement des immobilisations corporelles    
2812 Agencements et aménagements de terrains    
28121 Plantation d'arbres et arbustes   41
28128 Agencements et aménagements de terrains autres que plantations d’arbres et d’arbustes    
2815 Installations, matériel et outillage techniques    
28156 Matériel et outillage d'incendie et de défense civile    
281561 Matériel roulant   660
281568 Autre matériel et outillage d'incendie et de défense civile   221
28157 Matériel et outillage de voirie    
281571 Marériel roulant   5.766
281578 Autre matériel et outillage de voirie   11.734
28158 Autres installations    
2818 Autres immobilisations corporelles    
28181 Installations générales, agencements et aménagements divers   3.049
28182 Matériel de transport   26.441
28183 Matériel de bureau et matériel informatique   21.614
28184 Mobilier   4.893
28185 Cheptel   1.132
28188 Autres immobilisations corporelles   105.513

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Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
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Dernière mise à jour le 9 mars 2015