Le bilan 2014-2020
de Pierre DUDIEUZÈRE
et Guy LAURET
(COMMENtÉ)

Au cœur de la compagne électorale pour les municipales de 2020 (vers le 24 janvier 2020), l'équipe de Guy Lauret, Vendargues objectif 2020, a distribué dans les boîtes à lettres un livret intitulé « VENDARGUES 2014-2020 - Le bilan de la confirmation ! », dont la couverture est reproduite ci-dessous :

Je propose une lecture commentée de ce document, page après page, qui me permettra de présenter au passage une autre vision de l'« histoire » (celle au moins de Vendargues dans le passé récent), dont Guy LAURET, en dernière page de ce document, fait l'une de « fondations incontournables pour se projeter convenablement dans le futur ».

Commençons par la page de couverture.

La liste a pris le nom d'une association créée le 10 avril 2017 pour « soutenir, promouvoir et organiser la candidature de Guy LAURET et de l'équipe qu'il conduira à l'occasion des élections municipales de Vendargues » (voir publication au Journal Officiel accessible en cliquant ici). Mais ce qui était un nom acceptable pour une association préélectorale destinée à promouvoir une candidature, « Objectif Vendargues 2020 », devient un aveu inquiétant une fois repris comme nom d'une liste : c'est l'aveu implicite que le seul objectif de Guy LAURET est d'être élu en 2020 et que l'avenir de Vendargues au-delà de 2020 n'est pas son souci ! Mais que le siège social de cette association soit 2 chemin des rêves à Vendargues nous rassure : son objectif de se faire élire n'est qu'un rêve, et c'est tant mieux pour les Vendarguois.

Un bilan « partagé avec Pierre Dudieuzère » : Guy LAURET ne rate pas une occasion de mentionner Pierre DUDIEUZÈRE, qui l'a désigné comme son successeur, et de mettre en avant le bilan de ce dernier qui n'est effectivement pas, ou pas seulement, le sien). Mais être le successeur désigné de quelqu'un n'est pas une qualification. Ce que l'on aimerait, c'est savoir, non pas tout ce qu'a fait son prédécesseur, mais ce qui le qualifie, lui, pour le poste qu'il brigue et éventuellement ce qu'il a fait, lui, auparavant, qui accrédite ces (éventuelles) qualifications, bref, comment lui s'acquitterait de la fonction de maire une fois que son mentor ne sera plus ni devant lui, ni derrière lui pour lui tenir la main, au cas où il atteindrait son « objectif 2020 » d'être élu. Or, ce que nous savons, c'est que Guy LAURET a fait toute sa carrière jusqu'ici, municipale aussi bien qu'extra-municipale, sous la houlette de Pierre DUDIEUZÈRE : il a commencé comme employé municipal, embauché à la mairie par Pierre DUDIEUZÈRE au service du protocole pour servir les pastis dans les multiples manifestations organisées par la mairie ; parallèlement, Pierre DUDIEUZÈRE a tenté de l'inciter à commencer (ou continuer) une carrière d'exploitant viticulteur, comme son cousin Max LAURET, en en faisant l'un des « jeunes agriculteurs » attributaires de baux emphythéotiques pour des parcelles propriété de la commune dans le secteur de Combe douce aménagées par elle pour servir de coupures viticoles dans la lutte contre les incendies (voir sur cette affaire l'affaire n° 8 du conseil municipal du 30/09/1999 ; Max LAURET s'était vu attribuer deux parcelles et Guy LAURET une, sur cinq parcelles au total), mais au bout de quelques années, après que Pierre DUDIEUZÈRE ait poussé sans succès Guy LAURET à se faire élire président de la cave coopérative de Vendargues (il a été élu mais démis peu après, si je ne me trompe pour non respect de certaines conditions requises pour pouvoir être président, en l'occurence ne pas posséder de parts dans une autre cave coopérative, ce qui n'était pas son cas), il a laissé tomber la viticulture et rétrocédé sa parcelle à son cousin Max (voir affaire n° 10 du conseil municipal du 15/02/2011), et il semble qu'aujourd'hui, les cinq parcelles, et pas seulement la sienne, soient à l'abandon ; entretemps, Pierre DUDIEUZÈRE l'avait pris sur sa liste pour les élections municipales de 2001 (en même temps que Lionel ESPÉROU), ce qui l'avait contraint à démissionner de son poste d'employé municipal (on en peut être salarié de la commune où l'on est élu) et en avait fait son premier adjoint après les élections municipales de 2008 (cependant que Lionel ESPÉROU était passé dans l'opposition et s'était fait élire sur une liste concurrente) ; par ailleurs, en 2010, il a repris avec sa sœur le bureau de tabac presse loto de Vendargues, poste d'observation particulièrement propice pour nouer des contacts avec un maximum de personnes dans la commune pour un futur candidat au poste de maire, qui en fait un pourvoyeur de drogues légales (tabac : « Fumer tue ») et un collecteur d'impôts volontaires (taxes sur le tabac et les jeux d'argent) et un commerçant dans un secteur particulièrement réglementé où les risques sont plus systémiques (efforts des gouvernements successifs pour diminuer la consommation du tabac et lutter contre l'addiction aux jeux d'argent, concurrence de la presse écrite par Internet) qu'individuels (vente de journaux avec reprise garantie des invendus, règlementation stricte sur la vente du tabac et des jeux d'argents, qui laissent peu de marge pour des initiatives proprement commerciales pour promouvoir son activité). Il semble par ailleurs, selon le site BFM Business, que Guy LAURET soit l'un des administrateurs d'une société coopérative d'utilisation de matériel agricole, la CUMA du Soleil, domiciliée à Restinclières et dont son cousin Max LAURET est vice-président, et cogérant avec sa sœur d'une société dénommée THIKY, domiciliée à l'adresse de son bureau de tabac et ayant pour activité la location de terrains et d'autres biens immobiliers, qui n'est sans doute qu'une structure juridique pour porter la propriété des murs de son tabac presse loto, loués ensuite à la SNC TABAC PRESSE LOTO LAURET. Bref, quand il n'est pas coaché par Pierre DUDIEUZÈRE, il est en binôme avec sa sœur ou son cousin !...
Concernant ses activités municipales, on peut mentionner un projet de schéma de circulations douces qu'il avait porté en 2005 (voir procès-verbal du conseil municipal du 19/10/2005, affaire n° 12) selon lequel 750.000 € devaient être consacrés sur 15 ans à l'aménagement de pistes cyclables et autres équipements facilitant la circulation des vélos et des piétons dans Vendargues. Seule la première étape de ce projet, celle dont la réalisation a été votée en 2005, a vu le jour : il s'agissait d'une piste cyclable au long de la rue de la Monnaie depuis la place des écoles laïques jusqu'à l'avenue Pierre Mendès-France (ou peut-être le chemin des Coustouliers, je ne me souviens plus très bien), dont une partie, dans la section où la rue de la monnaie est en sens unique, permettait aux vélos de rouler en contre-sens (de la place des écoles laïques vers le stade) à leurs risques et périls. Cette piste cyclable a depuis longtemps disparu du fait de travaux de réaménagement de la rue de la monnaie et aucune autre réalisation de ce plan supposé s'étaler sur 15 ans (donc jusqu'en 2020) n'a jamais vu le jour. Il conviendra de s'en souvenir lorsque Guy LAURET promettra des aménagements pour piétons et vélos dans Vendargues : il l'avait déjà promis au conseil municipal et 2005 et, bien que devenu premier adjoint trois ans plus tard, il n'a rien fait sur le sujet !

Vendargues « Le village où il fait bon vivre » : le maire dont se réclame Guy LAURET en est tellement convaincu qu'alors qu'il possède un logement (et même plusieurs) à Vendargues, cela fait de nombreuses années qu'il a préféré aller vivre à Castries, la commune où il est né et a passé son enfance. Remarquons en passant qu'il a eu le nez creux en achetant une propriété à l'écart dans la garrigue, à proximité des casiers de stockage des ordures ! Mais il faut croire que, pour lui, habiter à proximité des casiers à ordures est encore préférable à habiter à Vendargues !... Ça, c'est tout juste bon pour ses électeurs, pas pour lui...

« Sports, culture et tradition ne font au final qu'un » : faut-il comprendre que le summum de la culture à Vendargues, c'est le sport qui consiste à courir derrière les taureaux lors de la fête votive et autres manifestations taurines traditionnelles ?!...

« Vendargues est solidaire »... de ceux qui votent « bien » ; les autres, on va même jusqu'à les effacer des photos du bilan (voir ci-dessous).

« Plus de 5 hectares de terrain, notamment à la Cadoule ont été achetés contre moins d'1 hectare cédé » : cette remarque en dit long sur une (encore, mais peut-être plus pour longtemps) majorité municipale qui se considère plus comme une agence immobilière au service des promoteurs et des « supporters » que comme gestionnaire dans la durée d'un développement urbanistique harmonieux, solidaire et cohérent de la commune dans le cadre d'une vision d'ensemble établie par le schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la métropole dont elle fait partie et au service du bien vivre de ses habitants, tous ses habitants.

« Vendargues est bien gérée » : il n'y a pas grand mérite à bien gérer quand on est riche ! Or Vendargues, comme je l'explique depuis des années au long de mes commentaires des comptes administratifs successifs, et comme je le démontre dans une page de ce site intitulée « Vendargues, commune riche et dépensière » à partir d'une comparaison de données financières officielles pour 2018 de Vendargues et des communes voisines de la métropole, est une commune fiscalement riche, d'une richesse que toutes les communes alentour lui envient, du fait de l'héritage de la zone industrielle du Salaison. Pour des explications détaillées de cette situation, on pourra se reporter aux pages que j'avais publiées sur ce sujet à l'approche des précédentes élections municipales (un commentaire de l'éditorial signé du maire qui ouvre le n° 65, de juin 2013, du bulletin municipal Au fil des pages, et un commentaire d'un tract manifestement pré-électoral au format A4 recto-verso intitulé « À propos du budget » distribué à peu près au même moment). Les seuls changements intervenus depuis 6 ans par rapport à ce que j'écrivais alors sont :

 

Logement sociaux : le maire les construit par rafales au début de chaque nouvel aménagement d'ampleur (ZAC Pompidou, puis maintenant Eden; et dans les prochaines années Meyrargues) pour échapper aux surpénalités qu'il risque sans cela et qui ont frappé Vendargues pendant trois ans entre ces deux projets. Mais comme chaque nouveau projet augmente le nombre de logements à Vendargues, il augmente du même coup le nombre de logement sociaux dont Vendargues aurait besoin pour attendre l'objectif de 25 % de logements sociaux et très vite après chaque « rafale », la commune retombe en carence, puisqu'on ne construit plus dans le projet en cours que des logements ne comptant pas comme logements sociaux (sur la problématique des logements sociaux à Vendargues, voir la page de ce site qui lui est consacrée).

Logements primo-accédants : ce n'est pas la commune qui les construit, mais le(s) promoteur(s) œuvrant à Vendargues ; et ce n'est pas la commune qui les finance en tout ou partie, mais les acheteurs !

Police municipale étoffée : pendant plusieurs années, le maire a laissé se réduire l'effectif de la police municipale, sans remplacer les départs à la retraite ni les démissions, parce qu'il était question que la compétence « police » soit transférée à la métropole et qu'il voulait afficher un coût aussi faible que possible de ce service pour minimiser ce qu'il perdrait d'attribution de compensation versée par la métropole si ce transfert de compétence se faisait. Maintenant qu'il n'en est plus question et qu'approchent les élections municipales, il remplace à retardement les personnels qu'il n'avait pas remplacé auparavant et ne fait que ramener les effectifs de la police municipale a ce qu'ils étaient il y a cinq ou dix ans !

1.225.000 € restés dans les poches des Vendarguois : ce chiffre correspond à peu près à ce qu'ont économisé les Vendarguois sur la taxe d'habitation et les taxes foncières (part destinée à la commune) par rapport à ce qu'ils auraient payé si les taux étaient restés constants aux valeurs de 2013. Mais, outre que cela profite le plus à ceux qui payent le plus de taxes, et donc sont les plus riches, et pas du tout aux locataires exonérés de la taxe d'habitation, donc les moins favorisés des Vendarguois, ces 1.225.000 € sont à comparer aux 1.383.429 € d'excédent constaté au compte administratif 2018 de la commune, après mise en réserve de ce qui était nécessaire pour couvrir les engagements pris mais non payés (travaux en cours, commandes effectuées mais non livrées, etc.), c'est-à-dire aux sommes encaissées par la commune dont elle n'a pas fait usage (la « cagnotte », si l'on peut dire), et qui sont reportées sur les années suivantes, libres de tout engagement. Cela veut dire que la commune aurait pu en laisser le double dans les poches de Vendarguois en baissant plus encore, et plus vite les taux des impôts locaux. Ce d'autant plus que le maire, lors d'un récent conseil municipal, avait dit que Vendargues possédait maintenant tout ce dont la commune pouvait avoir besoin en termes d'équipements et que donc les nouveaux investissements, c'était du luxe !
On peut aussi comparer cette somme, comme je le fais dans la page déjà mentionnée de ce site intitulée « Vendargues, commune riche et dépensière », à ce que n'aurait pas eu à dépenser Vendargues en frais de fonctionnement si ceux-ci étaient égaux en euros par habitant à la moyenne de ceux des communes voisines de la métropole, soit en 2018 779 €/habitant au lieu de 1.041 €/habitant à Vendargues : cela aurait représenté une économie de plus de 1,6 millions d'euros pour la seule année 2018, soit de l'ordre de 10 millions d'euros d'économies possibles sur les frais de fonctionnement sur les six années de la mandature !

Programme rénovation voirie et éclairage public : depuis 2015, ce n'est plus une compétence de la commune, mais de la métropole, et c'est donc la métropole qui paye ces investissements et l'entretien de la voirie et de l'éclairage public. Qu'est-ce que cela vient donc faire dans le bilan du maire ?

Hippobus : ce service est apprécié des Vendarguois et c'est très bien. Mais il faut savoir que les transports scolaires, quel que soit le niveau (primaire, collège, lycée) ne sont pas une compétence des communes, mais des régions. Ce service, qui occasionne pour la commune des dépenses conséquentes, correspond dont à des dépenses supplémentaires décidées par le maire au-delà de ce qui est à la charge de la commune. Alors, c'est tant mieux pour les Vendarguois si la commune peut payer ces charges, mais que le maire ne vienne pas ensuite pleurer sur des pertes de dotations de l'État pour avoir des raisons de taper sur un gouvernement qui n'est pas de son bord politique ! Ce service est une confirmation de plus du fait que Vendargues est une commune fiscalement riche, et il est normal que l'État préfère mieux doter des communes moins riches que celles qui ont plus que les moyens de faire face aux charges obligatoires qui leur incombent.
Et puis, pour être dans l'air du temps, il serait intéressant de faire le bilan carbonne de cette opération, en y intégrant tout le surcroît de gaz d'échappements des voitures qui, chaque matin, suivent au pas les calèches à cheval qui, certes, sont moins polluantes que des voitures, mais qui font perdre avec les voitures qui les suivent au pas ce qu'elles font gagner du fait de la non utilisation des voitures de ceux qui n'ont pas à venir déposer leurs enfants à l'école.

Un village authentique et fier de ses racines : avec plus de 6.000 habitants, il y a longtemps que Vendargues n'est plus un village ! Et avec une population qui croît en permanence, se renouvelle constamment (une étude sur les listes électorales que j'avais faite à l'occasion des élections municipales de 2014 montrait que 50 % des inscrits de 2014 n'étaient pas inscrits à Vendargues en 2001), les habitants actuels de Vendargues qui ont leurs « racines » (un mot qui, dans le contexte politique actuel, est lourd de sous-entendus) à Vendargues ne doivent pas être légions ! Vendargues est une commune périurbaine de l'aire urbaine de Montpellier et, s'il est normal et souhaitable de maintenir une vie de quartier dans les différents quartiers de ce qui se trouve par les hasards d'une histoire maintenant dépassée faire partie de la commune de Vendargues du fait de limites de communes qui n'ont plus aucun sens aujourd'hui, l'avenir de Vendargues, qui intéresse plus les Vendarguois que son passé, ne peut se concevoir hors le cadre de la métropole dont elle fait partie, Montpellier Méditerranée métrople, avec laquelle le maire actuel s'est brouillé.

+ 60 hectares redeviennent naturels et agricoles dans le SCoT : cela ne veut pas dire, comme on pourrait le croire à première vue, que la commune a reboisé ou rendu à la nature 60 hectares de son territoire en détruisant des constructions, en plantant des arbres ou autres actions de retour à la nature, mais simplement que des zones qui étaient et sont encore aujourd'hui des zones de garrigue ou de culture, mais étaient incluses dans le précédent SCoT dans des zones destinées à des aménagements futurs non encore commencés (principalement une grande partie de la zone d'activités économiques « porte est » du précedent SCoT) ont été reclassées dans le nouveau SCoT en zones naturelles, ce qui, jusqu'au prochain SCoT au moins, leur permettra de rester en l'état. Plutôt que « redeviennent », le verbe approprié aurait été « restent ».

Transports gratuits pour se rendre à l'école en calèche : rien n'est gratuit ! Ce service hippomobile, qui commence à coûter de plus en plus cher à la commune en achat et/ou location de chevaux (pardon, d'« équidés », pour empoyer le langage officiel des comptes de la commune), de calèches, en alimentation et soins de ces animaux, en constructions pour les mettre à l'abri et en personnel pour les faire fonctionner, est payé par les impôts locaux de tous les Vendarguois, et pas seulement des familles utilisatrices de ce service.

Votre mairie n'a pas 897 hectares de superficie et 6.315 habitants ! C'est votre commune qui a ces caractéristiques !

 

« Vivre ensemble à Vendargues »... entre supporters du maire ! Les autres, ceux qui votent « mal » ou ont le culot de se présenter contre lui, on les efface des photos (on ne va quand même pas jusqu'à les éliminer physiquement !) comme on peut s'en rendre compte sur la photo ci-dessus, qui a été grossièrement et maladroitement retouchée (voir l’agrandissement ci-contre) pour en faire disparaître Sabrina ELKHEITER, membre de l'ALPEV et candidate sur la liste « Bien vivre à Vendargues » menée par Frédéric SARROUY, dont il ne reste que les mains sur les épaules de la personne en t-shirt rose de l'ALPEV qui était devant elle.

Vivre ensemble, dans une démocratie, c'est vivre aussi avec celles et ceux qui n'ont pas les mêmes opinions que vous, accepter la discussion et la contradiction et respecter ses opposants, pas les « effacer » et faire comme s'ils n'existaient pas.

 

Logements sociaux : c'est contraint et forcé par la loi, la métropole (via le programme local de l'habitant (PLH)) et le préfet (via les déclarations de carence qui imposent de lourdes pénalités financières à la commune) que le maire et son équipe, Guy LAURET, adjoint à l'urbanisme, en tête, laissent construire (ce n'est pas la commune qui construit, mais des promoteurs privés) des logements sociaux à Vendargues car, si cela ne dépendait que de l'équipe municipale, il n'y en aurait pas de construits, ou juste ce qu'il faut pour y loger les enfants de fidèles électeurs !

Solidarité - CCAS : malgré tout le dévouement et la bonne volonté de Marie Navarro, adjointe aux affaires sociales, le CCAS de Vendargues souffre d'un défaut structurel majeur, le fait d'être en pratique réduit à une seule personne, qui n'est pas un professionnel de l'action sociale, mais une élue, ce qui donne une connotation politique à toute son action. Certes, elle est assistée d'une secrétaire mais un élu n'est pas un professionnel de l'action sociale et il n'y a aucun professionnel de l'action sociale dans le personnel de la commune (voir le dernier tableau des effectifs, présenté au conseil municipal du 28/05/2019), seulement une permanence d'une assistante sociale extérieure, trois heures deux fois par mois, dans des locaux inadaptés n'offrant pas les garanties de confidentialité, en particulier par rapport à l'élue responsable, qu'on serait en droit d'exiger. Le CCAS ne devrait plus être le bureau de charité de la commune où l'on vous fait sentir (au moins implicitement en faisant faire le travail par une élue) que ce qu'on fait pour vous est une faveur du maire (faite sur les deniers publics, pas de sa propre poche), mais un service géré par un professionnel de l'action sociale (et non par un(e) élu(e)) ayant à sa disposition des professionnel non politiquement connotés (comme tous les autres services de la mairie), chargé de mettre en œuvre sans discrimination des politiques d'action sociales définies par le conseil d'administration du CCAS (dans lequel siègent des élus, qui, là, et là seulement, ont toute leur place) dont les membres, et en particulier les élus qui en font partie, n'interviennent surtout pas dans les actions individuelles qui en résultent.
Par ailleurs, la subvention allouée au CCAS est ridiculement faible, au regard de la richesse de Vendargues et en particulier des sommes allouées au compte « Fêtes et cérémonies » (feux d'artifice, vœux, pots et autres festivités organisées par la municipalité), comme on s'en rendra compte sur le tableau ci-dessous :

Année 2014 2015 2016 2017 2018 2019 (*) Total
Subvention CCAS 30.000 30.000 40.000 55.000 55.000 55.000 265.000
Fêtes et cérémonies 164.948 183.387 197.785 209.602 175.406 245.000 1.176.128

(*) Les chiffres de 2019 sont les inscriptions au budget prévisionnel ; pour les autres années, ce sont les chiffres des comptes administratifs, c'est-à-dire les sommes effectivement dépensées.

Entreprises : Les entreprises ne votent pas et donc, l'intérêt que trouve le maire à s'en occuper est très réduit et se limite principalement à les solliciter pour embaucher des jeunes et des chômeurs vendarguois qui, eux, votent ! Pendant la dizaine d'années où la commune a été en charge de la zone industrielle du Salaison (de 1998 à 2010 environ), elle n'a pratiquement pas dépensé un centime pour l'entretien de cette zone et s'est ensuite défossée sur l'agglo pour lui faire financer sa requalification (cf. conseil municipal du 18/05/2010, affaire n° 6). Et c'est l'agglo, et maintenant la métropole, qui sont en charge de l'activité économique sur la zone. Alors quand le bilan fait état de la « Requalification du parc de la vallée du Salaison », c'est s'attribuer un mérite qui ne revient pas à la commune, du moins financièrement ! Et de même, l'« Installation dans la zone industrielle des studios de France télévision » ne doit rien ou presque à l'équipe municipale en place : France télévision voulait s'installer à Montpellier (au sens large qu'a ce nom vue de Paris) et a pris contact avec Philippe Saurel et la métropole, et il se trouve que c'est dans la zone du Salaison, zone d'activité entièrement gérée par la métropole, qu'il y avait des locaux libres qui convenaient à France télévision.

Installation Culligan : Culligan était dans la zone des portes domitiennes, à Vendargues, depuis de nombreuses années et a simplement changé de locaux. Où est le mérite de la municipalité dans cette affaire purement privée ?

Inauguration du giratoire Jean-Marcel Castet : à part une manifestation dans le cadre de la campagne électorale de son fils aux élections départementales, et beaucoup d'agitation à coup de courriers de temps à autres, le maire n'est pas pour grand chose dans cette réalisation, qui était de la reponsabilité du département, puis de la métropole, et qui a pris du retard du fait du transfert de compétence du département vers la métropole, ce que n'ignorait pas le maire lorsqu'il écrivait des courriers et fomentait des manifestations pour faire croire ensuite que c'est à lui que revenait le mérite de cette réalisation ! Et ce n'est même pas lui (enfin, la commune) qui a financé la cérémonie d'inauguration, mais la métropole... Il n'a fait qu'y faire un discours en tant que maire de la commune d'implantation (comme il a fait un discours, pour les mêmes raisons, lors de l'inauguration des studios de France télévision dans la zone du Salaison, là aussi financée par la métropole).

Cérémonie de départ du père N'guyen : depuis quand, dans un État laïque respectant la séparation entre les églises et l'État, est-ce à la commune de financer le pot de départ d'un curé ? Aurait-il financé de la même manière un pot de bienvenue à un imam à Vendargues, si l'occasion s'en était présentée ?... Mais il est vrai qu'il y a cette histoire de « racines » (sous-entendu « judéo-chrétiennes ») !... Et qu'on ne s'y trompe pas. Je suis catholique pratiquant et ce n'est donc pas par acrimonie contre l'église ou la religion catholique, ou pour « bouffer du curé », que je dis cela, mais pour souci du respect des lois de la République, surtout lorsque je m'exprime en tant qu'élu.

Participation aux assemblées générales des associations : le fait pour la commune de subventionner des associations ne fait pas des élus (majoritaires) des adhérents de cette association. Les associations sont régies par leurs statuts et leur règlement intérieur s'il y en a un et le fait pour le maire ou ses représentants élus de s'inviter (ou de se faire inviter, ce qui revient au même si l'invitation n'est pas spontanée de la part de l'association) à une assemblée générale et de siéger à la tribune avec les dirigeants de l'association est une forme d'ingérence de la municipalité dans les affaires des associations et de pression sur elles qui « politise » leur gestion à l'encontre de la loi de 1901, qui est une loi sur la liberté d'association. Le seul droit de contrôle de la municipalité sur les associations subventionnées est un contrôle financier qui se fait à travers les dossiers de demandes de subventions, qui, là encore, à Vendargues, laissent largement à désirer et ne respectent pas les prescriptions réglementaires (formulaire CERFA officiel) et visent plutôt à faire apparaître ces subventions comme des faveurs du maire aux associations « bien pensantes (politiquement, s'entend) » (pour un exemple de gestion sérieure des subventions dans une commune sans ingérence du maire, voir la page de ce site consacrée aux subventions à Juvignac). Il est normal que la municipalité cherche à entretenir de bonnes relations avec les associations de la commune, et réciproquement, et il n'est pas interdit à une association d'inviter des élus non membres de l'association à leur assemblée générale dans le respect de ses statuts et de son règlement intérieur, mais à condition que l'invitation soit spontanée de la part de l'association et non sollicitée par les élus, maire en tête, surtout si ces sollicitations deviennent, même si ce n'est jamais dit ouvertement, des conditions implicites à l'octroi ou au mantien de subventions et autres avantages consentis par la commune (mise à disposition de salles municipales, assistance du service du protocole lors de manifestations de l'association, etc.) Les locaux et employés municipaux ne sont pas la propriété de l'équipe municipale majoritaire, mais de tous les Vendarguois, qui les financent par leurs impôts, et il n'est pas acceptable que leur mise à disposition des associations puisse être conditionnée, même implicitement, par le positionnement « politique » des dirigeants de l'association vis à vis du maire et de sa majorité municipale. Il est normal que des personnes engagées dans la vie associative dans leur commune en viennent un jour à vouloir prolonger cet engagement en s'engageant politiquement et en se présentant comme candidats à des élections municipales dans une liste ou une autre, selon leur sensibilité politique, et pas nécessairement dans celle du maire en place, mais il est inadmissible que cela puisse donner lieu à un « chantage aux subventions » vis à vis de l'association dont est issu le candidat s'il se présente contre le maire sortant. L'argent des subventions n'est pas l'argent personnel du maire et n'a pas à servir indirectement à financer sa réélection, mais l'argent de tous les contribuables de la commune, et les subventions ne peuvent être conditionnées que par l'intérêt des actions de l'association pour la commune, pas par l'intérêt politique du maire en place.

Réunion de travail avec les élus de Saint-Aunès : il n'y a rien de choquant à ce que les équipes municipales de communes voisines se rencontre et travaillent ensemble, bien au contraire, et ici, on serait plutôt en droit de se demander « seulement une, et seulement avec Saint-Aunès ?!... » Mais ce qui interpelle dans cette mention, c'est que ce soit justement avec une commune qui ne fait pas partie de la métropole ! Et comme il s'agissait dans cette réunion de travail, d'après ce que j'ai pu en comprendre à travers les mentions qui en ont été faites au conseil municipal, de problèmes d'urbanisme qui ne sont plus de la compétence de la commune, dans le cas de Vendargues au moins, mais de la métropole, c'est la métropole qui aurait dû initier et mener une telle réunion, en sollicitant au besoin la participation de la commune et de l'intercommunalité dont fait partie Saint-Aunès (la communauté d'agglomération du pays de l'Or). On a donc ici un bon exemple de la manière dont le maire sortant et son premier adjoint Guy LAURET, en charge de l'urbanisme (ou de ce qu'il en reste à la charge de la commune), se comportaient avec la métropole, en la court-cuicuitant et en jouant en franc-tireurs dans leur coin, dans le cadre d'une vision étriquée du seul intérêt de leur commune hors toute réflexion d'ensemble sur un territoire plus vaste.

Développement durable : avec le maire sortant, il faudrait surtout parler de « mandat durable » (et de recyclage... de promesses électorales) ! Mais tout ce qui est durable n'est pas nécessairement souhaitable, ni bénéfique (et trop de recyclage peut finir par donner des produits de mauvaise qualité, surtout quand ce que l'on recycle, ce ne sont encore que des promesses)...

Le coup de peinture verte de rigueur pour tous les candidats par les temps qui courent ! Plus écolo que moi, tu meurs !...

Oublié dans cette liste : le quatre-quatre Koleos du maire, payé par les contribuables vendarguois comme véhicule de fontion exclusif, qu'il utilise tous les jours pour circuler entre son domicile à Castries et la mairie de Vendargues, véhicule particulièrement polluant, inutilement luxueux pour un véhicule de fonction et surdimensionné. La délibération attribuant ce véhicule de fonction au maire (conseil municipal du 9 octobre 2014, affaire n° 20) et toutes les délibérations renouvelant année après année cette attribution (conseil municipal du 16 décembre 2014, affaire n° 25 ; conseil municipal du 17 décembre 2015, affaire n° 17 ; conseil municipal du 8 décembre 2016, affaire n° 5 ; conseil municipal du 13 décembre 2017, affaire n° 17 ; conseil municipal du 5 décembre 2018, affaire n° 18 ; conseil municipal du 4 décembre 2019, affaire n° 29), ont été votées par des conseils municipaux présidés par Guy LAURET puisque, la délibération concernant le maire à titre personnel, ce dernier devait quitter la salle du conseil lors de leur vote et confier la présidence de l'assemblée à son premier adjoint.

La tradition vendarguoise citée en exemple : par qui ? Où ?

Un village authentique et fier de ses racines : voir plus haut mes commentaires sur cette affirmation déjà mentionnée en page 3.

Festivités en l'honneur de Sainte Restitute : encore une violation du principe de séparation des églises et de l'État !

Investir pour votre quotidien : rien de ce qui apparaît dans cette liste n'est financé par la commune ! Tout est soit du ressort d'entreprises privées (promoteurs immobiliers en tête), soit de la compétence de la métropole. Et même si la commune verse des subventions d'équipement à la métropole pour des programmes de voirie, ce n'est que lui reverser ce qui n'a pas été compté dans l'estimation de la charge pour la commune de la compétence voirie lors du transfert de compétence vers la métropole et ce n'est donc que lui rendre ce qui aurait dû lui être versé de manière automatique par la diminution une fois pour toutes de l'attribution de compensation qu'elle verse à la commune. Mais c'est tellement plus porteur électoralement de s'en attribuer le mérite !...

Un centre ancien où la circulation est difficile, aussi bien pour les voitures que pour les piétons et les poussettes, où il n'y a presque plus de commerces, qui est difficile d'accès pour les habitants des nouveaux quartiers (Pompidou, Eden) et où il n'y a guère d'animation, sauf une semaine par an où le pastis coule à flots et où les taureaux remplacent les voitures dans les rues, rendant la circulation encore plus difficile.

Des lotissements périphériques qui sont de cités dortoirs dont la plupart des habitants sont absents dans la journée parce qu'ils travaillent, où l'on ne croise pratiquement personne dans les rues, ce qui laisse le champ libre à des cambrioleurs...

Question sports, il n'y a pas grand chose à reprocher à Philippe Beretti, adjoint aux sports, qui a hérité avec le stade, comme aime à le rappeler le maire, d'un vaste espace en centre ville mis en réserve par les municipalités antérieures et que la richesse fiscale de Vendargues permet d'entretenir et d'enrichir convenablement. Par contre, comme il ne se représente pas (pourquoi ?), tout est ouvert pour la suite si Guy LAURET l'emporte...

Concernant les jumelages, ils sont tous morts depuis des années et seules en subsistent les plaques d'entrée de ville qui n'ont jamais été enlevées après l'arrêt des jumelages correspondants.

Là encore, beaucoup de choses dont le maire et son premier adjoint, Guy LAURET, s'attribuent le mérite, sont des actions dues à des associations vendarguoises ou autres, avec l'appui de la mairie, certes, et éventuellement financées par elle en partie, à travers des subventions, mais pas toujours initiées par elle.

Et l'on nous ressert les jumelages, qui sont morts depuis des années !

 

Ce n'est pas la gestion financière de la commune qui est enviée, mais sa richesse fiscale, comme je l'ai déjà expliqué !

Et, comme je l'ai déjà dit aussi, si la commune a pu se permettre six années de stabilité des taux (2008 à 2014) et six années (prévues, mais seulement quatre effectives) de baisse de taux (2014 à 2017), c'est parce que, durant les sept années précédentes (2001 à 2008), le maire avait procédé à un matraquage fiscal accéléré pour ramener rapidement les taux de la commune dans la moyenne des taux des communes de la région après avoir perdu le profit de la taxe professionnelle de la zone industrielle du Salaison du fait de la transformation du district de Montpellier en communauté d'agglomération, taxe sur laquelle il avait compté jusqu'alors pour maintenir bas les taux applicables aux Venddarguois qui votent. Et d'ailleurs, comme je le montre dans une page d'actualité commentant la baisse des taux de 2016, Vendargues est dans la moyenne des taux du grand Montpellier. Et de toutes façons, ce qui compte, ce n'est pas tant de savoir si les taux augmentent ou baissent que de savoir quelle est leur valeur et comment elle se positionne par rapport aux autres communes, car une commune peut baisser ses taux et se retrouver après baisse à une valeur des taux supérieure à celle d'une autre commune qui les a augmentés, comme ce fut le cas en 2016 pour Sussargues, Restinclière et Saint-Géniès-des-Mourgues, qui ont augmenté leurs taux alors que Vendargues les baissait, et se sont pourtant retrouvés avec des taux plus bas que ceux de Vendargues ! Et surtout, la question principale est de savoir à quoi sert l'argent collecté. Et l'on a vu plus haut que, pour Vendargues, cela sert surtout à avoir des frais de fonctionnement largement supérieurs à ceux des communes voisines. Et d'ailleurs, se vanter d'avoir « des résultats d'exploitation largement excédentaires », c'est avouer qu'on fait payer aux Vendarguois plus d'impôts que ce dont on a besoin !

La sécurité en ligne de mire : une « ligne de mire » sert à viser, et en général à viser pour se débarasser de quelque chose ou quelqu'un. Si, après trente ans aux commandes, le maire sortant et son premier adjoint n'en sont encore qu'à viser la sécurité, c'est mauvais signe, et ce n'est pas de bon augure pour la suite, car cela veut sans doute dire que la recette qu'ils employaient était mauvaise puisqu'ils n'ont pas encore atteint la cible ! Et si en plus, leur objectif non encore atteint, c'est de faire un sort à la sécurité, c'est à désespérer !
Mais il faut dire que jouer avec les armes à feu et les « lignes de mire » plait à Guy LAURET, lui qui, il n'y a pas si longtemps, s'était fait remarquer dans la presse locale en proposant qu'on arme les maires et leurs adjoints pour, selon lui, renforcer la sécurité dans les communes (voir sur ce point une page du site de France 3 Occitanie du 09/08/2016 et une page du Midi Libre du 09/08/2016). Sans doute rêvait-il de devenir shérif comme au Far-West dans les westerns de son enfance ! Il est vrai qu'avec toutes les caméras de surveillance qu'il installe, cela pourrait faire de bons films !...

Voir sur ce point la page d'actualité que je lui ai consacrée, qui montre que sur les 30 ans de mandat du maire sortant, épaulé par Guy LAURET comme premier adjoint depuis 12 ans, et comme adjoint à l'urbanisme depuis 6 ans, la population de Vendargues a augmenté de 2690 habitants, soit une augmentation de la population de 75 % sur 30 ans, ce qui représente une croissance d'environ 1,88 % par an sur 30 ans, et non pas 0,80 %.

Parmi les candidats figurant sur la liste de Guy LAURET, cinq listent dans les qualifications qu'ils font connaître aux électeurs le fait d'être « parent d'élève école Saint-Joseph » (il n'y en a plus que quatre sur le trombinoscope distribué dans les boîtes à lettres, la cinquième, Christine OLIVA, qui avait initialement mentionné sur le site de campagne de Guy LAURET « ancien parent d'élève Saint-Joseph », a finalement retiré cette mention sur le site et ne l'a pas fait figurer sur le trombinoscope). Je n'ai rien contre l'école libre et chacun est libre d'envoyer ses enfants dans l'école de son choix (quand il en a les moyens, si c'est une école privée payante et non pas l'école publique gratuite), mais il me semble que, pour des personnes qui briguent une place dans une équipe municipale destinée à administrer une commune, dont une des missions premières est de gérer les écoles maternelles et primaires publiques sur son territoire, afficher publiquement sur des documents de campagne électorale qu'elles envoient leurs enfants dans une école privée devrait interpeler les électeurs, et en particulier ceux qui n'ont pas fait ce choix ou n'en ont pas les moyens. Mais dans une commune où l'adjointe aux affaires scolaire (Cécile VEILLON, pour ne pas la nommer, en seconde position sur la liste de Guy LAURET), celle donc qui est plus spécifiquement chargée de gérer les écoles publiques de la commune, a mis tous ses enfants dans des écoles privées, dont l'école Saint-Joseph, rien ne peut surprendre de la part de cette équipe, et tous les moyens sont bons pour tenter de séduire cetains électeurs.

Les assistantes maternelles sont des prestataires privées, pas des employées municipales et, s'il est vrai que la commune finance en partie le relai d'assistantes maternelles (RAM) intercommunal, elle n'est pour rien dans le nombre de personnes qui choisissent cette activité sur la commune.

Quant aux crèches privées mises en place à Vendargues par des entreprises privées (Système U et Lidl), ce ne sont pas des équipements décidés ou financés par la commune et s'en faire des titres de gloire, c'est s'approprier le travail des autres !

Les ouvertures de classes ne sont pas décidées par la commune mais par la direction académique, et sont simplement liées à l'évolution de la démographie sur la commune. Certes, en période de pénurie de professeurs des écoles, il faut se battre pour faire respecter ses droits, mais ce n'est pas le maire qui fait les enfants qui justifient les classes supplémentaires (enfin, j'espère !...)

Concernant les transports gratuits pour se rendre à l'école en calèche (l'hippobus), c'est une redite de plus (il faut bien meubler !) et j'ai déjà dit plus haut ce qu'il fallait penser de cette supposée « gratuité ».

L'équipe municipale devrait se montrer discrète sur le financement des activités municipales à travers des associations (l'ALPEV en l'occurrence), car cette action se fait en toute illégalité : c'est le maire qui a imposé à l'ALPEV cette action en lui en garantissant le financement via une subvention spéciale parce que la personne qui dispense ces cours, qui devait être embauchée par la commune, n'a pas réussi les examens nécessaire pour entrer dans la fonction publique à ce poste. Cet arrangement est donc en fait de la part du maire une manière de contourner les règles de la fontion publique et constitue en outre une ingérence dans le fonctionnement d'une association, a qui il a imposé cette activité. Certes, ce sont en fin de compte les enfants qui profitent de cet arrangement (du moins je l'espère), mais la fin ne justifie pas tous les moyens, surtout de la part d'un élu dont une des premières misisons est de faire respecter la loi dans sa commune.

Et que vient faire la kermesse de l'école Saint-Joseph, école privée, dans les actions dont se targue l'équipe municipale sortante, qui ne parle même pas de la kermesse de l'ALPEV, qui, elle, concerne les écoles publiques de la commune ?!... Il est vrai que là, ce n'est pas le maire qui l'organise !

 

En fin de compte, on ressort de la lecture de cet inventaire à la Prévert avec l'impression que le maire sortant et son premier adjoint et candidat à sa succession considèrent que tout ce qui se fait de bien (à leurs yeux) à Vendargues est imaginé, initié, géré et financé par eux (avec l'argent des autres, ne l'oublios pas) et que tout le mérite leur en revient, même lorsqu'il s'agit d'actions d'autres collectivités (la métropole en particulier), d'entreprise ou d'organismes privés (les promoteurs et constructeurs en particulier) ou encore d'associations.
... Et tout ce qui ne va pas, c'est la faute des autres, le Président de la République (« Macron »), le gouvernement, la métropole (voirie, par exemple) ou d'aurtes encore...

Authenticité, histoire, racines : des mots creux, ou pire, connotés, auxquels on peut faire dire ce qu'on veut ! Pendant trente ans, le maire de Vendargues n'a pas été un « authentique » Vendarguois, même s'il figure toujours sur la liste électorale de Vendargues avec une adresse à Vendargues qui, s'il est toujours propriétaire de la maison sise à cette adresse, n'est plus son domicile depuis longtemps, et son « histoire » n'a pas toujours été des plus reluisantes (mais dans ce cas, il préfère qu'on oublie l'histoire !) Quant à Guy LAURET, son histoire est celle d'un bon élève qui a toujours obéi docilement à la voix de son maître, mais dont personne n'est capable de prédire s'il saura voler de ses propres ailes une fois son maître parti retrouver ses racines à Castries dont il est natif.

Le soutien de Pierre Dudieuzère à Guy LAURET est surtout motivé par le fait que le maire sortant voudrait, pour s'assurer une retraite tranquille, que son successuer lui soit dévoué et ne cherche pas trop à fouiller le passé et à faire un inventaire de 30 ans de règne, au risque d'y trouver, sait-on jamais, des choses qui ne seraient pas à son avantage (là encore, l'histoire, d'accord, mais de manière sélective). De ce côté-là, par de risques avec un élève formé à son école et mouillé depuis longtemps avec lui dans la gestion de la commune sous sa tutelle.
Ce n'est d'ailleurs que par défaut que Pierre Dudieuzère a choisi Guy LAURET comme candidat à sa succession car, à l'origine, suivant en cela l'exemple de son mentor politique, René Couveinhes, premier maire de La Grande-Motte et un temps député de la circonscription dont faisait alors partie Vendargues (voir sur ce point la page intitulée « À l'ombre de la grande pyramide »), il aurait bien aimé confier ce rôle à son propre fils, Christophe, qu'il fit entrer sur sa liste en 2014 et qu'il tenta, sans succès hélas (pour lui), de faire élire conseiller départemental en 2015, ce qui fit capoter son plan de succession. Sans compter que son fils, qui n'habite plus à Vendargues depuis longtemps, mais à Sommières, dans le Gard, et a un poste de responsabiltés prenant à Système U, ne tenait finalement pas tellement à compromettre cet emploi en devenant maire à la suite de son père.


Le site de Bernard SUZANNE, ancien conseiller municipal de VENDARGUES (Hérault)
Accueil - Actualité - Dossiers - Documents - PV des CM - Aide
Liens utiles - Qui suis-je - Me contacter
Dernière mise à jour le 10 février 2020