Présents :
M. Pierre DUDIEUZÈRE - M. Guy LAURET - Mme Cécile VEILLON - M. Philippe BERETTI - Mme Marie NAVARRO - M. Jean GUERRIERI - Mme Michèle GARCIA - M. Jean-Paul FINART - Mme Nadine RUIZ - M. Robert BONA - M. Jacques VASSALLO - M. Pierre BONNEGARDE - Mme Marie-France AUDRAN - Mme Régine SALLES - Mme Martine PINEL - Mme Patricia MARTINEZ - Mme Cathy ITIER - Mme Dolorès PENO - M. Jean-Louis CLERC - M. Xavier COMBETTE - M. Laurent VIDAL - M. Jean IBANEZ - Mme Jeanne-Marie GOUNARD - M. Éric FAVARD - M. Lionel ESPÉROU
Représentés :
Mme Géraldine FAIVRE : pouvoir à M. Pierre DUDIEUZÈRE ; Mme Catherine MANNOURY : pouvoir à M. Lionel ESPÉROU
Absents :
M. Max HERMET - Mme Aurélie BERTHÉZÈNE
Aussitôt après l'appel et avant l'élection du secrétaire de
séance et le vote de l'ordre du jour, le maire donne la parole à M. FINART
qui présente les deux intervenants extérieurs, la directrice et un chargé de
mission de l'agence locale de l'énergie, qui doivent présenter le rapport de
leur mission d'étude sur la commune (point 2 de l'ordre du jour), effectuée
dans le cadre de la convention approuvée lors de la séance
du conseil municipal du 20 novembre 2008, question n° 12.
La directrice présente tout d'abord l'agence locale de l'énergie,
association mise en place par la communauté d'agglomération de Montpellier
en décembre 2007 et financée par des subventions de la ville de Montpellier,
de la communauté d'agglomération de Montpellier, du département de l'Hérault,
de la région Languedoc-Roussillon et de l'ADEME, dont l'action vise à la fois
les particuliers et les collectivités locales (agglo et communes de l'agglo)
de l'agglomération de Montpellier et concerne la sensibilisation, les conseils
et les études dans le domaine des économies d'énergie, de la mise en place
d'énergie renouvelables et de la sauvegadre des ressources en eau. L'association
dispose d'un local ouvert au public à Montpellier sur l'esplanade, salle Bagouet,
à côté de l'office du tourisme et d'un site
Internet accessible en cliquant ici. Elle est constituée de 5 personnes
à ce jour.
Le chargé de mission présente ensuite l'étude faite sur Vendargues
et portant sur 18 bâtiments communaux. Cette étude a consisté en une visite
des lieux et une étude des consommations d'énergie et d'eau, en vue d'identifier
dans un premier temps des actions simples et ne nécessitant pas d'investissements
importants, qui puissent conduire à des économies couvrant ces frais dès la
première ou la seconde année, et de chiffrer les coûts et les économies associées.
Le rapport identifie ainsi six ou sept actions précises réalisables pour un
coût global de l'ordre de 10.000 €, qui pourraient permettre des
économies de l'ordre de 17.000 € par an, donc rentabilisées dès
la première année.
Après le départ des intervenants de l'agence
locale de l'énergie,
le maire informe le conseil municipal du jugement rendu
par le tribunal administratif de Montpellier dans la requête
présentée par Bernard SUZANNE
contre deux délibérations
votées par le conseil municipal en ses séances du 30
janvier 2007, affaire n° 9 et 1er
mars 2007, affaire n° 9, et visant à faire prendre
en charge par la commune les frais de procédure de MM. DUDIEUZÈRE
et GALTIER dans des actions en diffamation entreprises en 2001 contre les élus minoritaires
d'alors suite à la mise en cause par eux de la sincérité du
procès-verbal du conseil
municipal du 24 avril 2001 concernant l'affaire
n° 7 (sur toute cette
affaire, voir le dossier qui lui est
consacré, ainsi que notre
page sur les suites judiciaires du conseil municipal du 24 avril 2001),
après
que le tribunal administratif de Montpellier ait annulé deux décision
du maire à cet
effet sur requête
de M. SUZANNE. Dans ce
jugement
en date du 27 janvier 2009, le tribunal rejette la
requête de M.
SUZANNE aux motifs suivants :
« Considérant qu'aux termes de l'article L. 2123-35
du code général des collectivités territoriales : « Le
maire ou les élus municipaux le suppléant ou ayant reçu
délégation bénéficient, à l'occasion de
leurs fonctions, d'une protection organisée par la commune conformément
aux règles fixées par le code pénal, les lois spéciales
et le présent code. - La commune est tenue de protéger
le maire ou les élus municipaux le suppléant ou ayant reçu
délégation
contre les violences, menaces ou outrages dont ils pourraient être
victimes à l'occasion ou du fait de leurs fonctions et de réparer,
le cas échéant, le préjudice qui en est résulté. -
La protection prévue aux deux alinéas précédents
est étendue aux conjoints, enfants et ascendants directs des maires
ou des élus municipaux les suppléant ou ayant reçu délégation
lorsque, du fait des fonctions de ces derniers, ils sont victimes de menaces,
violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages » ;
[…]
« Considérant qu'il résulte des dispositions
précitées de l'article L. 2123-35 du code général
des collectivités territoriales, éclairées par les travaux
parlementaires, que la protection que la commune doit au maire et aux élus
visés par l'alinéa premier de ce texte n'est pas limitée
aux cas de violences, menaces ou outrages visés par le deuxième
alinéa, mais peut être accordée à raison de toutes
menaces ou attaques dont ces élus feraient l'objet dans l'exercice
de leurs fonctions exécutives ; qu'il suit de là, que,
contrairement à ce que soutient M. SUZANNE, le conseil municipal de
Vendargues n'a pas commis d'erreur de droit en accordant la protection de
la commune à MM. Dudieuzere et Galtier et en mettant à la charge
du budget communal les honoraires d'avocat par eux engagés dans le
cadre d'une procédure en diffamation ».
Le tribunal rejette aussi la requête de la commune de Vendargues de mettre
à la charge de M. SUZANNE les frais de la procédure devant le tribunal administratif.
Par ce jugement, le tribunal s'est rangé du côté d'une interprétation « large » de
l'article L. 2123-35 du code général des collectivités
territoriales, dont le commissaire du gouvernement, dans son rapport à l'audience,
avait admis qu'il était susceptible de deux interprétations :
une interprétation « stricte », qui est celle sur
laquelle M. SUZANNE fondait sa requête, selon laquelle la liste fournie
au second alinéa
de l'article (« violences, menaces ou outrages ») est limitative,
et exclut donc la diffamation des cas visés par l'article (interprétation
qu'avait retenu un autre commissaire du gouvernement dans son rapport sur les
requêtes
de M. SUZANNE ayant conduit à l'annulation des décisions du maire
qui avaient précédé les délibérations municipales
attaquées), et une interprétation « large »,
retenue ici par le tribunal, qui considère que le premier alinéa
de l'article ouvre une possibilité très large
par rapport à laquelle
le second alinéa crée
des obligations dans des cas spécifiques. Mais le choix
entre ces deux interprétations
n'a pas encore été validé par le Conseil d'État,
ce qui laisse la voie ouverte
à un appel et à un éventuel recours devant le Conseil d'État.
La question est en effet d'importance, puisqu'il s'agit de savoir si un maire,
ou plus généralement un élu membre de l'exécutif
d'une collectivité locale (communes,
intercommunalités,
départements, régions), peut puiser sans limites dans les
deniers de sa collectivité (c'est-à-dire dans le produit des impôts
locaux) pour intenter des actions en justice contre ses opposants dès
qu'il s'estime injurié ou diffamé
dans le débat public, alors que ceux-ci doivent supporter sur leurs deniers
propres les frais de ces actions, et ce, sans préjuger du mérite
de ces actions et de l'issue des procédures.
De ce point de vue, dans le cas en cause ici, s'il est vrai que Pierre DUDIEUZÈRE
a fait condamner les élus minoritaires en diffamation en 2003 (voir dossier
sur cette affaire), cette condamnation ne prouve pas que les élus
minoritaires avaient menti en présentant leur version de la séance
du conseil
municipal du 24 avril 2001 et en affirmant que le procès-verbal en
rendant compte n'en reflétait pas la réalité, mais simplement
que le fait d'accuser le maire ou son premier adjoint de faux du fait de la rédaction
de ce procès-verbal
était effectivement attentatoire à l'honneur et à la réputation
de ces personnes, que ces allégations soient vraies ou fausses.
Les élus
minoritaires ont
été condamnés faute de pouvoir faire jouer en leur faveur
l'exception de vérité
en prouvant aux juges qu'ils disaient vrai, puisque la séance du conseil
municipal du 24 avril 2001 n'avait pas été enregistrée. En
fait, la justice n'a jamais tranché sur la question de savoir qui avait dit vrai
sur ce qui s'était passé lors de cette séance, puisque la plainte en faux de
Bernard SUZANNE, introduite en réponse à l'action du maire en diffamation contre
lui, s'est conclue par un non-lieu au bénéfice du doute prononcé par un juge
d'instruction qui semblait privilégier la version de Bernard SUZANNE mais n'en
avait pas de preuves suffisantes, et, que, lorsque Pierre DUDIEUZÈRE, non content
d'avoir fait condamner les élus minoritaires pour diffamation, a voulu parachever
sa victoire en les attaquant pour dénonciation calomnieuse, toujours aux frais
des contribuables de la commune, il a échoué, faute de pouvoir prouver leur mauvaise
foi, preuve qui, dans cette action, lui incombait, l'ordonnace de non-lieu sur
la plainte en faux de Bernard SUZANNE n'ayant pas été jugée suffisante pour établir
cette mauvaise foi par les
magistrats de la Cour d'appel de Montpellier
(voir tout l'historique de ces affaires dans notre
page sur les suites judiciaires du conseil municipal du 24 avril 2001). Comme
le montre l'historique précité, ce sont pas moins de cinq
procédures que Pierre
DUDIEUZÈRE a intentées ou fait intenter par son premier adjoint contre un ou
plusieurs des élus minoritaires, toujours au frais
des contribuables vendarguois, et il n'en a gagné qu'une seule, la procédure
en diffamation, pour les raisons mentionnées plus haut (la seule procédure intentée
par un élu minoritaire, la plainte en faux déposée par Bernard SUZANNE, n'a rien
coûté à la commune, puisqu'il s'agissait d'une plainte contre X, et qu'elle n'a
conduit qu'à l'audition comme témoins du maire et de divers fonctionnaires de
la commune, sans l'intervention d'un avocat). Et si Bernard SUZANNE n'a pas attaqué
les autres décisions du maire de faire supporter par la commune les frais de
ces procédures, c'est parce que chaque requête auprès du tribunal administratif
contre une décision du maire ou une délibération du conseil municipal aurait
conduit la commune à supporter, légalement cette fois, des frais
de procédure qui risquaient de lui coûter autant, sinon plus que les frais à
récupérer engagés au titre de la procédure initiée par Pierre DUDIEUZÈRE ou son
premier adjoint d'alors, Bernard GALTIER. Une action était suffisante pour tester
la légalité de ces décisions et délibérations et mettre un terme à
l'acharnement judiciaire de Pierre DUDIEUZÈRE contre ses opposants au frais des
Vendarguois.
Remarquons pour finir qu'en rendant compte (succinctement) de ce jugement, Pierrre
DUDIEUZÈRE a parlé d'actions de Bernard SUZANNE contre
lui, Pierre DUDIEUZÈRE,
et contre Bernard GALTIER, montrant ainsi qu'après vingt ans dans la fonction
de maire de Vendargues, il n'a pas encore compris la différence qu'il y a entre
lui et la commune, entre des actions contre sa personne et des actions contre
ses décisions ou
contre les délibérations du conseil municipal,
entre des attaques personnelles et la mise en cause de la légalité de
ses décisions et des délibérations qu'il fait voter par le conseil municipal,
qui vote tout ce qu'il lui soumet. Et rappelons que, sur toutes les autres requêtes
en excès de pouvoir que Bernard SUZANNE a présentées
au tribunal administratif contre des décisions du maire ou des délibérations
du conseil municipal, il avait eu gain de cause (modification
du POS de septembre 2000, plan de table
au conseil municipal et, dans l'affaire qui nous occupe ici, décisions prises
par le maire de faire supporter les frais de procédure en diffamation par la
commune, décisions qui n'entraient pas dans le cadre de ses délégations et qu'il
a donc dû remplacer par des délibérations du conseil municipal, celles dont la
légalité était contestée dans la requête objet du jugement du 29/01/2009), ce
qui montre que le maire de Vendargues a plus d'une fois franchi la ligne jaune
dans les décisions qu'il a prises ou fait prendre par le conseil municipal. Et
il ne s'agit ici que des affaires initiées par Bernard SUZANNE...
Madame Michèle GARCIA a été élue secrétaire de séance.
Question n° 1 - Adoption de l'ordre du jour
Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte l'ordre du jour modifié suivant :
La question n° 10 est ajoutée en séance au projet d'ordre du jour envoyé avec le dossier préparatoire.
Question n° | Objet |
1. | Adoption de l'ordre du jour |
2. | Agence locale de l'énergie - conseil d'orientation énergétique - présentation du rapport |
3. | Adoption du procès verbal n° 06/2008 de la séance du 22 décembre 2008 |
4. | Décisions municipales n° 44 - 45/2008 - 01 - 02/2009 |
5. | ZAC Georges Pompidou – aliénation |
6. | Accueil de loisirs sans hébergement – ALSH « jeunesse et sports » - règlement intérieur – carte jeunes |
7. | Association « La Boule ensoleillée » - Subvention |
8. | Tableau des effectifs 2009 |
9. | Débat d’orientation budgétaire 2009 |
10. | Motion contre la suppression des départements |
Question n° 2 - Agence locale de l'énergie - conseil d'orientation énergétique - présentation du rapport
Sur présentation de M. FINART, le conseil municipal prend acte de la présentation du rapport de conseil d'orientation énergétique de L'agence locale de l'énergie.
Voir introduction ci-dessus.
Question n° 3 - Adoption du procès verbal n° 06/2008 de la séance du 22 décembre 2008
Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte le procès-verbal n° 06/2008 de la séance du 22 décembre 2008.
Question n° 4 - Décisions municipales n° 44 - 45/2008 - 01 - 02/2009
Le conseil municipal prend acte de la décision municipale suivante :
44/2008 : Préemption totalité des parcelles BB 107
et 108 Terre de Rey à Vendargues - DIA n° 0077/08
Le maire informe le conseil municipal que l'acquéreur potentiel de ces parcelles, vis à vis duquel la commune a exercé son droit de préemption, a décidé de porter l'affaire devant les tribunaux.
45/2008 : Travaux d'entretien plomberie - sanitaires - marché à bons
de commande - SARL E. THERM
01/2009 : Espace de loisirs La Cadoule - reprise études d'aménagements -
SARL GREEN CONCEPT
02/2009 : Renouvellement pour une année du bail de location à la
manade Daniel LOPEZ d'une partie de la parcelle cadastrée AA n° 69
Question n° 5 - ZAC Georges Pompidou – aliénation
M. GUERRIERI présente l'affaire ;
Dans le cadre de l’urbanisation des tranches 1 et 2 de la ZAC G. Pompidou,
il convient de vendre au groupe G.G.L., aménageur de la ZAC, deux emprises
communales qui après établissement des documents d’arpentage
par M. BOTTRAUD, géomètre expert, se trouvent dans les parties
cessibles de la ZAC.
La superficie totale à vendre est de 53 m².
Je vous propose :
Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.
Ne prennent pas part au vote : | Néant | |
Abstentions : | Néant | |
Contre : | Néant | |
Pour : | 27 |
Voir les documents joints à la délibération en cliquant ici.
Question n° 6 - Accueil de loisirs sans hébergement – ALSH « jeunesse et sports » - règlement intérieur – carte jeunes
Sur présentation de M. BERETTI, le conseil municipal adopte à l'unanimité le règlement intérieur de l'A.L.S.H. Accueil de loisirs sans hébergement « jeunesse et sports » mairie de Vendargues, tel que joint aux présentes.
Voir le règlement
intérieur joint à la délibération en cliquant
ici.
Ce texte est modifié en séance comme suit : dans le premier
paragraphe de la section IV, Sécurité et hygiène, page
3, le membre de phrase « ...se charge de contacter les parents puis le
médecin » est remplacé par « ...se charge
de contacter les parents et le médecin »,
de manière à ne pas laisser entendre que, si le centre ne parvient
pas à contacter les parents, il ne contactera pas non plus le médecin,
alors que, bien évidemment, s'il n'a pas pu joindre les parents, il
prendra contact avec le médecin.
Ne prennent pas part au vote : | Néant | |
Abstentions : | Néant | |
Contre : | Néant | |
Pour : | 27 |
C'est à la demande de la CAF, qui participe au financement de ces activités, qu'un règlement unique est proposé pour le service jeunesse et le service des sports.
Question n° 7 - Association « La Boule ensoleillée » - Subvention
M. LAURET présente l'affaire ;
L’association « La Boule ensoleillée », qui a été créée
mi 2008, sollicite l’aide financière de la commune pour l’exercice
2009, qui
sera sa première année complète d’existence.
Elle sollicite l’octroi de cette subvention le plus rapidement possible
afin de lui permettre de s’inscrire auprès de la fédération
et
d’organiser ainsi dès le printemps prochain des concours fédéraux.
Je vous demande :
Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.
Ne prennent pas part au vote : | Néant | |
Abstentions : | Néant | |
Contre : | Néant | |
Pour : | 27 |
Question n° 8 - Tableau des effectifs 2009
Mme RUIZ présente l'affaire ;
Il est proposé aux membres du conseil municipal :
Le conseil municipal, à l'unanimité, adopte cette affaire.
Ne prennent pas part au vote : | Néant | |
Abstentions : | Néant | |
Contre : | Néant | |
Pour : | 27 |
Le tableau ci-dessous regroupe l'état du personnel fourni dans le dossier préparatoire au conseil en annexe à la question 8 en tant que tableau des effectifs pour 2009 soumis au vote du conseil et le tableau similaire fourni lors du vote de la question 14 au conseil municipal du 20 décembre 2007 qui fixait le tableau des effectifs pour 2008, pour permettre de voir l'évolution entre 2008 et 2009. Les changements de l'un à l'autre sont en rouge dans les colonnes 2008.
TITULAIRES | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Grade ou emploi | Catégorie | Au 01/01/2008 | Au 01/01/2009 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Budget 2007 |
Effectif pourvu |
Budget 2008 |
Effectif pourvu |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Filière administrative | 22 | 21 | 24 | 22 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Filière animation | 3 | 3 | 3 | 3 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Filière culturelle | 1 | 1 | 1 | 1 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Filière police | 6 | 6 | 5 | 5 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Filière médico-sociale | 15 | 15 | 14 | 14 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Filière sportive | 2 | 2 | 2 | 2 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Services techniques | 54 | 54 | 53 | 53 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Total | 103 | 102 | 102 | 100 |
NON TITULAIRES - OCCASIONNELS - SAISONNIERS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Grade ou emploi | Catégorie | Au 01/01/2008 | Au 01/01/2009 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Effectif budgétaire |
Rémunération | Effectif budgétaire |
Rémunération | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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EMPLOI FONCTIONNEL |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Grade ou emploi | Catégorie | Au 01/01/2008 | Au 01/01/2009 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Budget 2007 |
Effectif pourvu |
Budget 2008 |
Effectif pourvu |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Filière administrative | 1 | 1 | 1 | 1 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Directeur général des services | A | 1 | 1 | 1 | 1 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le tabelau « Emploi fonctionnel » décrit le poste de « directeur général des services » en tant que fonction indépendamment du « grade » du titulaire du poste dans la nomenclature des grades de la fonction publique (qui peut varier en fonction de la taille de la commune). Dans le cas de Vendargues, ce poste est occupé par Christian BÈZES, qui a le grade d'« attaché territorial principal » et qui figure donc dans le tableau des titulaires sous ce grade. Cette ligne ne décrit donc pas une personne de plus dans le personnel municipal, mais décrit de manière différente (par la fonction) une personne comptabilisée par ailleurs (selon le grade). | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
VACATAIRES |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Typologie d'emploi | Service | Au 01/01/2008 | Au 01/01/2009 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Postes ouverts |
Date de création |
Postes ouverts |
Date de création |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Chauffeur occasionnel de bus communal | Communication | 1 | 22/04/2004 | 1 | 22/04/2004 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Surveillant occasionnel de sortie des écoles | Police | 1 | 02/03/2004 | 1 | 02/03/2004 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vacataire fermeture/ouverture cimetière et parcs | Technique | 1 | 12/04/2007 | 1 | 12/04/2007 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
AGENTS DE DROIT PRIVÉ |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Typologie de contrat | Service | Au 01/01/2008 | Au 01/01/2009 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Contrats en cours |
Date initiale d'embauche |
Contrats en cours |
Date initiale d'embauche |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE) | Administratif | 1 | 02/03/2007 |
Le maire précise que les modifications du tableau traduisent des promotions et des départs à la retraite. Il explique à cette occasion qu'une quinzaine d'employés municipaux vont faire valoir leurs droits à la retraite d'ici à la fin du mandat et que, dans leur grande majorité, ces personnes ne seront pas remplacées (à 99% dit-il une première fois, à 80 à 90%, dit-il un peu plus tard). Il donne à cela plusieurs raisons. L'une est liée aux transferts de compétences entre la commune et l'agglo. Lorsque l'agglo s'est créée, explique-t-il, des compétences comme le ramassage des encombrants et l'assainissement ont été transférées à l'agglo, mais les personnes qui assuraient ces services à Vendargues n'ont pas été licenciées pour autant. Une autre est liée à la crise actuelle, qui nécessite de faire des efforts de gestion pour réduire les dépenses de fonctionnement. Il annonce à cette occasion que la commune a réduit en 2008 ses charges de fonctionnement de 0,6 % et que cet effort va continuer pour lui permettre de tenir son engagement de campagne électorale de ne pas augmenter les impôts locaux (part de la commune) pendant les 6 ans du mandat.
O,6% ! Voilà une brillante performance après des années
d'augmentation de ces charges, en particulier justement au niveau du budget
de personnel, dont d'autres pages de ce
site rendent compte. Voilà des années que le groupe minoritaire dont je
faisais alors partie pointait du doigt les dépenses de fonctionnement excessives
de la commune, particulièrement lorsqu'on les comparait à celles des communes
voisines de l'agglo, comme je l'ai fait sur ce site depuis 2004. La marge de
manœuvre
est donc grande pour les réduire après les avoir fait exploser !
Et je ne puis que me réjouir de voir le maire soudain rappelé à la réalité
par la crise. Mais s'il s'en tient au rythme de 0,6 % par an, le chemin
risque d'être long !...
En ce qui concerne la stabilité des taux d'impôts communaux, notons que la
réalisation de la ZAC Pompidou va élargir sensiblement les bases d'imposition
en augmentant de plusieurs centaines le nombre de foyers fiscaux sur la commune
dans les 5 ans à venir, ce qui permettra aux ressources fiscales de croître
sensiblement même si les taux restent constants.
Question n° 9 - Débat d’orientation budgétaire 2009
Monsieur le maire présente l'affaire ;
La loi n° 92-125 du 6 février 1992, relative à l'administration
territoriale de la République, dispose que les communes de 3.500
habitants et plus, doivent faire précéder d'un débat l'examen
et le vote du budget.
Même si le débat d'orientation budgétaire n'a pas en lui-même
de caractère décisionnel, il doit donner lieu à une délibération
qui
prend acte de l'organisation du débat, permettant ainsi au service du
contrôle de légalité de s'assurer du respect de la loi.
Le conseil municipal prend acte de l'organisation du débat d'orientation
préalable au vote du budget 2009.
On trouvera ci-dessous le texte qui figurait dans le dossier préparatoire au conseil municipal envoyé aux conseillers municipaux, assorti de quelques commentaires. Le texte en bleu est celui du document, non repris dans le procès-verbal de la séance, le texte en rouge celui de mes commentaires.
Le conseil municipal est invité, comme chaque année, à tenir son débat d’orientation budgétaire (D.O.B.) afin de discuter des grandes orientations qui présideront à l’évolution du budget communal pour l’année 2009 tant en fonctionnement qu’en investissement.
Section de fonctionnement
Elle comprend les dépenses courantes n’affectant pas le patrimoine communal.
Des arbitrages rigoureux devront être mis en place dans tous les domaines (frais de personnel, frais de gestion, charges courantes…) afin de limiter l’augmentation des dépenses et maintenir les grands équilibres budgétaires et ce sans remettre en cause le niveau des prestations de services publics offertes aux administrés et aux associations.
Les recettes sont constituées principalement par la fiscalité locale qui représente 35% des recettes réelles, la dotation globale de fonctionnement (DGF) et la dotation de compensation d’agglomération. Ces deux dotations qui stagnent, année après année, représentent près de 42% des recettes.
Dire que le dotation de fonctionnement de l'agglomération « stagne année après année » manifeste une incompréhension, réelle ou feinte, de la nature de cette dotation qui n'a aucune raison de changer au fil des ans, sinon pour baisser au fur et à mesure des transferts de charges successifs à l'agglomération. En effet, cette dotation qui, selon les communes, est un versement de l'agglomération à la commune (cas de Vendargues) ou un versement de la commune à l'agglomération (cas, par exemple, de Montpellier), avait pour but, l'année de la création de l'agglomération de Montpellier, qui induisait des transferts de charges réduisant les dépenses à la charge des communes et la mise en place de changements de fiscalité (plus de perception de la taxe professionnelle par les communes, celle-ci étant dorénavant réservée à l'agglomération, et plus de perceptions des taxes foncières et dela taxe d'habitation par l'agglomération, celles-ci devenant les seules taxes perçues par les communes de l'agglomération, qui reprenaient à leur profit la part auparavant perçue par le district de Montpellier), de rendre ces changements transparents fiscalement pour tous, pour que chaque commune et l'agglomération retrouvent, à taux constant et toutes choses restant égales par ailleurs, les mêmes ressources pour exercer les compétences qui leur restaient. À partir de là, chaque collectivité devait assumer à l'aide des ressources fiscales qui lui restaient les évolutions de fiscalité nécessaires à équilibrer ses budgets successifs, étant admis que la compensation calculée pour la première année restait due année après année mais ne changeait plus, sauf en cas de nouveaux transferts de charges. Le maire peut donc continuer à se lamenter dix ans après sur le fait qu'il a perdu le bénéfice de l'augmentation qu'il disait « mécanique » des ressources fiscales issues de la taxe professionnelle, mais la nouvelle règle du jeu était claire depuis le premier jour. La vérité est que cette augmentation, de fait « mécanique » en période de croissance, lui permettait de maintenir bas les impôts des Vendarguois en profitant des taxes versées par les entreprises d'une zone industrielle dont il avait, et a toujours, la charge et où il n'a pratiquement pas investi un centime depuis une dizaine d'année que la commune a récupéré cette charge de ce qui était alors le district de Montpellier, et que maintenant, il lui faut afficher la « vérité des prix » à ses électeurs, faute d'une « vache à lait » à traire pour équilibrer les budgets de la commune sans augmenter les impôts locaux. Mais ce qu'oublie aussi de voir le maire aujourd'hui, c'est que la crise est là, qui pourrait remettre en cause l'accroissement « mécanique » de la taxe professionnelle, voire inverser la tendance, et que de plus, il est fortement question de supprimer, en partie du moins, cette taxe professionnelle, sans qu'on sache trop ce qui va la remplacer. Le maire devrait donc plutôt se réjouir de voir que ces aléas ne toucheront pas la commune. Mais il est tellement plus facile de rejeter la responsabilité sur les autres, dans le cas présent l'agglomération de Montpellier, que de faire face à la réalité !
Dans le contexte économique très difficile de 2009, la fiscalité, malgré une stagnation des principales recettes, restera inchangée.
Section d’investissement
Elle a trait au patrimoine de la commune.
Malgré le contexte difficile, marqué par la dégradation importante des marchés financiers et l’incertitude dans l’avenir, les principaux engagements pris ne seront pas remis en cause.
Ainsi, les opérations d’investissement inscrites au budget 2009 s’élèveront à environ 3.000.000 €.
Elle est alimentée par :
Le maire joue une fois encore sur les mots en déclarant que « la commune s’inscrira dans le cadre du plan de relance mis en place par le gouvernement ». En effet, ce plan de relance, en ce qui concerne les collectivités locales, consiste à anticiper des remboursements de dettes de l'État vis à vis de ces collectivités (principalement au titre du fond de compensation de la TVA, par lequel l'État rembourse aux communes au bout de deux ans environ la TVA payée par ces collectivités sur certaines de leurs dépenses, en l'occurrence, celles liées à leurs investissements réels) dans l'espoir que ces ressources supplémentaires en 2009 (qui auraient de toutes façons été versées aux communes en 2010 ou 2011) serviront à des investissements supplémentaires qui contribueront à relancer l'économie. Alors, certes, la commune va bénéficier de ces rentrées anticipées en 2009, mais puisque le maire annonce en même temps qu'il ne fera aucun investissement nouveau en 2009, il va à l'encontre de l'objectif même de ce plan.
En résumé, le contexte financier, économique et social s’annonce difficile et peu lisible.
Les plus grands experts économiques sont sûrs d’une seule chose, qui est qu’ils ne sont sûrs de rien.
Sans tomber dans le catastrophisme et l’immobilisme, qui seraient le pire des remèdes, il convient de veiller au respect des grands équilibres budgétaires et conserver une structure financière suffisamment souple pour s’adapter aux évolutions économiques et réglementaires qui vont intervenir.
Dans le cours du débat, le maire annonce que les taux d'imposition ne changeront pas en 2009 et confirme les informations données lors de l'affaire précédente sur le souci d'économies dans les charges de fonctionnement. Il confirme aussi ce qu'il avait annoncé publiquement lors de la cérémonie des vœux à la population, savoir, que les investissements seront réduits au minimum en 2009 et concerneront presque exclusivement la poursuite et l'achèvement des investissements entrepris les années précédentes (principalement la halle des sports), ce qui fait que l'année 2009 sera surtout une année d'inaugurations.
Le maire indique aussi que ses engagements de campagne relatifs à l'aménagement de l'espace Cadoule et à la piscine écologique (voir notre dossier sur ce projet) ne sont pas remis en cause, mais que 2009 sera l'année des études d'ensemble pour valider ou infirmer les choix envisagés (voir la décision n° 01/2009 présentée au début de ccette séance du conseil municipal, affaire n° 4). Se plaçant sur un terrain exclusivement financier, il explique que le problème du bassin écologique est un problème de coût de fonctionnement, pas de financement de l'investissement, et qu'il fait étudier la mise en place à l'espace Cadoule d'autres activités de loisir, comme l'accrobranches, dans l'idée que les bénéfices produits par ces activités pourraient contribuer à compenser le déficit engendré par l'exploitation de la piscine écologique, mais sans vouloir rien dire sur les modalités de gestion de ces activités : gestion par la commune ou délégation à des entreprises privées.
Éric FAVARD redit son opposition au projet de bassin écologique, qui lui paraît inadapté au contexte de Vendargues, et à l'implantation d'activités payantes à la Cadoule, qui doit selon lui rester un espace de loisirs accessible gratuitement à tous les Vendarguois.
Question n° 10 - Motion contre la suppression des départements
Monsieur le maire rapporte l'affaire ;
Les conclusions de la commission Balladur, chargée d'étudier
les mesures propres à simplifier les structures des collectivités
locales, à clarifier la répartition de leurs compétences
et à permettre une meilleure allocation de leurs moyens financiers,
doivent être rendues pour la fin de ce mois. L'Assemblée nationale
sera saisie avant l'été d'une série de projets de lois.
Lors de la réunion de l'Assemblée des départements de
France, des présidents de conseils généraux ont exprimé avec
force leur rejet du projet de suppression des départements de même
que le principe de fusion entre les régions et les départements.
Je vous propose aujourd'hui de réaffirmer notre attachement à l'institution
départementale et à son rôle déterminant dans l'équilibre
de nos territoires et sa gestion de proximité.
Le conseil municipal, à la majorité des voix exprimées , adopte cette affaire.
Ne prennent pas part au vote : | Néant | |
Abstentions : | Néant | |
Contre : | 2 (Mme GOUNARD, M. FAVARD) | |
Pour : | 25 |
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée
Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal
de VENDARGUES (Hérault) Accueil - Actualité - Dossiers - Documents - PV des CM - Aide Liens utiles - Qui suis-je - Me contacter Dernière mise à jour le 27 mars 2009 |